When your armor breaks, I'll be your shield - Keimi

When your armor breaks, I'll be your shield
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]30octobre. La fête se termine d’une façon que Keita n’aurait pu imaginer. Lui qui venait pour s’amuser avec la joie de savoir qu’Andrea les rejoindrait se sent désormais coupable. Ou plutôt, il se sent bête, terriblement stupide. Pourquoi ne sait-il pas réfléchir correctement ? Il a cru que c’était une bonne idée de donner l’adresse de la fête à son meilleur ami alors que celui-ci était en cure de désintoxication. Il n’a pas pensé aux risques, pas pensé aux conséquences. Il n’a pas pensé que cela pouvait nuire à Andrea, que c’était mauvais pour lui. Et c’est la main de Somi dans la sienne qu’il caresse distraitement de son pouce qui lui rappelle toutes les fois où on l’a appelé stupide et toutes les fois où il a rétorqué que ce n’était pas vrai. Il avait tort. La stupidité règne chez lui en maître et s’il est incapable de l’avouer à sa petite-amie, il s’excuse tout de même, sans trop dire pourquoi. Elle n’a pas besoin de plus de peine, pas alors que les larmes noient déjà son visage.

Les larmes d’une femme n’ont jamais ému Keita, mais ce soir c’est différent, car ce soir ce sont celles de la femme qu’il aime, provoqué par son meilleur ami et leur bêtise commune. Il voudrait tant revenir en arrière, mais c’est impossible. Désormais il doit assumer la peine de Somi, il doit être là pour elle, pour la rassurer, pour la consoler. Et ça commence par lui cacher sa culpabilité ainsi que l’impression grandissante d’avoir avalé autre chose qu’une pâtisserie ce soir. En effet, il sent ses battements cardiaques s’accélérer, il voit sa vision se troubler et s’il n’avait pas l’habitude d’être dans un état second, sans doute aurait-il vomi, ou déblatérer des paroles sans logique. Lorsque Somi lui propose de s’occuper du transplanage, il ne peut qu’acquiescer, conscient que son état n’est pas des plus stables. Serrant un peu plus fort les doigts de sa belle, il la laisse le ramener aux dortoirs.

Il faut quelques secondes à l’attrapeur pour se remettre de l’atterrissage, preuve que son estomac lui joue des tours. Pour détourner l’attention de Somi, il s’approche d’elle et dépose un baiser sur son front avant de l’attirer contre lui dans une étreinte qu’il veut rassurante. Se balançant d’un pied sur l’autre, il berce l’idole en caressant ses cheveux, appuyant sa joue sur le sommet de son crâne. Merlin qu’il l’aime. Il l’aime tant qu’il en a le cœur brisé, comme si c’était sur le sien qu’Andrea avait marché. « Do you want to watch a cute animation movie, do face masks and cuddle ? Or do you want to watch a sad movie so you can cry all you want, and I’ll just be here to give you kisses and play with your hair ? » propose-t-il en la gardant contre lui. Il ne sait pas quoi faire pour qu’elle se sente mieux, il se doute qu’il n’y pourra rien, mais il propose tout de même.

