— midas touch

Les rideaux étaient salement accrochés à deux gros morceaux de scotch, eux même accrocher aux immenses lampes qui décorait le salon du garçon, il aurait été plus judicieux de sa part de les faire maintenir par la magie, mais il aimait céder aux solutions mordue ,et réserver son stock de magie pour les sorties dans la peau d’Alma. Il s’épuisait très rapidement ces derniers jours, fatigue accumuler ou coeur trop lourd, il ne saura jamais. Réservant donc son stock limité d’énergie pour se concentrer dans le shooting qui devait suivre. Noé en serait la victime. C’était la première fois que Yujin accepté de recevoir quelqu’un chez lui, ici, les affaires d’Alma et les siens étaient en évidence, et il a toujours peurs qu’on ne découvre le poteau rose, il avait sagement ranger, et préparer des excuses si Noé trouvé quelques choses d’étrange, mais savait très bien que le français n’avait pas une curiosité mal placée comme la plus part de ses amis. Le mizu n’avait donc rien à craindre, si quelques choses d’étrange surgit, Noé ferai sûrement semblant de ne rien avoir vu, et Yujin aurait une marge avant de lui expliquer que ses sœurs, amis, ou ancienne petite amie avait laisser malencontreusement des objets ici.

« Reste tranquille, je n'en ai pas pour longtemps. » Les doigts du garçon viennent décorer petit à petit les cheveux boucler de son partenaire, fleurent peint en or qu’il avait soigneusement décoré, venez une par une trouver refuge dans ses bouclettes. Il était doux, Noé, d’une douceur inimaginable, et d’une beauté tout aussi ravageante. La simple idée qu’il puisse être ici, chez lui, lui donne un frisson, mais il ne se déconcentre pas. Parce qu’il devait garder un certain professionnalisme, sinon l’oiseau prendra peur et s’envolera vers d’autres cieux, qu’il puisse le photographier. « Je t’avais parlé du projet ? Il fallait choisir une légende qu’on aime particulièrement et j’ai choisi celle du Roi Midas. » Les rideaux tendus représenté le fond du tableau, Yujin avait repeint une vingtaine de fleurs en or, et dresser un tabouret blanc ou la pièce maîtresse devant s’y pencher. « Je trouve l’histoire particulièrement cool, le roi Midas, comme chaque être humain sur terre est avide d’argent, de pouvoir, d’avoir quelque chose de si grand que personne d’autre ne pourrais le détrôner. Au point où il en oublie la base même de son existence : vivre. » Car Midas voulait pouvoir et argent, ses mains transforme l’or l’empêcher de manger, boire, dans un mal entendu, il transformerait les êtres aimer en lingot d’or. « Et voila. J’ai une chemise blanche pour mon roi, et on sera prêt. » fin sourire sur ses lèvres, il lui tend l’objet. « T’es magnifique Noé.. Et pas seulement parce que je t’ai fait le meilleur contouring du nez qui soit. » rire léger,Yujin lui montre la porte de la salle de bain pour qu’il puisse enfiler sa chemise. Qu’il est beau ce roi Midas, à la place des Dieux, Yujin aurait tout donné pour qu’il le transforme en or.

Pétales échoué retrouve rapidement le haut du crâne de l’enfant, Yujin fronce les sourcils, mais sensation désagréable disparaît aussitôt que la voix de Noé résonne dans la pièce. Il devrait être plus stressé que ça, mais n’éprouve pourtant pas une aussi grande peur. Peut-être que l’habitude de l’avoir autant que modèle avait commencer à s’installer, qu’ils ont machinalement développé ce temps de jeu entre ami et ce temps de travail entre artistique. Entente parfaite, qui apaise le coeur du jeune torturer.

