GRADUATION; ❝ tonight we are victorious

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29 mars, 16h L'air encore tiède d'une après-midi baignée de soleil s'engouffre entre les piliers du portail, rougeoyants comme deux brasiers à flanc de montagne. La lumière perce les arbres à rebours, les ramages nouvellement feuillus, les taillis poudrés de fleurs sauvages, et le chemin menant à Mahoutokoro à travers la forêt se pare des mille senteurs du printemps sur le point d'éclore. La mousse, le bois de camphrier, de cèdre, les fleurs de cognassier et les touches mystérieuses des bourgeons de sakura forment un ballet envoûtant pour les sorcières et les sorciers rassemblées devant les statues des cinq yokai, patients veilleurs.

Foule univoque, étudiants et professeurs ont tous répondu présents pour la cérémonie de remise des diplômes et l'annonce de la maison victorieuse de la coupe annuelle. Entre les imposants piliers rouges, seuil rubicond de Mahoutokoro, une estrade a été dressée, un pupitre de bois délicatement ouvragé en son centre, sur lequel un long parchemin semble attendre qu'on le déplie. Répartis selon leur élément d'affiliation, élèves et professeurs prennent doucement place dans les cinq parterres de chaises installés pour l'occasion en face du portail et des statues gardiennes. Par-dessus l'uniforme rituel de l'école, les étudiants ont revêtu d'élégantes capes aux couleurs de leur maison, illuminant la foule de leurs ornements traditionnels, motifs délicats où les branches de cerisiers dominent. Un même frisson égaye les esprits et fait battre les cœurs un peu plus vite, alors que le directeur de Mahoutokoro, dans sa longue robe de sorcier aux liserés brodés des kanjis des éléments en lettres d'or, se hisse sur l'estrade et intime d'un geste impérial le calme à l'assemblée.

Un silence, fragile comme du papier, doux comme la lumière s'attardant langoureusement sur les flancs de la montagne, s'étire un instant sur la foule. Avant que le premier nom ne soit appelé, et que la cérémonie ne commence. « Akiyama, Kyo » (@Kyo Akiyama) Dans les ramures bourgeonnantes des arbres, une constellation de lampions attend la traditionnelle proclamation des résultats de la coupe des maisons pour se parer des couleurs chatoyantes de l'élément à l'honneur. La remise des diplômes débute alors que le ciel perd lentement de ses teintes chaleureuses pour glisser vers la pâleur du soir. C'est à l'orée de la nuit que la compétition des maisons prendra fin, une fois tous les diplômés salués par les yokai. Une nuit de liesse se profile déjà.

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➸ Après une éprouvante semaine d'examens, du 2 au 7 mars, et l'angoisse des résultats annoncés le 23 mars et scellant l'avenir des étudiants, tout Mahoutokoro se retrouve devant le portail de l'école pour assister à la remise des diplômes (certificat de fin d'études à la fin du secondaire, gakushi (+3), shūshi (+5) et hakushi (+8) dans le supérieur) et célébrer le passage à l'année scolaire suivante Tous les étudiants et professeurs de l'école sont conviés à cette cérémonie, placée sous le signe de la liesse et de la connivence.
➸ Cet évènement très formel est aussi l'opportunité pour les différentes maisons de se retrouver dans l'attente insoutenable des résultats de la coupe des maisons. Tout au long de ces huit premiers mois d'existence, MK a vu s'affronter les yokais et leurs protégés, et il est bientôt l'heure de vous dévoiler le classement final des maisons Il vous reste encore 1 mois pour tout donner avant de découvrir les résultats tant attendus.
➸ Dans ce topic, les personnages concernés se verront remettre  leur diplôme par le directeur de Mahoutokoro en personne, sous le regard attentif des cinq yokai. Une fois le parchemin ensorcelé obtenu, le yokai affilié se présente au sorcier pour lui remettre, à l'obtention de son certificat de fin d'études (à 18 ans), une petite amulette sculptée en bois de cerisier où le kanji de son élément est gravé. Cet artefact précieux est réputé pour ses vertus protectrices, renforçant le lien de son porteur avec son élément. À l'obtention de son gakushi, son shūshi et son hakushi, le sorcier présente cette amulette au yokai, qui la complète, la grave, y imbrique de nouvelles facettes, intensifiant dès lors le lien et les vertus de son élément.
➸ Il vous sera demandé de privilégier les réponses courtes pour permettre à chacun de suivre le déroulé du topic, et d'ajouter à la fin de votre post un petit résumé des actions de votre personnage, ainsi que le lien vers son bulletin scolaire, s'il en possède un Les bulletins ne sont pas obligatoires pour déterminer si votre personnage réussit son année ou échoue, mais les points de moyenne compteront de façon non négligeable dans la compétition des maisons, permettant une avance certaine à la maison frôlant le plus l'excellence

