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Please don't stop the music
topic commun de décembre

20 décembre À l’intérieur d’une foule grouillante d’étudiants, Chang’e se faufilait adroitement entre les corps en mouvement, afin de tenter d’apercevoir de ses un mètre soixante-deux et quelques poussières supplémentaires, les coulisses de la scène. La lumière des lustres chatoyait de mille et une couleur, rappelant la thématique de la soirée au sein de la salle sur demande, transformée en un club de nuit festif. Si les enseignants découvraient cette scène, la demoiselle espérait du plus profond de son être qu’ils auraient l’obligeance d’omettre l’évènement à certains supérieurs et de défaire le résultat d’un effort acharné. Cela se révélait une des seules occasions dans sa vie, où malgré elle, sa petite taille la complexait profondément. Elle peinait à retrouver les coulisses du regard, seules les lumières chatoyantes la guidèrent jusqu’à sa destination. Elle prit le temps d’observer la salle du regard : sur les banquettes reposaient des invités en compagnie d’un petit quelque chose à se mettre sous les dents, les décorations de Noël ornaient la pièce de haut en bas. Cet endroit était tout simplement un cadeau du ciel, sans cela, il n’y aurait eu aucun emplacement pour contenir les festivités. Camouflés derrières les élégants rideaux de velours, au loin, les interprètes s’étaient donné rendez-vous afin de décider qui entamerait la valse, après tout le premier numéro ouvrirait la soirée.

La présidente du club salua des connaissances avant de se résoudra à rejoindre les membres, ils avaient intérêt à tous être présent. Ces derniers avaient travaillé d’arracher pied pour monter des numéros dignes d’être présenté au grand public. Bien qu’ils concentraient leurs efforts surtout sur le côté plus musical, elle avait tenté d’initier les garçons à la danse, cela ne pouvait pas faire de mal à personne. Bon, une certaine rancœur face à un dénommé Nash l’avait peut-être poussé à suggérer cette idée… mais passons !  « Alors, qui veut avoir l’honneur de commencer? »  Ils étaient prêts. Aujourd’hui était comme le grand retour du club de musique après sa reprise depuis cette année. La prochaine étape serait les compétitions. Mais, ils pouvaient tout de même se détendre un peu, elle déterminerait l’ordre de passage et ainsi, chaque membre serait libre de profiter de la fête comme bon le lui semblerait… sans oublier son tour bien sûr ! Ils discuteraient un peu, en débâtant des positions jusqu’à ce qu’elles soient décidées, par eux-mêmes ou sinon Chang’e le ferait pour le groupe et sa décision serait finale. Il n’y avait pas de temps à perdre. Juste avant de laisser partir les membres et les deux premiers se préparer elle lança rapidement : « N’oubliez pas, à la moitié du deuxième avant vous, je veux vous voir dans les coulisses pour fignoler les derniers détails. À la toute fin, c’est la partition de groupe que l’on a préparé ! Et ne faites pas les idiots ! » Elle ne permettrait aucun écart de comportement, ah ça non. Dans d'autres occasions oui, cependant la présidente avant bien d'autres chats à fouetter.



description du lieu


(([Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien])) (([Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]))

Moins capricieuse que sa jumelle anglo-saxonne, la salle sur demande de Mahoutokoro n'en demeure pas moins tout aussi difficile d'accès, pièce aux allures de mirage ne figurant sur aucune carte. rares sont les étudiants et les professeurs à en soupçonner ne serait-ce que l'existence, mais nombreux sont ceux à la fantasmer, lui prêtant des pouvoirs quasi thaumaturgiques. en effet, la salle sur demande est réputée pour incarner ce dont ses visiteurs ont le plus profondément besoin, fontaine à vœux aux drôles de lubies, s'évanouissant dans les couloirs de l'école pour mieux reparaître ensuite, reine des métamorphoses, sous de nouveaux atours. Certains prétendent en connaître l'emplacement exact, d'autres que la pièce ne cesse de se déplacer dans l'enceinte de mahoutokoro, échappant à toute cartographie. mais parmi toutes les spéculations, une constante : la salle sur demande apparaît comme un dernier recours quand ne règnent plus que les c'est impossible, se pliant à toutes les volontés.

Préparez-vous à laisser aller vos folies dans une ambiance chaleureuse aux couleurs de Noël à l’intérieur d’une immense salle créée spécialement à votre disposition. Heureusement que ce lieu mystère est venu prêter mains fortes puisque sinon la fête se serait tenue dehors au grand froid.


