playing w fire,, (crew)

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drippin' like water,
my flow like big wave tsunami.

le plan était simple ; ils devaient se retrouver à vingt-deux heures pétantes devant la piscine de l’établissement, lorsque les lumières de mahoutokoro seraient éteintes et les derniers professeurs partis.

les spots magiques du plafond scintillent à la manière d’une formation céleste ; d’un doigt aux multiples doubles atténués il cherche à en retracer les formes, à la recherche d’éléments connus. eiji a les pieds et la moitié des mollets immergés dans la piscine, absolument défoncé à l’elixir euphoria que raijin a ramené - ou peut-être est-ce celui de reyn, peu importe, tout ce qu’il retient c’est qu’il est incapable de décrocher ce sourire de sa face. “look kitty, ce serait pas un- tu sais là-” trou de mémoire, qui lui décoche un nouveau rire tandis que son regard plonge un instant dans celui de katsumi, postée non loin de lui. “le truc avec les ailes ? petit ? violet ?” d’un coup il se redresse, à imiter bizarrement une créature ailée de simples battements de ses mains - piètre imitation. “whatever.” il abandonne, la force de convaincre qui s’en est allée avec sa détermination à rester sobre pour surveiller les autres. un instant plus tard, ses yeux fixent un point qui lui paraît être à une infinité de mètres, distance décousue par tout ce qu’il a ingéré. “eh faites gaffe ! mettez pas de poudre dans la piscine !” ou peut-être lui reste-t-il quelques cendres de lucidité.

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drippin' like water,
my flow like big wave tsunami.

À peine émergée d'une escapade au fond de la piscine, Kat salue d'un éclat de rire les divagations de Eiji. Ooookay, it seems that the fire's lit but the cauldron's empty, elle se moque et reçoit en retour une vague d'eau expédiée à bout de bras, à laquelle elle s'empresse de rétorquer avant de filer derrière leven. Leeeev, Ji il m'embête, elle dénonce d'un ton plaintif que dément presque aussi une exclamation ravie, lorsque la bataille d'eau gagne en ampleur, ondes engloutissant sans crier gare un Wei et une Yiren n'ayant rien demandé. Temps-mort ! T'as pris quoi ? Pourquoi j'en ai pas eu ? Je veux pareil. Il a l'air bien, Eiji, détendu comme seules les conso de drogue occasionnelles le lui permettent, lorsqu'il s'autorise quelques excès en soirée. Et Kat, curieuse, se détourne pour repérer Raijin, Joyce, Reyn et Lua, qu'elle devine (aisément) à l'origine des doses qui circulent dans la pièce. Bref instant de bravoure : elle s'éloigne de deux brasses ; avant de rebrousser chemin. Vous venez avec moi ? Je veux pas leur demander toute seule… et de leur offrir son plus adorable regard, quémandant leur présence pour surmonter sa vague nervosité.

C'est qu'c'est pas foncièrement son truc, à Kat, les drogues. Elle se contente habituellement d'enchaîner les bouteilles, évite de jouer plus encore avec le feu lorsque entourée d'un essaim d’inconnus. Ce soir, c'est différent. Ils sont une poignée à s'être retrouvés là, à squatter la piscine de l'école sans permission aucune, désacralisant le lieu d'apprentissage comme s'ils se croyaient intouchables. Vous avez emmené quoi ? elle demande en s'échouant contre le dos de Raijin, nouant les bras autour de son cou pour regarder par-dessus son épaule ce que trafiquent les trois autres.

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« J’imagine la gueule des profs s’ils nous voyaient. » Clope entre les doigts, bouteille dans l’autre main, quelques rails déjà à son actif, Joyce dévisage Raijin qui la surplombe, allongée qu’elle est sur le bord de la piscine. Pas question de tremper un orteil dedans, la belle n’a jamais appris à nager – ne possède d’ailleurs pas de maillot de bain, ce qui ne dérangerait pas tout le monde, clairement, mais évitons de tout dévoiler dès les premières minutes de la soirée. Déjà bien partie, elle enchaîne les ronds de fumée en bonne compagnie, entourée de Lua et Reyn. Ses yeux dérivent quelques secondes sur Eiji, quelques secondes seulement. Ils ne se connaissent pas, en public, c’est le pacte, c’est le deal, ce sont les règles, alors ce sera tout ce qu’elle fera. Ce n’est pas comme si elle avait un cadeau pour lui dans son sac. Et pas de sous-vêtements sous le haut à capuche motif serpent qu’elle porte. Et sans doute pas sous son short. Mais ça, bien malin qui saura le dire. L’apparition de Katsumi la distrait, et elle l’accueille d’un demi-sourire en plissant un œil : « Ca dépend, tu t’sens de tester un truc inédit ? » Joyce lui tend la bouteille, par-dessus l’épaule de Raijin, avant de tirer sur la cheville de Reyn : « Ce chaton a plus d’un tour dans son sac et sans doute de quoi bien t’éclater. » Petit clin d’œil avant de reprendre ses ronds de fumée et ses activités normales, la défonce et la picole, en se servant dans le verre de Lua, comme elle n’a plus sa bouteille.

