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kajin atka-volkova
FT. AVATAR

cc on t'fixe lema ;;

plenty of humans were monstrous, and plenty of monsters knew how to play at being human
— prénom & nom ; kajin prénom mystère, tiré d'une langue ainu qui se perd : sa mère étant morte, il n'a jamais pu en découvrir le sens. le patronyme officiel qu'on lui a offert est russe, détonnant quelque peu avec l'apparence de leur porteur : c'est que volkova ((loup)) est plus aisé à assumer, au sein de la société. il est toutefois né atka ((guardian spirit)) et n'a attendu toute son enfance que l'opportunité de le clamer au monde.

— âge ; 47 ans c'est le bagage, c'est l'expérience, et il les porte sans inquiétude : au vu de la longévité des sorciers, il n'est même pas à la moitié de sa vie ((qu'il dévore par ailleurs avec passion et ambition, l'esprit chargé de projets et d'opportunités à n'en plus finir)).

— naissance ; 1973, hokkaido né dans une réserve ainu, il y a grandi quelques années avant que sa famille ne s'installe ailleurs — condamnée alors à subir de plein fouet la discrimination à l'égard de leur ethnie ((plus d'une fois, on lui a proposé de l'argent pour le pousser à enfiler un costume traditionnel et à effectuer une danse traditionnelle, folklore réduit au statut de divertissement moqueur ; plus d'une fois, on lui a collé dans le dos des inscriptions du type « quand je serai grand, je serai une attraction touristique » ; et plus d'une fois, le bullying n'a pas été que verbal)). ses parents, ses frères et soeurs et lui ont ensuite fui l'île pour s'installer au sud de Sakhaline.

— origine(s), nationalité(s) ; ainu (utari), russe, japonais balloté d'un peuple à l'autre à défaut de pouvoir simplement revendiquer son ethnie comme étant sa seule couleur.

— sang ; né-moldu élevé parmi eux et appelé par la magie à ses 7 ans.

— maison ; denki il ne s'est ouvert à son élément qu'à sa majorité, au moment de rejoinre mahoutokoro pour ses études supérieures.

— occupation ; technomage, entrepreneur, investisseur, conférencier // « recruteur » de KUZCO on le connaît en tant que le cerveau à l'origine de woogle. sa biographie fascine, ses inventions passionnent. durant ses conférences à mahoutokoro, la salle est toujours pleines à craquer : renoncer à la pause déjeuner pour venir l'entendre parler des clés du succès est une évidence. il a le charisme, la touche d'humour un brin cynique, le contact aisé — ce qui captive et qui pousse à contribuer par des questions, à l'aborder à la suite pour des compléments d'informations. plusieurs étudiants ont eu l'occasion de lui demander de se proposer en tant qu'intervenant, pour passer des conférences régulières aux cours ((c'est d'ailleurs fou, comme il est apte à s'arrêter au milieu d'un couloir pour discuter avec un groupe d'étudiants, retenir leurs prénoms, déceler du potentiel, aiguiller pour des stages ; self-made man encourageant chacun à s'affranchir des barrières imposées par la naissance et la société pour se prouver)). on le connaît en tant qu'homme d'affaires exigeant, intransigeant. ce qu'on ne sait pas, c'est ce que cache son célèbre sourire en coin, ce fameux rictus dont il ne se défait que rarement. celui qui donne l'étrange impression qu'il est au fait d'une plaisanterie que personne d'autre n'a décelée. ce qu'on ne sait pas, c'est que l'homme cache un monstre, et que tel le nocher des enfers, il use de ses talents pour transporter les âmes jusqu'aux portes d'un autre monde, sans espoir de retour.

— situation financière ; ₩₩₩₩₩₩

— statut civil ; marié à ariadna torrez.

— animal de compagnie ; vulptex une femelle de onze ans, qui fait partie de la famille depuis dix ans déjà et qui ne manque jamais de se caler contre ses pieds, somnolant des heures durant à ses côtés tandis qu'il travaille ; et deux de ses petits, fougueux, âgés de six mois. il était prévu de les vendre, mais les filles de kajin ont plaidé pour les garder.

— particularité(s) ; legilimens, occlumens demande à poster ici en amont.  