Les artistes & leur(s) numéro(s)

Membres du club de musique
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] solo de piano - [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] solo de triangle - [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] solo de violoncelle -[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] violon accompagnée par Chang'e au piano -  [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] solo de chant - [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] solo de harpe - [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] solo de chant - [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
The group tous les intruments ensemble - [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Pour terminer en beauté, nous invitons tous le monde pour une chorale de - [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Pour les membres:
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Ino aimait la musique. Il avait pratiqué le morceau, pendant des heures, insultant tout le monde qui lui disait qu’il était bien, lorsqu’il n’était pas parfait. Maintenant, la mélodie lui venait naturellement, du bout des mains, il pouvait recréer ce qu’il imaginait dans son esprit. Si le jeune homme ne l’avouait pas, il avait hâte de présenter les fruits de son travail. La salle était magnifique, bien décorée, il savait que la soirée promettrait. Après tout, elle était le fruit d’un travail acharné.

Dans les coulisses, Ino est assis sur une chaise, parlant avec Nash en attendant l’arrivée de leur présidente. Il embêtait parfois cette dernière, mais pour une raison obscure, elle semblait particulièrement en vouloir à Nash. Au début, Ino avait essayé de raisonner son camarade, de lui dire de faire des efforts, ils aiment la musique, après tout, sinon ils ne seraient pas là. Puis, un jour, Chang’e avait tenté de les initier à la danse, en affirmant que cela ne ferait de mal à personne. Forcé de tenir les hanches de Nash et de le faire valser, dans la salle de musique, sous le regard du reste des filles, Ino avait rapidement modifié son discours, les joues rouges de frustration.

Depuis, il avait soutenu Nash. Ils avaient prévu de belles choses pour animer la soirée. Si le groupe avait transformé la salle sur demande en boîte de nuit, il fallait ajouter un peu d’ambiance, afin de montrer qu’il maitrisait tous les registres de la musique, que ce soit les chansons de messe ou les tubes qui animaient les soirées clandestines. ♡

La présidente demande qui veut avoir l’honneur de commencer. Tout le corps du jeune homme montre qu’il est dans l’opposition, manspreading, avachissement, le comble du tout, les bras croisés. Il fait un effort, il lève la main, mais n’attend pas que la jeune femme lui accorde la parole. « On dit qu’il faut toujours garder le meilleur pour la fin. » Ino ne retient pas un sourire. « Tu devrais commencer. » Il ricane en donnant un coup de coude à Nash. Sur scène, ils sont impeccables. En pratique, ils sont remarquables.

Dans les coulisses ou sur les bancs, ils sont insupportables.

Ino continue d’écouter la jeune femme, qui leur donne des précisions sur le déroulement de la soirée. Les premiers partent, et Ino va voir la présidente, les mains dans les poches. « Hey. » la salue-t-il brièvement. Son ton est moins impoli qu’à l’habitude, le miracle d’avant-Noël. « Quand tu diras ton mot de la fin, ce serait peut-être mieux de souhaiter des Joyeuses fêtes plutôt qu’un Joyeux Noël. L’école est un peu multiculturelle, et ce ne sont pas toutes les religions qui fêtent Noël. » Ino prononce les mots avec de bonnes intentions.

Dommage que ses vêtements sentent l’alcool.
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ses iris se ferment, sa tête se cale contre une armoire. n’écoutant pas un mot de ce que pouvait dire sa chère présidente. nessie aurait préféré être de l’autre côté de la scène. assise sur un de ces sièges bien confortable, un verre à la main, s’endormir pendant les sons les plus ennuyant et se réveiller pour les meilleurs. mais non, rien de tout de cela. faisant partie de ce club, elle était contrainte de participer à cet évènement de fin d’année. mais l’envie n’y était pas du tout. le triangle étant son excuse pour se reposer et écouter ses camarades jouer de leurs instruments. loin d’être douée avec l’objet métallique, mais au moins, elle appréciait son parfum, son son et sa froideur. la poupée restait à l’écart du groupe, profitant d’un instant de sieste. doux paradis où la gamine pense à un repas de noël, au chocolat et aux bonnes bûches glacées. un rêve riche en sucre et en chocolat. quelques minutes de repos – bien qu’elle aurait préféré dormir plus longtemps. quitte à ne pas monter sur cette scène. même si sa personne méritait tout les applaudissements du monde, la flemme elle ne lui donnait aucune envie de se lever de s’exécuter. ness donne un coup de coude à la personne à côté d’elle.  « j’ai raté quoi ? » un bâillement, son corps qui s’étire, tous les signes qui voulaient dire que la demoiselle venait de faire une bonne sieste. un petit sourire qu’elle esquisse à la présidente.  « et tu sais ma chang, si y’a pas assez de temps, je suis prête à renoncer à mon solo » qu’elle dit d’un air dramatique. mensonge lorsque l’on sait qu’elle ne voulait pas monter sur scène. « comme ça chacun aura un peu plus de temps pour montrer ses remarquables talents » ness hoche la tête, toujours aussi dramatique.