29 mars, 16h En retard comme toujours, resplendissant dans cette cape rouge, il y aurait bien apposé des diamants s'il avait eu le temps de s'y préparer. Il aurait pu prétendre être un ancien roi occidental avec une peau sur les épaules et une jolie couronne, mais son but n'était pas de se faire remarquer, surtout après avoir passé cette année à procrastiner ses classes jusqu'à en perdre l'intérêt de continuer. Il titube en entendant son nom, était-ce réellement lui qui venait de se faire appeler sur scène. When did I become so good? Il avait des soupçons sur la véracité de cet appel, un canular, ou peut-être un simple vent dans son esprit. Pourtant l’événement semblait véritable. Étranger à sa propre réussite scolaire, il s’avance sans se retourner, pour faire un semblant de confiance en lui. Pour montrer que même les mecs stupides peuvent attraper un diplôme. Le directeur ne devait pas appréhender son arrivée, lui l’ancien gamin qu’il maudissait par la simple présence dans son bureau au début de sa scolarité. Il a enfin terminé son gakushi. Il présente son amulette, un sourire presque mesquin aux lèvres. Véritable moquerie pour lui de s’être rendu jusque-là sans feindre ou avoir payé quelqu’un pour graduer. Il tente d’observer la foule pour rencontrer les yeux perdus de certains de ces (( admirateurs )). Il aurait bien pris les jambes à son cou s’il n’avait pas cet air permanent sur les lèvres, un autre diplôme inutile. La vie d’auror qui s’accroche à lui alors qu’il n’essai même pas de devenir un homme meilleur.

perdue au milieu des autres kaze, à attendre le début de la cérémonie. elle ne recevait pas de diplôme cette année, contrairement à celle d'avant, ce qui l'arrangeait bien. simple spectatrice, juste là pour encourager les élèves aillant réussi (et les autres aussi, bien entendu) et connaitre le résultat de la coupe des maisons. sans trop savoir pourquoi, elle n'imaginait pas une seule seconde une victoire des bleus. ils avaient été bons mais pas assez par rapport aux autres, même elle qui était relativement peu attentive à tout ce qui ne la touchait pas directement s'en était rendue compte. les premiers élèves passaient un par un devant les yokais et elle restait là à les regarder, applaudissant chacun d'entre eux. il y avait quelques têtes connues dans le tas, comme @reiko amada qui allait pouvoir se débarrasser de l'étiquette doublant. elle prit même la peine de se lever de sa chaise en applaudissant bien bruyamment pour le passage d'@andrea davis. elle penserait à lui offrir un verre la prochaine fois qu'ils iraient au jacquois pour fêter ça. et à ne pas lui dire de se bouger les fesses pour venir à l’entraînement de quidditch dès la première semaine de cours. elle commencerait à l'emmerder dès la deuxième semaine, ce serait tout aussi bien. sauf s'il décidait d'arrêter là ses études et de quitter l'équipe. elle ne lui avait pas encore demandé. c'était peut-être mieux d'ailleurs, parce qu'elle était totalement capable de le séquestrer dans les vestiaires s'il osait lui annoncer son départ. elle ne se leva pas de sa chaise quand vient le tour de @narsis kazama (parce que narsis n'était pas dd et parce qu'elle ne se le coltinait pas depuis plus de dix ans) mais elle prit quand-même la peine d'applaudir, même si la cérémonie commençait à devenir longue et qu'elle avait envie de dormir, merci le sommeil qui revenait en force depuis qu'elle essayait d'arrêter le charme acclamant. elle allait d'ailleurs très certainement faire un petit somme avant la fin, vu comment c'était parti. mais ce n'était pas si grave. personne ne la remarquerait dans la foule.