ARE MONSTERS BORN OR CREATED ?

aux yeux du monde ((biographie))
il naît kajin volkova, descendant ainu d'abord forcé à étouffer ses origines, des racines dont il est pourtant fier. ni japonais ni russe, né-moldu, désargenté, affublé par défaut d'un patronyme aux consonances soviétiques ((puisque les ainu ne devraient avoir ni terre ni nom à eux, aux yeux du monde)), sa scolarité à durmstrang s'avère douloureuse, ternie de mépris et de discrimination. on ne perçoit pas à quel point il a la haine au cœur, kajin, mais une lettre l'invitant à mahoutokoro pour des études supérieures dessine dans ses ténèbres une éclaircie. zeste de gloire. miettes de validation. c'est encore trop peu, pourtant, pour atténuer ses griefs contre le monde. il s'illustre par son potentiel, par ses notes. de ses anciens camarades, certains le décriront comme un étudiant brillant, mais discret ; d'autres le diront sombre, rongé par l'ambition, dictateur lors des travaux de groupe. pour une raison demeurée non-officielle ((et faisant encore l'objet de nombreuses rumeurs)), il perd en court de route la bourse qui lui a été attribuée. le manque d'argent coupe dès lors court à son double gakushi en études des vestiges et des civilisations sorcières et technomagie et ingénierie ((un pied dans l'antiquité, l'autre plongé loin dans l'avenir)).

1993. privé d'accès aux dortoirs étudiants, il échoue dans un taudis à tokyo. tout en enchaînant les jobs, il s'attèle à créer le premier journal connecté qu'il espère voir révolutionner le monde des médias ((et son compte en banque)). le papier est interactif : les images sont aptes à s'exprimer en citant, lorsqu'on les active, les extraits de phrases capturés au moment de la prise de la photo ; les cadres de textes sont quant à eux parsemés de « liens cliquables » qui changent les informations affichées, pour les remplacer par les précisions souhaitées par le lecteur. des espaces « scrollables » sont dédiés aux lecteurs : à l'aide d'une plume connectée, ils peuvent annoter les commentaires que leur inspire chaque article. le prototype est présenté au concours japonais jeunes technomages talentueux (JJT) de 1994. sa création est détruite par les critiques, car jugée complexe et coûteuse : ils soulignent des failles de navigation (labyrinthe de textes interchangeables), des coûts de production inutilement élevés, et des négociations interminables en vue avec de trop nombreux organismes et auteurs pour permettre la création d'une banque de données digne de ce nom. les enjeux, kajin s'en doute, sont aussi personnels : les journaux japonais ne sont pas prêts à perdre leur monopole au profit d'un produit concurrent novateur qui condamnerait leurs ventes. toutefois, son apparition au concours lui vaut l'attention du gouvernement, qui lui propose un poste au pôle technomagie du ministère, alors tout récent. il accepte, mais n'y reste que quelques mois avant de reprendre sa liberté, se sentant vite cloisonné. 1995 la passion des vestiges lui donne goût au voyage et le mène en amérique latine. durant son périple, il rencontre ariadna torrez, jeune voyante qui lui prédit gloire et renommée. elle accepte de le suivre au japon — il l'épouse l'année d'après. en 1996, alors que la curiosité générale s'épaissit au sujet des rumeurs de guerre qui naissent au Royaume-Unis, kajin se dédie tout entier à sa volonté « d'organiser l'information à grande échelle et de la rendre disponible aux sorciers du monde entier ». il démarche des investisseurs pour commercialiser différents projets d'objets sorciers connectés, attirant progressivement l'attention sur sa start-up prometteuse et nouant des ententes grâce auxquelles commencer à construire sa fameuse banque de données. à la naissance de sa première fille (1997), ayant acquis une certaine renommée, il change officiellement son nom pour y accoler son patronyme ainu jusqu'alors oublié : atka. mais c'est au début des années 2000 qu'il touche réellement le succès du doigt. le gouvernement officialise les premiers téléphones sorciers, et volkova y voit un potentiel support pour son projet. en 2002, il officialise un moteur de recherche sorcier, qu'il baptise woogle. il mène l'évolution de son entreprise d'une main que l'on dit dure : les magazines spécialisés en technomagie et économie ne le cachent pas, le qualifiant de visionnaire et de tyran à succès. au fil des ans, la création se déploie autour de différents services ((jeux, messagerie sorcière, logiciels de traitement de texte et de données, wootube, liseuse, ok woogle…)), évoluant à mesure que les modèles de téléphones et offres d'abonnement ((de plus en plus généreuses)) démocratisent le web sorcier.