hj : si quelqu'un veut bien lui répondre  :keur:
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Camil se regarde une nouvelle fois dans la glace, satisfait de ce qu’il voit. Il avait passé du temps sur sa mise et comptait bien faire honneur à celle qui avait accepté d’être sa cavalière. Il n’en revenait toujours pas d’avoir trouvé le courage suffisant pour lui demander de l’accompagner au bal organisé par le club de musique, ce soir, dans la Salle sur demande. Il avait profité d’un après-midi au calme avec sa vieille amie pour prendre les devants et lui bafouiller une invitation sur le bout des lèvres, heureusement comprise par Jiao. Elle avait souri et dit oui, faisant buguer Camil qui avait alors ouvert de grands yeux, n’en revenant pas de sa chance. Il avait une cavalière ! Pour le bal de Noël ! Bon, ok, ça n’avait rien à voir avec celui de Poudlard, tout en grande pompe et se déroulant, lui, officiellement, mais c’était sa première fête à Mahoutokoro dans l’enceinte de l’établissement, et il n’y serait pas seul dans son coin à siroter un pauvre chocolat chaud, enviant de loin les couples sur la piste de danse.

C’est qu’il aimait danser, Camil, même s’il était loin d’avoir un niveau suffisant pour être satisfait du résultat ; mais au moins n’écrasait-il pas les pieds de ses très rares partenaires. Il avait un sens du rythme qu’il n’exploitait quasi jamais, sauf en sortant de la douche et en étant sûr à 200% que son colocataire n’était pas là, se permettant alors de se trémousser sur du Beyoncé ou du Elton John. Dans le plus grand des secrets, il s’était même entraîné à valser, un long traversin entre ses bras, pouffant tout seul de rire devant l’improbabilité d’une telle circonstance une fois l’exercice fini. Mais ce soir, il allait pouvoir mettre en pratique cette théorie et ces soirs seul à suivre la musique et à tourner en comptant ses pas.

Il sourit, contemplant la fleur sous cloche, mini verrière préservant la fraîcheur de ses pétales. Cadeau pour Jiao, une fleur d’hibiscus d’un rouge vif qu’il a lui-même fait pousser, la toute première floraison cueillie le matin et emballée dans sa boîte en verre pour la plus belle des cavalières. Il espère que le cadeau lui plaira, ayant même prévu un ruban afin d’attacher au poignet de son amie l’ornement de sa tenue. Il a hésité entre une fleur blanche ou une rouge, ayant le choix de faire pousser les deux espèces chez lui, mais s’était dit que le rouge conviendrait bien mieux au tempérament tout feu, tout flamme de Jiao. Se décidant enfin à sortir de sa chambre, il se revêt d’un manteau avant de se diriger vers la salle sur demande et d’y attendre la Kasai, guettant sa silhouette reconnaissable entre toutes. Entortillant quelques mèches de cheveux blancs entre ses doigts, il essaie de faire fi du stress le gagnant au fur et à mesure que les élèves rentrent. Il ne veut pas imaginer le nombre de personnes présentent à l’intérieur, certaines connaissances de son cycle primaire reconnues parmi la foule, leurs visages et surtout leurs paroles à jamais marquées dans son esprit. Camil se fait tout petit, s’enfonçant dans l’ombre jusqu’à presque être englouti par elle, son enthousiasme vite douché par ces rencontres qu’il ne souhaitait pour rien au monde refaire. Mais il est là pour Jiao, l’hibiscus entre ses mains le témoignant. Il n’est plus le même gamin un peu trop rond qu’on ridiculisait pour se faire les nerfs dessus, il ne se cache plus dans les toilettes pour pleurer tout son saoul. Non. Cette époque, il l’a laissée derrière lui en même temps qu’il est revenu à Mahoutokoro, bien décidé à enfin enterrer ces mauvais souvenirs par d’autres, plus heureux.

