what a beautiful seduction —

@bang bae & @Noé Águilar

Pas sûr de l’être, un vrai séducteur. Amateur serait plus juste mais il ne dit rien, se contente de sourire entre deux petits soupirs d’un contentement qu’il ne pourrait même pas cacher s’il le voulait. Frissonne à chaque baiser, s’embrase sous les doigts d’un Bae qui sait lui faire tourner la tête comme personne. Carrousel fou de cette affection gagnant en force à chaque fois qu’ils sont là, seulement tous les deux. Les aiguilles du cœur à en devenir folles tournent dans tous les sens, ne savent plus lequel est le bon et lequel va de travers. Un beau bordel faisant frémir le corps, à aimer ça, si fort qu’il pourrait n’exister que pour ces moments.
Même lorsque rien ne se fait, seulement son front contre celui du mizu. De la douceur plein les poumons, inspire l’odeur de cet autre posé sur ses genoux. Les sourcils se froncent, une seconde, puis une autre.

« - Other people are dumb, and blind not to see it… Even with your flaws, ‘cause we all got these, for me you are. » De ces regards acrochés l’un à l’autre, eux qui parlent parfois bien plus que les bouches. Noé s’y perd lui aussi, puis vagabonde un peu sur les contours de ce visage à apprendre par cœur. Encore et encore. Doigts dans les boucles, frissons-bonbons, il se mordille la lèvre avant qu’elle ne soit prise d’assaut par celles de l’aîné. Baiser douceur, caresse tendresse. « - Yes, please ? » Et bizarrement il a un peu peur de la réponse. Il a demandé sans réfléchir, ou peut-être un peu. Parce qu’il est curieux de savoir pourquoi ils sont là, tous les deux, alors que tant d’autres pourrait être à sa place. Pourquoi il revient, Bae, le trouver, le chercher. De ces baisers le long de sa peau à le faire chavirer au bord d’un gouffre dangereux et pourtant si attirant. Et son cœur bat si fort, à en exploser à mesure des mots s’échappant de la bouche adorée.
That’s not true… Pas le plus beau, c’est sûr. Il y en a d’autres tellement mieux, tellement plus, tellement tout. Les sourcils se froncent et puis se déplient. D’un coup, sous la surprise. La bouche s’ouvre, marque un cercle lâchant une bulle de silence. Le nez contre le sien semble loin, perdu dans la brume s’immisçant dans sa tête. What did he just say ? Qu’il était en train de tomber amoureux. Tout simplement. It can’t be. This is not what he was supposed to say, right ? Seulement dire qu’il avait un joli cul, qu’il adorait ses bouclettes, son sourire. L’habituel. Mais pas tout ça.

« - I… Bae, you… » Bafouille Noé, perdu sur son Arche en train de prendre l’eau malgré tous les seaux qu’il balance par-dessus bord pour éponger. Son sourire en vague de travers, un peu chaud sur les joues. Ses mains abandonnent le creux des reins, hésitent. Elles valsent entre eux, se posent sur les cuisses du mizu puis viennent encadrer son visage. « - I never thought you would say all of this beautiful things… I wasn’t excepting this, at all… » Troublé jusque dans le fond des yeux, pétillent à la surface des bulles d’un savon fait de joie et de sel, un peu de gêne, un peu de larmes. Un peu de tout qui se mélange. « - And I feel so dumb right now, ‘cause I don’t deserve those words. I mean, this is what I could’ve said to you, not the other way around… Because I really, really like you, not only for you sexyness, thats obvious, but for all the other things you are and you give me. » I can’t say the word, shit, it’s stuck on the tip of my tongue.
Et il a peur que cette absence de retour soit considérée comme un rejet ? Un manque d’affection de sa part ? N’importe quoi qui puisse rendre de travers ce qu’il ressent vraiment (croit ressentir). Puisqu’il est cassé Noé.
Alors il attire à lui, Bae et ses beaux mots. Bae et sa douceur. Bae et cet amour qui est en train de naître dans son cœur qu’il veut sentir contre le sien. L’embrasse, de toute la fureur de ce qu’il ressent, lui, Noé. Fait parler son corps, une nouvelle danse pour exprimer ce qu’il ne peut plus faire avec ses mots.

@bang bae & @Noé Águilar

Perdu dans des vents trop forts, l’oisillon tangue sur ses petites ailes. Aimerait se poser et en même temps, il a envie de continuer à braver la tempête. Celle dans sa poitrine, le cœur cassé et ses aiguilles folles en train de tourner dans tous les sens. Naïveté candeur des premières fois, des premiers mots tendres que l’on entend et qui sont rien que pour soi. D’une relation qui n’en est sûrement pas une mais qui en prend la forme. Ca fait peur, ça intimide. Ca rend un peu fébrile alors on s’accroche comme on peut, à ce qu’on peut. Les cuisses, le visage. Lâche des mots pour briser le silence par trouille qu’il soit mal pris. On bafouille un peu et on pique du nez, une seconde puis deux avant de remonter la tête à la surface.