ce que l'œil ne voit pas ((manco))
on ne perçoit pas à quel point il a la haine au cœur, kajin volkova, rongé depuis toujours par une impression d'injustice que rien n'apaise. à mahoutokoro, sa vie prend un réel tournant décisif lorsque naruhito, un enseignant de son cursus vestiges et civilisation le repère, l'approche, l'embrigade. rien ne panse mieux un cœur revanchard que les promesses de gloire ; rien n'apaise une âme assoiffée xommz l'alléchant espoir de reprendre les rênes au monde et d'y asseoir son règne. ce que lui insuffle cet homme, ce n'est pas tant l'accès à la haute que le machiavélisme d'une poigne de marionnettiste : la perspective de manipuler, détruire, créer. naruhito dit déceler en lui un potentiel tout autre que celui révélé par ses notes ; un feu ne demandant qu'à s'épanouir. les raisonnements qu'il l'encourage à tenir se brodent de mégalomanie — soufflent que de rien, il pourrait se hisser à l'égal des dieux. kajin s'attèle à prouver qu'il est à la hauteur, suivant les directives qui lui sont fournies ; un échelon après l'autre, parmi lesquels l'apprentissage des magies de l'esprit. l'enrôlement se fait dans la plus grande des discrétions, jusqu'au débordement : un étudiant meurt d'une overdose et, dans ses derniers instants de délire, formule audiblement ((suppliant pour sa vie)) le nom de volkova. il n'y a presque aucune preuve tangible de son implication, mais l'instant glace le sang du jeune préfet qui en est témoin, et ceux qui consultent le souvenir par la suite. après de lourds débats, le conseil administratif choisit de renvoyer kajin de l'école dans la plus grande discrétion, mesure de précaution.

1995. le voyage en amérique latine est un pèlerinage. fortement recommandé par naruhito qui lui assure que le berceau de l'humanité est la clé de son avenir. en colombie, ariadna torrez lui prédit étrangement les mêmes mots, avant de lui annoncer qu'il brillera dans le sang ; et il choisit d'y croire. elle est fascinée et horrifiée par lui, mais c'est l'admiration qui l'emporte : elle se laisse charmer, accepte de le suivre. lui ne voit déjà plus son avenir sans celle qu'il surnomme sa prêtresse. ensemble, ils foulent les ruines incas avant de partir pour le japon.

les années qui suivent marquent l'ascension de kajin au sein de la société, mais surtout au sein de la sombre mafia à laquelle il s'est voué. son entreprise florissante est une opportunité d'accès tant au dark web qu'à quantité de données personnelles récoltées auprès d'utilisateurs réguliers, s'ajoutant aux yeux et aux oreilles qu'il dissémine dans la société ((accords, pactes, chantages)). on lui réclame de sélectionner des cibles et de couper progressivement les fils de leur existence pour les attirer vers l'hydre, en quête de salut. et l'hydre, comme il l'apprend plus tard, a un nom : KUZCO. s'il est jugé digne de le savoir, c'est qu'il s'est hissé trop haut pour en sortir ((et cela tombe bien — car jamais il n'a été dévoré par les remords, jamais il n'a réellement éprouvé le besoin de faire marche arrière)). figure de proue de la part du réseau en charge du proxénétisme, il y joue le rôle de recruteur : orchestre le travail des rabatteurs, le processus de ferrage des cibles, la sélection de certaines d'entre elles au profit de clients importants, la transition drastique d'élus voués à être effacés… fin manipulateur, il contribue au conditionnement desdits élus avant, pendant et parfois après l'effacement : il est celui auquel on fait appel, en dernier recours, lorsqu'un effacé perd goût à la vie ; celui qui insuffle à nouveau un zeste de vie, d'espoir trompeur. celui auquel les âmes en peines se raccrochent, voyant en lui tout à la fois leur porte de salut et leur condamnation.