Camil s’avance d’un pas dans la lumière tamisée du couloir, redresse son dos, essaie de bomber le torse et de ne surtout pas regarder les gens en face, se contentant d’une masse de chair et de vêtements de fête informe à la périphérie de sa vision. Un flou dans lequel il flotte, apaisant ses pensées par un exercice de respiration. Il se calme jusqu’à ce qu’il aperçoive son amie se dirigeant avec un sourire vers lui. Camil lui sourit en retour, soulagé d’avoir une alliée dans la bataille à venir, cachant momentanément son présent derrière son dos.

« Jiao. Tu es ravissante, ta tenue est magnifique. Merci d’être venue… Sans toi… je… »

Il a envie de dire « j’aurais été perdu » mais ne veut pas qu’on s’apitoie sur lui, pas même ses proches, alors il secoue la tête, chassant les mots qu’il allait sortir, les remplaçant par un grand sourire.

« Enfin bref, merci d’être venue. J’ai un petit quelque chose pour toi. »


Il lui présente alors la boîte en verre refermant la fleur d’hibiscus.

« Tu viens des îles, tu m’avais dit. Alors j’ai pensé que… C’est une plante des tropiques qu’on trouve sur l’île de la Réunion. Elle m’a fait penser à… à toi… »

Il murmure les derniers mots, timide. Et s’il avait mal choisi ? Et si elle n’aimait pas les fleurs ? Et si elle allait lui dire que finalement, elle avait trouvé quelqu’un d’autre ? Camil ne lui en voudrait pas, même lui a encore parfois du mal à vouloir de sa propre compagnie, cercle vicieux d’auto dépréciation. Il respire par le nez, fermant momentanément les yeux. Ça. Allait. Bien. Se. Passer.

« On y va ? »

Sourire plus grand, il présente son bras à la fille la plus jolie qu’il ait vue ce soir, très fier d’avoir été choisi entre tous pour passer la soirée avec elle, essayant de cacher le stress mangeant son assurance naissante.

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Première fois qu'elle mettait les pieds dans cette salle. Première fois aussi qu'elle prenait connaissance de l'existence de cette salle. Secret qu'elle aurait aimé découvrir plus tôt. Une salle magique, qui devenait ce qu'on voulait, c'était une véritable pépite. Moyen de se retrouver à la maison sans y être vraiment. Parfais pour les coups de blues quand le mal du pays se faisait sentir. Elle sait déjà qu'elle y reviendra, certainement accompagnée d'Emi. Quel meilleur endroit que celui-ci pour les journées à thème qu'elles aimaient bien faire. Willow s'y voyait déjà, avec la salle transformée en laboratoire de recherche ou n'importe quoi d'autre correspondant à leur envie du moment. Actuellement décorée pour Noël, relativement classique, la salle n'en était pas moins terriblement envoûtante, donnant envie d'y rester, juste parce que c'était un endroit à part. Willow ne regrettait décidément pas d'avoir laissé ses oreilles traîner et écouter les conversations des autres, quand ils parlaient de cette soirée. Elle n'avait pas reçu d'invitation à proprement parlé la gamine. Après tout, elle ne connaissait personne dans le club de musique. Mais en écoutant ce que certains racontaient, elle avait cru comprendre que c'était ouvert à tous. Ce qui l'avait poussé à se faufiler dans cette salle mystérieuse, presque planquée dans le fond, au cas où elle n'aurait pas du être là. Impatiente de voir et surtout d'entendre ce que les membres du club de musique avaient préparé. Impatiente aussi de se retrouver baigner par une musique que finalement elle ne connaît que très peu, bien plus habituée aux gazouillis des oiseaux qu'aux mélodies d'instruments. Justement impatiente à l'idée de découvrir quelque chose de nouveau qui lui donnerait qui sait l'envie de se lancer dans une autre passion.  
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c'était le grand soir. tu avais attendu ce moment tellement longtemps. tu avais l'habitude de monter sur scène dans des cafés, des bars quelconques. mais jamais tu n'avais montré ton talent à l'école. peu d'élèves savaient que tu chantais. en fait, à part les personnes les plus proches de toi, c'est-à-dire snorri et wynn, presque personne ne s'en doutait. mis à part, le club de musique. ceux qui t'avaient accueillis à bras ouverts alors que tu n'étais pas certaine de ton talent. tous t'avaient encouragés, et aujourd'hui, tu peux dire que c'est grâce à eux que tu as pu t'épanouir pleinement avec le chant.

