Re: you're all i want (cyan)

21.06.96, 25 yoNaissance & Âge :

You're all I want

démon cruel, cœur battant trop vite, trop v i t e. comme si iel n'avait plus le droit de vivre, n'avait plus le droit de décider. que seul son coeur en était autorisé parce qu'il savait quoi faire de l'âme torturée d'un être vivant qui n'avait jamais su aimé d'autres êtres que celui pour lequel il était tombé une dizaine d'années plus tôt. ça avait été milan, c'était milan et ce serait toujours milan. même dans les cauchemars, même dans les rêves. même dans des univers alternatifs, toutes les routées venaient le guider à milo. et la colère prenait le dessus, venait foutre le chantier dans l'esprit maltraité par les sentiments alors même qu'iel ne savait plus quoi faire. si ce n'était de serrer milan entre ses bras, de la maintenir contre son cœur pour qu'il entende qu'il ne bat que pour lui. iel aimerait le garder là, au chaud, mais iel ne peut l'obliger à rester dans ses bras quand les mots se font cruels, quand les paroles sont tranchantes comme des lames d'un poignard qui n'a jamais cessé de s'enfoncer dans son c o e u r. pourtant... pourtant iel se fait retenir, iel se fige au doigts sur son bras, à ce contact qu'iel aime toujours autant. mais iel l'écoute, iel réfléchit quelques secondes avant de répondre. " — j'ai pensé que tu l'avais vu sur mon profil instagram. il est identifié sur mes photos et je suis sur chaque photo de son profil." mais ce n'était vraisemblablement pas la vérité puisque cette dernière était énoncée par la française. les sourcils froncés dans l'incompréhension, le besoin de comprendre pourtant, cyan le laisse terminer, analyse ses paroles avant de réaliser que c'était sûrement la vérité. parce que milan ne mentirait pas, non ? pas à lia, du moins. alors le silence s'installe quelques secondes avant qu'iel ne l'attire à lui et attrape sa seconde main pour venir la poser sur son cœur. " — écoute." iel lui faisait sentir ce cœur battant d'amour pour elle, pour tout son être. " — je suis tellement désolé.e que tu ne puisses pas voir le lien qui me permet d'être lié.e à toi mais... il serait de la couleur de l'amour pour toi, il serait même plus gros que tous les autres. parce que c'est toi." et sa main venait saisir sa joue, la caressait du pouce avant qu'iel ne vienne l'effleurer de ses lèvres. " — je ne l'aime pas, je ne l'ai jamais aimé..." et les lèvres glissaient lentement vers la mâchoire pour l'embrasser avant de se perdre dans le cou pour remonter à son oreiller où les mots se faisaient murmure. " — tu sais pourquoi... ? parce que... lorsqu'il me prend, lorsqu'il m'embrasse, lorsqu'il me dit qu'il m'aime, c'est toi que j'imagine. je n'ai jamais imaginé personne d'autre que t o i." souriant en coin, iel se redressait pour l'observer avant saisir son menton pour le lever. " — et toi... à qui tu penses lorsque tu offres ton corps, bébé ?"

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03.12.1999 ; 21yoNaissance & Âge :

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Il a la main qui tremble. Oui. Il aurait été bien plus logique, que Milo ne se renseigne à propos de la vie de l'être aimé. Plausible, même. Car que faire, après des années de silence, sinon chercher les morceaux manquants d'une vie que l'on n'a pas passé à ses côtés? Mais Milan n'a rien cherché, n'a fait qu'enfoncer la tête dans son cou en fermant fort les yeux. Mais cette fois, c'est impossible. Et c'est aussi ce qu'elle redoutait, en venant à cette rencontre. De devoir battre des cils et observer ces beaux yeux. D'être dans l'obligation de confronter ce sourire et ces mots. Qui heurtent, qui font trembler. Car à peine la paume est-elle coincée contre le cœur de lae français.e qu'il sent son souffle se couper. Et sur le coup, il ne sait pas vraiment s'il bat fort, puisque le sien prend le dessus. S'affole, et ses yeux s'ouvrent grand, cherchent sur le visage de Cyan toute la vérité qui déborde de ses lèvres.