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« Meuf je me ferai tej tellement vite que j'aurai même pas le temps de dire quidditch » Eclat de rire de la gamine  dont les doigts s'agitent dans les boucles brunes de Reyn. Ca avait commencé par des caresses, les doigts qui glissent entre les pétales charbon, s'y accrochent, les tirent légèrement avant de reprendre leur cycle, tendre attention qui avait peu à peu rythmé la course de sa conversation. Elle avait confusément atterrit dans le cocon azuré de la piscine de l'université - un coup de fil, la promesse d'une soirée en toute intimité, d'alcool et des substances échangés, il ne fallait guère plus pour la contenter. Même si peu de visage lui étaient familiers, même si elle était certaine qu'un détail lui échappait. Elle s'en moquait Lua, elle avait les rires qui cascadaient comme des clochettes, des perles s'écoulant entre ses lèvres au rythme de ses divagations. Mais ses paupières s'agitent, lorsque Reyn lui échappe, que ses doigts se referment sur du vide, que sa bulle éclate dans un fracas peu agréablement. Battement paresseux, lorsque son regard se reporte d'abord sur Joyce  « Whyyy? J'avais presque réussit à en faire quelque chose de potable.»  Puis l'attention décroit, englobe la scène, se focalise sur la poupée de porcelaine (Kat). « Oh hello. » Ca traine sur le plat dans sa langue, suit la courbe de ses lèvres. Lua, elle a parfois l'impression ont une consistance, une pâte de chaire et de cendre qui s'accroche à tout et n'importe quoi, aux chaires comme aux hommes. « Lua enchan- hey ! » Et maintenant c'est son verre qui disparait, entre les doigts de Joyce qui avait bien trop d'énergie pour la jeune fille qui se contente de la regarder de biais avant de se pencher vers Raijin, récupérant le joint blottit entre ses doigts.
récupérant

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Elle a les yeux presque blancs qui poussent les moins téméraires à détourner le regard. Ses boucles d'oreilles sont trop longues, la font frissonner lorsqu'elles effleurent ses épaules. Les cauchemars de son foutu don l'ont tenue éveillée toute la nuit, elle a révisé toute la journée. Elle se souvient du rush d'adrénaline lorsque le message de eiji est arrivé. Il n'a pas précisé que Katsumi serait là -- elle ne s'en doutait que trop bien -- maintenant elle les regarde, de loin, les cheveux trempés et le verre de Shōchū négligemment posé sur le bord, pas très loin de sa main. Elle voulait son habituel saké ; il n'y en avait plus -- maintenant elle sirote le volcan violacé qui lui teinte les iris et lui arrache la gorge. Derrière elle, Katsumi pétille et réclame son dû auprès d'un trio nonchalant -- elle n'en connait qu'une, Joyce, et attend que la frangine tourne son dos et son attention pour lui demander d'une voix basse : « doucement, avec ma petite soeur. » Petite soeur, Katsumi ne l'est pas -- mais aux yeux de Ren, la jumelle sera toujours plus jeune (plus tendre, plus sensible, plus délicate, plus- l'ainée aux cheveux noirs a la peau dure). Sur le sol glissant, Eiji est toujours allongé, les pieds dans l'eau, la tête dans les nuages (hallucinogènes) -- dans la piscine ne reste plus que la voyante, étreinte d'un mauvais pressentiment, victime de son instinct qui frappe contre les parois de son être pour sortir et hurler qu'il faut fuir de là. Elle n'en fera rien (le fait taire d'une lampée destructrice) et ne dira rien non plus, cette fois, de peur qu'on ne la traite encore de focifère mouillé. A ses côtés, l'échelle se manifeste -- quelqu'un descend et elle l'accueille d'un sourire aussi faux que charmeur, verre levé. Bientôt se monte entre les nageurs un concours idiot -- lancer des sorts pour colorer l'eau de la piscine -- ren veut du violet mais l'autre choisit du rouge.