cette performance, tu l'avais préparé d'arrache pied. autant au niveau vocal que mise en scène. chaque petit détail de ta présentation était réfléchi, calculé. rien n'était laissé au hasard. inconsciemment, tu espérais rendre ta présidente, chang'e, fière de toi. avec la confiance qu'elle t'avait accordée, tu lui devais bien ça.

arrivée dans les coulisses depuis deux bonnes heures, tu apportais les touches finales à ta tenue, avant d'entendre la présidente du club de musique prendre la parole. tu t'es avancée vers elle, vers le groupe. étrangement, la nervosité commençait à monter en toi. tu hochais la tête au discours de chang'e. nash qui ne fait pas l'idiot ? ce serait une première. tu levais les yeux vers le ciel. tu ne pouvais pas t'en empêcher, tu n'aimais pas nash, et il y a certains moments où tu n'arrivais pas à le cacher. et ça ne me dérange pas de monter en première, si personne ne veut le faire... mais si quelqu'un se dévoue, je préfèrerais passer dans les derniers. tu regardais ino, souriant à sa remarque. et j'ai amené des sucres d'orges... si quelques personnes veulent bien venir pour les lancer dans la foule pendant ma perfo, ça serait vraiment chouette. tu souriais aux autres avant d'être surprise par un coup de coude. ness dormait. tu n'as pas pu t'en empêcher, tu as rigolé. rien de spécial. chang'e voudrait juste savoir qui passe en premier. tu t'es tournée vers ton amie, celle qui faisait en sorte que tes moments passés au club de musique étaient un peu plus magiques. fais pas l'idiote, passe sur scène! tu vas faire un carton. tu soupirais face à l'entêtement de ton amie. tu espérais vraiment que chang'e allait faire changer d'avis la jeune fille.  
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Grumpy and bored as fuck. Nash n’était pas content d’être là, et à la manière dont il faisait la gueule depuis qu’il avait posé son cul sur sa chaise, pas besoin d’être Merlin pour s’en rendre compte. Mais en même temps, quand est-ce qu’il ne tirait pas la tronche ? Si ce n’était pas pour apaiser un minimum cette vieille goule de Chang’e, qui s’était visiblement donnée pour mission de le faire chier coûte que coûte, Nash n’aurait sans doute pas daigner pointer le bout de sa baguette à cette soirée qui s’annonçait déjà minable. Heureusement pouvait-il au moins compter sur la présence d’Ino, seule personne dans ce club ringard à être suffisamment intéressant et de bonne compagnie pour ne pas lui donner la sensation désagréable de perdre son temps. Mais si Nash ne s’était pas pointé à toutes les séances de répétition, il avait quand même bossé de son côté, incapable de ne pas donner le meilleur de lui-même, even for this lowly show. Il n’écoute pas vraiment, à moitié assoupi sur son siège, c’est la voix vicieuse d’Ino, en prenant la parole, qui le sort doucement de sa léthargie, et il ne peut s’empêcher de ricaner à l’unisson avec son partenaire de la mesquine, mais excellente remarque. Et parce qu’il ne peut pas s’en empêcher non plus : « On sait déjà qui sera la deuxième alors… » C’est petit. C’est mesquin. C’est du Nash. Et s’il y avait un doute sur la personne qu’il visait, il tourne bien sa tête en direction de Lux pour appuyer ses propos, un sourire provoquant au coin des lèvres. Sue me. La réplique de Lux ne tarde pas à fuser, insipide, comme elle. Nash réprime son commentaire salé, et se contente de lui offrir un sourire étincelant, plein de promesse. You have no idea how much I can be. A la mention des sucres d’orges, Nash est secoué d’un rire, qu’il étouffe de sa main, et il se penche vers Ino pour lui murmurer : « Tu vas voir qu’elle va réussir à nous éborgner quelqu’un avant la fin du spectacle, ça aura le mérite d’égayer ma soirée. » Pep talk terminé, véritable soulagement pour Nash qui se relève, titubant légèrement avant de se diriger vers le buffet, là, il se sert une poignée de friandises au chocolat qu’il engloutit presque aussitôt, n’ayant aucune pensée pour les autres musiciens alors qu’il vide presque le bol. Il prend une coupe de champagne et apercevant Ino plus loin discutant avec Chang’e, il s’y rend aussitôt d’un pas enthousiaste, peut-être trop et son pied bute sur une marche. Si ce n'était pas pour la réaction instinctive d'Ino, Nash aurait certainement fini sur le sol. Malheureusement, le contenu de son verre, lui, a continué sa route pour se déverser sur la robe de Chang’e, l'imbibant d'alcool. « Oups, sorry ? » qu’il lâche d’un air faussement contrit. Cette soirée s’annonçait plutôt bien finalement.
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la magie n’en finissait jamais de l’émerveiller. il y avait quelque chose de féérique dans la salle parée de ses plus beaux atouts festifs - si elle avait rêvé le décor elle ne serait pas tout à fait parvenue à un résultat aussi sublime. vagabondant entre les guirlandes illuminées, nana se fait petite. loin de la foule grouillante venue acclamer les artistes du club de musique. le nombre de likes a beau faire exploser le compteur de son instagram, elle ne s’est jamais sentie aussi (( seule )). ascension fulgurante, étoile bientôt supernova, victime d’un succès qu’elle ne mérite sans doute pas. entre la pression des fans, les milliers de commentaires qui défilent chaque jour dans son fil d’actualité pour savoir quand le vortex sortira son nouveau son, et les tensions au sein du groupe, elle a l’impression de se noyer nana, de manquer d’air. le goût zenith toujours présent sur ses lippes éternellement carmin, la culpabilité qui la ronge dès que le regard se pose sur nobu, les engueulades qui se succèdent avec shin et la jalousie qui la consume dès qu’elle pense à ren. l’implosion imminente - et elle a l’impression d’en avoir oublié l’essentiel, l’amour de la musique, célébré ce soir. alors elle longe les murs, se fait telle une ombre ne voulant pas absorber la lumière de ceux qui ont répété si dur leurs morceaux pour la soirée. elle écoute le discours de leur présidente, fait attention aux remarques des uns et des autres. « - je veux bien lancer tes surcres d’orge. » déclare-t-elle à l’attention de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. « - enfin si je ne les ai pas tous mangés. » clin d’oeil dans sa direction pour appuyer ses propos espiègles. c’est alors qu’elle remarque [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] la jolie blonde rencontrée en compagnie de zenith. « - comment est-ce que je pouvais ne pas savoir qu’on fait partie du même club ? » s’exclame-t-elle à son encontre. et c’est sa faute sûrement, tant accaparée par le vortex qu’elle en a négligé certaines autres choses dans sa vie. une erreur qu’elle compte bien corriger - pas question de solo pour elle ce soir, sa guitare ne servira qu’à sublimer les autres talents présents.