« Le modèle joue beaucoup dans les travaux de l’artiste. Qu’est-ce que je serai sans toi ? Un bon à rien ! Je serai bon à faire des photos de paysages, de compositions florales et de dessert gourmand. » il glousse, non pas qu’il est contre les paysages et les desserts, personne ne renie les desserts. Il souligne juste l’importance d’un modèle de bonne qualité et sa touche séduisante. Dans le cas de Noé, il est tout ce que Yujin a toujours attendue : un visage angélique et le caractère qui va avec. « Je serai heureux de le faire bien sur, les fruits sont une source de vitamine extraordinaire, mais je suis bien heureux de pouvoir mettre mon art à profit d’un aussi beau modèle que toi. » La chemise trouve porteur, et Noé ressort de la salle de bain comme le Roi Midas qu’il doit être. Un fin sourire se dessine sur les lippes du Mizu, heureux du résultat. « Nous sommes souvent en désaccord à propos de ce sujet alors, soyons d’accord sur notre désaccord. » Ses yeux balaient le garçon de haut en bas, vérifiant que les fleurs sont fixées, que le maquillage ne coule pas, que la chemise est propre. Sans s’en rendre compte, il reste fixer sur le dernier bouton qu’il choisit finalement de laisser ouvert. Les mains tremblant sans qu’il ne comprenne pourquoi, et les joues roses, soudainement impressionner face au garçon. Sa beauté est ravageante, presque irréelle. Il brille de sa présence rendant la pièce plus illuminer, probablement par son sourire écarlate ou juste cet quelques chose d’inexpliquée qui fait gronder le coeur du metamorphe. Il est partagé entre l’envie d’être lui et l’envie de le posséder, entièrement. Son corps brûlant contre le sien, ou empreinte sa peau, le temps d’une journée. Quelle sensation étrange, il préfère l’oublier.

Se hisse sous son poste, là où il a sa place. « Imagine que tu es le roi Midas. » le contexte est un peu difficile, et Yujin se rend compte juste après avoir dit sa phrase, il rectifie : « Non, pardon, imagine que tout ce que tu touches se transforme en or, y compris les gens que tu aimes… » Centre l’appareil photo, et le dirige vers lui. Noé avait toujours besoin d’être guidé au début, son naturel revient naturellement, mais les premières minutes sont toujours compliqué et Yujin avait fini par s’y faire. Après tout, le rôle lui allait à ravir. « Imagine que ton pouvoir est si puissant qu’il te détruit, c’est pourtant pas de ta faute, ce n’était qu’un vœu en l’air. Tu voulais aider les autres, ta famille, ton peuple qui souffre… Et te voilà, prisonnier de ce pouvoir mortel qui dresse un mur entre toi et le monde. » imagine la solitude d’essayer si fort qu’au final on se retrouve piégé.

C’est surprenant de devoir le contredire. Yujin est ainsi aussi : persuader que tout ce qu’il est et tout ce qu’il crée ne sera jamais à la hauteur. Il comprend mieux les roulements de yeux incessants de sa meilleure amie, dont la bataille principale et de lui prouver le contraire. Lui aussi avait envie de lancer les armes contre Noé, lui faire comprendre qu’un univers tout entier existe dans ses pupilles, qu’on pourrait mourir pour un de ses sourires. Une seconde dans la peau de Yuijn aurait suffit pour que Noé comprenne l’étendue de sa beauté.

L’appareil photo capte tout de suite son aura.
Ce quelque chose le rend spéciale, unique, tendre, doux. N’existe de lui qu’un sourire au coin, un regard à sa gauche ou une bouche entre ouverte. Il est Midas. Son toucher est venin, c’est une malédiction qu’il porte, mais qu’il a lâchement demandée. Solution de facilité ou grand égoïsme, finalement, ce roi n’avait pas les pieds sur terre. Mais il la porte cette malédiction, si lourde sur ses épaules. Chut, mon œuvre d’art est en train de faire exploser mon appareil photo. dit-il dans un gloussement.

Et si Yujin savait que ça pouvait toucher Noé, alors il aurait cessé les flashes. Il ne pouvait se douter que la malédiction qui ronge Gaia été la même que celle de Noé.
S'il pouvait voir, alors il le serrerait contre lui pour réparer tout ce qui est brisé.
Et s'il pouvait enlever la peine, alors il le ferait, pour que le garçon n’est plus jamais à souffrir.
Mais il n’en a aucune idée, le mizu, ses yeux ne voit pas par-dessus la beauté, il ne contemple pas ce qu’il y a au fond, et puis il aurait trop peur de demander. Qu’est-ce qui te ronge ? Qu’est-ce qui te fait penser que tu n’es pas incroyable ? Le bruit du flash fini par cesser et Yujin lève son pouce avec un large sourire. C’est parfait, t’es parfait. il s’empresse d’effacer l’espace entre eux pour lui montrer le retour camera, les photos défile à vive allure sur l’écran, et sans même avoir à trier, Yujin sait déjà lequel feront ravager pour son devoir. C’est comme si t’avais eu un déclic, en un instant t’étais soudainement lui. Ses erreurs, sa malédiction, ses doutes, sa pointe d’égoïsme… Comment.. Comment c’est possible? Ses yeux restent figer sur l’écran, défilent les photos une par une.