Iel s'était promis.e, en venant ici, de ne pas pleurer.
Alors pourquoi les larmes menaçaient-elles, cette fois encore?
Il déglutit pour se débarrasser de la buée dans ses yeux, ne quitte pourtant pas ce visage des yeux. Et ces mots qui s'écoulent de sa bouche avec tant d'aisance. Comme s'ils avaient toujours été là, et, quelque part, ça lui rappelle où se tiennent les doigts. Et elle appuie plus fort pour sentir le battement vif contre la chair camouflée. Il y a un petit hoquet de surprise quand, finalement, c'est la paume de la main de Cyan qui retrouve sa peau. Ses lèvres. Et c'est presque un réflexe que de les garder entrouvertes, laisser le pouce rouler sur leur pulpe. « Cyan- » La raison lui dirait de tout arrêter. Là, maintenant. De stopper cette folie mais les baisers s'échouent dans sa gorge, et iel a toujours connu ses faiblesses. Un long frisson parcourt son corps alors qu'elle se blottit contre ellui. Enroule un bras autour de sa nuque en le faisant glisser de son torse jusque l'arrière de sa tête, s'accroche comme bouée pour ne pas chavirer. Mais c'est à la tempête qu'iel s'appuie, alors le navire succombera. Il geint au dernier baiser déposé dans sa gorge, relève la tête, et dans son regard, sûrement, n'existent plus que les brumes de l'envie. « Evil gremlin. » Car il n'y tient plus, c'est trop. Les doigts s'enfoncent dans la chair de sa nuque pour lae forcer à se pencher alors qu'elle-même se perche sur la pointe de ses pieds pour lui dévorer les lèvres. Avec plus d'assurance que la dernière fois. Plus de certitudes, plus d'amour, de réconfort. De désir. D'un mouvement, les mains se retrouvent à englober ses joues et iel rêve de ne plus se détacher, mais il faut reprendre son souffle, donner quelques réponses. « Toi. Même si finalement tu es encore mieux que dans mes rêves, avouons-le. La version teenager est has-been. » Et il ricane contre ses lèvres, les captures, à nouveau. Dans des baisers silencieux, des baisers lents, langoureux. Des baisers fatigués, paresseux. Ca ne s'arrête que lorsqu'il se rend compte que son corps tout entier tremble, que quand son cerveau se rappelle de ses résolutions volées en éclats. Et iel regarde Cyan droit dans les yeux, murmure, confidence. « Tu fais chier, j'étais pas censée t'embrasser de nouveau avant que tu ne quittes ton gars. »
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21.06.96, 25 yoNaissance & Âge :

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l'enfant solaire avait disparu depuis longtemps, avait arrêté d'être cellui qu'on pensait connaître pour être remplacé.e par une pale copie de soi-même. évidemment, cyan aurait aimé rester cellui que milan avait aimé lors de leurs années communes, de ce passé dans lequel iels s'étaient connu.e.s et aimé.e.s sans que cyan n'en sache rien. parce que milan avait menti. parce que milan n'avait pas été sincère. une sincérité qu'iel aurait aimé connaître mais qui ne l'avait jamais empêché d'être amoureux.se de saon cadet.te.
les paroles sincères, de son côté, iel cherchait vraiment à ce que milan accepte de la.e croire, qu'iel se décide enfin à comprendre qu'il n'y avait jamais eu personne d'autre dans sa vie en dehors d'elle. et ses lèvres s'éparpillent sur sa peau, s'y perdent pour le faire sombrer par amour pour lia. et ses murmures, ses bruits, le font v i b r e r de plaisir, de joie. parce que c'est lia qui déclenche tout cela chez sa cadette et iel aime bien trop l'idée de le faire réagir ainsi. le regard se fait séducteur quand iel perçoit l'envie dans celui de milan, qu'iel comprend qu'ils veulent la même chose tous les deux même si c'est gardé secret, même si aucun ne peut l'avouer. " — yes, babe ?"
un rire frôlait ses lèvres mais était déjà arrêté par les lèvres de la plus jeune. et iel vient saisir ses hanches, vient la coller contre lia pour ne pas la voir s'éloigner trop rapidement. souriant doucement contre ses lèvres, iel serrait un peu plus son corps contre le sien avant froncer les sourcils. " — Je me demande bien ce que tu faisais dans tes rêves..." les yeux fermés, iel répond à chaque baiser, profite de chaque étreinte avant de râler quand il s'éloigne de ses lèvres. " — je ne pensais pas pouvoir goûter de nouveau tes lèvres avant de l'avoir quitté..." pourtant, cyan venait les chercher de nouveau, cherchait à l'embrasser une nouvelle fois pour enregistré leurs goûts avant de se détacher. " — je t'aime." le front se posant contre le sien, iel l'observait doucement avant de l'attirer contre son torse, de la serrer tout contre elle. " — tu es... mon fil rose."

