Au grè du vent ;;

Le souffle du vent tiède qui réchauffe le cœur et l’âme, et ce sentiment d’être à sa place, quasiment invincible.  Allongée dans l’herbe la tête posée contre son bras elle contemple les nuages et leur drôle de forme. Jeu d’enfant, curiosité de la petite fée qui s’imagine des animaux, des formes imaginaire pour se prouver que tout là-haut dans le ciel tout semble bien magique. « Mais je te dis qu’il a une forme d’ours ce nuage je te promets ! Pourquoi tu ne veux jamais me croire il ressemble à l’ours qui a failli nous dévorer il est féroce » Souvenir mémorable que du temps précieux passé en sa compagnie. Cela n’a l’air de rien mais pourtant ça représente tout. Si heureuse Sachiko que de partager un moment de complicité avec l’une des personnes qu’elle aime le plus au monde. Il est arrivé dans sa vie comme porté par le vent, d’une douceur infinie il représente l’espoir qu’elle commençait à perdre peu à peu. Sous ses airs d’ingénue elle en est consciente Sachi elle ne ressemble pas aux autres mais elle aime se dire que sa différence fait sa force, qu’il n’y en a pas deux comme elle mais tout comme il n’y en a pas deux comme lui. «  Merci de m’avoir invité à passer ce moment, je trouve ça fantastique j’ai l’impression qu’on est loin de tout et je me sens bien avec toi » En sécurité, il a ce pouvoir sur elle, cet effet thérapeutique d’apaiser son  cœur de toutes les douleurs et si la vie est fragile alors elle pourrait donner la sienne pour continuer à le voir sourire de cette façon. Je voudrais que ce moment ne s’arrête jamais, rester ici avec toi jusqu’à la fin du monde, ou .. non c’est triste de penser à la fin de quelque chose alors je voudrais juste rester ici voilà c’est tout Jusqu’à ce que les premières étoiles se lèvent et que la nuit envahissent la forêt. Rester ensemble au gré du vent.

Peut-être que les cernes sont creuses, mais le sourire est immense sur le visage, l’herbe fraiche déliée de la neige pour observer la toile du ciel qui offrent ses plus beaux nuages. Il rit légèrement, plissant les yeux pour essayer d’imaginer la forme animale, passant ses doigts dans les mèches dorées de la poupée. Je te crois, petit cœur. J’aimerais avoir une imagination aussi fertile. Il la nargue avec douceur, la complimentant au passage parce qu’en elle, il voit ce que les autres ne voient pas. Une force inébranlable et un talent loin des sortilèges, une empathie émotionnelle qui la rend lumineuse. Et il peut se dissimuler dans le déni toujours un peu plus avec elle, rien de grave, juste quelques étincelles. Dans la forêt de son enfance, il lui donne une partie de son monde, les rires qu’on entend presque contre l’écorce, ceux de son frère et de sa sœur. Ne me remercie pas, je suis content que tu sois avec moi. Ça faisait longtemps que je voulais revenir. Et elle mérite les souvenirs précieux qu’il ne partage pas forcément, appréciant cette solitude en dehors des murs de Mahou, dont il n’a jamais pu associer à la maison familiale. C’est toujours un peu la renaissance sur la terre américaine. Venant chercher une de ses mains pour lier ses doigts, il murmure dans la brise. Alors ferme les yeux Sachi et essaie de clouer tous les sons que tu entends dans ta tête pour ne jamais l’oublier. Et ne pense pas à la fin trop vite, car on pourra recommencer. On est pas obligé d’imaginer une fatalité tout de suite. Il n'y a toujours que les heureux souvenirs, les douleurs laisser derrière dans l'idylle qu'il imagine. Car le mal n'existe pas et les fins ne sont qu'un nouveau chapitre qui se renouvelle. Puis, t'as pas fini de me décrire les nuages, donc hors de questions qu'on bouge.  