Subjuguer, ou juste curieux. Ses doigts cliquent sur un autre dossier le concernant, dernier entraînement de danser dont il avait capturé quelques photos. Le mizu faisait souvent ça, des sketch fait à la va-vite qu’il peaufine au fur et à mesure des jours, ou des photos qu’il utilise pour la base de son art. Il ne l’a jamais caché à Noé, ni a aucun de ses autres muses, les souvenirs de cette séance lui reviennent, et il se demande : T’avais l’air ailleurs. Les clichés défilent, entraînement avant que le cours commence, est-ce qu’il s’en souvient ? Je te dessine souvent, tu me fascines. Je me demande à quoi tu penses quand tu danses, ce qui t’anime. On se connaît pas très bien, ça peut sembler être très personnel, je m’excuse si c’est le cas, mais j’aimerais juste savoir. Ce jour-là en particulier, mais les autres jours aussi : A quoi tu penses quand tu danses ? Il s’autorise à se tourner vers lui, air curieux sur le visage, ses mains toujours sur le laptop. C’était déplacer, non ?

Les danseurs ont toujours eu le don de le fasciner. Peut-être parce qu’il n’a jamais été à l’aise avec son corps ? Faire une pirouette lui semblait comme la chose la plus compliquer à faire, se maintenir droit, ou courber le dos, rester en mouvant au même rythme de la musique. Des gestes si précis, effectuer en groupe, tout ça était irréaliste pour lui. Et dans la beauté du danseur, il y a aussi la douceur des gestes.  Ceux qui font rêver, emporte dans un autre monde. Et dans cette troupe dense de corps qui déambule, il y a Noé.


Les clichés défilent, il se sent stalker, Yujin, c’est presque malsain quand la boite magique délivre des secrets dont il n’a jamais parlé. S’enchaîne alors une suite de photo random d’un garçon dans ses pensers. Il se rappelle de cette journée, l’hiver avait déposer une fine couche de neige, il ne faisait pas si froid que ça, mais tous les danseurs avaient enfiler des collants épais. Les couleurs ternes triomphent face aux couleurs pastel dont ils se décorent en général, et Yujin déçue s’apprêter à rentrer chez lui. Soudain, Noé entre sans crier gare, il n’avait pas l’attention de briller au-dessus des autres, pourtant Yujin n’arrive pas à détourner ses yeux de sa personne. Son visage était si doux, tendre, bienveillant, se transforme en grimace étrange et air concentré. Un délice pour les pupilles qui ne font que dessinait à grand coup de rature les courbes qui s’envolent beaucoup trop vite. Yujin s’en souvient, cette sensation étrange qui empourprait ses joues et fait rire son coeur. Aujourd’hui encore, cette même sensation l’anime à chaque rencontre avec Noé. Mais la question lui rode dans la tête : qu’est-ce qui se passe quand tu danses ?

La réponse n’a pas l’air de le satisfaire, mais il y répond avec un fin sourire. On dirait que tu partais avec toi-même. dit-il dans un rire, défile les quelques photos qui sont éloignées par des secondes, le mode rafale avait fait ses ravages. Comme si dans ta tête, ce n’était pas un cours, mais un combat. Ça semble ridicule ce que je dis, mais tous les mondes à le même air, concentrer, à l’écoute. Toi, t’es là, mais t’es pas là non plus. Et je trouve ça fascinant. Il glousse, comment expliquer ? Peut être que je te regarde trop Noé, dans ma tête, tu existes en mille couleurs, et tu danses sans cesse, alors peut-être que j’invente des scénarios qui t’idéalise ? Aucune idée.

Finalement, Yujin n’est pas présent. N’existe que dans la salle : Noé et l’appareil photo. Il ne sert à rien, se contente de capter le moment parfait pour voler l’instant. L’emprisonner pour toujours dans cette boite magique, et en faire ce qui sera son plus beau projet d’école. Noé n’avait pas besoin de Yujin, il avait besoin d’espace, de temps, et de directive. Dès lors ou le tout est assimilé, le kaze et l’appareil photo ne faisait qu’un, laissant le pauvre mizu de côté.

Tu les veux ? Je peux te les envoyer si tu veux, j’ai des croquis aussi. Ça m’aide à m’entraîner pour les personnages en mouvements. excuse bredouiller quand il fini par lui laisser la boite magique, il se redresse et revient aussitôt avec un calepin, dedans se trouve les plusieurs croquis de Noé, mêler à ceux d’Assem et de Gaia. Quand tu t’en souviendras tu me le diras ? Ce qui te donne un air aussi mystérieux quand tu danses ? il accompagne sa requête d’un clin d’oeil, avant de pouffer de rire, il avait l’air débile. Curiosité mal placé allé finir par le bouffer, un jour. Moi j’ai souvent la sensation de pas être moi. Je suis quelqu’un d’autre, je me cache, je pense que ça arrive à tout le monde, dommage pour toi, j’ai l’oeil partout. il glousse.

