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01
Yokoi Himarisaito asuka (斎藤飛鳥)
yokoi (横井)
himari (向日葵)
7 juillet 1998
sorcière
japonaise
secrétaire à mahoutokoro, professeure de musique
02
ピアノの音と
君の顔
☼ CANCER ☾ SAGITTARIUS ↑ SAGITTARIUS
INFJ-A | 9w1: the dreamer | earth tiger
honda tohru, sally, hotaru tomoe, maid marian
éternel paradoxe que représente himari, tiraillée entre deux mondes. d'un naturel rêveur et imaginatif, elle rêve de mondes fabuleux et de voyages mystiques, de musique et de couleurs, depuis son plus jeune âge elle est pendant longtemps mise à part à l'école alors que ses pairs ne comprennent pas trop ce qui peut bien se passer dans sa petite tête d'enfant perdue dans sa bulle - ni même ses parents non plus. eux, ils voudraient qu'elle soit studieuse, responsable, qu'elle développe un esprit pratique et logique, qu'elle leur fasse honneur et suive de grandes études. himari n'a jamais osé aller à leur encontre, trop douce, trop silencieuse, trop intimidée par le monde entier. que son don pour la magie se développe chez elle, seule sorcière dans une famille de moldus, ça a surpris autant que c'était couru d'avance c'est elle, l'originale. la rêveuse, l'artiste. naïve et innocente aussi, beaucoup trop pendant longtemps, un peu moins maintenant. curieuse, parfois trop investie dans le bien-être de ses êtres chers au point d'en devenir agaçante, une loyauté digne des plus belles statues de shibuya qui se retourne trop souvent contre elle himari reste souvent coincée dans sa petite bulle au point de parfois ne plus vraiment voir le monde qui l'entoure, bien qu'elle le regarde toujours. perdue dans son petit univers idyllique pour oublier qu'elle ne comprend pas sa famille, ni ne sait où aller, entre suivre son coeur et suivre le chemin tracé par ses aînés, terrifiée à l'idée de briser le moindre équilibre qu'elle arrive à conserver. bien que profondément attachante, souvent reléguée au rang d'amie éternelle, de petite soeur ou d'animal de compagnie, il faut la secouer, souvent, himari, pour lui faire prendre conscience qu'elle se perd un peu, oscillant sur une balance instable entre totale abnégation et égocentrisme.
03
ils étaient en avance, ses moldus de parents, à lui refiler un prénom qui ne serait en vogue que vingt ans plus tard. on lit son prénom souvent de manière erronée comme himawari, partageant les mêmes symbole que le tournesol. à l'école, elle devenait rapidement himarin, par facilité, alors que paradoxalement, ses amis plus proches lui préféraient le surnom de komari, dans un jeu de mots soulignant sa petite taille. sawako, elle, préfère hima-chan.
un peu la campagne, un peu la ville, la côte nord de l'ouest du japon et ses lacs et cours d'eau d'un bleu azuréen. matsue, dans la préfecture de shimane, est surnommée la ville de l'eau à raison. himari n'a jamais été une môme de la capitale et est clairement plus dans son élément dans la nature que sur le béton.
japonaise, born and raised. ses parents sont deux moldus lambda, propriétaires d'une petite chaîne de restaurants de soba. son petit frère de huit ans son cadet n'a également pas montré le moindre signe de don magique. la grand-mère maternelle de himari était cependant originaire du myanmar.
idées de étrangement longue par rapport à la stature de son propriétaire, c'est une baguette d'artiste, souple et créative, prolongement du bras frêle de himari, faite de bois de saule et d'une plume de pétrel-tempête. elle l'a cependant rangée au placard depuis quelques années, incapable de l'utiliser correctement.
la nature, la verdure et les grands espaces : seul l'esprit du tanuki s'est avancé pour himari, bien que la grue ait quelque peu hésité à lui proposer une place parmi la maison kaze. finalement, ça tombe sous le sens, alors que si elle avait eu le choix, elle n'aurait pas fait ça différemment.
secrétaire à l'administration de mahoutokoro・job décroché dans l'urgence pour s'assurer un salaire lorsque ses candidatures en médicomagie tombent à l'eau - himari assure son poste depuis six ans, et a fini par apprécier son rôle dans le bon fonctionnement de l'école, encore plus depuis qu'elle ne ment plus. en avril 2022, elle demande cependant un aménagement de planning pour accomoder une seconde activité qui lui tient à coeur...
professeure de piano chez wada ongakuya・...c'est le gérant de la boutique de musique, wada-sensei, qui lui propose. deux après-midi par semaine, himari passe l'après-midi dans la boutique, pour donner des leçons de piano aux petits sorciers entre cinq et dix ans voulant débuter dans le domaine. elle a hésité, aux prises avec la peur de ses anciens traumatismes, mais les impulsions de ses proches auront finalement fait pencher la balance.
si la famille de himari ne fait pas particulièrement partie d'une élite économique, ils ont la chance d'avoir su grimper quelques échelons et profiter d'un confort appréciable grâce au succès de leurs restaurants de soba. des nouveaux riches avec des ambitions trop prétentieuses pour leur progéniture dignes de l'ivy league, les yokoi ne veulent que le meilleur pour l'éducation de leurs enfants, leur infligeant la pression qui va avec. himari, quant à elle, vit seule de ses propres moyens avec son salaire, depuis que ses parents ont arrêté de l'aider financièrement en décembre 2021.
tout simplement parce qu'elle ne connaît rien d'autre et ne s'est jamais vraiment posé la question. himari ne comptait pendant longtemps que des crush adolescents et immatures à son compte, avec une certaine tendance puérile et naïve à placer les cibles de ses béguins sur un piédestal. persuadée d'être éprise de son meilleur ami pendant des années, elle s'est rendu compte suite à son accident et son coma que ses sentiments n'étaient que factices, montés de toutes pièces par son subconscient de rêveuse romantique.
revirement de situation étrange alors que son maître-chanteur vole son coeur sans prévenir - la dynamique entre
autrefois l'odeur du miel, elle a récemment légèrement changé pour les légères notes alcoolisées d'un dessert flambé, sucré et réconfortant.
elle l'associe à ses vieilles partitions de piano - seul passe-temps imposé par des parents exigeants qu'elle ait réussi à sincèrement aimer après toutes ces années de leçons.
le frais parfum humide et enivrant d'une boutique de fleurs vient flirter avec ses idéaux de liberté et de légèreté, désireuse de laisser de côté ce qui plombe ses épaules.
...bien que himari n'en aie aucune idée. elle n'a réussi à produire un patronus qu'une seule fois, par hasard, avant de quitter le secondaire, et il s'agissait à l'époque d'un lapin des neiges - symbole de son imagination et sa créativité, d'une envie de liberté et de curiosité. le traumatisme de l'accident de yori et la dislocation de leur groupe d'amis ayant mis en lumière de nombreux changements, c'est la loyauté et fidélité de himari qui a pris le dessus sur tout le reste, mettant de côté ses propres envies d'escapades artistiques pour préserver le reste.
si l'épouvantard de himari prenait autrefois la forme de ses peurs de mettre autrui en danger en poursuivant une carrière médicale qu'elle n'avait pas désirée, il a lentement changé au fil de son apprentissage avec
si il y a un certain pattern dans le risèd de himari, il a également légèrement changé après ses adieux à yori. si autrefois, elle voyait l'harmonie entre ses amis d'enfance, le tableau a légèrement bougé. elle voit ses amis,
si les parents de himari sont moldus, ils n'ont pas vraiment trop rechigné quant à la nature magique de leur fille. en fait, ils s'en fichent pas mal - au grand dam de himari qui aurait peut-être aimé gagner un statut spécial à leurs yeux par ce biais. pour eux, peu importe ses capacités : tant qu'elle ramène de bons résultats et suit de grandes études pour un métier honorable (comprendre : médecin ou avocat, probablement), ça leur est bien égal. un peu old school, himari a grandi dans un milieu pudique de leurs émotions, ses parents n'étant pas d'une nature affectueuse et suivant leurs principes de la vieille école méritocrate d'un japon appartenant à ceux qui se lèvent tôt. le travail, le travail, toujours le travail.
