R A D I O A C T I V E —

This is it,
the
apocalypse05.05.22

Détestable aurait été le mot qu'il aurait dû choisir pour cet homme. Le regard qui glisse sur son visage lui file un frisson. De dégoût, peut-être. De peur, un peu plus. Mais il décide de mimer l'impassibilité comme il avait bien appris à la maîtriser. Peut-être était-il encore temps de retourner sur ses paroles, l'obliger à le lâcher et se barrer une bonne fois pour toute loin de ce (connard) gars. Les sourcils se froncent presque par réflexe à ses paroles. S'il ne s'agissait pas de froisser un ego surdimensionné, alors quel était l'enjeu de cette querelle? Havan n'avait rien demandé de plus que de passer son chemin. Etait-ce déjà trop demander? Et il a un rire désabusé qui les fait vibrer, tous les deux. Les lèvres entrouvertes, il secoue la tête et se redresse un peu, enfin libéré. « Tu te permets ce genre de réflexion? L'hôpital qui se fout de la charité. » Et alors il se lève en ignorant superbement la main tendue d'Isaac. Accepter son aide ne lui semblait pas être une bonne option. Il en avait déjà trop demandé et observait maintenant la possibilité de simplement s'enfuir. Il avait une bonne endurance, si l'idiot cherchait à le poursuivre. Epoussetant ses habits, le visage se redresse vers celui de l'étranger, cette fois à distance raisonnable l'un de l'autre. « OK. » Et il ne le montrait pas, mais se méfiait déjà (n'était pas à l'abris de tomber dans un piège).

This is it,
the
apocalypse05.05.22

homme aux milles facettes, faisant preuve d'un caractère tellement changeant qu'il en était presque compliqué de le comprendre tant il pouvait se montrer tantôt gentil tantôt méchant, tantôt adorable, tantôt vicieux. et havan devait faire face à ce caractère, faisant presque rire d'amusement le plus vieux qui aimait le fait de pouvoir l'embêter comme cela. les cous maintenu fermement par des mains qui se fichaient presque de faire souffrir l'autre, il finissait par le libérer et se relever avec une remarque vipère, langue poison. " — je me contente simplement de dire la vérité tu sais ? je peux comprendre que ce soit compliqué à accepter, cependant." léger sourire en coin des lèvres alors qu'il propose son aide pour le relever avant de lever les yeux au ciel quand le plus jeune l'évite. " — comme tu voudras..." murmuré alors qu'il s'éloigne, allant s'allonger sans pour autant fermer entièrement les yeux. " — tu sais où est-ce qu'on peut trouver de la nourriture et de l'eau ? il faudra qu'on en trouve avant de partir, cela peut nous être utile si on se retrouve piégé dans un endroit ne disposant pas de tout cela." le regard le cherche avant de se poser sur sa silhouette, l'observant quelques secondes sans rien dire en attendant d'obtenir une réponse.