Les yeux se ferment comme pour s’endormir paisiblement mais elle ne dort pas, peut-être qu’elle rêve ? Non elle s’imprègne tout simplement de ce moment ou le bonheur à laissé place aux doutes et à l’incertitude. Loin du monde extérieur loin de ceux qui ne la considère pas à sa juste valeur elle profite de ce moment comme d’un trésor qu’elle gardera toujours dans son cœur.  Photographie intérieur du paysage elle sait qu’elle n’oubliera rien, pas une seconde de ce moment ou la main dans la sienne elle se fit intérieurement la promesse de donner le meilleure d’elle-même pour être digne d’un endroit si magique. « Oui, y’a le son des oiseaux et des feuilles qui volent au vent, il y’a la fraicheur de l’herbe un peu humide et la chaleur de ta main dans la mienne. Je grave tout dans mon esprit je vais pas oublier, je ne veux plus oublier » Toujours à la recherche constante de quelque chose. Les yeux s’entrouvrent de nouveau pour regarder encore le ciel, les nuages semblent peu à peu disparaitre laissant place au soleil couchant, le ciel se teinte d’une douce couleur rosée. «  Il y’a de moins en moins de nuage mais ce n’est pas grave, on a qu’à s’imaginer des nuages ou des formes dans le ciel. Tu sais qu’il parait qu’on peut lire l’avenir dans les nuages comme dans les feuilles de thé. J’aimerai bien essayer attends » Elle se redresse l’air totalement sérieuse pour se tenir assise. « Mhhh je vois , oh je vois un jeune homme il est beau, drôle, courageux, il est intelligent mais un peu vieux, il rêve d’une vie calme et paisible, il rend les gens atour de lui très heureux. Oh !!! je vois qu’il va accomplir tous ses rêves et qu’il aura une vie remplie d’amour et de tendresse, je vois qu’il bien accompagné aussi ! Il ne sera jamais seul en tout cas et aura un destin grandiose. Mhhhh je vois aussi qu’il doit pour ça respecter une condition ? Oh.. il doit faire un gros câlin a la personne qui l’accompagne.. c’est pas moi qui le dit ce sont les nuages » Elle se retourne vers lui de son air le plus innocent pointant du doigt le ciel. « Je pense qu’il ne faut pas contrarier les nuages et le ciel… On ne sait jamais ce qui peut ce passer sinon. Mais dans le crépuscule de la forêt l’avenir semble se dessiner peu à peu sous les nuages.

Mélodie dans ses mots, à énumérer toutes les sensations, multiples, elles ne font que s'entrechoquer, dans ses paroles comme sur leurs épidermes qui revivent après un long hiver. La naïveté dans l'âme, il ne pourrait compter que sur une vie composée de ce genre de pureté. C'est tout ce qu'on lui a donné, fais croire depuis le départ. Du berceau, aux premiers pars, il n'avait jamais rien de grave. Le paradis est pas totalement étanche, mais dans la clairière, elle semble invincible, dôme étoilé qui les entoure. Et c'est ce qu'il aime chez elle, cette facilité qu'elle a de complimenter, de tout donner sans se retenir, ignorant qu'on peut en souffrir. Il se perd dans les mêmes trépas, préférant tout ce qui est humble. C'est déconcertant, un peu bancal quand elle peut se met à lire, l'aura, dans les nuages alors que les dons de voyance s'étouffent, à mourir petit feu dans le corps de Jinx. Comment imaginer les dons chacun de leur côté quand on leur a toujours dit qu'ils étaient simples, même moindres. Il ne se verrait jamais grandiose comme elle le prononce, avec tant de vivacité et de sincérité. Il en rougit, riant, grimaçant même. Il ne veut pas d'un destin grandiose, il a les rêves les plus simples et c'est désolant quand il mérite plus. Ah Sachi... Qu'il souffle, désemparé, avant de venir la prendre dans ses bras, le rire toujours dans l'air. Ces câlins doux et réconfortants qu'on ne retient pas, véritables, posant même un baiser sur le dessus de sa tête. Un destin grandiose, les nuages disent beaucoup de choses. Mais ils ont oublié d'ajouter que le soi-disant héros est accompagné de l'être le plus pur qu'il connaisse, tellement qu'on a envie de tout lui donner. Les bras se délient avec difficulté et il souffle avec délicatesse, pointant son index dans le ciel. Ok, à mon tour Il profite de sa distraction pour extirper une bague fabriquée de brins d'herbe et d'une marguerite récupérée non loin. De la magie, si simple, mais magnifique, à la glisser devant les prunelles chocolats de l'ange. Ils disent que tu dois m'épouser ce week-end. Un mariage un peu intime, mais unique et qu'on aura comme témoin un ours parce que finalement il nous trouve trop mignons pour nous dévorer. Sourire d'enfant, les gloussements, ravis de cette idée légère. Et à ce qui parait il est facile de contrarier les maitres nuages... Alors autant s'offrir nos plus beaux rêves. 

