Polaroide love __

Ils le savent. C'est quand le monde s'ouvre devant eux qu'ils ne sont plus assez fort. C'est quand la bulle se brise, quand leur appartement si précieux est quitté que l'amour se dissipe petit à petit jusqu'à devenir leurs pires ennemis et les insultes qui fusent même à travers leurs lèvres. C'est quand elle se souvient qu'elle ne sera sans doute jamais assez quand pourtant il lui crie le contraire. Au combat éternel, il y a encore leurs coeurs qui battent, si fort que ce soir il la réclame sur son dos pour lui montrer que chaque détail il les a pourtant mémorisés, eux qui pratiquent le silence sur plusieurs aspects. Et elle s'accroche le coeur léger, imaginant le monde qui se dissipe, la ruelle qui devient un peu plus éclairée, les projecteurs sur eux, héros d'une série où l'amour ne s'éteint jamais. Son rire arrive à s'échapper de ses poumons à peut-être même brûler tant il est si rare, à tanguer un peu contre lui pour mimer l'alcool qu'elle connait bien dan ses veines. «Mais t'es pas assez beau pour faire le love interest.» Soo qui le nargue sans cesse, n'ayant des yeux que pour lui, admirant son sourire et ce regard narquois qu'il apporte à chaque seconde, même celui agacé qui lui rappelle la maison. L'amour qui ne se mesure pas et il lui demande tout de même une réponse précise. «Tu as peur pour rien.» Qu'elle lui souffle à l'oreille, les lèvres contre la nuque, à se laisser porter vers l'infini, comme si tout était possible. Et la plaisanterie est pire, à rigoler de nouveau, passant ses doigts un peu vers l'avant pour retirer un bouton sur la chemise immaculée. «Non, j'ai encore un tas de photos à mettre qui va te plaire.» Elle se tangue un peu vers l'arrière, mimant presque une chute avant de retomber contre son dos. «À qui tu vas dire de supprimer sinon ?» Les ongles qui passent sur le début du torse, jusqu'à poser un baiser sur la joue. «Jaloux.» Quand elle en fait de même, posant sa marque sans même s'en rendre compte, puis le rouge à lèvres sur sa peau. Daemin et Soomin, cette rime éternelle.

Elle n’est pas bien lourde ce qui signifie qu’il n’a pas grand mal à la porter sur son dos, fort sans s’en rendre compte c’est qu’il pourrait la porter pendant des heures simplement pour ne pas qu’elle s’abime la poupée si fragile. Protéger ce qui pourrait l’être à défaut de pouvoir lui offrir la possibilité de courir vers la vie elle qui se refuse tant à déployer ses ails. «  Moi pas assez beau ? C’est pas ce qu’elle disent toutes tu sais, on peut douter de tout avec moi mais pas de mon physique car il a toujours été d’une beauté à faire rougir les autres, des compliments à en perdre la tête mais il n'y a jamais vraiment tenu rigueur de tant de compliments préférant la simplicité des yeux de Soo qu’il la vu pour la toute première fois comme il était réellement. Cruelle tentatrice qui s’amuse à le rendre fou, car l’idée qu’elle s’expose à toujours été pour lui difficile. C’est vrai qu’il est jaloux, de manière peut être même maladif c’est simplement qu’il tient tellement à elle que l’idée de la perdre lui semble douloureux. Chaque fois qu’elle s’expose c’est le danger que quelqu’un la remarque, que quelqu’un l’apprécie et qu’elle finisse par un choisir un autre comme elle la déjà fait une fois. Il ne cherche pas à plombier l’ambiance même si les peurs l’envahissent de nouveau comme à chaque fois qu’il s’imagine qu’il pourrait la perdre, qu’elle pourrait partir et tout abandonner. «  C’est pas de jalousie, j’assure mes arrières il y’a pleins de mecs louches qui aiment bien draguer les filles et toi tu es pas jolie tu es plus que ça même » Dit-il cette fois de manière très sérieuse. Ses mains glissent de ses cuisses pour qu’elle retrouve la tête ferme, une fois au sol il se tourne vers elle et passe ses deux bras autour de sa taille pour venir la coller à lui. «  Je sais que tu me trouves jaloux mais je ne supporte pas qu’on te regarde avec envie, je ne supporte pas qu’on s’imagine que tu pourrais être.. à quelqu’un d’autre qu’a moi Soo » révélation soufflée contre ses lèvres quand il l’incite à ne pas s’abandonner à un autre quand c’est lui le plus envieux de tous. Baiser rapide sur les lèvres les lèvres se glissent sur les joues « poste des photos si tu veux, mais je sais que tu n’attends que ça que je te demande de supprimer ». les lèvres qui continuent la course folle contre son cou et sa mâchoire cherchant les réactions, provocant les palpitations du cœur quand il lui glisse à l’oreille « Tu seras toujours à moi Soo, j’ai été le premier et je serai le dernier » Elle pourra toujours lutter tant qu’elle veut mais c’est une simple réalité exposée dans le murmure d’un baiser.