l'existence qu'il mène est un équilibre entre lumière et sordide : père de famille respectable d'une part, cauchemar de l'autre, il flaire le potentiel, brise et retisse des vies au profit de KUZCO. et à l'instar des incas du passé, il confirme certaines de ses plus lourdes décisions par la divination, droguant sa chère épouse à l'ayahuasca pour provoquer son don au cours de transes hallucinatoires. s'il semble irréprochable au quotidien, on ne peut nier au fil d'une vie avec lui à quel point son aura peut s'avérer imposante. rien ne donne plus envie de briller que ses sourires, tant il inspire le désir d'attiser sa fierté, d'explorer le maximum de son potentiel pour mieux le satisfaire. il inspire la confiance, sonnant férocement protecteur. mais paradoxalement, ses rages et déceptions sont mémorables. elles laissent toujours des traces, même lorsqu'il efface de la mémoire de ses chères filles les images d'un souvenir ((pour n'en laisser, volontairement, que les sensations)). l'ombre est son champ d'action et, méticuleux et perfectionniste, il veille à ne rien laisser transparaître, au grand jour, du second visage caché sous le masque qu'il porte au quotidien.


WARNING : kajin œuvre pour KUZCO et se spécialise dans la manipulation et le trafic d'êtres humains. thèmes cruels abordés, âmes sensibles s'abstenir.

the villain your parents warned you about ((K U Z C O))
sa plus grande réussite n'est pas la start-up qu'il a muée en empire ; car son ambition n'était pas que la gloire. kajin est plus subtile, plus tordu : il s'est juré de ne plus être pantin, de se hisser au rang des manipulateurs qui distordent le système, qui refont les règles dans l'ombre et qui annihilent progressivement la volonté qu'ont ses victimes de se débattre. c'est ce que lui a offert KUZCO. il a gravi les échelons au fil des années pour atteindre le sommet de la pyramide, œuvrant dans la prostitution : sous le pseudo MANCO ((signifiant « le père »)) il orchestre le recrutement — use de ses réseaux de contacts, établit les stratégies visant à ferrer les proies ainsi désignées, resserre l'étau jusqu'à les attirer jusqu'au trafic. qu'il s'agisse d'addiction à la drogue, de dettes, d'acharnement, l'univers de l'individu s'étiole progressivement, jusqu'à ce qu'il ne lui reste rien, rien d'autre que des cendres. kajin n'intervient pas personnellement sur chaque cas : il est le cerveau machiavélique à l'origine des procédures et des rouages que d'autres se chargent de mettre en œuvre. pour beaucoup il n'est qu'un mythe, une rumeur, une ombre, un pseudonyme. il faut s'enfoncer loin dans l'enfer de KUZCO pour se heurter à lui : à l'orée du cercle des effacés. manco, qui réécrit à sa façon un mythe d'hommes sans nom. parfois, il sélectionne lui-même un humain lambda en lequel il décèle quelque chose de spécifique. mais en général, ce sont des pions disséminés partout au sein de la communauté sorcière qui lui font remonter l'identité de cibles correspondant à des critères précis ((des prostitués ayant du succès auprès des meilleurs clients, des esprits fragiles et manipulables, des âmes vulnérables)) ; il observe au cas par cas : soupèse la proie, la jauge ((tant au quotidien qu'avec les clients)), scrute la moindre de ses actions, avant de l'approcher de façon calculée. à ce stade, son sort est déjà scellé : manco instaure son emprise ((manipulation, coercion allant de la persuasion doucereuse à la menace)) pour la conditionner, distillant dans son cœur des espoirs vains ((tel que celui de lui rendre sa liberté si elle le rend fier)), du désespoir ((il n'existe aucune porte de sortie, aucune)), de la dépendance ((ses gestes sont rassurants, sa douceur contraste drastiquement avec la brutalité des clients : il soulage, apaise, réconforte)), de la résignation ((on attend encore quelque chose d'eux, mais c'est le dernier pas avant la liberté)). tel un créateur ((au dessein cruel)), il la réforme, la formate pour la rendre docile. il voit en ces humains brisés son œuvre et son attitude s'en ressent, bien que la tendresse qu'il éprouve à leur égard ne soit en rien protectrice : c'est sans remord qu'il les condamne. KUZCO efface alors la proie de la mémoire du monde et des registres de la société, livrant l'effacé à sa plus sordide clientèle. et manco ne réapparaît plus que sporadiquement dans le cauchemar éveillé auquel il a livré la victime : c'est manco que l'on appelle lorsqu'un effacé ne répond plus à aucune stimulation, vidé de toute envie de vivre, de toute peur, et n'aspirant plus qu'à périr. l'horreur et la hâte étreignent le moribond lorsqu'on lui annonce que manco est là pour le voir — parce que le marionnettiste le ranime, le relève pour le renvoyer dans l'arène, le renvoyer à l'agonie. oh, il y a bien une libération à la clé, comme promis : la mort.