Et sous ses prunelles brillante, l’éclat d’une jolie bague fabriquée à partir de rien, non fabriquée d’amour et de tendresse, la simplicité qui s’y dégage mais l’authenticité des émotions provoque chez elle un tourbillon d’émotion incontrôlable. Mais ? C’est pour moi ? » Le regard brillant, plus qu’un cadeau, plus qu’un symbole la promesse de ne plus jamais être seule contre le monde. «  Je suis maladroite, je ne sais pas faire grand-chose je ne suis même pas une sorcière très douée tu sais, je ? Je sais un peu cuisiner et c’est vrai que je sais aussi plier correctement les chaussettes je t’aime vraiment de tout mon cœur et t’avoir rencontré ma sauvé la vie je sais que ce n'est pas un vrai mariage parce que il n’y aura pas de petit toast au saumon mais je crois que c’est encore plus précieux pour moi qu’un vrai mariage ça veut dire que tu veux qu’on reste ensemble pour toute la vie » Et rien ne compte plus aux yeux de la poupée que ce sentiment rassurant d’avoir toujours quelqu’un pour l’épauler « Je vais faire tout ce que je peux pour que tes rêves se réalisent tu sais et ça c’est une promesse » Consacrer sa vie au bonheur des autres, consacrer son temps pour voir le sourire éblouissant qu’il peut lui offrir, ils ne sont peut être que deux enfants naïfs à la recherche du bonheur mais au moins ils sont ensemble et c’est tout ce qui compte «  Mais je n’ai pas de robe de mariage ? ? Est-ce que ça marche quand même ? Est-ce que je vais devoir changer de nom ?? Tu crois qu’on va m’appeler madame même maintenant ? » Elle parle vite, beaucoup, excitée comme une gamine à noël c’est un rêve de petite fille. «  Je suis désolée je suis nerveuse mais je suis heureuse » ce sont mêmes quelques larmes qui perlent à ses yeux lorsqu’elle pose la main sur la joue de Jinx doucement « Tu es l’un des êtres les plus incroyable que je connaisse » Qu’il ne doute jamais de lui, parce qu’elle sera toujours la pour lui rappeler le trésor qu’il représente.