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«Ta tête va encore enfler.» Elle paierait cher pour la confiance en soi qu'il porte. Pour les conneries qu'il arrive à dire, sourire qui ne s'efface jamais vraiment, préférant porter quelques différentes nuances dans ce dernier. Et elle le sait qu'elle ne peut pas douter de son physique comme de son charisme, charmeur sans le vouloir maladroit et peut-être même un peu trop gamin, mais ce qui l'avait séduit avec les années, complicité folle qu'ils ont toujours portée. Elle aimerait crier qu'il panique encore de voir la belle loin, qu'elle puisse plaire quand elle lui a toujours appartenu dès le début. À croire que ses initiales étaient gravées sur sa peau et que la richesse apportée au Ban n'était que le signe du destin pour croiser un gamin qui se faisait trop souvent réprimander. Les pieds qui retrouvent le sol, elle se laisse bercer par ses paroles. Trouve-moi belle encore Dae, fais-le, sans jamais t'arrêter. L'impression de retrouver l'homme qu'elle a aimé, sous ses yeux, de nouveau seize ans avant que la passion ne dissipe, avant qu'il ne cesse de la voir. Les mains contre ses joues, elle les caresse, admirant chacun de ses traits, buvant chacun des compliments comme s'ils étaient les derniers. Baisers sur la peau qui font valser, qui bercent, elle pourrait en rougir comme les premières fois. Et le coeur s'emballe à faire mal, à cogner comme les premiers émois, à retirer l'appétit et sentir les papillons bourdonner tant les ailes s'agitent dans le creux du ventre. «Encore...» Qu'elle souffle, les doigts qui se perdent dans la chevelure sombre, baisers qui courent encore un instant avant de s'arrêter, tirant sur la ceinture de son jean pour l'approcher encore plus. «Dis-le encore comme je suis belle et que je t'appartiens.» Lèvre contre son cou, sa main qu'elle cherche pour l'emmêler à la sienne tandis que l'autre se faufile sous la chemise, cherchant la chaleur de sa peau, tout ce qui lui fait du bien, la maison dans son coeur qui bat. «Dis-le encore s'il te plait.» À le faire avancer pendant qu'elle recule, vers l'appartement, main qui refuse de relâcher la sienne, sentant certaines parties de son âme qui se recolle. Et j'aimerais tellement ne plus jamais détaler.

L’’histoire d’un garçon qui aurait surement du faire plus d’efforts et d’une fille qui aurait dû avoir plus confiance. Cela aurait pu fonctionner, non cela aurait du fonctionner mais la vie n’est pas un long fleuve tranquille et dans les tempêtes, dans l’océan des doutes et des incertitudes ils n’ont peut pas été assez fort pour se maintenir hors de l’eau. Il n’a pourtant aucun doute, malgré les difficultés cela sera Soo à la fin pour le reste de sa vie. Il connait beaucoup de choses Dae, étant très cultivé et intelligent il se vante souvent de toujours tout connaitre, et même si le future lui semble trop incertain cela sera eux à la fin car il ne peut en être autrement. Long baiser échangé, réchauffant le cœur et l’âme, faisant battre a un rythme effréné le palpitant qui semble guérir peu à peu. Ivre de bonheur, des plaisirs simples échangés en quelques paroles il est impossible de se séparer d’elle ne serait-ce que quelques secondes. Impossible de se concentrer d’avancer plus que ça il pose son front contre le sien dans un geste d’abandon, laissant les barrières de son cœur s’ouvrir avouant ainsi la triste vérité celle qui fait mal tant qu’elle indéniable. « Tu es à moi, tu as toujours été à moi et tu seras toujours à moi Soo, ne cherche plus à t’enfuir car on est relié l’un à l’autre c’est comme ça on y peut rien. Et même si j’y pouvais quelque chose ça ne changerai rien c’est toi que je choisirai quand même » Sans pouvoir, sans talent, pleine de doute, sans confiance qu’importe c’est elle et rien qu’elle qu’il choisirait. Baiser du bout des lèvres sur le front, puis sur le bout du nez, Dae se consume, fragile comme rarement il aura été qu’il est difficile de parler quand les mots du cœur sont bien trop souvent prisonniers d’une fausse pudeur. « Je n’y arrive vraiment pas sans toi, j’ai beau essayer ça ne me marche pas. Tu es tout le temps dans ma tête et je meurs d’imaginer que tu puisses draguer ou rencontrer des autres mecs. Donc tu es à moi oui mais toi est-ce que tu veux l’être à moi ? Parce que dans le fond j’ai l’impression que tu fais tout pour ne pas l’être Et c’est surement ce qui pour lui est le plus douloureux à accepter. Il n’est pas parfait il a beaucoup de défauts mais contrairement à elle, il n’aura jamais cesser d’y croire. « Même quand tu m’as quitté j’ai été incapable de voir quelqu’un d’autre, j’ai jamais considéré de toute manière qu’on était plus ensemble mais.. » mais pourtant Soo ce n’était pas ton cas et ça me fait mal.

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