(+18) one kiss is all it takes — isael #1

one kiss is all it takes
w/ @isaac rosewood
C'est comme un blanc, comme une absence qui tambourine dans ma tête à coup d'oubli. Nulle douleur à l'horizon, simplement ce silence douloureux à en faire siffler les oreilles et à en rendre les yeux aussi vides que l'esprit. Les turbulences de la voiture me rappelle que je ne dors pas, mais c'est la sensation de ta main sur la mienne qui fait remonter mon âme des tréfonds de l'inconscient. La montée est si vive, si surprenante que j'en ai un vertige. Puis les picotements sur mes doigts se font sentir. Je tourne le faciès vers toi, et je ne peux que sentir la chaleur de ce regard qui brûle mon épiderme. S'il pouvait brûler, j'en aurais des coups de ton soleil. Le temps est arrivé de descendre. Already ? pense-je alors que je sors quasi machinalement de la voiture. C'est en arrivant devant la porte que je réalise mais je ne peux dire ne serait-ce qu'un mot que je me retrouve déjà à l'intérieur. Le verrouillage de porte me laisse le temps de retrouver l'équilibre entre mon corps et mon esprit, tandis que mes yeux farfouillent ce qui est à leur portée. C'est plus grand que ce que tu avais laissé entendre, bien plus accueillant même. Tu as très certainement une bien-nommée "folie des grandeurs". Me retournant instinctivement, je capte ta silhouette dressée dos à la porte comme pour me signifier indirectement que je ne pouvais plus m'échapper. Le regard est intense, si fort que déglutir est le seul moyen de pouvoir raviver un semblant d'effort de parole. Je ressens encore le contact de tes lèvres et je peux presque en rougir. C'en est insupportable de me sentir si frêle et impuissant. C'est une toute autre facette que je découvre, me dis-je alors que même que je me découvre. J'entrouvre la bouche en te posant mes noisettes sur toi mais cela se voit que je peine plus que de raison à émettre la moindre syllabe. Suis-je envouté ? Bordel. Demain, le monde est à nous mais cette nuit, je sais que j'appartiens.

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w/ @gabriel kang
le goût de l'interdit se faisait sentir sur le bout de la langue alors que tu plongeais tête la première dans la piscine des émotions dont tu avais tant besoin pour te sentir vivant ce soir. tu t'étais perdu un instant dans ta salle de classe, faisant apparaître une addiction dont tu ne voulais déjà plus te passer depuis que tu avais posé tes lèvres sur la peau si délicieuse de celui que tu voulais faire tien en l'emmenant dans ce logement que personne ne connaissait. tu aurais très bien pu vous faire apparaître au milieu de ton logement d'un claquement de doigt mais cela aurait mis à mal toute la tension qui s'accumulait autour de vous. ta main contre celle de ton doux amant, tu venais la caresser du bout du pouce afin d'attirer son attention, désirant trouver son consentement dans un regard partagé en douceur juste avant de descendre du véhicule qui t'appartiens. guidant gabriel jusqu'à l'intérieur de ton logement, tu lui laissais le temps d'observer les alentours alors que tu fermais manuellement chaque serrure qui permettrons de vous donner toute l'intimité dont vous aurez besoin cette nuit. finissant ta tâche, tu te tournes pour l'observer alors que ton dos vient à l'encontre de la surface métallique, cherchant instinctivement à lui faire réaliser qu'il était presque trop tard pour s'en aller. même si tu le laisserais partir s'il venait à le désirer. tu étais loin d'être le genre d'hommes qui ne respectait pas le consentement de ses amants, préférant toujours t'assurer qu'ils désiraient autant que toi d'être à tes côtés. gardant le silence, tu prend le temps de l'observer encore le temps de quelques secondes avant de te décoller de la porte pour le rejoindre. tu le savais, que vos corps allaient retrouver l'énergie qui cherchaient à les rassembler, mais tu ne pourrais certainement pas t'empêcher de le rejoindre. alors, levant doucement l'une de tes mains, tu venais caresser l'une de ses joues du bout des doigts alors que tes lèvres cherchaient déjà les siennes dans un plaisir exquis. il ne te fallait rien de plus que cela pour te sentir heureux, pour te sentir bien, et tu t'empressais déjà de le faire reculer lentement contre l'un des meubles de ton appartement. " — do you still agree, gabriel ?" paroles murmurées contre ses lèvres alors que ta seconde main vient épouser la courbe d'une de ses cuisses.