29 mars, 16h il n'y croit toujours pas, reiko. même lorsque les résultats sont arrivés, quelques jours plus tôt, il avait d'abord pensé à une mauvaise blague, ou à une erreur, au mieux. il ne savait par quel miracle il était parvenu à valider son semestre (( son année ? )) mais ses efforts avaient porté leurs fruits, apparemment. ce n'est pas sans une once de fierté qu'il passe les portes de l'école, affublé de son uniforme et d'une cape couleur vert d'eau. apercevant son meilleur ami au loin, il se dirige d'un pas décidé vers alix pour le prendre dans ses bras, lançant un "we did it !" chantant au passage. il en profite pour féliciter azalynn aussi, n'osant pas trop exprimer une trop grande marque d'affection qui la mettrait mal à l'aise, il opte pour une légère tape sur son épaule (( idiot )). il aperçoit également ses coéquipiers, andrea et narsis qu'il gratifie d'une accolade. ce dernier partage avec lui sa haine des cours, et il est ravi de voir qu'ils ont réussi tout deux à la surpasser, du moins pour l'instant. quelques plaisanteries échangées, et reiko repart à nouveau vers d'autres horizons. son sourire se fait large lorsqu'il aperçoit rose. "je t'avais dit que ça passerait ! comme quoi j'suis toujours de bon conseil, hein." air narquois lorsqu'il se permet de terminer sa phrase en lui ébouriffant les cheveux, sachant pertinemment que ce geste ne va pas lui plaire. enfin, c'est avec keita qu'il échange sa dernière accolade, échangeant quelques mots avant qu'ils ne soient appelés à rejoindre leur place pour le début de la cérémonie.

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alors qu'il vient tout juste de se placer aux côtés d'alix dans le coin réservé aux mizu, ses quelques secondes de répit sont coupés par le second appel. "amada, reiko." il prend le temps de se lever, surtout pour éviter de se prendre les pieds dans sa cape. l'amulette est présentée à la carpe koi qui s'avance pour la compléter. une fois le gakushi remis en bonne et due forme, il se dirige à nouveau à sa place, captant au passage le regard d'amai qu'il gratifie d'un sourire. alors que la cérémonie se prolonge, reiko prend soin à applaudir chaque étudiant, lâchant au passage quelques exclamations lorsqu'un de ses amis se retrouve sur l'estrade. à le voir ainsi, souriant et enjoué, impossible de soupçonner le désarroi de reiko à l'idée d'être coincé ici pour encore deux longues années.

29 mars, 16h tu ne sais pas si tu as été étonné ou non, des résultats de tes examens. personne dans ton entourage n'était trop étonné, en tout cas. tu te mords l'intérieur de la joue, ta cape de sorcier flotte derrière toi au grès de vent, tandis que tu rejoins reiko et azalynn après avoir salué les différents mizu que tu as croisés. un sourire fin sur les lèvres, tu retiens un petit soupir, ton regard voyageant vers les autres étudiants que tu connais vaguement ou plus personnellement. tu salues tout le monde, t'es heureux d'être là, avec tes amis, avec les autres étudiants de ton âge - ou pas forcément. tu as toujours aimé cette ambiance à mahoutokoro, tout ce qui touche à la vie étudiante. tu es heureux aussi, de voir cette année s'achever, laissant une nouvelle s'ouvrir à vous tous. tu retiens un léger soupir, la fin de cette année signe aussi la fin de ta première année en tant que préfet. pour en avoir déjà discuté avec ta meilleure amie, vous comptez bien vous représentez l'année prochaine. tu te grattes la joue du bout des doigts.

saint-clair, alix tu te redresses lentement, installé confortablement depuis quelques minutes, à applaudir les étudiants s'avançant tour à tour. tu te pinces les lèvres quand cette fois, c'est toi qu'on applaudis. tu t'avances en direction de la koï, y présentant ta petite amulette en bois. y'a pas grand chose dessus pour le moment, et tu es content de la voir se remplir petit à petit. trois années d'études qui portent leurs fruits. tu retournes ensuite à ta place, les joues sans doute légèrement rougies d'être tant au milieu de l'attention, pour quelques instant. tu te rassois aux côtés de ta meilleure amie, un sourire serein sur les lèvres.

VINGT-NEUF MARS respire, respire, respire. tu as réussi. le stresse toujours autant présent même en ayant connaissance des résultats plus que positifs des examens de fin d'année. la jeune sorcière avait travaillé dur et n'était pas peu fière d'avoir accès à la quatrième année d'étude des animaux magiques. son rêve de devenir une grande magizoologiste est sur la bonne voie. la joie de la réussite de ses amis arrivent à l'apaiser un peu. avant de s'asseoir aux côtés de son meilleur ami, alix, la préfète avait pris soin de féliciter ou de réconforter tous les membres de sa maison selon leurs résultats. particulièrement attentive, elle essaie de prendre soin d'eux du mieux qu'elle peut. remplacer la personne qui avait le poste avant elle en cours d'année avait été un peu compliqué malgré l'accueil chaleureux qu'elle avait reçu. de nature timide, c'est un vrai défi qu'elle s'était lancée. sans aucuns regrets et avec son meilleur ami, elle compte bien s'y représenter. un sourire timide lancé en réponse à reiko lorsqu'il vient lui tapoter l'épaule en guise de félicitations, toujours perturbée par cette petite ambiguïté mais bien contente d'avoir été le centre de son attention le temps de quelques secondes.