When my armor breaks, you'll be my shield
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]30octobre. Elle était allée à cette soirée avec l'assurance que celle-ci serait comme toutes les autres fêtes. Le commencement avait été exactement le même que d'habitude, de sa préparation avec Evie aux premières salutations adressées dans les bois aux mêmes amis de toujours. Seule l'absence d'Andrea avait marqué une différence notable, mais acceptable, pour la blonde qui se disait que c'était pour la bonne cause. La déception avait donc été immense de voir le brun arriver. Et une dispute, une horrible dispute, avait eu raison de son envie de s'amuser. La fête avait tourné court et c'était les yeux encore emplis de larmes qu'elle s'était décidée à transplaner jusqu'aux dortoirs. La gorge serrée jusqu'à regagner sa chambre, la chanteuse n'avait pu prononcer de mot. La présence de Keita à ses côtés ne suffisait pas cette fois à apaiser la tristesse qui l'accablait. Pourtant… Pourtant ! La sorcière se laissa prendre dans une étreinte qui lui fit du bien. Elle ferma les yeux quelques secondes pour s'imprégner de la proximité de son petit ami et, finalement, ses bras qui lui semblaient trop lourds jusque-là, se resserrèrent autour du blond. Elle enfouit son visage dans le tissu de ses vêtements en sentant sa peine échapper soudainement à son contrôle. Somi serra encore son étreinte, comme s'il était la dernière personne sur terre. Chaque inspiration contre lui emplissait ses narines d'un parfum qu'elle avait appris à chérir. Résolument muette, l'idole avait senti ses dernières barrières s'affaisser pour pleurer à chaudes larmes, de tristesse, de frustration et de colère. Ce n'était pas la peine de se retenir lorsqu'il n'y avait que Keita. Elle se laissa bercer par l'attrapeur, acceptant chaque geste tendre qu'il avait envers elle, toujours reconnaissante d'avoir le jeune homme à ses côtés.

Ce fut les mots du kasai qui la firent interrompre ses sanglots pour pouvoir l'écouter. L'espace de quelques instants, la batteuse avait semblé se calmer, les larmes stoppant leurs courses effrénées sur ses joues. Elle releva la tête, passant une main maladroite dans sa chevelure pour ôter les mèches rebelles venues se coller sur son visage et observa Keita plusieurs secondes. Elle réfléchissait à ses propositions mais prendre une décision lui semblait trop difficile.  « I…  » hésita-t-elle. Ses deux yeux finirent par se gorger à nouveau de larmes rondes en se rendant compte qu'elle était incapable de choisir. Elle se sentait comme un enfant sous pression malgré la douceur calmante de son petit ami.  « I don't know.  » pleura-t-elle de plus belle. Elle renifla en s'écartant un peu pour se forcer elle-même à se calmer. Toute la peine du monde alourdissait son coeur, lui donnant l'impression qu'elle serait à jamais bloquée dans cet état. Elle n'était plus sûre de pleurer uniquement pour la perte de son meilleur ami, d'autres pensées parasites avaient saisit leur chance pour l'accabler car, depuis août, tout lui semblait aller de travers. Toutes les émotions négatives qu'elle avait réussi à contenir ces derniers mois étaient en train de s'engouffrer dans la brèche ouverte par Andrea. Elle se sentait dépassée. Elle devait reboucher le trou pour aller mieux, pour remettre de l'ordre dans ses émotions et continuer le même manège qui lui permettait de sourire à quiconque le lui demandait.

« I just know that I want to forget this night. » affirma-t-elle d'une voix soudainement plus ferme. Elle tapota le coin de ses yeux pour en estomper le maquillage noir puis ses doigts s'accrochèrent dans sa chevelure blonde pour en démêler les boucles. « I really just want to forget this mess.  » insista-elle en se rapprochant à nouveau de son petit ami. Cette fois-ci, contre lui, c'était autre autre chose que du réconfort qu'elle réclamait. Sa main droite se posa sur la nuque du kasai pour l'attirer vers elle et chercher ses lèvres. Puis, rapidement, sa deuxième main rejoignit l'autre pour refermer son emprise.  « I just need you to be fine anyway.  » Affirmation présomptueuse pour celle abîmée de sa dispute avec son meilleur ami. Son regard contenait une prière silencieuse qui faisait écho au désir qu'elle sentait naître dans le creux de son ventre. Elle ferma alors les yeux. C'était bien trop difficile de vivre avec sa peine et tellement plus facile de s'ignorer. Paupières demi-closes, Somi s'attarda à nouveau sur la bouche du sorcier pour un baiser plus profond. Son corps fit pression sur celui du blond en sentant son désir pour lui l'engloutir toute entière dans un besoin d'aimer et d'être aimée. Elle le fit reculer jusqu'à ce que ses genoux ne vienne se cogner au rebord de son lit. Et, enfin, l'idole tenta de s'expliquer. « I'll feel better tomorrow.  » promit-elle comme si ce soir serait l'exception et que demain tout s'arrangerait seul.