himari a pris des leçons de piano auprès d'un professeur moldu depuis ses cinq ans. originellement imposées par ses parents voulant qu'elle occupe son temps libre avec un passe-temps digne de leurs ambitions, dans cette intention d'abord très élitiste, himari a finalement trouvé une échappatoire inespérée. elle se dévoile vite très douée, possiblement dotée du don de l'oreille absolue. les notes de musique, ses doigts qui filent sur les touches bicolores, les vieilles partitions ou les improvisations personnelles, elle a toujours aimé ça - même si son professeur a toujours critiqué ses interprétations trop libres de ses compositeurs classiques préférés. à la fin du secondaire, himari a même su développer une technique pour matérialiser les touches d'un piano lumineux sous ses doigts par le biais de la magie, lui permettant de jouer n'importe où, tout le temps. elle n'a cependant pas sorti une seule note accordée depuis l'accident de yori.
himari, c'est une gamine frêle et minuscule, avec des éternels traits d'enfant et une petite voix haut perchée. à l'école, son gabarit et ses longues couettes l'ont longtemps étiquetée comme outsider, en plus de son côté rêveur et naïf et de ses résultats médiocres. elle fait de son mieux, himari, pour être prise un peu plus au sérieux, même si ce n'est pas exactement sa priorité. longtemps socialement invisible bien que relativement acceptée, elle a eu du mal à se lier réellement d'une amitié sincère avec les autres pendant des années. un pied un peu trop resté attaché malgré elle à la maison moldue familiale et leurs ambitions conservatrices d'un côté, un naturel innocent et quelque peu fantasque d'une sorcière qui voudrait surtout vivre de musique de l'autre, trop de facteurs pour se fondre réellement dans la masse comme le voudrait sa culture.
elle suit yori lorsque ce dernier grandit un peu trop vite. himari, elle se retrouve dans ce cercle d'adolescents déjà trop adultes pour leurs âges, frôlant avec les limites pour se trouver. une drôle d'association au départ pour ce groupe, de se retrouver avec yokoi himari et sa douceur désabusée, qu'ils finissent par adopter, elle et ses morceaux de piano et sa drôle de solitude d'une gamine qui ne ressent aucune affinité envers sa famille et leur préfère ses amis. himari, c'est leur veilleur, la caution innocence qui leur rappelle régulièrement qu'ils ne sont que ça, des enfants. on la compare souvent à une manager d'une équipe de base-ball. elle grandit avec eux, toujours un peu décalée, mais on lui fait confiance.
(cw: drogues) yori, c'était aussi son premier crush d'adolescente. c'était son ami de cycle primaire, le petit génie un peu incompris, qui semblait lui être lié pour toujours. mais comme tout crush d'adolescente, la tendance d'himari à beaucoup idéaliser le sujet de ses sentiments lui ont aussi joué des tours. elle a longtemps ignoré - ou fermé les yeux ? - sur la consommation de substances plus ou moins illicites de yori en soirée, alors qu'elle connaissait exactement les habitudes de leur cercle. himari lui trouvait des excuses pour absolument tout et n'importe quoi, justifiant de tous ses défauts par des explications téléphonées et complètement biaisées, alors qu'un peu de maturité aurait fait qu'elle aurait peut-être vu que quelque chose n'allait pas. un crush adolescent, c'est avoir la certitude qu'on a rencontré son âme soeur, des sentiments qui vous tordent le coeur au moindre mot, alors qu'on ne sait absolument rien. à ses yeux il était parfait et intouchable, et cette idéalisation a sans doute beaucoup contribué à ce qu'elle ne se rende pas compte de ce qu'il se passait réellement.
(cw: noyade accidentelle, coma, deuil) ils n'ont rien vu, rien remarqué, chacun dans sa bulle personnelle d'un groupe qui semblait étroitement lié mais gangréné par leurs préoccupations de jeunes adultes. l'accident dramatique et le coma prolongé de yori a fait imploser leur groupe, et a fait voler en éclat le petit équilibre rassurant que himari aimait tant mais n'a jamais pris le temps de vraiment apprécier. c'est quand on perd quelque chose que l'on se rend compte de à quel point on y tenait, n'est-ce pas ? depuis ce jour, himari est incapable de produire la moindre magie, ni de jouer la moindre note de piano. elle blâme son individualité, le fait d'avoir été si centrée sur ses propres rêves et sa petite vie en marge de sa famille. comme si c'était son égocentrisme de rêveuse qui l'avait arraché à la réalité. si elle n'avait pas été aussi perdue dans son univers fantastique, peut-être qu'elle l'aurait pas simplement regardé, mais peut-être qu'elle l'aurait vu.
himari décroche ce job au secrétariat de l'école un peu par dépit. mais elle a aussi besoin d'un alibi pour ce gros mensonge à ses parents dans lequel elle s'embourbe de jour en jour : pour eux, elle est étudiante en médicomagie, avec un futur brillant de reconnaissance et d'honneurs. rien de plus facile pour fournir des preuves falsifiées que de travailler à l'administration même de l'université. incapable de produire une quelconque magie depuis l'accident de yori, himari travaille comme une cracmolle, s'en remettant aux méthodes moldues, comme ses propres parents, s'enfonçant encore plus loin dans cette négation de son individualité qu'elle déclare encore coupable du drame qui a frappé son cercle.
malgré son arrivée tardive et son lien un peu particulier avec les autres, himari est encore la seule de leur groupe d'amis envoyant quelques messages de temps à autre, comme si rien n'avait changé. des "元気??" qui ne trouvent souvent aucune réponse de la part du diable, aux emojis animés lancés aux uns et aux autres quand il s'agit de prendre des nouvelles. ils ne se voient plus, mais elle lance des bouteilles à la mer, se raccrochant à ce qu'il reste d'un équilibre familier et rassurant ayant pourtant volé en éclats depuis bien longtemps. au final, himari, malgré son naturel loyal et sa capacité à porter un masque souriant pour adoucir les jours des autres, elle est assez seule, empêtrée dans les paradoxes qui la tiraillent depuis des années mais ont malheureusement pris de plus en plus d'importance.
rencontre fortuite avec
naissance à matsue, préfecture de shimane. ses parents sont moldus, himari est leur premier enfant.
anniversaire des cinq ans de himari. ses parents décident que c'est le bon moment pour la mettre au piano. elle commence les leçons avec akiko-sensei.
himari reçoit sa lettre pour mahoutokoro. curieusement, ses parents ne bronchent pas trop. on dit que c'est une excellente école, ça leur suffit.
naissance de hibiki (陽日希), son petit frère moldu.
himari fait sa rentrée à mahoutokoro. paumée, c'est la première sorcière de sa famille, elle ne connaît quasiment rien du monde magique. cependant, son éternel décalage avec le monde ne change pas - vivre à cheval entre le monde magique et le monde moldu quand on a huit ans, c'est compliqué.
yori fait sa rentrée dans la classe de himari. c'est le petit nouveau, un an plus jeune, mais aussi le petit génie. tristement, il finit vite ostracisé par ses camarades, mais ça tombe bien, himari non plus, n'a pas beaucoup d'amis.
c'est quand yori s'éloigne de sa camarade de cycle primaire pour un groupe plus mature, plus adulte, qu'elle décide simplement de suivre le mouvement et s'y greffer elle aussi. bien que toujours en décalage, elle est quand même relativement acceptée dans le cercle et trouve même une place particulière dans leur dynamique. parallèlement, yori devient aussi le premier crush d'ado de himari.
soirée d'anniversaire de neomä. malgré les signes de détresse, aucun d'entre eux ne peut éviter l'inévitable et yori tombe dans un coma prolongé.
suite à la disparition de sa magie et son échec aux admissions en médicomagie comme sa famille le voulait, himari trouve un emploi au secrétariat de mahoutokoro. elle commence à mentir à ses parents sur son occupation.
deux ans à mentir tranquillement sans se soucier d'autre chose que maintenir les apparences à flots face à sa famille - c'était sans compter des conversations interceptées par sawano qui décide de profiter de la situation pour lui faire signer un pacte avec le diable - littéralement. en échange de son silence et d'aide sur le contenu du cursus de médicomagie, elle se retrouve à se plier à ses moindres lubies, impliquant une quantité effroyable de soba - accord encore actif même deux ans plus tard.
rencontre avec
confessions à
04
Hors-jeu
melody
she/her/elle
--
melody, 30 of the doom soon........ (update: nn ca y'est .) je fais du ménage de printemps après plus d'un an de RP, y'a du taff mais rien n'a bougé sauf LA PROPRETÉ DU CODE ET DE L'AES LET'S GO
A BRIEF HISTORY OF TIME
☽☽☽.
