Bak Inwoo
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ignite (os) 52dba38a12516f8369e56c2cb902df20ending credits — she/theyIRL : hyunjae, nana.Avatar, Crédits : 796Messages : 3RPs : 9 770Gallions :  

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none.Multicomptes : 040997, cologne.Naissance & Âge : he/himPronom(s) du personnage : #bcc1aeCouleur de dialogue :  
 
ROKUROKUBI


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Particularité(s) :
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out of the woods ·· olympe
moon's melancolia ·· kenzo
to the wounded souls ·· rose
weekend ·· vinit
little lies ·· serena
flare ·· lilijana
that's what i want ·· olympe
les oiseaux ·· soo
don't love me ·· meili
siren ·· vinit
in your eyes ·· minjun

Plume à Papote :
— ÉLÈVE ❝ i control the world and the bruises on my isotopes
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IRL : ending credits — she/they
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RPs : 3
Gallions : 9 770
 

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Multicomptes : none.
Naissance & Âge : 040997, cologne.
Pronom(s) du personnage : he/him
Couleur de dialogue : #bcc1ae
Particularité(s) :  
 
ROKUROKUBI


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tw (à lire):




ignite— PARTIE 01


il était là-bas, deux secondes auparavant, au coeur d'une discussion banale avec medea, les yeux rivés sur la piste de course, s'abreuvant du suspens déchirant du spectacle qui s'offrait à eux. il s'en souvient, de leur rire, de la voix de sa meilleure amie, de son regard scintillant d'insolence quant à ce qui se déroulait dans le dos de la brigade magique. isam sait qu'il était là. avec elle. dans le noir, éclairé par cette vieille lampe nébuleuse qu'il maudit sans cesse, sa main défilant sur la joue de son amie, soufflant doucement sur le cil tombée sur sa joue, chuchotant qu'elle devait faire un voeu. il le sait. il ressent encore la chaleur de sa joue contre son pouce, il entend encore son souffle dans ses tympans. et pourtant, il se retrouve devant la maison de ses parents, debout, les yeux dans le vide, fixant avec intérêt cette porte d'entrée médisante, pensant qu'il n'est pas supposé être ici, que sa place est aux côtés de dee et que cette course ne peut se finir sans qu'il soit présent. et pourtant, il ne peut pas bouger, son corps est comme figé entre les secondes, en contre sens du temps. la sensation est étrange, inédite. devant lui se dresse des silhouettes — il reconnaît ses parents. mom? dad? sa voix est à peine plus forte qu'un soupire — ils ne le regardent pas. ils s'enfuient dans leur demeure, l'endroit où isam n'est que toléré ; l'illusion d'un foyer chaleureux. puis la première étincelle s'envole, elle illumine faiblement l'obscurité, ensorcèle le cobalt du ciel. le feu prend vie sous ses yeux ahuris. il les voit, par les fenêtres, l'ombre de leur silhouette. c'est étrange — il se sent apaisé autant qu'attristé. et, derrière cette barrière funeste et brûlante, il l'aperçoit, celui qu'il considère comme sa famille, jp jones. il se tient au milieu des flammes, le regard braqué sur isam. what the fu- dans son élan, la main tendue, isam s'arrête devant un gouffre creusé entre lui et son cousin. le fond est recouvert d'une brume et il lui est impossible d'apercevoir la profondeur. jp get out of here, get the fuck out of here! sa voix de brise en mille échos, sensation que du verre éclate dans l'atmosphère et ça le fait souffrir physiquement. il agrippe ses mains contre sa gorge, les genoux à terre. et il sait que jp souffre autant que lui. mais il est difficile de voir les larmes à travers les flammes.