hj : si quelqu'un veut ajouter de la guitare à son numéro, nana est là pour vous! autrement elle se contentera du morceau de groupe :boum:
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Tu n’étais pas particulièrement fan des évènements liés à Noël et tutti quanti, préférant profiter du peu de temps libre pour réviser les partiels qui ne tarderaient pas à pointer le bout de leur nez, après les vacances de Noël. Tu avais pris l’habitude de n’y venir qu’accompagné de tes amies, Lucette, Ouka ou Violet, acceptant de les dépanner d’un cavalier lorsqu’elles n’avaient reçu aucune demande de la part des garçons. Autant cela était rare avec Ouka et Violet, plutôt sollicitées rapidement, autant Lucette avec son physique de reine et son comportement frôlant l’enfant gâté se retrouvait souvent seule. Elle ne comprenait pas qu’avec son caractère bien trempé, elle effrayait ses prétendants qui préféraient prendre leurs jambes à leur cou plutôt que de servir d’apéritif à la jeune femme capricieuse. Tu avais rapidement appris à dompter le fauve et c’était avec un plaisir non dissimulé que tu lui tendais ton bras et prêtais tes pieds pour quelques valses, prenant soin de toujours mettre en valeur ses robes de princesse. Mais ce soir, ce n’était pas avec ton inséparable amie que tu étais venu, mais avec la Ravenloft.