« - Tu as en dû en passer du temps, à me regarder, pour dire tout ça… » il ne relève pas, il affiche un sourire tendre, un peu honteux. Il n’aime pas s’avouer qu’il fait ça par plaisir. l’esprit humain est nuancé de tellement de sentiment qu’il aime l’observer. C’est un bon observateur, yujin, un très bon même. Et si parfois il se contente de regarder, il lui arrive aussi de le ressentir. comme un écho qui se répète à son oreille, parfois, il peut sentir la vibration du coeur qui s’anime au rythme de la musique, le pouls saccadé et la musique qui gronde à chaque mouvement. parfois, il se laisse emporter si loin qu’il se demande s'il est lui, ou un autre.

ça te plaît vraiment? un autre sourire tandis que les doigts de l’être aimer retourne chaque page avec attention, la scène est un peu identique à celle qu’il a vécu avec Gaia, et les sentiments qui le parcours sont identique. Fière de montrer ce qu’il a réalisé, mais timide et honteux qu’on puisse lire aussi facilement dans son art. Il ne veut pas grande chose dans le domaine, du moins, c’est ce qu’il pense. Les fleurs dorées menacent de tomber de la chevelure, le mizu le réceptionne à temps, et essaie de les défaire de la touffe, en douceur. Pardon, je ne voulais pas te faire mal, laisse moi juste…. petit à petit il libère l’enfant de son rôle de midas, le retour à la réalité frappe yujin, à ses yeux, Noé n’a pas besoin d’être vêtue d’or pour briller, il le faisait naturellement. Soleil luisant dans la pénombre de sa vie, il éclaire et illumine la pièce sans grands efforts. yujin se demande alors si c’est propre aux danseurs et à leurs âmes scintillantes, assem aussi avait le don de faire tourner des têtes. mais la chaleur dont émane Noé n’avait rien avoir avec celle de son amant, il était tendre et doux, lueurs si légères qu’on aurait du un rayon de soleil quand le ciel est couvert de nuages. à quoi tu penses ? avait-il envie de demander, de quelle banalité tes pensers sont-ils abîmé ? Tes cheveux sont un délice à dessinait. avoue t-il dans un murmure, des boucles qui ondulent également sur le papier, et il en rougit presque, yujin. Mes tantes aimaient me dire qu’il fallait savoir se regarder dans les yeux des autres. conseille qu’il n’applique pas à lui-même, bien sur, ce serait trop facile.

Il le laisse un instant pour défaire le set up, le scotch poser à la va vite retrouver rapidement le sol, et Yujin peine à le retirer. La réponse plus tôt n’avait pas satisfait Yujin, il avait lui même libéré un peu de son secret pour essayer t’entrevoir celui de Noé. La réponse le surprend, ses yeux reste un instant figée sur la silhouette de l’enfant, avant qu’il n’arrive à répondre. Pourquoi tu te caches? c’est ridicule, il n’y a rien à cacher en toi, tout à découvrir. Mais il ne dit rien, il tire sur le ruban argenté et jette les débris au sol. J’ai posé la question pour avoir une réponse, et je suis heureux de comprendre ce qui se trame dans ta tête. fin sourire, amusé ou plutôt comblé, par les secrets qui montrent le bout de leurs nez.

C’est plus facile de faire semblant pas vrai ? De se cacher ? On n'est pas obligé de se montrer, d’être vulnérable, ça permet d’avoir du recul sur tout et sur tout le monde, alors… C’est un peu la solution de facilité. On n'est pas blessé si on ne laisse pas l’opportunité aux gens de le faire. il hausse les épaules, tu parles pour lui ou pour toi, Yujin ? Qu’est-ce qui… Te fait peur? il ramasse les débris pour les mettre à la poubelle, se lave rapidement les mains et se munis désormais d’une lingette. Son œuvre devrait être détruit à présent, il continuera à vivre grâce à Noé, mais Midas n’avait rien à faire dans cette discussion, lui n’avait peur de rien, ni de personne, il n’avait rien avoir avec Yujin, ni Noé. Lui avait choisi de pouvoir détruire pour ne pas être détruit. Bouge pas.. Yujin redresse légèrement le menton de son partenaire pour venir passer la lingette le long de son cou, retirant avec délicatesse les paillettes qui décorait sa chaire.