S'il fallait raconter Nymphadora depuis le début, on évoquerait sans doute un papillon tout juste sorti de son cocon. La comparaison est facile pour qui l'a connue enfant et la retrouverait à l'aube de sa vie d'adulte. Difficile en effet de reconnaître dans cettesémillante jeune femme,confiante etdirecte , la petite fille effacée, à demi dissimulée derrière son immense carnet à dessin. Timide ? Jamais, mais solitaire, assurément. Notre petite Nymphadora n'a jamais manqué une occasion de dire le fond de sa pensée pour peu que vous insistiez assez pour la faire sortir de sa réserve. Rêveuse, un peu coeur d'artichaut aussi, au point de perdre complètement ses moyens devant le meilleur ami de son frère Wiliam mais de pouvoir apprendre une langue rien que pour se laisser l'opportunité de l'impressionner peut-être, un jour. Cultivée ? Plus que cela, brillante. Cela n'a pas changé avec les années. Nymphadora a toujours consacré beaucoup de temps à ses passions. Lire, dessiner, peindre, expérimenter... c'est unetouche à tout et même si cela lui ferme les voies les plus traditionnelles de la réussite, personne ne doute qu'elle a les épaules et la créativité suffisantes pour suivre les chemins plus marginaux et incertains auxquels ses talents la prédestinent. Elle estheureuse ainsi, et ceux qui l'aiment ne voudraient la changer pour rien au monde. C'est quelqu'un defiable voiretransparent . Avec Nymphadora, ce que vous voyez c'est ce qu'elle est vraiment.
A WIZARDING GENEALOGY
« the life and lies of (prénom du personnage ici) »
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- tw:
- coma, accident
A BRIEF HISTORY OF TIME
il se prononcera leila, il sonnera alors de façon beaucoup plus douce, beaucoup moins agressive. il représentera tout ce que tu aurais pu être, tout ce qui t'étais destiné.
reira c'est la douceur qui racle à la gorge, la rose et ses épines. celle qui a peur mais qui garde espoir. parce que l'espoir fait vivre, sans lui, elle meurt.
08/07/98, 05:00
cancer, cancer, sagittarius
enfant de l'aurore, ouvre les yeux quand le soleil se lève, née les pieds dans l'eau. souvenirs d'une enfance heureuse, rires qui résonnent encore dans tes oreilles, images qui défilent. souvenirs du soleil qui se reflète, faisant scintiller les flots.
enfant du soleil levant et du plus loin qu'on s'en souvienne; kamakura, terre de tes ancêtres.
on raconte pourtant que dans tes gênes, il y a ceux d'une américaine, un amour caché qui avait éclos lors de la seconde guerre.
pas des plus grande, pas des plus petites non plus, elle est comme toi. l’aspect n’est pas effrayant, pourtant dieu sait qu’elle est solide. faite de houx, elle témoigne de ta force, petit être qui paraît frêle, le combat ne t’effraies pas, bien au contraire, souvent tu le gagnes. force mentale comme physique, ta baguette est aussi solide que toi.
à l’intérieur, un crin de licorne, une sorte de destin lorsque cette baguette t’as choisi, comme si elle savait que tu finirais par mettre ton don au service du soin.
elle est fine, flexible mais surtout rapide et résistante, elle peut se montrer capricieuse mais il faut juste savoir la manier avec respect, elle est plus qu’une simple baguette, elle est celle sans qui ton don ne pourrait pas exister.
fille de l'eau, fille de l'horizon.
tout se rassemble autour de toi, comme si c'était écrit quelque part, un destin. la maison de l'eau et nulle part ailleurs. ici tu y as ta place.
enfance les pieds dans l'eau, née sous le signe du cancer, tout coïncide alors, l'eau toujours, encore.
t'as l'air frêle, fragile, mais au fond de toi y a cette force, ce courage qui demeure,
cinquième année de sciences médicomagiques, tu y trouves les moyens de sauver des vies, peut-être arrivera tu à sauver ton frère. soigner ceux qui comptent pour toi, c'est à cela que tu aspires, c'est comme ça que tu y trouves ton utilité. altruiste, malgré ce que tu aimes faire paraître, les autres comptes plus que toi, toujours.
dans la continuité de tes envies, de tes désirs, tu ne t'imaginais pas étudier sans aider ceux qui ont besoin, du fais partie des tuteur, des mentors du club de soutient.
tu n’as jamais connu la difficulté financière, petit héritage qui perdure avec le temps. tu n’es pas à plaindre, tu ne vis pas dans le luxe pour autant.
du respect pour tes parents. pour tout ce qu’ils t’ont enseigné, l’importance du travail, la valeur de l’argent. tout ne tombe pas du ciel, rien ne tombe du ciel, sauf la pluie.
une certaine attirance pour les hommes, leur force, leur courage, leur virilité, les mauvais garçons te plaisent d’ailleurs bien plus que les trop gentils, trop doux.
pourtant tu ne t’y frottes pas, considérant que tu ne souhaite pas t’y attacher. à quoi bon souffrir ? à quoi bon espérer ? vis ta vie, donne tout, sans rien attendre en retour, pas besoin de relation, pas besoin d’échange de sentiments, ça finira sans aucun doute par s’essouffler.
état & température, seuil 2 ; une maison les pieds dans l'eau ça aide. alors oui c'est difficile, oui il en a fallut du temps, des heures passées à essayer de faire quelque chose, mais quand on s'acharne on fini par y arriver. l'eau salée, bien plus difficile mais t'es déterminée. bien plus téméraire qu'il n'y paraît. t'as appris à faire bouger l'eau, à créer des formes, plus ou moins nettes et précises, jusqu'à maîtriser un peu plus à force d'entrainement.
soins, seuil 1 ; soins, un de tes buts principaux, apprendre pour tenter de sauver ton frère, apprendre pour essayer de le sortir de cet état dans lequel il est prisonnier. tu voudrais qu'il se réveille tu voudrais qu'il redevienne celui que tu as toujours connu, celui que tu aimes tant, alors t'apprends, religieusement. tu as beaucoup de chose à apprendre, à maîtriser, toujours plus studieuse, tu t'améliores au fil du temps. le travail est long, le travail est dur mais si tu réussi la finalité ne sera que positive. tu en es encore qu'aux bases, tu ne sais pas encore soigner un corps mais ce n'est que le début.
les trois odeurs sont régressives. les deux premières, citrons et bergamotes sont les touches parfumées qui ornent le cou de tes parents, l’un plus sucré que l’autre. dans ces parfums tu y retrouves la douceur du foyer, les souvenirs d’une famille heureuse avant qu’elle ne soit touchée par le drame.
les embruns marins, tout aussi régressif que les deux odeurs précédentes, tu te sens chez toi, confortable, à l’aise, dans ton élément. l’eau représente absolument tout en toi, tout est lié, encore et toujours. cette odeur marine qui chatouille ton nez, l’impression de te sentir en sécurité dans un cocon bien ficelé.
la douceur. un besoin de soigner les maux de l’humanité. de réparer les coeurs brisées et âmes atrophiées. soigner toujours, comme une évidence, encore.
pas du genre à trembler devant beaucoup de chose, pas le genre à être rapidement effrayée, pourtant quand tu le vois, y a ton sang qui se glace, jusqu’à l’os. l’image de ton frère sous un drap blanc, ton pire cauchemar, ta pire crainte, tout ce que tu redoutes le plus au monde.
dans le miroir, il y a ce frère qui te sourit, il se tient debout, droit comme un i, fière allure il a l’air en bonne santé. il pose la main sur ton épaule, et il te sourit, alors tu poses ta main sur la sienne, et tu souris à ton tour. dans le miroir il y a l’espoir de son éveil, l’espoir qu’un jour tu retrouves ce frère que tu aimes tant.
