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les pieds nues pour soulager après un trop long moment perché dans les inlassables talons, délicatesse d’une marche  trop silencieuse sur le sol luxueux d’une maison li. maison ancestrale du clan pour l’héritage de la première née. ou de la seconde après la disparition d’un premier. c’est une maison que tu as toujours connu. les premiers pas dans le long couleur que tu traverses. vide de toutes âmes encore vivantes. vide tous cœurs encore respirant sauf le tien. sauf le sien, le canidé de cristal qui suit chacun de tes pas. toujours. et à jamais.
les pas rapides qui descendent les escaliers pour rejoindre l’antre de ta tante. bo li. amour d’un sang, d’une seconde mère. t’y pénètres, le sourire doux pour celle que tu étais persuadée de trouver ici. dans un silence, tu observes ce qu’elle fait avant de perdre patience, le corps qui prend possession des lieux.
besoin d’aide ? la question innocente sortie des charnues mutines alors que tu soulèves un flacon pour le relever à hauteur de tes yeux. c’est pas pour toi xia, l’art de ta tante. inaccessible encore aujourd’hui cette magie dans laquelle elle excelle. gamine encore trop jeune mais qui voudrait toujours plus dans le souvenir d’une enfance double. bonheur d’un temps. malheur de l’autre. ils se mélangent et se confrontent pour une finalité unique. combat du bon et du mauvais. duel pour la nature d’un souvenir qui s’épuise à mesure que le temps s'effiloche.
tu te souviens des heures passées sur les genoux de ton père, les oreilles d’enfant écoutant les discussions des grands. papa et bo se disputant avec douceur et malice à propos de leur passion des potions. des divergences d'opinions fascinantes.
tu te souviens des gouttes qu’on t’autorisait à déposer avec précaution, la main enveloppée de celle de l'un des deux pour le plaisir d’une gamine trop curieuse. pour le plaisir de deux jeunes adultes trop aimant, ne refusant presque rien.
doucement, tu reposes la fiole pour en reprendre une autre. l’étude de la couleur sans but, non consciente de celles qui sont inoffensives ou trop dangereuses à manipuler pour une débutante. aucune surveillance pour ton vulptex qui, comme toujours, n’en fait qu’à sa tête en ces lieux. la queue de cristal qui frôle, la tête d'un animal câlin dans les jambes de la tante.
t’as l’ennui aux tripes. l’envie de passer un moment avec ta tante avant de reprendre la route de mahoutokoro. l'envie de continuer le voyage des souvenirs pour les reproduire, les vivres et les créer.

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parfum de l'âme
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] élucubrations sensorielles. odeur effleurant les tentures murales. vision ciblée sur le mélange en préparation. ouïe concentrée sur le moindre bruit inquiétant de la potion. chaudron fumant d’un carmin vibrant. simple laboratoire installé depuis des générations pour les potionnistes du clan. peu se déclarent pour cette passion alors que les intérêts du clan trouvent un autre domaine. vaine tentative d’émerger des ténèbres. déviance autorisée par la noblesse de la discipline alors que le chef de famille se voyait déjà devenir entreprise ayant l’hégémonie sur le marché des potions. déception le traversant à jamais dès que le sujet de sa nouvelle aînée était porté sur la table. rébellion peu appréciée de la fille prodigue pour laisser la lumière sur les deux cadets. tendre sentiment l’emportant dans une nouvelle réalité alors que le timbre de voix de sa nièce atteint le précipice de la pièce. lèvres déviant de leur sérieux pour se laisser tenter par l’idée d’un sourire. amoureuse des réminiscences d’un temps plus simple où ses uniques inquiétudes étaient ses tenues du jour. impossible de changer le passé alors que son myocarde n’était qu’amour pour ce brin de princesse. « beibei » précieuse. princesse d’un royaume qu’elle lui sculptait sur mesure alors que le présent lui était interdit. énième tour dans le sens horaire pour une nouvelle potion, tentative d’innovation pour les besoins du clan. nécessité d’annihiler ce trop plein de colère. potion salvatrice si elle venait à être achevée. un patronyme rentrant dans l’histoire magique si l’accomplissement se révélait fructueux. pourtant un objectif unique venant la traverser. protection des siens devant une société se révélant cruelle avec les possibles métamorphoses monstreuses. xia. plus touchée qu’eux, pierre précieuse dont elle s’évertuait à protéger sans jamais réussir à rattraper son retard. royaume des songes l’emportant dans des scénarios catastrophes, simple observatrice d’un funeste destin. « je veux bien la fiole que tu détiens pour tenter de finir ma potion. tu veux bien verser quatre gouttes le temps que je me rince les mains ? » responsabilité offerte à l’étudiante alors que l’issue se révélait sûrement un échec en tout point. comment tester en sécurité cette potion ? sûrement en laissant sa benjamine et sa nièce s’affrontaient ? terrible idée alors que la dualité de l’est s’était posée dans la demeure ancestrale pendant le voyage d’affaire du paternel. elle préférait encore se transformer en crapaud plutôt que de subir les reproches du chef de clan.