un coup de pied dans le dos, il est projeté dans le vide absolu, ses yeux quittant la brûlure de la monstruosité de son enfance. à l'intérieur du gouffre, il n'entend plus les échos de sa voix, le noir étouffe le son dans un mutisme qu'il ne connaît pas. le vide s'empare du paysage et il ne peut même plus apercevoir le ciel. il tombe, tombe, tombe, tombe, tombe encore et encore, sans jamais s'arrêter, la voix sourde et les oreilles muettes. et alors qu'il croit atteindre le sol, il reste dans un état de flottement, comme s'il était une plume tombée sur la surface d'un lac inhabité. autour de lui, il ne reste que la brume et les limites creusés par le gouffre — et même s'il veut s'en approcher, il semble que les parois s'éloignent à chaque fois. il avance tout droit, déterminé à sortir de cette brume, de ces souvenirs d'un hiver souvenir mais marqué sur sa peau. puis, après quelques minutes de marches, ou plus, il ne sait plus trop, la notion du temps le quitte, le nuage qui l'entourait se dissipe et il la voit, à l'autre beau, medea. il accourt vers elle mais sa joie se dissipe. parce que même si lui est dans cet état de flottement intense, medea est contre le sol — et sous ses pieds, d'innombrables morceaux de verres coupes son épiderme dans un sursaut et isam gémit — il comprend très vite que ce qui blesse sa meilleure amie est sa voix, celle qu'il a perdu en regardant impuissant jp brûler. dee- derrière les larmes qui portent à ses yeux un voile, sa meilleure amie se multiplie tout autour de lui et il ne sait même plus qui est l'originelle, la vraie. isam ne comprend plus la réalité, il ne comprend pas ce qu'il se passe ; est-ce une vengeance aveuglée par la haine ? est-ce juste un rêve caractérisé par son malêtre ? tout se mélange et il supplie, il supplie quiconque manipule cet univers, de le laisser l'aide. please, don't let her be hurt- let me help her, please, i'm begging you. la mâchoire crispée par la faiblesse, il essaye de ravaler ses peurs. et il sent la douleur lorsque ses pieds touchent le sol lourdement, lâché comme un cadavre sur un sol recouvert de miroir rasoir. la douleur le fait hisser, mais il s'approche d'une première medea, avant de la voir se transformer en sable entre ses doigts. il continue sa quête, s'approche de chacune d'entre elle, laisse le sang guider ses pas, laisse ses pieds s'écorcher tant qu'il peut la mettre en sécurité, loin de cette douleur. et puis, alors qu'il se rapproche de la dernière, les pieds taillés dans son propre cri de peur, sous ses yeux medea prend l'apparence de meruem. sur son visage, il garde un sourire déformé, machiavélique, les commissures atteignant presque ses yeux. you're not dee nor meruem, what the hell are you? question balbutié alors que la chose qui se dresse devant lui empoigne une clé qu'elle enfonce dans sa gorge. un haut le coeur s'éprend d'isam qui se ressaisit, transporté dans un tourbillon lumineux, remplaçant l'obscurité par le trop blanc, à cette odeur aseptisée, celle que l'on rencontre dans les hôpitaux.

lorsque ses yeux s'habituent enfin à la lumière abondante, isam réalise qu'il se trouve dans un long couloir blanc au bout duquel se trouve une énorme porte métallique. il s'élance vers cette porte mais la douleur s'anime dans tout son corps, ça le fait vibrer, la douleur l'emporte quasi dans l'inconscience. il s'effondre. à ce moment, ses oreilles sifflent, ses pieds brûlent, son corps tout entier se tord sous une douleur indescriptible. il n'a jamais ressenti une telle souffrance physique. puis, comme dans un sursaut, il s'avance vers cette énorme porte métallique, parce qu'il sait, d'instinct, qu'il doit la franchir. il rampe sur le sol blanchâtre, y laisse des traînées de son sang. au début, c'est un son imperceptible, très lointain, puis, plus il s'approche de cette ouverture, plus les gémissements deviennent lucides, importants, déchirants. l'envie de passer le palier, d'entrée dans cette nouvelle pièce, se fait plus urgente, il ressent une peur éprouvante, ça le prend au coeur, l'ensorcèle — comme s'il savait ce qu'il allait y trouver. et l'image y est atroce. byeol est là, assaillit par deux inconnus. son vulptex. son compagnon de solitude, son âme soeur animal, son ami d'enfance. no, no, no, NO, le cri d'effroi s'échappe et la douleur s'éteint, laissant place à l'inquiétude. il essaye de sauter sur les monstres qui arrachent les cristaux de son animal, mais il est rapidement bloqué, plaqué contre le carrelage froid, démuni de toute force. il est faible. et ça le ronge, le tue, de n'avoir pu protéger personne depuis le début à part lui-même. take me, fucking take me, il grogne, le corps plaqué au sol par ces deux ombres, impossible pour lui d'apercevoir autre chose que leurs énormes bras le maintenant sur place. don't make it suffer. use me, i'm used to suffering. i can take it. please, take it out on me, les mots sont débités entre des sanglots silencieux, les larmes brisées sur ses joues, le nez rougit par le cri d'effroi de son visage tout entier. isam peut endurer cette douleur, il peut encaisser, byeol ne peut pas. i'm begging you, please, il ne sait même plus s'il arrive à se faire entendre. tout ce qu'il entend sont les gémissements douloureux de son vulptex, le sang qui découle de sa silhouette, ses yeux larmoyants le fixant, lui, sur le sol, la tête baissée de honte, d'impuissance. il tente de se débattre une dernière fois mais son visage est claqué contre le sol. après un énième cri de son animal, isam n'arrive plus qu'à chuchoter un simple i'm sorry.

comme un jet d'encre dans l'atmosphère, la pièce fond dans une fumée à l'odeur sucré — un parfum rassurant pour isam, la fumée d'orpheus dans les poumons, la vue apaisée et dérangée par la soudaine entrée de drogue magique dans son esprit. c'est dans un couloir semblable au précédent, presque éclairé par la couleur de son sang, les lumières rougeâtres donnant une ambiance tétanisante, qu'isam se retrouve. et il a l'impression de délirer, d'être dans une autre planète. enfin anesthésié. il ose rire, un rire déchirant, médisant, haineux. il rit de lui. de sa médiocrité. la douleur n'est qu'un lointain souvenir. il n'a plus rien à perdre parce qu'il a déjà tout perdu. il a l'impression de dérailler — et si tout cela n'était qu'un rêve ?

oh, qu'est-ce qu'il l'espère.

skate vibe, mk.

Mars Vermeer, Sawano Akira et Marie-Clémence Everlange ont feelsé sur ce message