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- after all this time?
- always.
harry potter and the dealthy allow, part 2, JKR
ambitieuse, bienveillante, courageuse, délicate, discrète, entêtée, fantasque, fidèle, fonceuse, fougueuse, impulsive, inoffensive, intrépide, modeste, mystérieuse, observatrice, paisible, passionnée, persévérante, pragmatique, réaliste, secrète, sensible, sérieuse, silencieuse, simple, solidaire, solitaire, téméraire, tenace, tendre, tolérante, utopiste
A WIZARDING GENEALOGY
depuis tu comptes les heures, les jours, les semaines et les mois, t’as même commencé à compter les années. une seule idée dans ta tête, le sauver, alors tu travailles, dur, pour atteindre tes objectifs. t’espères qu’il se réveillera avant, mais tu te prépares à agir, pour le jour où tu maîtrisera le soin par la force de ton don.
« the life and lies of reira »
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mots clefs : Violence,
A BRIEF HISTORY OF TIME
Raphaël faute de mieux. Ses parents manquaient sans doute d’imagination. Ils avaient tout donné pour son frère et sa sœur. Le plus souvent surnommé Raph, parce que ça fait plus court et un peu moins angélique aussi.
Le terme de Sang-pur a-t-il encore du sens ? Surement pour les vieilles et vieux aristos coincés qui composent sa famille et quelques autres. Ceux-là même qui vivent encore dans un monde où la femme reste à la maison à s'occuper des gosses, où le premier fils à l'ascendant sur ceux qui suivront, où faire preuve de sentiments équivaut à étaler ses faiblesses. Des visions étriquées d'une époque dépassée qui lui donne envie de vomir.
À l'image de son propriétaire emporté et complexe, cette fichue tige de bois peut se montrer particulièrement capricieuse. En effet, s’il paraît naturel que l’humeur et l’état mental de son détenteur influx de manière conséquente sur son bon fonctionnement, dans le cas de Raph, cela peut le conduire à faire des étincelles, au propre comme au figuré. Par ailleurs, il s’avère aussi que comme celui-ci, cette charmante baguette ait parfois la flemme de faire quoi que ce soit.
Ancien Serpentard et fier de l’être, à la réputation quelque peu sulfureuse. La rumeur laissait entendre que cet élève brillant, bien qu’un poil irrespectueux avec une tendance à la provocation, s’amusait à séduire certaines élèves d’autres maisons. Par ennui ou dans un but précis ? Seul l’intéressé pourra vous le dire.
Senseï ? Vraiment ? Qui aurait pu deviner qu’il allait devenir prof ? Certainement pas lui. S’il s’occupe principalement de la classe de Sortilège, il avoue être assez fasciné par la métamorphose.
Concernant sa façon d’enseigner ? Disons qu’il oscille entre exigeance, tradition et nouveauté. Ca vous aide, hein ?
Joe l’incruste : Sinon, il s’amuse régulièrement à s’incruster dans les cours des autres professeurs. Quant il y a beaucoup d’élèves, ils mettent généralement du temps à le répérer. Par ailleurs ça lui permet d’apprendre autant d’un point de vue de méthode d’enseignement, que sur ses collègues ou sur les élèves.
Quidditch party : Ancien batteur de l’équipe de Quidditch de Serpentard à l’époque, il assiste régulièrement aux matchs et entrainements. Ca passe le temps et c’est assez drôle à regarder.
Ovni : Il aime bien les objets moldus et surtout leur inventé une vie qui n’a généralement rien à voir avec leur usage de base.
Déjà traumatisé par la violence de son frère, il avait néanmoins fallu que par manque de chance, il croise la route d’un autre monstre avant celle de cette jeune fille. Méfiant et brusque, la patience et douceur avait officié comme bouée de sauvetage.
Mais qui dit contaminé, dit contaminant. Et les éraflures ont la vie dure. Aussi leur relation bien trop intense et dévorante était ponctuée de fractures. Et surtout, elle était mal vue. D'amour en écueil, de langueur en longueur, il avait fini par couper la corde qui les retenait l’un à l’autre. Vaut toujours mieux sauter dans le vide que d’attendre qu’on vous y pousse.
Il fait généralement plus jeune que son âge. Ce qui peut être un avantage comme un inconvénient. Il passera facilement pour un étudiant, pourra créer un cercle social relativement jeune mais manquera inévitablement de crédibilité aux yeux de certains.
L’odeur des livres. Vieux ou neuf, d'occasion, malmené ou bien conservé, ils ont tous une odeur qui leur est propre.
Les aliments sucrés. C’est un ventre sur pattes qui pourrait monter sur le balai du premier venu qui lui en proposerait. Gâteaux, tartes, mignardises, bonbons, chocolats, il n’est pas très difficile.
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« J'ai les fantasmes d'un ado et l'aigreur d'un p'tit vieux. Tout ce que je voudrais, c'est trouver un juste milieu » J'essaye, j'essaye - Orelsan
Qualités : Empathique, Attractif, intelligent, intuitif, drôle, sociable
Défauts : Impatient, colérique, Rancunier, abrupt, impulsif, têtu
"Dis-moi, c’est quand le bonheur ? C’est pas quand mais c’est quoi. C’est le quoi le bonheur ? Le bonheur c’est qu’un mot que tu connaitras jamais, un peu comme quand on t’a pété les deux jambes et que t’envies ceux qui vont marcher. C’est l’objectif ultime que tu n’atteindras pas, parce que t’as loupé le panneau qui t’indiquait que c’était à portée de bras."
A WIZARDING GENEALOGY
Soir d’orage, cris, pleurs et sang. Ni plus ni moins que la naissance d’un enfant. Une arrivée en grande pompe sous le signe du scorpion, dommage que derrière il fut ascendant poisson. Les parents s'étaient dit, au moins celui-ci, il sera pas trop complaisant. Et d’une certaine façon, ils avaient raison.
Tout le monde était là et voulait voir le garçon, un nouvel évènement dans leur vie comme si c’était le premier. Même le frère et la soeur s'étaient précipités. Manque de chance ou destin scabreux, l’enfant n’émit aucun son, pas même le bout du bout d’une ébauche de respiration.
Panique et agitation se firent dans l’assistance, ce jusqu’à que ce que la providence décida d’accorder sa clémence. Mais forcé de croire qu’on avait rien sans rien, ce n’était pas innocent mais plutôt dent pour dent, à presque cent pour cent. Et dans les années qui suivraient la famille apprendrait que c’était une vie pour deux.
« Un jour, tu me donnes la vie, puis l'autre, tu m'abandonnes. Si je cherche ton fantôme, comment devenir un homme » Pièces détachées -Gringe.
Déambulé dans les couloirs comme un fantôme tellement la baraque était grande. Délirant. Comme si les murs se voyaient soudainement pourvus d’extensions. Comme si la soudaine absence de ses parents donnait à la demeure une allure distendue et fantomatique. Une maison qui n’en était plus une.
Angoisse et respiration saccadée tandis que la porte jusqu’à sa chambre continuée de s’éloigner. Comment l’atteindre, si elle ne faisait que se sauver ? Il aurait voulu lui crier de revenir. Mais depuis l’accident les mots restaient coincés dans le fond de sa gorge. C’était pas un coup du sort mais bien un état de choc qui avait mis sa parole sur pause.
Bref moment de répit en atteignant la pièce. Lumière et objets familiers qui lui accordaient bienveillance et moment de sursis. Parce qu’évidemment, à s’apercevoir que la douleur se taisait, il savait d’avance que ça n’allait pas durer. Enfoui sous les couvertures ou roulé en boule à côté, ça empêchait pas le film sous ses paupières de se rembobiner et de recommencer et de recommencer et de recommencer et de recommencer. Et de recommencer comme une journée sans fin qui cherchait à l’achever.
Crissement de pneus et vitre éclatés, c’est pas le monde mais juste l’habitacle qui basculait. Les objets volaient tandis que la tôle s’écrasait, le bruit déchirant du métal qu’on étripait résonnait dans ses oreilles comme autant de plaintes et de cris de douleur, inconcevable jusqu’à l’instant t. Des klaxons, des cris, parce qu’autour d’eux ça s’agitait et le noir total.