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la malice dans les yeux pour un coeur s’attendrissant au rappel d’un surnom tant répété dans l’enfance. sourire d’adoration pour une gamine se projetant des années en arrière.
tu te revois. toi, au milieu des enchantements.
tu les revois. eux, créateurs des plus belles choses au monde pour les yeux d’une enfance. idéalisation de deux êtres qui n'est jamais réellement partie. l'une plus nostalgique, l'autre plus forte de jour en jour.
tu revois tout. eux et toi. un frère et une soeur unis pour toi.
pour la survie d’une vie. pour une vie méritée d’être vécue malgré les orages planant sur la famille li, jetés par leur propre chef. muette sur l’indifférence et la haine de ce dernier, tu n’en n’as jamais réellement parlé à quiconque. la dernière fois remonte à très loin quand ton père était encore en vie, quand t’étais encore trop naïve pour connaître le monde dans lequel tu étais tombée. à cette époque où tu demandais encore pourquoi grand-père ne t’aimait pas, à celle où ton père te répondait dans la tendresse et l’amour, un baiser sur le crâne, une caresse dans les cheveux, qu’il t’aimerait à vie pour deux et pour plus encore.
avec bo, ils t’aimeraient à jamais et bien plus fort que sa répulsion à ton égard. jusqu'à en venir à ressentir la même chose que lui. début d'un duel d'une petite-fille à son grand-père. d'une férocité et rancune partagées l'un pour l'autre.
pour toutes les raisons, pour tous les chefs d'accusations que tu lui trouves et lui trouveras encore et encore.
et à jamais.
une goutte. t’es fière qu’elle te laisse faire, satisfaite qu’elle ne te jette pas dehors. deux. elle aurait pu quand les souvenirs de certaines erreurs sont encore visibles sur les murs et dans les esprits. je t’ai cherché hier soir. trois. mutine d’un sourire alors que tu lances un regard en coin à son dos, comme si cela voulait tout dire. comme si ton message se passait clairement là-dedans.
et c’est sans doute le cas. quatre.
il s’appelle comment alors ? l’insistance dans l’indifférence feinte alors que le sourire persiste, s'accentuant même.
t’aimes ça, plus que tout, parler d’une vie amoureuse bien trop gardée secrète. tu n’as jamais rien vu, jamais rien entendu de ses relations. ce n’était que des histoires de flirts, que des rumeurs, que des histoires dont tu tentes de percer les mystères.
jusqu’à la pousser à sortir, à enfiler ses plus belles tenues pour tourner les têtes.
t'as le ricanement contenu alors que tu t'appliques pour une fois.
là n'est pas ta faute, pour cette fois alors que tu ne relèves pas la fiole assez vite. ton vulptex te passe entre les jambes et te bouscule pour une cinquième et dernière goutte de trop.

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parfum de l'âme
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] tendresse incomparable s’emparant du myocarde. délice glacé n’offrant qu’un court réconfort alors que l’ange des glaces devient figure maternelle. vaine tentative de garder un masque de neutralité alors que les phéromones l’attirent vers l’enfant. instinct se développant à vitesse exponentielle pour ne laisser que les vestiges d’une triste existence solitaire. il existe un avant et un après la naissance de xia. perfection devenant un coeur troublé du clan ancestral. monopole contesté par les factions divisées du clan. ichor ruine les négociations alors que la fratrie se teinte d’impuretés depuis le scandale. reniant tout héritage vélane. conservation du statut intégral de sorcier pour ne finir qu’à un pas d’une autre société. génétique maternelle dont ils ne connaissent point au final, figure toujours logé dans un autre monde alors que les aînés l’ont forcé au silence total. manque d’émotion devenant l’unique solution pour éviter que le mensonge devienne réalité. poupée subissant les immondices temporelles sans laisser la moindre plume au passage, roc solide où on s’effondre sans attendre la moindre réaction, un contrôle presque parfait de ses émotions. fissures n’apparaissant que dans la sphère privée où l’adulte redevient l’enfant effarée par les transformations subies. aucun consentement présent pour ne garder que le rejet amer de cette révélation. coût humain bien trop important. « ce ne sont point tes affaires. encore un autre prétendant se pensant capable de gérer le mighty empire des li. » société patriarcale où la fille n’est que prisonnière de la cage dorée, patriarche n’offrant la clef qu’au plus méritant. aval dont on lui offrira jamais la possession. lumières éteintes à jamais. espoir qui n’est qu’une vaste métaphore destinée à trouver le bonheur dans un cadre ne l’offrant point.  lasse. confuse. tant d’images contradictoires bouleversant le fil de son esprit alors que l’enfant n’était plus que pécheresse de par sa propre culture. pensées impossibles pour la chevelure de blé alors que l’accent anglais hantait ses nuits par des simples mots. « un garçon à mahoukotoro capable de gérer la foudroyante xia li ? » princesse d’un propre royaume construit. reine mère lui offrant la moindre opportunité sur un plateau d’argent. élevée dans la pure tradition des li sans échapper à quelques modifications sur la liberté nécessaire aux jeunes filles de cette époque. théorie excédant la pratique alors que sa propre vie n’était plus que centré sur sa nièce. bloquée dans une boucle temporelle alors que son aîné lui fait grâce d’un sourire empli de chaleur. réminiscences s’immolant sous la fumée. dégagée par le chaudron, énième erreur de cette tentative. point fautive, ce n’était point l’instant de préparer des potions si c’était pour les échouer toutes depuis des heures. « on essayera une nouvelle fois demain beibei. tu veux sortir ou manger quelque chose de particulier ? »
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