« - Yeah ? Maybe something like this. Of course I do, you are but, I don’t know… » Il sait que Bae est différent, c’est ce qu’il apprécie chez lui. Il sait aussi que c’est difficile de dire ce que l’on ressent vraiment et pourtant l’ainé vient de le faire avec un naturel confondant. Quand lui bute sur chaque pensée, chaque mot. Les pèse et les mâchouille un peu maladroitement avant d’oser les prononcer. « - This is unreal, you can’t be that sweet with me… And I don’t even have my phone right now to put the blush on him, shit. » Se marre un peu, tension dans les nerfs et légèreté qui s’invite un peu partout dans ses membres. Comble les manques de cette mécanique un peu conne coincée dans sa poitrine avec des gestes plutôt, embrasse pour détourner l’attention. N’esquisse aucune résistance face aux doigts jouant avec son haut pour finalement le lui retirer. Le cure-dent malaise est trop insignifiant pour le gêner, le pousser à se planquer comme il sait pourtant si bien le faire. Puisqu’au fond, il n’y a plus rien à cacher (et pourtant).

« - Really ? I’ll think on it but I kinda like the idea. » Bascule en arrière tout en s’accrochant aux épaules de l’aîné, il tend le cou une seconde et revient poser son regard dans celui qui le surplombe. Remet ses paumes sur les cuisses du mizu qu’il caresse de tous ses doigts. Remonte, doucement, faussement innocent jusqu’aux hanches qu’il attrape en se mordillant la lèvre. « - Be with me then ? Stay for the night, I don’t want you to go after, you know. Is it selfish if I say I wanna sleep in your arms ? » Ca l’est sûrement mais il s’en fout.
Au jeu des séductions, il reste encore perdant. N’a pas vraiment envie de gagner et préfère s’incliner, laisser à l’autre le contrôle de la partie qu’il a pourtant initié. Inscrite dans les étoiles-flammes pétillant dans ses yeux, Noé vient lui aussi jouer avec le tshirt. Le faire voleter, comme ça, pour pouvoir glisser ses mains en-dessous. Au chaud, contre le ventre qu’il chatouille, innocemment, du bout des doigts.

@bang bae & @Noé Águilar

Pas de téléphone pour se planquer derrière. Pas d’excuse non plus. Juste lui, Noé, mis à nu, dans tous les sens du terme. Sous le tissu-cachette de son tshirt qui fout le camp. Une bulle d’apnée sur la langue, toujours là, quand le masque tombe et que se dévoile la balafre sous l’aisselle. Là où s’était planquée la grenade. Elle y est plus mais le mal reste. Sous les mots qui touchent et font chavirer, à se sentir rougir bêtement comme un le môme qu’il est encore même si c’est tentant de croire le contraire. Il boude alors, d’une moue pas contente seulement là pour aller avec le moment, sans qu’il le pense vraiment. Les bras croisés sur son torse en prime.

« - Exactly, it’s unfair. » Quelque chose qui se veut sérieux dans la voix, part en éclat de rire quand les corps basculent. Noé a largué son Arche quelque part, vient d’en trouver une autre à laquelle il s’accroche volontiers de tous ses doigts. Si beau Bae, dans les esquisses de ses traits que le kaze retrace, encore et encore. « - Let’s be selfish together then. » Que ça a faire, quand l’envie de retourner dans le monde gris et triste n’existe plus. Rester là, seulement là, tous les deux, s’enrouler dans les draps et y disparaître le temps d’une nuit que l’on appellera Infinie. De ces baisers en étoiles sans fin, qu’il pose par à-coups tout doux contre les lèvres. Enroule ses guiboles autour des reins, innocence cassée pour les défaire peu de temps après lorsque les corps se séparent.
Occasion rêvée de venir se lover dans les bras de l’aîné, petit chaton se coulant de tout son long et autant qu’il peut contre la chaleur d’un autre auprès duquel il est prêt à abandonner ses nuits de vie insomnie pour se laisser aller à revivre, comme avant. Comme tout le monde.

Un hoquet s’étrangle dans sa gorge. Une inspiration fracassée, on l’entend qui se brise et dégringole dans la poitrine pleine de trous. « - Shit, Bae. » You can’t say things like this. On l’a pas habitué à être aussi brillant. Aussi important. Ca le froisse et en même temps, alors qu’il s’allonge sur le flanc et passe ses bras autour du mizu, Noé se laisse charmer par les mots. Rêve à être le seul, l’unique monde de quelqu’un d’autre. Exister au-delà de lui, ce sera sûrement plus facile de s’inquiéter d’une autre personne que la sienne. Trop compliquée, trop cassée. « - I’ll be that star, but I’ll never be lonely ‘cause you’ll be here, with me. Together in a dark night, finding our ways back to one another. » Sa joue posée sur le torse, là où dans les profondeurs existe le cœur. Il ferme les yeux et se laisse doucement bercé par cette musique au son si doux. Si régulier. Pas d’aiguilles folles ni de coucou cassé.
C’est donc ça, la mélodie d’un cœur entier.