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03.12.1999 ; 21yoNaissance & Âge :

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Il y a un rire qui les berce, là, dans ce silence étourdissant des plaines enneigées. Ca les fait vibrer à l'unisson et Milan sent, entre ses souffles et ses baisers, ce qu'il ne saurait pas encore avouer. Pas aujourd'hui, en tout cas. Il était trop tôt, et iel se refusait à briser cet instant partagé après avoir attendu tant d'années avec trop d'espoir pour quelqu'un qu'elle ne pensait jamais revoir, tout à la fois. Comment lui dire, que dans ces rêves, elle lui demandait de partir avec elle? Il lui murmurait, au creux de ses bras je t'aime aussi, et alors tout se passait bien. Son père n'avait pas essayé de le tuer. Ariel était encore à leurs côtés. Et Cyan... Cyan, elle ne l'avait jamais quitté. C'était ainsi que la majorité de ses rêves se déroulait. Et la plupart du temps, les larmes roulaient. Pourtant, Milan, d'un rire coquin, ne dévoile que les rêves étourdis des après-midis honteux. « Oh, non, tu ne te demandes rien du tout... »

Et les baisers ont le goût de l'oubli, le goût du péché, sûrement. Le goût de la tromperie, mais ça ne l'empêche pas de sourire, de ce bonheur éphémère. Elle s'accroche à son cou et se met sur la pointe de ses pieds pour frotter leurs nez ensemble. Comme elle avait toujours tant aimé le faire, comme il s'était penché tant de fois sur un.e Cyan le nez enfoui dans ses livres comme pour dire, hey, regardes moi. Enfant insatiable. « Je t'aime aussi. » Cette fois, les mots s'échappent car il n'y a plus le danger de papa qui plane sur leurs silhouettes enlacées. Non, il n'y a plus que leurs confessions et leurs yeux brillants. Et un rire éclot dans le fond de sa gorge. Amusé, oui, mais aussi heureux comme il ne l'avait plus été depuis longtemps. « Ton fil rouge. Ils sont rouges, ceux-là. » Ou ne s'agit-il que de celui des âmes qui, à jamais, s'emmêlent? En tanguant sur le bout de ses pieds, l'équilibre se perd et finalement, retombe à plat sur leur plante. Le visage se redresse, les mains glissent sur la peau des joues avec un soupir émerveillé. Un baiser sur le menton, un sourire nostalgique. « Maman serait si contente de te retrouver... » Peut-être que cela nourrirait l'espoir de retrouver Ariel, un jour.
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21.06.96, 25 yoNaissance & Âge :