Tornade qui ne se contrôle pas, elle ne crée pourtant pas de dégâts, projetant plutôt un aura de douceur et de lumière qui réchauffe sans faire appelle aux flammes qui l'ont choisi. Il hoche la tête à toutes ses affirmations, l'étourdissement qui commence à le prendre de cours lorsqu'il est pris dans son manège. Et il n'arrive pas à arrêter de rire tant chaque affirmation est mignonne, remplie d'innocence qui lui donne cette envie de lui compresser les joues. T'es si adorable. C'est tout ce qu'il arrive à souffler quand elle se déverse sans arrêt, créant un état d'euphorie à la fois. La présence de Mee lui rappelle qu'il ne rêve pas, elle qui ne s'énerve pas pour une fois. Tu n'as pas besoin.Je souhaite juste te garder le plus longtemps possible dans ma vie. Les rêves, ils restent puis ils partent. Elle qui donnerait sans arrêt, comme il le fait, à imaginer les plus belles ambitions dans ses élèves. Veiller sur le bonheur des autres, l'harmonie où il passe. Et lorsqu'elle reprend, il attrape ses mains, transmettant une vague d'apaisement avec ce sourire si tendre, les larmes qui voudraient couler, elles aussi, en voyant les siennes, douces perles qui ne sont que le reflet d'un bonheur réel. Hey...c'est pas grave, c'est juste entre nous deux. Pas besoin de se poser autant de questions. Mais je veux bien t'appeler Madame Irie Cattermole Sachiko, si tu le désires. On se promet ce que tu veux, c'est juste entre nous deux. Bouge pas. Il la relâche et s'aventure entre les arbres avant de revenir avec quelques fleurs cueillies, en glissant une derrière son oreille et dans ses cheveux. À défaut d'avoir une robe, tu es quand même la plus belle Sachi. Les mains qui se lient à nouveau. Que veux-tu qu'on se promette ? L'éternité même si on est jeune et futile.

Simplement ensemble rien qu’a deux, contre le reste du monde. Et dans la douceur de cet échange, la promesse invisible d’un amour quasi éternelle, il y’a quelque chose de mystique dans cette rencontre, inexplicable et inexpliqué et dans les mots échangés l’intime conviction de se sentir enfin à sa place avec lui. Elle aimerait que tout soit parfait et bien que ce soit une fausse cérémonie elle sait qu’il mérite le meilleur dans tous les aspects de son existence. Elle ne peut s’empêcher de sourire, fleurs dans les cheveux (fleurs dans le cœur) « Je veux pas qu’on se promette des choses parce que on dit souvent que les promesses ne sont pas faites pour être tenues, je veux juste qu’on continue de se regarder, qu’on puisse sourire et qu’on puisse vivre un moment magique. Je sais pas si je vais me marier de nouveau dans ma vie alors quitte à le faire autant que ce soit magique tu m’as dis que tu voulais un beau mariage laisse moi une heure je vais faire de mon mieux » Et ce sera ça la promesse, celle de lui offrir pour le reste de sa vie le meilleure de sa personne.  Elle le pousse un peu pour le faire bouger « On se retrouve ici dans une heure je m’occupe de tout tu sais j’ai toujours dis que je voulais organiser ton mariage hein ? Alors laisse moi faire oust du balai »  Elle le regarde partir sans lui laisser le choix espérant réussir à créer ce qu’elle désire le plus au fond de son cœur un moment magique.

Une heure n’aura pas été de trop pour qu’elle finisse de créer l’univers enchanté, dans le ciel sous les étoiles de multiples guirlandes lumineuses scintillantes éclairent le chemin qui le mène à l’arche fleuri devant lequel elle se tient. Ce n’est pas grand-chose mais il en faut peu quand il représente déjà un tout. Timide mais heureuse ses cheveux tressées de fleurs elle s’est elle-même enroulée dans une sorte de guirlande ne réussissant pas à rendre sa tenue scintillante et ce qui devait être ridicule se trouve surtout enfantin comme elle, comme eux. Il n’y a rien d’autre que les lumières, le calme de la nuit tombé et le regard de Sachiko qui attend qu’il avance vers elle qu’il ne regrette pas ce choix qu’il fera en lui disant oui sous le grand arbre lumineux.   «  J’ai voulu illuminé ma robe mais ça n'a pas fonctionné comme prévu, je voulais aussi que ce soit plus jolie mais j’ai fait mon maximum tu as encore le choix de faire demi-tour mais attention le dieu des nuages sera peut être pas très content.. et puis petit ours brun non plus regarde il est mignon dans son costume » Ours enchanté, moment unique, le cœur bat fort la joie est présente et mêmes si les lumières semblent instables, même si ils ne ressemblent qu’a deux enfants qui jouent aux adultes peut être qu’ils s’offrent tous simplement un avenir pour grandir ensemble.