LIENS :: KAJIN
« I watch him, and it's like watching two people »
ariadna ((torrez)) atka-volkova | épouse w/ célébrité.
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nizhoni « nino » atka-volkova | fille w/ nguyen thi ngoc.
il est, pour son aînée, le plus charmant des pères : nino a toute confiance en cet homme affectueux qui a toujours été un pilier dans son existence. c'est lui qui lui a inspiré l'envie de toucher les étoiles ((à travers la danse)), c'est aussi lui qui lui a transmis la passion des vestiges anciens ((et combien d'escapades ils ont faites en famille dans ces lieux chargés d'histoire)), des empires perdus dont les ruines constituent le berceau du monde. on ne peut nier qu'il distille également dans les veines de ses filles quelques grammes de complexe de supériorité ; que, derrière la sociabilité et l'affabilité dont font montre les atka-volkova, se cache un orgueil démesuré. nino est loin d'être parfaite, mais il l'a fort bien modelée, sa poupée : juste ce qu'il faut d'obéissance ; juste ce qu'il faut de caractère. et parce que le ballet nécessite qu'elle se crève régulièrement le cœur pour briller sur la scène, kajin tolère qu'elle se bousille à des soirées — tant que les risques sont soigneusement pesés. il est déjà arrivé qu'il envoie des hommes de main cueillir une petite frappe ou un rabatteur s'étant mis en tête d'entraîner la danseuse dans les affres d'un réseau après qu'elle se presque assommée de drogues. et il est déjà arrivé que la carrière naissante d'un danseur extrêmement prometteur et arrogant, dont on masquait soigneusement les abus à l'égard de ses partenaires de scène, prenne brutalement fin après qu'il ait ciblé nino. elle ne sait pas tout, nino, ne se doute pas des obstacles que son père lui épargne ((risques ou erreurs compromettantes pour elle ou pour l'image de la famille)) — au-delà de ces limites, il la laisse se heurter au reste, au monde, aux échecs, aux batailles, parce qu'il la veut de l'engeance des survivants. mais il en sait bien plus qu'elle ne le pense au sujet de son quotidien, de ses faits et gestes, des gens qu'elle croise, de ceux à qui elle parle. elle est de ces filles à papa — de celles qui n'ont jamais manqué de rien. l'amour en héritage et l'argent à foison, à trop recevoir avant même de connaître l'envie. il n'y a… que ce doute, cette impression parfois que des vérités crasses se terrent sous l'éclat apparent, le marbre et les lustres. il n'y a que cette illusion de ténèbres lorsque apparaît, dans l'entrebâillement de la porte du bureau ((accès interdit)), la silhouette hagarde d'une jolie fille drapée contre un collaborateur de papa. c'est furtif ; pas un son ne fuse de cette pièce lorsqu'elle se referme, ni rire ni cri, jamais. et nino ne saurait dire précisément d'où lui vient cet instinct-terreur à l'idée de trop décevoir ou énerver son père, tant elle ne l'a jamais entendu clamer un mot plus haut que l'autre ((scènes de rages brutales gommées de sa mémoire : juste assez pour ne laisser aucune image, tout en gravant à même l'âme les traces d'un choc émotionnel)). le bonheur est lisse et irréprochable, il a l'aspect d'un diamant taillé avec soin, au millimètre près.

dolores « lola » atka-volkova | fille w/ lily maymac.
lola best girl je crache sur le reste

amihan « mia » atka-volkova | adoptée w/ lisa manoban.
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LIENS :: MANCO
« Be lost. Give up. Give In. in the end It would be better to surrender before you begin. be lost. Be lost And then you will not care if you are ever found. »
eluard pizarro | création w/ luke powell.
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