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Le rire avait été sincère entre ses lèvres, venant rompre le silence tendre de l’événement auquel les deux français.e.s participaient. Événement qui ne devait sûrement pas avoir lieu tant les circonstances autour auraient dû les arrêter, les empêcher de faiblir et de tomber dans les bras de l’une et de l’autre. Questionnant doucement sa camarade sur ce qu’elle voit dans ses rêves, iel haussait un sourcil en essayant d’imaginer ce qu’il pouvait bien se passer dans l’esprit de celle dont iel était amoureux.se. “ — Oh que si… je me demande dans quelle position tu nous imagines ou même ce que tu aimerais voir devenir réalité.” Et les baisers sont présents comme présents de dieu, de celui qui accepte qu’iels se revoient après tant d’années et qui leur permet de s’aimer encore et encore malgré tout le temps passé. Le sourire au bord des lèvres, il accueille les attentions délicates de sa cadette avant de rougir légèrement quand elle lui retourna sa déclaration d’amour. Intéressé.e par ce que disait Milan, Cyan l’observait avant de répondre. “ — Le rouge… c’est la couleur des âmes sœurs, non ? Ces personnes qui sont destinées à se rencontrer et vivre ensemble ?” Du moins, c’est ce que Maman disait lorsqu’elle lui contait des histoires de princesses et princes. L’une de ses mains se perdant dans ses cheveux, iel les caressait doucement alors que ses yeux se fermaient au contact de ses lèvres sur sa peau. “ — Je sais content.e de la revoir ausis… elle me manque. Vous m’avez tous manqué.” Surtout Milo, son amour pour lui n’ayant jamais cessé de grandir et d’exister malgré les années et la distance venant les séparer. Déposant quelques baisers sur son front, iel souriait doucement avant de venir saisir son menton pour venir chercher ses lèvres du bout des siennes. “ — Pardone-moi… je suis bête parfois... et je voulais pas te blesser.”

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Sam 19 Mar 2022, 17:15

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Il y a les joues qui s'empourprent, alors que, dans son regard, Milan se perd. Milan s'effondre, même, dans ces yeux-là. Car, oh, comme il lui a toujours été difficile d'y résister. Sa plus grande faiblesse n'est-elle pas Cyan ellui-même, finalement? Il y a des hésitations en trémolos dans tout son corps rien que pour ellui. Et si plus jeunes les corps n'ont pu s'embraser l'un contre l'autre, aujourd'hui est un jour nouveau. Jour lors duquel il ne prendra pourtant pas les devants. Trop tôt, le cerveau s'embrume. Sortir de sa transe ne demande qu'un léger rire, détourner le regard. « Je n'entends soudainement plus. » Bien plus facile à prononcer que la réalité. Car une fois les mots sortis, qui les reprendra?

Il y a un haussement d'épaule qui secoue tout son corps alors que la réflexion se fait. S'agit-il du fil du destin? Milo est-iel seulement capable de le percevoir? Une forme d'hésitation s'installe en ellui, alors. « Je ne sais pas. Je l'ai toujours vu comme... Le fil de ceux qui s'aiment vraiment. » Mais il n'était pas bête d'y voir là un signe de destin. Les âmes pouvaient elles se lier pour plusieurs années; plusieurs sicèles? C'est qu'iel n'en sait rien, ne s'était pas posé la question. Car dans sa vision des choses, il n'y a jamais entre les humains que des relations ambiguës, certaines passant par plusieurs couleurs différentes. Mais il était vrai que malgré la farandole de couleurs, le rouge, lui, ne se teintait presque jamais de jaune, de bleu ou de violet. Il restait puissant.

Les doigts glissent en caresse sur les peaux et Milan frissonne, sourit. Se ramène sur terre et discute famille, comme si Cyan n'avait jamais quitté la sienne. Car maman avait toujours aimé l'avoir à la maison. Elle n'avait jamais caché cette affection particulière qu'elle lui attachait. « Mais maintenant tu vas pouvoir nous revoir. Acace, aussi. Mais... » Pas Ariel, et peut-être que Cyan le sait déjà, si il était resté à l'écart, derrière eux, pendant tout ce temps. Ne voulant pourtant pas amener ce sujet de discussion sur la table, son sourire lae distrait et elle secoue vivement la tête. « Je me remets vite. » Petit rire alors que les lèvres se font papillon sous son rire. « Et si on terminait cette balade? »
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