Fin sourire, gêner, par la douceur des mots de Noé. A vrai dire, Yujin se sait talentueux, mais préfère ne rien voir, il y a encore des rêves cachés dans son esprit. ensevelie par la réalité, un jour, peut-être, il pourra être l’artiste qu’il veut vraiment, en attendant, il se contente de remplir le rôle qu’on attend de lui, plus un exécutant qu’un vrai artiste. C’est un peu le sujet abordé, en retirant le décor : être soit même au risque d’être blessé ou prétendre continuellement à être un autre pour ne pas que ça arrive ? il se demande lui aussi, lui qui trompe et triche sans jamais se demander si les règles étaient adaptées. yujin est un bon tricheur, mais de temps en temps il relit les règles du jeu pour être sure qu’il s’en sortira gagnant. bizarrement, aujourd’hui, plus que les autres jours il a envie d’être lui même, et il a aussi envie que noé soit lui-même. peut être pour lui prouver qu’il n’avait rien à craindre en restant sous la lumière, lui qui a toujours su se cacher derrière le rideau de la scène.

Je suis loin de l’être non plus... avoue t-il a demi-mot, ....Objectif. répète t-il dans la même énergie, mot suivi d’un léger rire. ce serait peut être une tout autre personne s'il arrivait à l’être, avis beaucoup trop biaisé par les remarques qui lui ont été faites dans le passé, maintenant, il se demande bien qui il est. en retirant les rideaux, il se souvient aimer se cacher dedans étant enfant, se dit alors qu’il est beaucoup trop vieux maintenant pour continuer à s’y fondre, pourtant, c’est bien à ça qu’il joue en continuant à être quelqu’un d’autre.

les yeux dérive sur un noé torse nu, quelques secondes suffisant à rendre le garçon écarlate et il se retourne dans un geste vif pour lui laisser un semblant d’intimité. Tu vas avoir des paillettes partout sur ton tee shirt…. murmure t-il alors qu’il s’apprête à retirer ceux qui sont sur ses yeux. l’aveux du français sonne étrange aux oreilles du coréen-japonais. on risque de s’oublier à force avait-il envie de répéter, mais il ne fit rien, la phrase elle, continue de rouler dans sa tête. à quel point à t-il jouer ? au point de ne plus savoir qui il est à présent. Honte ? De quoi tu pourrais avoir honte ? d’avoir d’aussi jolie yeux? il rit un peu yujin, nettoie avec délicatesse du bout des doigts les paillettes qui s’éparpillent. c’est des habitudes qu’il a pris en jouant Alma, se maquiller, embellir les traits, même sans maquillage, noé est splendide, et ça frappe au visage, comme une grosse claque, alors que les stresses rejoints le néant. Est-ce que tu as peur ? ou est-ce que tu n'as juste pas envie… d’être toi. Je veux dire, si j’étais toi, j’aurais jamais honte de me montrer, tu es si… extraordinaire, et doué, et très beau. il aurait tout donner pour être lui, ou à lui, ou à ses côtés. jalousie et où envie, le sentiment est mélanger.

finalement, le visage est propre, yujin lui tend une serviette humide, un peu chaude pour adoucir la peau. il reste un instant à ses côtés, sans se reculer, nicher entre ses jambes et les mains sur ses épaules, à scruter avec attention chaque partiel de son visage. C’est hypocrite de ma part de te dire que tu devrais arrêter de faire semblant. pour des raisons évidentes, il n’est pas le mieux placé pour donner ce genre de conseille. Mais tu devrais le faire ? pour toi, pas pour les autres. libéré ton coeur de ce poids qui te gêne, et laisser la chance au monde entier d’avoir un apparu du vrai noé. car le monde n’attend que ça, te voir pour de vrais. ils méritent de voir, et tu mérites d’avoir le coeur leger… ses mains dérivent de son épaule à son coeur au même moment ou le mot est prononcé. Je te promets que personne te jugera, du moins, moi je le ferai pas. jamais. promesse prononcée dans un murmure, main qui remonte finalement jusqu’à sa mâchoire, la redressant encore un peu, juste un peu. il scelle cet accord avec un baiser, léger, tendre, timide. comme si il n’attendait que ça, de lui prouver de toute son âme qu’il serait toujours à ses côtés. son coeur manque un battement, ses doigts en profitent pour emprisonner son visage, et il se glisse à nouveau contre ses lèvres. tendrement, une promesse scellée par un baiser, je serai toujours là pour le vrai toi, promis.