Ton cœur bat un peu plus fort que d’habitude bien que tu prennes soin de ne rien montrer, visage souriant face à la magnifique silhouette de ta compagne. Quelque part au fond de toi, ton égo de mâle est remonté à bloc d’avoir pareille créature comme cavalière, alors que tu t’es décidé pour un style casual chic. La petite fête donnée par le club de musique, même si bon enfant, n’avait rien à voir avec le faste du bal de Noël donné parfois par l’école. Cet évènement caché n’avait pour autre but que d’oublier un instant les révisions, les partiels, et s’amuser dans l’intimité restreinte de la salle sur demande. Tu comptais également offrir ton cadeau de Noël un petit peu en avance à celle que tu considérais désormais à mi-chemin entre ton amie et ton crush, la paire de boucle d’oreille choisie la veille bien au chaud dans une poche de ton jean.

Galant, tu ouvres la porte à Amaryllis, profitant qu’elle passe devant pour mater plus discrètement sa silhouette _ cela devrait être interdit d’être à la fois aussi sexy et aussi élégante _ faisant rapidement le tour de la pièce des yeux à la recherche de quelque chose à faire avant le début des festivités. Tu remarques un jeune homme un peu mal à l’aise dans un coin, attendant sûrement sa compagne. Enfin elle arrive, et il lui offre une fleur de serre que tu crois être un hibiscus. Tu souris devant le petit couple vous suivant lentement, pénétrant à leur tour dans la salle. Une fleur aurait-elle fait plaisir à ta belle ?

« Tu es ravissante. Tu voudrais un verre de quelque chose ? Je crois qu’ils ont un buffet quelque part. »

Ta voix est volontairement basse, près de son oreille, ton souffle caressant son cou. Tu te sens d’humeur joueuse et prêt à percer les mystères de son petit cœur, savoir si elle aussi en pinçait un peu pour toi. Puis rien n’interdisait de finir, peut-être, la soirée chez toi. Mai enfin, ne précipitons rien.

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Noël a toujours été sa période préférée de l'année, après Halloween bien évidemment. Les flocons qui nappent les trottoirs et toitures des maisons, les décorations colorées et l'odeur des biscuits qui cuisent dans le four... c'est ça la véritable magie ! Amaryllis n'aimait en revanche pas le froid, et elle se serait bien emmitouflée dans sa couverture hors de prix pour le restant de l'hiver mais... pas ce soir. Ce soir c'était particulier et la jeune femme ne voulait louper son rendez-vous pour rien au monde.

La belle sorcière ne s'était clairement pas reposée sur ses lauriers et avait passé plus de deux heures dans sa salle de bain. Était-ce par pure nervosité ? Pas vraiment... mais quand même un peu. Épilée de la tête aux pieds, chevelure brillante, ongles manucurés, peau crémée et odeur corporelle enivrante... Mademoiselle Ravenloft avait mis le paquet, c'était peut-être même un peu too much. Qu'importe ! Avec une robe et des escarpins dont le prix surpasse au moins cinq smics, il ne fallait pas s'attendre à ce que notre princesse internationale bâcle le boulot. Etant de plus étudiante en mode, ça aurait été un crime de ne pas se mettre sur son 31. Amaryllis avait aussi ensorcelé sa robe pour qu'elle change en blanc sous la lumière des projecteurs, on pouvait donc assister à de jolies nuances bleutées.

Un manteau de fausse fourrure sur le dos, et sa pochette absolument kitsch dans la main droite, Cendrillon est en retard ! Elle fait patienter son beau prince en armure et ça lui met la boule au ventre. Amaryllis espérait pouvoir se faire pardonner avec sa tenue, ou... peut-être même un baiser.
Arrivée devant la salle sur demande, l'étudiante analyse telle une styliste les tenues des autres élèves... Ce n'était donc pas supposé être aussi chic qu'elle ne le croyait.
Elle se retint de soupirer et de repartir pour se changer, mais trop tard. Il était là, il l'avait remarqué et elle n'avait pas le choix que de mettre un pied devant l'autre jusqu'à lui.

Elle s'excusa rapidement, le pourpre aux joues, affreusement gênée de son retard. Un large sourire se dessine ensuite sur ses lèvres, qu'il est élégant ! Sa bouille masculine fait craquer Amaryllis comme une gamine devant ses posters, elle en est folle.

- T'es plutôt pas mal toi aussi ! elle répond, les lèvres légèrement rosées frôlant elle aussi le creux de son oreille.