When your armor breaks, I'll be your shield
@"somi hanaoka"

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]30octobre. Lorsque le regard mouillé de Somi se plonge dans le sien, le cœur de Keita s’arrête de battre un instant. Comme si la peine de sa petite-amie se reflétait en lui, comme si elle était la sienne. Elle s’éloigne et lui soupire, reprenant un souffle qu’il n’avait pas conscience d’avoir coupé. Les bras ballants, il observe la blonde sans bouge, incapable de savoir quoi faire dans cet espace pourtant si familier. Il n’a jamais été doué pour réconforter, tout juste bon à tapoter le dos ou l’épaule en guise de consolation. Face à la peine, il est désemparé, figé. Écho tremblant d’une peine que lui ne sait pas exprimer, les pleurs de Somi se détachent dans le silence accablant de la chambre jusqu’à ce que, soudain, elle les stoppe. Elle reprend le contrôle et sa voix jusque-là plutôt frêle et tremblante devient ferme. Si ferme que Keita s’en étonne et s’en inquiète. Cependant, la Japonaise ne laisse planer aucun doute et lorsqu’elle vient l’embrasser, il s’adonne à la demande sans plus de réflexion. Si les mains de l’attrapeur viennent se poser sur les hanches de l’ange déchu, il lui laisse cependant diriger l’instant. Elle a besoin de ça, elle a besoin de lui et il ne risque pas de le lui interdire. Et lorsqu’elle affirme n’avoir besoin que de lui, il sait que c’est faux mais il choisit de ne rien dire. Car dans ce mensonge se cache la douceur de croire un instant qu’elle dit la vérité. La douceur de croire qu’il suffit à quelqu’un, pour une fois. Alors il entre dans son jeu, décide de ne pas poser plus de question, de ne pas raviver la flamme de la dispute.

Somi que l’on croit ingénue devient tentatrice et dans le cœur de Keita s’immisce l’envie. Il recule sous son guide jusqu’à heurter le lit et un sourire se dessine sur les lèvres alors qu’il ne lâche pas celles de la batteuse. Les idées bien moins pures que quelques minutes plus tôt, il se demande un instant s’il comprend correctement les intentions de sa petite-amie. « I don’t know if you’ll feel better tomorrow, but I can make you forget for a little while... » susurre-t-il en répondant au propos de la belle, sans trop éloigner son visage de leur échange. Il ne voudrait pas passer pour un homme égoïste qui profite de la tristesse de sa petite-amie pour accéder à un moment de bonheur, mais si c’est elle qui demande, peut-il refuser ? Il n’en a nullement l’intention. En revanche, les idées qui germent dans son esprit sont précises et toutes tournées vers Somi qu’il attire entre ses jambes alors qu’il s’assoit sur le lit.

Il vient tendrement frotter le bout de son nez sur le ventre laissé nu par le costume puis y dépose un baiser, deux, une multitude. Ses mains remontent lentement le long des cuisses de son aînée avant de glisser entre celles-ci pour les maintenir. Ses dents viennent frotter délicatement la hanche de sa petite-amie qu’il embrasse ensuite à nouveau. Puis il relève les yeux vers celle qu’il aime, l’observe un court instant avant de lâcher ses cuisses et venir glisser ses doigts sur la ceinture de la jupe pour l’aider à tomber. « Don’t move. » ordonne-t-il alors avant de sourire, caressant l’épiderme dévoilé avant de reprendre ses baisers, de plus en plus tentateurs. Ses mains reviennent naturellement sur les cuisses de l’idole alors que l’une d’entre elles s’aventure un peu plus haut, jusqu’à venir jouer avec le tissu fragile qui cache le fruit de ses envies. « You can’t move but you can tell me to stop, alright ? » précise-t-il, pour être certain de ne pas mettre un quelconque malaise, avant de reprendre contenance et d’attaquer sa proie. Doigts conquérants, curieux, qui se faufilent jusqu’à l’interdit pour le caresser, le tenter, le faire languir.