Plus tard il se demanderait comment une voiture ensorcelée avait pu se retrouver prise dans un accident typique et débile de moldus. Coup du destin ? Simple événement traumatique malsain ? Hasard ou préméditation ? La question resterait en suspens.
Si personne ne connaissait réellement le pourquoi du comment, son frère passé du statut d’héritier à celui de chef de famille autoproclamé, avait décidé pour eux. Unique survivant donc unique coupable. Comme si la culpabilité d’être celui qui restait n’était pas suffisamment écrasante pour un enfant de dix ans. Prit de court et sans point de retour, il en resta muet.
« Come on little girl, kiss me please et ferme ta gueule. Me laisse pas seul, j'ai froid. » Me laisse pas seul -Soan
Courir les deux pieds dans la neige, facile. Courir pieds nus dans la neige, moins facile. Il avait quitté la maison avec tant de précipitation que sautée dans une paire chaussures paraissait de l’ordre du détail. Il n’aurait pas sur dire combien de temps sa course avait duré. Le jeune homme ne cherchait pas la performance mais bien à mettre le plus de distance possible entre lui et la maison.
Parce que son frère n’était pas le seul monstre à se tapir dedans.
Famille en pièces détachées ou famille de timbrés ? Toujours était-il qu’on ne lui laissait pas une minute de répit. Il n’avait la paix qu’à l’école et les vacances s’avéraient synonymes de supplice. Pourquoi revenir alors ? Parce que la pression imposée était bien trop forte. Parce qu’au fond, il n’avait dit à personne ce qui se passait. Personne ne connaissait l’envers du décor, la face cachée de sa famille médiatique et absolument parfaitement parfaite sous le feu des projecteurs. Seul contre tous ? À quoi bon. Il s'était construit une image différente, une réputation qu’il tenait à conserver. Il imaginait que montrer ses faiblesses n’était pas très vendeur.
Mais ce jour-là, ce n’était pas la question. Mordu et scié entre le froid et sa course, il avait trouvé refuge aux abords d’une vieille ferme. Une grand poussiéreuse dont ne personne ne gardait l’accès, un endroit parfait.
Il était resté là trois jours.
Et puis, elle avait surgi sans prévenir. Hurlements et grosse frayeur au rendez-vous. Recroquevillé dans un coin, il avait hésité à partir, mais pour aller où ? Il ne savait pas si c’était son immobilité de statue ou son air désespéré qui avait fait mouche. Toujours était-il qu’elle avait choisi de l’aider et par la suite de l’aimer aussi.
« Abattu par la fatigue d'avoir rien branlé. Le projet c'était d'rien foutre, et j'ai aucun plan B » Regarde comme il fait beau – Casseurs Flowters.
Le clappement de fin de ses études avait sonné comme un mauvais réveil. Si on l’avait maintes fois encouragé à envisager diverses professions, à s’orienter, il n’en avait fait qu’à sa tête. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il ne parvenait à se projeter nulle part, si ce n’était avec elle. Or, être avec quelqu’un n’était pas vraiment un plan de carrière. De même, qu’être brillant ne faisait pas tout.
La perspective de rentrer une nouvelle fois sur le domaine familial pour une période indéterminée et pour assigner à il ne savait quelle entreprise abjecte, ne l’enchantait pas. Sa compagne n’ignorait pas l’animosité chronique régnant entre les deux frères, sans parler de l’absence quasi totale d’opinion de la sœur, bien qu’elle ne sut pas tout, elle l’encouragea à s’installer avec elle.
Nouveau départ, nouveaux moments qu’à eux. Ce fut suffisant pour un temps. Il se laissa convaincre d’occuper un poste de réceptionniste dans l’auberge magique où l’élue de son cœur se voyait elle-même cuisinière. Et si elle avait le don de faire des plats extrêmement intéressants, enthousiasmant bon nombre de clients, qu’elle se montrait toujours de bonne humeur, il savait qu’elle méritait mieux. Elle aurait pu faire de grandes choses. Mais de par sa présence et son impact dans sa vie, elle la gâchait.
Comme si ses doutes et interrogations ne suffisaient pas, il y avait eu le retour du monstre. Et cette abomination bien particulière, dont elle, ne connaissait rien, ressemblait à une femme. Une sorcière, dans tous les sens du terme, qui n’avait pas dit son dernier mot et refusait obstinément de relâcher son emprise sur lui. Les cauchemars redoublèrent, de même que l'angoisse constante et les sorties nocturnes aux horaires improbables. Un enfer à vivre pour l'autre. Le fait de ne pas vouloir en parler occasionna fractures et écueils qui le conduisirent immanquablement à tout laisser derrière lui.
« Mais j'suis fatigué, tellement qu'souvent qu'j'rêve que j'suis en train d'dormir » Paradis noir - Gringe
Cela faisait un environ un an qu’il avait débarqué ici. Loin de sa terre d’origine, cet espace lui offrait une éventuelle perspective de calme au milieu de la tempête. Nouveau monde, nouvelle mode, nouvelles normes, avec lesquelles il se débattait encore un peu.
En effet, son arrivée sur l’île s'était faite plus compliquée que prévu. Les gens lui avaient paru méfiant. Quoi de plus normal face à un étranger dont ne connaissait rien à part le nom ? Et quel nom ! Les exploits, de même que les rumeurs les concernant semblaient même s’être étendues jusqu’ici. Il avait ainsi dû s’armer de patience pour s’intégrer. Et patience n’était pas son fort.
Finalement un jour, il avait passé un entretien dans cette école, dont il écoutait beaucoup parler. S’il était encore surpris d’avoir réussi à obtenir un poste à Mahoutokoro, il ne s’en plaignait pas, loin de là. L’école lui apprenait beaucoup, à travers sa façon de fonctionner, des élèves, des autres profs. Et puis, chose étrange, il semblait réellement apprécier le rythme de cette vie d’enseignant. Peut-être était-ce là l’occasion d’oublier le reste, enfin et de commencer à vivre. Non ?
« the life and lies of Raphaël »
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A BRIEF HISTORY OF TIME
(Parfois, souvent, Roxanne se demande encore comment ça a pu lui arriver. Comment elle peut être celle qui écrit des scènes de sexe faisant vibrer une bonne partie de l'Angleterre alors qu'elle n'a jamais eu personne dans son lit.)
Son souvenir heureux est celui de la victoire de son équipe au Quidditch, quand elle était en dernière année à Poudlard. L'euphorie de la victoire, la communion de l'équipe autour de la coupe, les félicitations du reste de leur maison. Elle n'a pas gardé trop de choses en mémoire de cette soirée - trop d'alcool - mais elle en garde un souvenir heureux, une nostalgie la faisant toujours sourire.
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— Poisson, ascendant Verseau ; un signe qui la fait clairvoyante et intuitive, un peu mystérieuse aussi, loin des standards. Et un ascendant qui met en valeur son originalité, mais aussi à s'immerger dans ses relations à sa famille et à ses amis. Pas qu'elle croit vraiment à tout ça, mais ça l'amuse toujours de lire les horoscopes moldus.☽☽☽.Roxanne, The Police ; la chanson qu'elle ne supporte plus. Celle qu'on susurre dès qu'elle prononce son prénom. Elle est presque prête à écrire une autre mélodie avec ce titre-là, juste pour s'acheter un peu de répit. (Elle ne sait pas composer, et écrire des chansons la barbe énormément.)☽☽☽.Le sacrement de la famille ; ces gens sans qui elle ne peut pas vivre. On lui a souvent dit que c'était étrange qu'elle soit si proche d'eux. Indépendante et capable de vivre seule, mais préférant rester avec ses cousines ou traîner avec son frère. Parce qu'ils sont son monde, ses repères, sa base. Ils la connaissent et savent qui elle est, et qu'ils l'aiment comme elle est.☽☽☽.— Le bruit de la machine à écrire ; offerte par sa tante Hermione. Qui n'aurait sans doute pas osé imaginer ce que Roxanne allait écrire avec. La jeune fille aime le cliquetis devenu familier, la facilité d'écrire - plus qu'avec la plume, dont elle aime le glissement sur la feuille mais qui finit toujours par lui faire mal à la main au bout de plusieurs heures d'écriture.☽☽☽.