Amaryllis avait un peu de mal à dissimuler sa timidité ce soir, c'était assez spécial... jamais encore ils ne s'étaient rencontré à un tel événement. Ils s'étaient vus entre les cours, à la pause du midi ou encore croisés à des cafés... Mais là, ça rendait les choses plus... sérieuses ?
Avec plaisir ! Et je t'accompagne, ça fait nunuche de patienter que son cavalier revienne les verres entre les mains. Moi je suis une femme forte et indépendante ! ajoute t-elle sur un ton plein d'assurance.

Elle attrape ensuite son bras, peut-être même un peu trop brutalement, et lui lance son plus beau sourire.

- C'est étrange, je pensais que tu n'aimais pas ce genre de festivités ! Fin' j'ai du mal à te visualiser dans des lieux et événements pareils...


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Tu observes son rougissement et t’émeus un peu d’avoir autant d’impact avec si peu de mots sur la belle jeune femme. Tu lui souris et contemples le tissu ensorcelé, reflets bleutés mettant en valeur le blanc crémeux changeant de nuance sous le feu des projecteurs. Tout comme toi, la sophistication de sa mise devait dépasser les quatre zéros à la suite, mais rien n’était trop cher pour les petits héritiers que vous étiez. Tu retiens un soupir devant cette pensée obscurcissant les festivités, reportant ton attention sur ta compagne. Tu ris devant sa remarque, t’excusant d’être un poil trop conservateur sur certains sujets, notamment la galanterie voulant qu’un homme, ça porte les sacs, ouvre les portes et paie les boissons en toutes circonstances, laissant madame poireauter sur sa chaise en attendant. Tu ne peux t’empêcher une petite pique, plus pour la flatter qu’autre chose.

« Mais c’est qu’il y a une explication très sérieuse sur cette tradition machiste à vos beaux yeux, mademoiselle. »

Tu prononces le dernier mot en français, langue ô combien érotique et synonyme de romantisme. Sa main enserrant ton bras un peu plus fort que ce que la bienséance le voudrait, tu réprimes un soudain accès de chaleur de s’emparer de toi, contrôlant tes battements de cœur un poil trop frénétiques en te concentrant sur la foule plus dense au fur et à mesure que tu vous approchais du buffet.

« Laisser madame sur la chaise permet à tout le monde d’admirer sa robe et sa mise parfaite et de faire bruisser la jalousie à son passage. Puis, si madame est joueuse, peut-être posera-t-elle un peu pour faire admirer ses magnifiques talons hauts et ses bijoux assortis, sa pochette bien en avant afin de montrer qu’elle est parée jusqu’au bout des ongles ?
(clin d’œil à ladite pochette ornant le bras d’Amaryllis) Enfin, la jalousie sera à son comble lorsque la foule remarquera le parfait gentleman étant parfaitement assorti à madame et, comble de l’élégance raffinée, deux coupes de champagne à la main ? Mouais, un peu cliché, je dois l’avouer. »

Tu te ris de toi-même et des traditions centenaires machistes à souhait, même si tu trouves un certain réconfort dans leurs accomplissements simples et basiques, même si datés. Comme tirer une chaise à Amaryllis une fois vos boissons commandées (après avoir insisté pour lui offrir le verre et payer d’office, bien entendu) et vérifier d’un coup d’œil qu’elle était bien installée en face du public, lui permettant de voir et surtout d’être vue et admirée de tous. Tu sirotes une petite gorgée de Shochu sorcier dont les bulles pétillent à ton visage, véritable volcan violet en fusion. Tes yeux se voilent de nuages quasi blancs, d’un bleu pâle presque inquiétant mais heureusement vite dissipés.

« Tu veux goûter ? Tu as pris quoi ? »

Tu lui tends ton verre à pied, partageant avec elle ta boisson au goût alcoolisé fort, mais si prenant. Peut-être un peu trop amer pour des goûts féminins, mais elle avait su te prouver qu’elle faisait fi des conventions. Tu lui souris et reprends la conversation là où elle s’était arrêtée.

« Il est vrai que je suis plutôt du genre casanier. Heureusement que tu es là pour sortir la bête ! »


Tu te retiens de pousser un petit grognement grotesque, de peur d’en faire trop, mais ton petit rire moqueur envers toi-même vient orner tes propos, rendant ton regard plu doux et souriant lorsque tu le poses de nouveau sur elle. Par les kamis, c’est que tu étais bien entiché de la jeune femme pour arriver à te dérider et à te tourner en ridicule dans l’espoir de faire naître son rire ! Espérons que cela marche…
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