─ Big thrill [ Ash ]

@Olympe Emery & @Ash Forsberg
february 26th, 2022

Rendez-vous pas galant. Pêché dans les flots d’une application de rencontres tout fraîchement étrennée, le célibat tout aussi frais. Plus rien à foutre d’être bien éduqué, le chiot a décidé qu’il était temps de recommencer à pisser sur les tapis. Puisque les efforts n’auront servis à rien, niqués, par sa propre inconstance. Ash qui n’est plus Ashley, n’a plus grand-chose de cette autre version de lui, de cette autre vie qu’il a effacée mais derrière laquelle il a tenté de courir.
Et puisque Pandore n’est plus à portée de doigts, disparue au détour de conneries et d’oublies, le cabot s’en va trouver du réconfort auprès d’autres. Des âmes à croiser le temps d’une soirée, d’une nuit, de quelques heures sans importance seulement pour combler le vide. Se brûler la peau et mettre en pause son cerveau. Oublier qu’il a échoué, dans cette vie-là aussi, à la garder. Qu’il a aussi foiré sa tentative pour revenir en arrière, remonter le temps et se rappeler ce qui devait être fait ce soir-là. Hensoku bidon. Alors il est là, prédateur et proie, sur un réseau aux mille visages. Un seul qu’il intéresse à ce moment précis, celui qu’il s’en rejoindre.

Ne sera pas chiot cette fois mais chaton, si elle le veut. Lui s’en fout. Vers l’adresse donnée, le Graal à attraper contre lequel on appose le poing. Une fois, puis deux. Et attendre que s’ouvre le sésame vers l’oubli. Noyer la peine sous le plaisir et l’indécence à s’en cramer tout jusqu’au dernier neurone.
Kitten’s gonna bite, cutie, be careful.
Un sourire et il entre, se faufile presque félin. Pose les yeux sur le décor, le chat enroulé sagement comme une boule sur le canapé. « - I’m not gonna be the only cat in here I see. » Plaisanterie glisse sur la langue, dans l’esquisse du sourire en coin qu’il offre à son hôte. Olympe et les politesses. Ash hausse un sourcil, regard coquin et écarte les bras. « - Do I look too horny to you ? » Il l’est, mais ne sait pas vraiment comment on s’y prend, quand on pêche en ligne. S’il faut jouer le jeu ou se jeter l’un sur l’autre sans réfléchir.

« - What are you offering me ? » Sous-entendu même pas retenu, il se glisse jusque dans le fond des yeux trop bleus. Eveille l’incendie.

@Olympe Emery & @Ash Forsberg
february 26th, 2022

Elle prit appui contre sa porte, afficha l'air gêné qu'elle jouait comme personne dès qu'il s'agissait d’amadouer une future victime et s’assura d’un geste de la main que la serrure était bien enclenchée. Il était trop tard pour faire demi-tour désormais. What would you say if i tell you the only thing i have to offer is me? Regard appuyé, les cils battaient frénétiquement d’eux-mêmes. La vierge effarouchée se transformait secondes après secondes en chasseuse, affamée qui plus est. Les oeillades se firent plus prononcées, elle se mordit l’intérieur de la joue et s’approcha à pas lent d’Ash. Il sentait divinement bon, son cou lui était offert. But you have to offer me something first. If you’re still standing after it, you’ll have my entire body. How does it sound? Et déjà elle plongeait ses prunelles dans celui de l’éphèbe, modulait sa voix, se jouait de son don que certains appelaient malédiction (ce n’en était plus une depuis longtemps). Quelques secondes de flottement passèrent avant que d’un doigt elle ne vienne caresser la carotide juste là, sous l’oreille. Tell me kitten, will you provide for me? Et elle ondula autour de lui, se joua de son aura de vampire. Elle détestait en arriver jusque là mais elle ne le connaissait pas, n’aurait su réagir à un refus. Alors ses démons la rattrapaient et elle hypnotisa. Say yes.

@Olympe Emery & @Ash Forsberg
february 26th, 2022

Serrure en place, sourire chien sur les babines et le regard soutien celui de la denki. Braises dans les cils sous ses airs de gentille petite fille sage. Il hausse un sourcil et penche un peu la tête sur le côté, courent ses yeux sur le corps face à lui, jauge, analyse. Grignote au passage. « - I’d tell you I’m more than in babe. » Stop saying this word, fuck. Distance s’abîme et les frissons bouffent déjà le creux des reins. Y tombent joyeusement à lui donner envie de tendre la main et de l’attirer plus près. Goûter cette bouche qui se fait tentatrice, ses mots qu’elle distille comme de l’eau en cristal sur de la roche pure.
Les frissons s’affolent plus fort encore. Poussés plus loin par la voix velours, le doigt effleurant le cou. Se perd le long d’une ligne le poussant à lever le menton, pencher la tête sur le côté. Sans réfléchir, seulement le faire. Paume vient assiéger le creux des reins, approche le corps de la lionne contre le sien. Chaleur battant à fleur de hanches. Say yes. C’est bizarre, la sensation dans le fond du bide. Des bulles explosant à la surface d’une mer d’indécision aux vagues poussant pourtant dans une seule direction.
« - Yes. » Puisque rien d’autre ne semble pouvoir répondre à ce qu’elle lui a glissé, doucement, dans le creux de l’oreille.
Puisqu’il n’en a pas envie.
Seul mot existant dans son cerveau, un peu en pause. Un peu ici et ailleurs.