Extravertie ☽. Intuitive ☽. Oreille attentive ☽. Sait garder les secrets ☽. Utopique ☽.
A du mal avec les contraintes ☽. Contradictoire ☽. Insaisissable ☽. Pessimiste ☽. Séductrice (surtout quand elle a trop bu) ☽.
A WIZARDING GENEALOGY
Alors elle avait commencé à inventer, piquant les anecdotes de Victoire quand elle avait commencé à fréquenter Teddy. Elle avait toujours eu de l'imagination à revendre, et c'était facile de manier les mots, de mêler ses idées fantasmées aux souvenirs de ses cousines.
C'était d'abord innocent, juste pour se sentir intégrée parmi les filles de son dortoir. Et puis les choses étaient devenues un peu plus intimes, et Roxanne s'était amusée des joues rouges de ses amies. La soirée s'était arrêtée là, mais les filles étaient revenues lui demander la suite. Alors Rox l'avait écrite, imaginant des scènes torrides, s'appuyant sur des films ou des livres auxquels elle avait accès pendant ses vacances, quand elle allait dans le monde moldu.
Elle n'avait pas imaginé que ses histoires prennent si bien, au point que des filles d'autres années ou d'autres maisons viennent la voir pour avoir accès aux histoires qu'elle écrivait. Et puis, elle avait commencé à les monnayer. Quelques mornilles, trois fois rien. Mais elle avait tellement de clientes que ça finissait par lui faire un joli complément d'argent de poche.
Elle ne savait pas trop où se penser, peinant à répartir les qualités et défauts des Serdaigle dans les maisons japonaises. Si les Anglais cherchaient à développer certaines parties de leurs personnalités pour se positionner dans un groupe, les Japonais semblaient plutôt promouvoir l'influence de l'environnement sur les pouvoirs d'un sorcier.
Alors elle avait attendu, calme et sereine, jusqu'à ce que le Bakeneko s'approche seul d'elle, touchant doucement son épaule et l'acceptant au sein de la maison des Kazai. Finalement, elle porterait elle aussi le rouge, même s'il lui avait fallu aller à l'autre bout du monde pour ça - ses parents avaient beaucoup ri quand elle les avait appelés pour leur faire part du résultat final.
« the life and lies of (prénom du personnage ici) »
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Quand elle a annoncé sa décision d'aller étudier à Mahoutokoro, son père lui a offert un scarabée. Pas parce que c'était un symbole de renaissance. Juste parce que c'était grâce à Rita Skeeter qu'elle se retrouvait à étudier sérieusement la littérature, après des années à hésiter sur la direction qu'elle voulait prendre. Et sur les bons conseils de Fred, elle l'a appelé Margarita.
Il trône sur l'étagère de sa chambre, dans un gros vivarium, entre ses livres de cours et son dictionnaire de japonais. Comme un rappel constant de ce qu'est sa nouvelle vie.
Elle dévore les onigiris sorciers depuis qu'elle a posé les pieds au Japon. Et elle s'amuse avec les prédictions des sushis destins. Elle a toujours aimé les horoscopes moldus, elle a choisi le cours de Divination autant pour s'éclater à rédiger les devoirs - elle avait grandi avec les histoires de son oncle Ron, après tout - que parce qu'elle aime jouer avec la voyance. Elle n'a aucun don, pas de troisième œil ou de compétences particulières, mais elle a un certain intérêt pour cette branche de la magie qu'elle ne s'explique pas vraiment.
Mais elle aime aussi jouer en ligne, avec ses amis ou des inconnus. Elle n'est pas très douée, mais elle s'amuse beaucoup, et c'est tout ce qui l'intéresse. Elle est particulièrement accro à FIQA20, où elle essaye toujours de faire gagner les Harpies de Holyhead.
Quelques mois plus tard, elle a ajouté un attrape-rêve entre ses omoplates, les plumes comme mobiles sur ses muscles, voyageant au gré de ses mouvements. Elle voulait repousser les cauchemars et voir la vie avec plus d'optimisme qu'elle ne le faisait déjà, et ça semble plutôt lui réussir jusqu'à maintenant.
La cousine avec qui elle s'entend le mieux est Lucy. Cette dernière est pourtant plus sérieuse et terre à terre, pas du genre à se laisser embarquer dans les blagues et coups fourrés du reste de la famille. Mais elles se sont toujours bien entendues - la folie douce et la sage raison, comme deux miroirs parfaitement synchronisés.
Elle a gardé tous les pulls offerts par sa grand-mère Molly. Ceux qui ne sont pas à sa taille sont dans un carton dans le grenier de ses parents, mais elle a amené tous les autres avec elle et les porte fièrement pour lutter contre les températures hivernales.
En coloc avec mon chat (c'est lui qui prend les décisions, c'est moi qui fait le ménage).
Amatrice de thé, qui ne comprend pas qu'on puisse boire du café.
J'aime beaucoup trop Esprits Criminels.
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- mariage arrangé
A BRIEF HISTORY OF TIME
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Rowen est assez compliqué à catégoriser. Il n’entre pas forcément dans des petites boites. Faut dire qu’il n’est pas vraiment le même à l’école ou avec ses parents. Ce n’est pas qu’il est quelqu’un d’influençable, loin de là mais il ne veut pas décevoir sa famille alors auprès d’eux il est différent. Ce qu’on peut dire de lui en quelques mots c’est : il est jaloux mais ne l’avoue pas – et ne l’avouera sans doute jamais - ; il est secret, il ne se confie pas vraiment ou alors reste en surface ; il est bosseur depuis toujours, c’est une vraie tête il ne fait pas semblant, il a la chance d’avoir une bonne mémoire ce qui aide assez ; il est Persévérant, quand il veut réussir quelque chose il ne lâche pas l’affaire ; il est loyal envers ses pairs et ses proches ; il se met vraiment trop la pression pour réussir ce qu’il entreprend ce qui lui génère parfois des crises d’angoisses ; il est compétiteur, ça lui donne de la motivation.
A WIZARDING GENEALOGY
« the life and lies of Rowen »
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- mort
A BRIEF HISTORY OF TIME
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il est ce jeune homme solaire, mais également lunaire. souriant pratiquement vingt-quatre heures sur vingt-quatre, il est également mystérieux, puisqu'il n'aime pas parler de son passé et de tout ce qu'il a pu vivre. il est celui qui écoutera les autres, mais ne laissera pas les autres l'écouter, puisqu'il ne veut rien dire. daehyun est quelqu'un de bien, mais il a constamment peur de souffrir à nouveau. les sourires et les blagues pourries l'aident à se protéger.- - - -
souriant ; intelligent ; mystérieux ; têtu ; ambitieux ; protecteur ; jaloux ; discret ; amical ; déterminé ; passionné ; rancunier ; orgueilleux
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« the life and lies of daehyun »
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- consommation de drogues, décès accidentel, deuil - tout est peu explicite mais on sait jamais
A BRIEF HISTORY OF TIME
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playlist01. だから僕は音楽を辞めた (why I gave up on music)02. 夜に駆ける (racing through the night)03. 花に亡霊 (a ghost in a flower)éternel paradoxe que représente himari, tiraillée entre deux mondes. d'un naturel rêveur et imaginatif, elle rêve de mondes fabuleux et de voyages mystiques, de musique et de couleurs, depuis son plus jeune âge. elle est pendant longtemps mise à part à l'école alors que ses pairs ne comprennent pas trop ce qui peut bien se passer dans sa petite tête d'enfant perdue dans sa bulle - ni même ses parents non plus. eux, ils voudraient qu'elle soit studieuse, responsable, qu'elle développe un esprit pratique et logique, qu'elle leur fasse honneur et suive de grandes études. himari n'a jamais osé aller à leur encontre, trop douce, trop silencieuse, trop intimidée par le monde entier. que son don pour la magie se développe chez elle, seule sorcière dans une famille de moldus, ça a surpris autant que c'était couru d'avance. c'est elle, l'originale. la rêveuse, l'artiste. naïve et innocente aussi, beaucoup trop pendant longtemps, un peu moins maintenant. curieuse, parfois trop investie dans le bien-être de ses êtres chers au point d'en devenir agaçante, une loyauté digne des plus belles statues de shibuya qui se retourne trop souvent contre elle. himari reste souvent coincée dans sa petite bulle au point de parfois ne plus vraiment voir le monde qui l'entoure, bien qu'elle le regarde toujours. perdue dans son petit univers idyllique pour oublier qu'elle ne comprend pas sa famille, ni ne sait où aller, entre suivre son coeur et suivre le chemin tracé par ses aînés, terrifiée à l'idée de briser le moindre équilibre qu'elle arrive à conserver. bien que profondément attachante, souvent reléguée au rang d'amie éternelle, de petite soeur ou d'animal de compagnie, il faut la secouer, souvent, himari, pour lui faire prendre conscience qu'elle se perd un peu, oscillant sur une balance instable entre totale abnégation et égocentrisme.