C'est un coup de tête qui fait du bien. Il ne vient pas avec les conséquences des veines qui éclatent. Il est doux à savourer et n'apporte que les instants vaporeux, dans les nuages, paradis sur terre trouvé entre deux brins d'herbe, forêt américaine qui est témoin seule de leurs folies bohèmes. Les promesses, elles sont dans leurs regards et dans les gestes qu'on oublie, qui sont quotidiens. Y'a rien à expliquer quand tout est naturel et qu'ils n'ont pas peur de venir cueillir les étoiles pour offrir les astres au monde tangible. C'est les espoirs des enfants qu'ils ont dans la cour de récré, en se mariant au premier amour ou aux meilleurs amis, juste pour imaginer. Oui, oui, je me dépêche. Promis, à dans une heure. Il file rapidement à ces ordres, déposant un baiser rapide sur sa joue.

Il revient sur ses pas, sortant de la maisonnée de bois, pieds nus, les flammes qui scintillent près de ceux-ci pour le réchauffer. Chemise blanche et pantalon agencé à celui-ci, couronne de fleurs entre les cheveux foncés, ils descendent presque du ciel tous les deux. Les mains dans les poches, nerveux plus qu'il ne l'aurait cru quand il n'y a rien de sérieux. C'est une image de leur amitié, les moments qui veulent tout dire en même temps, alors il veut en profiter au maximum, éviter les catastrophes qui seraient de trop, car elle a pensé à tout, comme si chaque fleur, chaque lumière pouvait tout dire dans une trainée scintillante. Il se sent adolescent, désemparé plus que de raison, la rejoignant près du lieu de leur union.  Tu es parfaite...vraiment. Non, je t'assure, ne change rien. Et pour l'aider, pour la rassurer comme il l'a toujours fait, d'un coup de baguette il fait illuminer sa robe. J'ai pas l'intention de faire demi-tour et petit ours brun est beaucoup trop mignon. Les rougeurs reprennent un peu, venant chercher sa main pour s'avancer un peu plus vers l'arche, l'admirer encore et encore quand la vie n'est qu'une pure coïncidence, leur ayant offert le même toit pour leurs blessures qu'ils n'ont jamais osé s'avouer. Le violon vole jusqu'à eux et il se met à jouer seul dans l'air, non loin pour une ambiance féerique accompagnant les mots. Tu as dit pas de promesses. Mais je te promets quand même de toujours t'offrir une épaule pour t'écouter et de te rappeler combien tu es merveilleuse malgré toutes tes maladresses qui te rendent si attache. Je te promets surtout de me rappeler de cet instant et combien tu m'as marqué Sachi. Et combien je te prendrais encore et encore comme femme. Il tire un peu sur la guirlande, joueur, enfant heureux, pour s'enrouler avec elle, comme une promesse à leur unique atypique union, mais bien solennelle.