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Tes pas s'enchainent et te rapprochent de moi, brisant au fur et à mesure ce confort de ne pas sentir tout ton aura autour de moi. Il est si enivrant que je me sens presque perché alors qu'à présent tu me fais face. Mes yeux ne peuvent plus décoller de toi, cela m'est impossible. Comment quelqu'un peut-il me faire réagir de la sorte ? Nos magnétismes s'attirent et se mélangent comme les deux ingrédients nécessaire à la potion de l'ultime flamme. La chaleur ne donne de répit ni à mon coeur - dont les battements s'intensifient, ni à ma tête - rendant ma réflexion plus que difficile. Quelques de tes doigts effleurent ma joue, ta bouche voulant céder à la mienne. Les forces s'attirent, les doutes les contraignent à l'opposition. À vouloir céder et repousser, ton corps amène le mien contre un meuble, bloquant tout espoir de fuite sauf si le consentement se perd en chemin. Je ne te veux pas car tu me désires. Je te désire juste et je t'en veux. Ta voix apaise mes maux, tes gestes brisent mes murs, et ce déséquilibre me terrifie autant qu'il m'intrigue. Nos lèvres sont si proches que j'en aspire ton expiration, que je peux sentir l'odeur émanante de ta luette. C'est enivrant, si enivrant. ❝ I do agree, Isaac... ❞ déclare-je avant de me couper dans un drôle de couinement en sentant ta main s'emparer délicatement de ma cuisse. La panique me prend, une belle panique, celle-ci qui me rappelle l'angoisse d'antan mais qui me promet que la suite n'est que transcendance. Aucune onomatopée ne peut sortir, nos lèvres se rencontrent à nouveau et mon cardiaque s'arrête. La mort n'est que physique, mon esprit déjà s'envole et se dissout, ne fait qu'un avec la présent. Mes doigts se jètent et s'accrochent à ton col, et la fièvre de la passion commence à me monter. Tous mes membres réagissent, mes cuisses gesticulant alors que je te tire vers moi aussi fort que possible à rendre notre baiser aussi douloureux que fusionnel. L'air se reprend en une pause où nos poumons démontrent l'asphyxie à laquelle nous succombions.

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terrible tentation qu'était de voir son corps si près du tien et de ne plus l'avoir en contact avec le tien. tu l'avais pourtant eu tout près de toi, au point de ne faire qu'un avec lui lorsque vos lèvres s'étaient touchées dans une électricité si parfaite que tu pourrais la croire irréelle. c'est cette perfection que tu cherchais tant à trouver lorsque tu vins le rejoindre, ta bouche trouvant déjà la sienne alors que tes mains ne faisaient plus qu'un avec sa peau. l'une sur sa joue, à caresser presque trop doucement sa joue, tandis que l'autre cherchait son corps, tu te découvrais chanceux de pouvoir le posséder le temps d'une première nuit. et tes lèvres viennent s'étirer dans un doux sourire quand il consent à vos ébats, venant te rassurer vis-à-vis du fait que tu n'étais probablement pas en train de passer outre une interdiction de plus en forçant l'un de tes élèves — puisqu'il fallait bien que tu aies conscience de ce détail, à avoir des relations sexuelles dans ton logement. et tu ris presque dans un doux élan de délicatesse lorsqu'il réagit à ta main sur sa cuisse, venant te faire aimer un peu plus ses réactions. mais tu oublies rapidement l'adorable réaction de gabriel pour remplacer cela par un baiser passion, cherchant à le goûter encore plus à chaque fois que ta langue effleure la sienne et que ton corps se rapproche du sien. et tu te fais pantin de bois entre ses doigts, ton bassin frappant le sien dans un mouvement désordonné alors que tu agrippes ses deux cuisses pour les écarter un peu plus afin de te faire un espace parfait pour lui montrer à quel point tu réclames déjà son âme.

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Ton amusement à mes réactions ne peut que me rendre plus vulnérable aux attaques incessantes de la bête en toi. Impossible pourtant de résister, j'en désire plus tout en sentant une guerre interne être déclarée en l'honneur de mon esprit, contraint de subir les assauts de ma libido. Ma bouche demeure entrouverte tant l'air me manque, tant ma respiration est intense, tant je peine à faire fonctionner mes poumons. Cesse de me couper le souffle, je t'en supplie, achève-moi. Les langues se touchent, et la tête se vide. Il n'y a plus de réflexion, seuls survivent mon coeur battant au rythme de tes gestes et cette passion qui menacent de m'incendier l'épiderme. Nos bassins se fracassent dans un coup poussant mes cuisses à s'écarter sans aucune résistance. Je suis tombé en moi-même, incapable de sortir de ton emprise.

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