A WIZARDING GENEALOGY
« the life and lies of yokoi himari »
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A BRIEF HISTORY OF TIME
T'es là, tu regardes tes papiers d'identité d'un air dubitatif et, sans réellement te poser de questions, tu arpentes l'aéroport. Un aéroport, dans quelle merde t'es-tu foutue pardi ? Sans doute l'autre à moitié non-maj qui t'a corrompu de tout ton être en te montrant les joies des transports non-sorciers, mais, au fond, t'aimes bien. T'adores la sensation brusque du décollage, voir tous ces regards qui se crispent et ces murmures qui se demandent s'ils ne vont pas tous mourir. C'est drôle, et l'avion fait passer le temps. Alors, tu dégaines ta carte, tu la montres au gars juste en face de toi ; «
Tu l'as dit plus tôt, mais ton paternel est costaricien. Alors, presque avec la force de l'évidence, tu es née au Costa Rica, et précisément dans la partie sorcière de
Petite veinarde, tu as deux nationalités pour le prix d'une. Souvent, en remarquant que tu es à la fois
Grande baguette de
Chien viverrin du Japon, esprit de la terre te dit-on. Tu t'es toujours demandée pour quelles foutues raisons tu t'étais finalement décidée à rejoindre les rangs de Mahoutokoro au lieu de rester dans l'école sorcière brésilienne puisque tu y as passé tout le temps de ta scolarité. Mais, voilà, c'est ainsi que va la vie, et cette école était bien côtée, donc pourquoi pas ? Oui. Pourquoi pas. Tu te sens bien dans cette maison, t'as la sensation que ce sont de bons étudiants ; des étudiants qui veulent obtenir leur diplôme et réussir dans la vie. Mais, en même temps, qui ne le voudrait pas ? N'est-ce pas un peu là l'objectif principal de toute personne qui entame un cursus aussi long ? Sans doute. Tu n'es pas tout le monde ; et tout le monde n'est pas toi.
La magizoologie est un choix auquel tu es extrêmement attachée et, même si tu sais que tu aurais largement pu rester dans ton école brésilienne pour tes études supérieures, beaucoup ont vanté la réputation de cette école japonaise. Aussi est-ce la raison pour laquelle tu t'es rendue ici. Ainsi donc, tu te retrouves dans ton avant-dernière année, avec une lueur d'espoir pour un jour espérer devenir dragonologiste. Un métier qui te passionne et qui te permettra d'être aux côtés de dragons.
Les animaux sont absolument tout pour toi. Tu aimes les chouchouter, et malgré que tu voues une large préférence et une admiration sans faille pour les dragons, les chevaux sous toutes leurs formes n'en demeurent pas moins tes amis préférés. Très jeune, tu as commencé l'équitation ; tu étais dans ton élément, alors tu as poursuivi vers les championnats, et te voilà devenue très tôt une championne dans cette discipline sportive. Ce fut la raison pour laquelle tu optas pour une inscription dans le club d'équitation. Malheureusement, remarquant que tu ne t'amusais pas spécialement, tu as préféré quitter ce club et te concentrer sur des choses plus essentielles à ta vie. Il faut dire que, pour le coup, en matière d'équitation, tu préfères faire cavalier qu'être en groupe.
Au-delà même de l'argent de tes parents, tu as su te créer une vraie petite fortune à force d'enchaîner les championnats d'équitation. Et puis, tu dois admettre que tu ne dépenses pas des masses, ce qui aide pas mal à conserver de l'argent. Non pas que tu sois du genre radine ; au contraire, mais quand tu ne vois pas l'intérêt de sortir des billets, tu ne le fais pas. Bien que tu ne t'empêches pas, non plus, de te faire quelques plaisirs de temps à autre.
Les romances t'indiffèrent. Tu n'irais pas jusqu'à prétendre que tu es asexuelle et aromantique, mais tu en es certainement à la limite extrême. Ton célibat te sied comme un gant et, en toute honnêteté, tu te considères simplement comme une personne indépendante de toute relation sociale contraignante ; libre et, de fait, épanouie.
- Explications:
- Tous les membres de sa famille maternelle partagent la même particularité, à savoir celle d'être des animagus. Des siècles auparavant, ces derniers, à la suite de rites hors du commun, ont réussi à recevoir la bénédiction du lion, lui-même devenu l'animal totem de cette famille. C'est la raison pour laquelle cette capacité est aussi importante que cela pour Camisha puisqu'il s'agit réellement d'un héritage familial, de quelque chose de nécessaire, qui lui permet de tisser des liens forts avec sa famille maternelle & de se rapprocher un peu plus de sa mère. D'autant plus que, depuis un rite tenu secret, elle a été désignée comme étant l'héritière de la famille ; conduisant nécessairement à davantage de pression, et surtout à une motivation supplémentaire pour s'entraîner d'arrache-pied et ne décevoir personne. Encore moins l'animal totem rattaché à elle et auprès duquel elle se sent en paix avec elle-même.