Elle ne l’aura jamais vu aussi beau qu’a cet instant, ange tombé du ciel devant ses yeux il brille d’une lumière étincelante, elle la toujours trouvé relativement parfait mais si ses joues s’empourprent à cet instant c’est qu’il s’est fait beau pour elle en voilà toute la différence. Elle en fait toujours trop Sachi et peut être qu’en y repensant elle trouvera cette cérémonie ridicule, peut être même qu’ils finiront par un en rire du jour ou pour le meilleure et le pire ils se sont unis sous les scintillements des lumières mais pour l’heure elle est totalement sérieuse. Princesse muette devant son prince charmant qui lui offre la pantoufle de verre c’est une sorte de rêve de petite fille qui se réalise, et comme toujours il fait attention au moindre détail, sa robe s’illumine aussi fort que son sourire. Main dans la main, les cœurs liés ils s’avancent ensemble sur le chemin imprévisible des sentiments contradictoires. Elle pourrait en pleurer même des mots aussi touchants qui viennent directement se nicher au plus près de son cœur mais elle sait se montrer sérieuse quand il le faut, et l’heure n’est plus à la plaisanterie mais à la vrai promesse d’amour qu’ils se font sans vraiment comprendre pourquoi. « Finalement j’ai mentis et moi aussi je vais faire une promesse, que ce soit dans cette vie ou même dans la prochaine vie ou je serai surement une théière parce que je trouve ça super chouette de servir du thé et bien je te choisirai toujours comme mari aussi et je te promets de t’aider à réaliser tous tes rêves, d’être la dans tous les moments de ta vie les meilleurs mais aussi les pires mais on va éviter les pires car je te souhaite que le meilleur. Je te promets de toujours prendre soin de toi, et de continuer à grandir et à devenir une femme mature et responsable dont tu seras fier et que tu pourras dire sans honte à l’école vous voyez cette femme la petite blonde avec des fleurs dans les cheveux ? Ba c’est ma femme Sachiko » Qu’il soit tout simplement fier d’elle c’est tout ce qui compte à ses yeux. Elle prend sa main et sors de sa poche une bague qu’elle a fait également elle-même à l’aide d’une branche de bois «  Moi aussi je l’ai fait moi-même elle est un peu tordu mais ça devrait aller non ? Oh mais j’ai une idée » Elle sort sa baguette pour pointer la bague et y faire voler une parcelle de lumière, de guirlande accroché à eux comme le fil invisible les reliant l’un à l’autre. « Voilà comme ça quand je penserai à toi tu verras une petite lumière s’éclairer dans la bague ça voudra dire que je suis la et que je t’aime et que je pense à toi, tu ne seras jamais seul tu sais ? Jamais » Car elle sera toujours la pour bercer ses nuits, consoler ses peurs et adoucir ses craintes de sa lumière innocente. Lentement elle fait glisser la bague à son doigt ravie de savoir que pour une fois elle n’a pas échoué sur quelque chose. «  Moi  Ire Sachiko je te prends toi mon bébé.. enfin non Jinx Cattermole pour époux… mais je connais pas la suite car c’est mon premier mariage je suis un peu perdue » Tendre naïveté de l’enfant mais amour éternelle pour celui qui porte à son doigt le symbole d’un bien engagement bien réaliste.

À quelle époque ils se lient ? Persuadés d'être coincé dans un autre univers à ce moment où la réalité n'est que tangible et s'efface derrière une brume funeste. Car personne ne l'aurait suivit aussi facilement dans une rêverie parfaite, qu'elle. Personne n'aurait cherché les plus belles fleurs dans l'univers pour lui offrir une arche et s'enrouler dans une guirlande pour quand même dénicher les plus belles lumières. C'est naïf et tellement unique qu'il est même difficile de croire que ce moment puisse exister quand ils le vivent eux-mêmes. Tout pour toi Sachi. Et pour son sourire qui le fait rêver depuis la première fois qui l'a vu. Car la maison était si vide au départ et elle a été la première à franchir la porte d'entrée, un an plus tard prêt à lui offrir la famille manquante. Et s'il avait peur de se promettre monts et merveilles, maintenant ils le font sans se poser la moindre question. C'est dans l'abus, aucune retenue. Et s'il croyait être assez fort pour ne pas verser la moindre larme, c'est sur les dernières promesses et les dernières images qu'elle offre, qu'il verse une perle salée, dans un rire nerveux, dans un sourire véritable, véritablement touché au centre de son coeur à la nommer ainsi devant tout le monde,même s'ils n'y comprennent rien et qu'ils croient qu'ils ont bien adopté la folie. Encore plus quand elle lui passe la bague au doigt. Discornue, mais attentionnée, elle a pris le temps de la faire elle-même. Objet qui les relis, assez pour finalement, le faire pleurer totalement sur le mont de son visage, larmes qu'il tente de calmer en les repoussant avec ses doigts. Jamais. Et il reprend sa bague à son tour la glissant à son doigt, filant une partie de la guirlande aussi contre celle-ci. Moi, Jinx Cattermole, enseignant un peu unique, premier fan de ta personne, je te prends comme épouse et je promets de te protéger dans le meilleur comme dans le pire et de faire en sorte que tu te sentes aimé et jamais seul. Je ne me souviens pas de la suite non plus, mais j'espère que celle-ci te va aussi. Il n'aurait pas cru que les mots pouvaient lui manqué un jour. C'est sans doute sa beauté qui tue dans un regard et tous les mots parfaits qu'elle appose pour retirer ceux sages de Jinx. Je n'aurai jamais honte de dire que tu es ma femme, je serai toujours fier de toi, même de tes plus grosses gaffes. Inonde la maison encore autant que tu veux, ça me rappelle que t'es encore là. Parce que même si tout est utopique, il sait que tout à une fin. Il sait qu'un jour ils partiront tous un à un de la maison et que sans doute leurs vies deviendront bien plus occupées, alors il profite. Il s'avance vers elle, déposant un baiser rapide sur ses lèvres, pour clouer l'union, avant de la prendre dans ses bras, la soulevant du sol légèrement comme il le peut de ses bras menus, laissant quelques tâches de larmes sur sa tenue au passage.  J'espère aussi voir ta réincarnation en théière. qu'il relâche en riant et la redéposant, le coeur au bord de l'explosion. Le paroxysme du bonheur était bien plus présent.

C’est mieux que tout, c’est mieux qu’un rêve et plus intense qu’un espoir, c’est un sentiment d’accomplissement, comme une certaine forme de renaissance. Pour les autres ça ne représentera sans doute rien de plus qu’une folie passagère, qu’une vulgaire mascarade entre deux âmes perdues mais pour elle c’est bien que cela. Sans doute qu’un beau jour cela ressemblera à un beau souvenir mais dans son regard et ses mots, dans l’espoir d’un éternel amour elle plonge dans l’océan des sentiments, puisqu’il a toujours été pour elle une bouée de sauvetage. Rien ne présageait qu’ils se rencontrent et pourtant c’est derrière la porte qu’il lui offrit la chaleur d’un foyer aimant. Passant sa vie à la recherche éternelle de quelque chose qu’elle n’arrive pas à trouver Jinx semble être la seule personne à réussir à apaiser ses doutes et ses angoisses. Lien maintenant indéfectible ce soir les étoiles se sont allumées pour eux. « Si je suis une théière alors réincarne toi en tasse pour qu’on puisse toujours s’accorder de nouveau dans toutes nos prochains vies » car une seule et même vie ne sera sans doute jamais suffisante. De nouveau sur ses pieds elle chasse les larmes sur les joues de son mari doucement comme une caresse lui qui a tant chassé les siennes. «  Ne pleure pas sauf si ce sont des larmes de joies, tu es tellement mignon quand tu pleures je suis quand même un peu ta fangirl n°1 » Difficile de s’éloigner alors qu’elle dépose un baiser sur chacune de ses joues humides   « Tu sais ce qu’est la meilleure partie d’un mariage ? C’est la fête !! »  D’un coup de baguette magique les lumières douces se changent en lueur multicolores pour une ambiance festive «  J’ai envie qu’on s’amuse je suis jamais invitée aux fêtes ou alors on se moque de moi quand je bois trop car je ne tiens pas du tout l’alcool.. Mais je crois que c’est quand même ce qu’on fait dans les mariages, on boit, on mange, on s’amuse et on s’aime fort » Et elle n’a pas besoin de monde pour ça. «  Est-ce que tu crois qu’on va m’inviter aux soirées parce que je suis mariée au professeur le plus mignon et sexy de l’école ? C’est pas moi qui le dis c’est ce que j’ai entendu. Bon c’est quand même moi qui le dis aussi un peu mais ça tu le sais déjà que tu es vraiment trop beau » Sans filtre comme à son habitude elle parle trop, elle noie son interlocuteur dans un flot de paroles incessant pour cacher son trouble, c’est juste qu’elle est vivante tout simplement grâce à lui.