TRANSFORMATION — seuils 1, 2 & 3 Seuil 1 & Apprivoisement (étapes 1 à 4 du rituel) — Avant de réussir à apprivoiser réellement son animal totem, Camisha a été confrontée à la difficulté qu'est celle de réussir le rituel. Long et éprouvant autant physiquement que mentalement, elle avait énormément de mal à visualiser en son fort intérieur cet animal qui lui est propre. Certainement en raison du fait qu'elle doutait énormément de ses aptitudes ; elle n'acceptait pas l'idée qu'elle puisse décevoir les membres de sa famille. Se mettant sans doute trop la pression, alors qu'elle était terriblement jeune à cette époque-là, l'enfant qu'elle était parvint néanmoins (avec l'aide miraculeuse de sa mère toutefois) à s'accepter elle-même, avant d'enfin réussir à visualiser dans ses pensées un lion. Un lion majestueux duquel elle chercha à s'approcher, sans pour autant parvenir à l'atteindre réellement. Elle ne pouvait que le visualiser dans ses pensées, rien de plus.Seuil 2 & Métamorphose (étapes 5 à 10 du rituel) — Camisha aura au moins appris à se concentrer grâce à ces étapes-ci du rituel magique. Les premières transformations étaient extrêmement douloureuses, en particulier la première, lorsqu'elle parvint à prendre l'apparence de cet animal totem. Le réarrangement de son ossature, le déplacement de ses organes vers d'autres endroits, la peau qui se déchire à quelques endroits… tout cela fut plus que traumatisant. Et si elle n'éprouva jamais réellement de difficultés lorsqu'elle devait redevenir humaine, il lui était bien plus ardu de prendre l'apparence du lion en raison d'un manque évident de concentration. Mais, à force d'acharnement et d'entraînement (notamment, aidée par sa mère et sa famille maternelle), elle parvint à se métamorphoser et à conclure le rituel.Seuil 3 & Adaptation — Sous sa forme animale, Camisha se sent terriblement bien, comme en phase avec elle-même. Après avoir réussi à s'accepter telle qu'elle est, et à apprendre à se concentrer du mieux qu'elle le pouvait, il lui vint tout naturellement à l'esprit de s'entraîner durement afin de fluidifier davantage ses transformations en tant que lionne. En tant que mammifère, cela ne fut pas aussi difficile qu'elle le pensa et les transformations se firent instinctivement, naturellement. Néanmoins, une fois sous la peau d'un lion, voilà que tout devient plus compliqué. Il faut dire qu'à l'instar d'un bébé, elle doit apprendre à marcher, à courir, à s'habituer à ce corps qui lui est familier, mais nouveau à la fois. À l'heure actuelle, elle continue encore de se transformer à de nombreuses reprises et fait de son mieux pour passer à l'étape suivante, pour que ses perceptions humaines (qu'elle possède encore sous cette forme animale) deviennent enfin des perceptions animales. Voir le monde tel un lion est son objectif principal.INSTINCT — seuils 1, 2 & 3 Seuil 1 & Connexion — Parce que son animal totem n'est pas un simple animal, une simple forme qu'elle peut prendre pour se sentir bien dans sa peau, Camisha s'est entraînée d'arrache-pied afin de pouvoir établir une première connexion avec ce lion qui sommeille en elle. Bien que cela fut difficile dans les débuts, elle parvint à partager son esprit avec ce dernier, résultant à de longues conversations l'un avec l'autre par la pensée uniquement. Et autant dire que cela l'aide au quotidien : cette entité lui est presque vitale pour surmonter les épreuves courantes de la vie.Seuil 2 & Cohésion — À force d'établir des connexions avec son animal totem, d'apprendre en même temps à fluidifier davantage ses transformations et ses mouvements en tant que lionne, Camisha a réussi à éprouver une certaine cohésion avec la faune environnante. C'est comme si, à chaque fois qu'elle se rend en pleine nature, ses sens se décuplent brusquement, et se mettent automatiquement en alerte. Il lui est même devenu possible de s'approcher de certaines bêtes qui, pourtant, auraient dû être effrayées par son apparence humaine. Mais, elle se sent en harmonie avec la nature, avec la faune, et sûrement est-ce la raison pour laquelle elle parvient à s'approcher de ces derniers. Cela lui fait un bien fou, et elle n'a de cesse de développer ce côté-ci de sa particularité parce qu'elle se sent enfin apaisée dès lors que la nature l'entoure.Seuil 3 & Communication — À force de demander davantage d'entraînement à sa mère, cette dernière a finalement cédé à ses demandes et l'a aidé à se concentrer d'une manière différente ; d'une façon à pouvoir comprendre chaque bruit, chaque son émis par un animal quel qu'il soit. Ce fut l'un des apprentissages les plus complexes qu'elle eut l'occasion de recevoir. Pourtant, elle en est bien ravie : cela l'aide au quotidien à remarquer si quelque chose ne va pas chez un animal, et à lui prodiguer les soins nécessaires, qu'il s'agisse d'un peu de réconfort ou d'une guérison impérative pour sa santé. Maintenant qu'elle est capable d'interpréter tous ces signaux, elle espère pouvoir acquérir une certaine perception animale.
Discuter davantage de ton amortentia te semble bien inutile. Le foin, de prime abord, pour les chevaux et les écuries ; toi qui adores tout simplement le monde équestre. Les épices, parce que tu aimes énormément l'odeur émanant des marchés en Afrique du Sud, tout bonnement. Et la forêt, parce que c'est terriblement naturel et apaisant comme odeur. Rien de bien compliqué, en d'autres termes.
Véritable force de la nature, cet animal a toujours eu une symbolique concrète à tes yeux. Bien que beaucoup voient le dragon comme un monstre sanguinaire ; toi, tu vois en lui un être au tempérament fort, un être indépendant, et surtout, un être qui sait se montrer juste envers autrui. Certainement est-ce la raison pour laquelle, lorsque tu lances ce sort, ton patronus prend l'apparence d'un dragon. En soi, tu ne t'y connais pas davantage en études de patronus ; tu ne pourrais pas te prononcer sur la longue, ni en écrire des dissertations.
Cela peut paraître stupide, mais depuis toute petite, tu as toujours eu assez peur des ombres, une fois la nuit venue. Tu ne sais pas concrètement pour quelles foutues raisons, peut-être parce que ton père aimait te raconter des histoires d'horreur. À moins que ce ne soit plus profond que cela ? Non, sans doute pas. La signification et l'origine de ton épouvantard, de cette peur énorme qui t'habite, tu t'en fiches. Tu as appris à vivre avec, tu sais parfaitement comment réagir en cas de danger. Et puis, à moins d'être confrontée réellement à une de ces bêtes, en soi, il te suffirait de déplacer un objet pour qu'une ombre disparaisse.
Rien. Du moins, seule ta silhouette apparaît dans le miroir du risèd. Fut un temps, très certainement, te voyais-tu entourée de dragons. Mais, aujourd'hui, tout a changé. Tu te sens épanouie telle que tu es, tu ne ressens nullement le besoin d'avoir plus que ce que tu possèdes déjà. Et, franchement, tu en es plus que ravie. À quoi bon s'embêter à rêver lorsque l'on peut profiter des siens ? Telle est ta philosophie.
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Le regard rivé droit devant toi, tu avances sans te soucier des quelques paires d'yeux qui se posent sur ta silhouette. Tu te sais relativement grande, en particulier avec des talons (et sûrement est-ce la raison pour laquelle tu portes davantage de chaussures plates). Tu n'es pas une personne difficile à vivre au quotidien ; tu ne l'as jamais été. Sûrement que tu as ton petit tempérament comme tout le monde, mais en soi, tu affiches tellement cette mine désintéressée par les conflits, les ragots et les doutes que rien ne semble pouvoir t'atteindre. En toute honnêteté, tu as toi-même tes faiblesses et tes moments de craquage, mais tu n'es pas spécialement du genre à exprimer tes craintes et tes sentiments éphémères. Tu sais seulement qu'il y a plus important dans la vie, alors tu restes focalisée sur tes objectifs et sur les personnes qui en valent le coup. Bienveillante, tu l'es autant avec les Hommes que les animaux, mais tu es surtout respectueuse de ce qui t'entoure. Militante activiste dans la lutte contre le réchauffement climatique et dans la cause écologique tout bonnement, tu rêves d'offrir une Terre meilleure pour les bêtes et les végétaux. Tu ne fais pas que te soucier des animaux. Non. Tu es aussi très soucieuse du sort de la flore environnante, et si cela était possible, tu ferais ton maximum pour trouver un remède miracle aux maux qui affectent la planète. En bref, t'es la personne la plus lambda de ce continent ; tu n'es pas une femme conflictuelle malgré ton franc-parler et ta tendance à n'avoir aucun filtre. Cela ne fait pas de toi une humaine parfaite. Au contraire, tu as tes défauts ; t'es peut-être trop "ailleurs" selon certains, dans le sens où tu as cette bulle qui t'entoure, cette carapace impénétrable qui te protège. Mais, toi, tu t'en fiches. Tu sais que personne ne pourra réellement te faire du mal psychologiquement parce que tu sais ce que tu vaux. Le reste, ça ne te regarde pas spécialement.
A WIZARDING GENEALOGY
« the life and lies of camisha »
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- tw:
- bullying/harcèlement scolaire, violence
A BRIEF HISTORY OF TIME
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my affection is real my feelings will not waver my love will not change the moon represents my heart ⋆ soft as the massacre of suns ⋆ hey sorry i'm late i didnt want to come ⋆ tell my mom i'm trying ⋆ if you want we can watch the moon ⋆ yeah you cute but you stress me tf out ⋆ There's a monster under your bed. A monster at your window. A monster any place you imagine one. You project your monsters on the world ⋆ how do i send letters to the moon i want to tell her i love her ⋆ there's bravery in being soft ⋆ the ocean says: you're a nerd ⋆ moonlight ⋆ i got all this panic and not one invitation to the disco ⋆ am i getting everything done perfectly? no. but am i getting the most important things done in a reasonable time frame? also no.
A WIZARDING GENEALOGY
hatem poursuit sa scolarité par correspondance.
« the life and lies of hatem »
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ce n'est pas personnel. l'institutrice l'a assuré avec la plus grande politesse.