assise, ses doigts pianotent sur ses cuisses. un geste qui trahit totalement son émotion dominante à l'instant. la sorcière passe du pianotage à des applaudissements, un peu plus intenses pour ses amis et les membres de sa maison. "kaiyo, azalynn." c'est mon tour ? c'est à moi... ? respire, respire, respire, zen. décidément, elle s'y fera jamais. c'est pourtant pas la première fois qu'elle assiste à ce genre de cérémonie, à passer devant tout le monde, devant la statue de l'eau. mais c'est plus fort qu'elle, toujours occupée à penser au pire qu'il pourrait arriver. heureusement qu'elle n'est pas dans les derniers, elle aurait déjà fait un arrêt cardiaque. azalynn prend une grande inspiration avant de décoller ses fesses de sa chaise et de se diriger vers l'estrade. diplôme en main, la mizu regarde le poisson divin s'avancer vers elle. un petit sentiment de honte la traverse. est-ce qu'elle connait ma peur ? est-elle déçue ? des questions qui resteront sans réponses, la koï n'affichant aucunes émotions lisibles en gravant l'amulette de la sorcière. les battements de mains retentissent à son égard, un sourire gêné, elle remercie le yokaï ainsi que le directeur avant de retourner s'asseoir, laissant place à la prochaine personne diplômée.

29 mars, 16h Remise de diplôme. Keita avait encore du mal à croire qu’il y avait été convoqué dans le but d’y recevoir son certificat de fin d’études secondaires. C’est finalement le sport qui l’aura sauvé, ainsi que la moyenne dans quelques autres matières. Preuve, finalement, qu’il n’est pas que l’adolescent stupide que tout le monde semble voir, tant et si bien qu’il a fini par y croire lui-même. Alors il se sent fier, à enfiler l’uniforme de l’école pour rejoindre sa sœur dans le salon. « How do I look ? » Demande-t-il à celle qu’il considère comme sa jumelle, sourire aux lèvres. Il sait ne pas être fait pour les études mais il aurait mal vécu une nouvelle année au lycée. Désormais, forcé d’entrer en études supérieures par leur beau-père, il garde l’espoir de s’épanouir dans des études plus sportives.

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L’ambiance particulière de la cérémonie créée en Keita l’impression de ne pas être à sa place. Il n’a pas l’habitude qu’on le félicite pour ses performances scolaire et il a pleine conscience que la plupart de ses professeurs se demandent comment il peut être dans la liste des diplômés ce soir. Pourtant il sait son nom être présent, juste au-dessus de celui de sa sœur. Elle mérite son diplôme, lui a l’impression de l’avoir volé. Il ne dit rien cependant, se contente de saisir la main de Rose pour se rassurer, donnant l’impression que ce n’est que pour la guider vers leurs places. Leurs capes rouges glissent sur le sol alors qu’ils rejoignent leurs amis sur le chemin. Keita accueille Reiko dans une accolade emplie de bonheur, de soulagement aussi. Les amis se soutiennent toujours et le garçon est un allié précieux, tant pour lui que pour sa sœur. Ils doivent se séparer lorsqu’on les invite à rejoindre les quartiers de leur maison respective et les Tolkien vont donc s’installer, non sans un dernier poing levé de la part de Keita en direction de son ami. Une fois parmi les Kasai, le benjamin des Tolkien se permet un salut à Narsis et Andrea avant d’être forcé de s’asseoir et se taire lorsque le directeur prend place sur l’estrade.

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De très longues minutes s’écoulent au fur et à mesure que la liste des noms défilent et Keita ne peut s’empêcher de maudire ce nom de famille dont la lettre est si basse dans l’alphabet. Même si, en toute honnêteté, Savage n’aurait pas permis d’être appelé beaucoup plus tôt. Tolkien, Keita est finalement annoncé par le directeur et le lycée se lève rapidement pour rejoindre l’estrade où le Bakeneko s’avance en sa direction une fois son diplôme en main. La statue impressionnante de l’animal lui délivre son amulette gravée du signe du feu. L’acceptant à deux mains, le garçon l’admire un instant avant de s’incliner face à l’oeuvre de pierre. Il s’attendait à ce qu’elle refuse de lui donner l’insigne tant il n’a pas souvent respecté la maison. Pourtant elle fait preuve d’abnégation et Keita voit l’obtention de ce charme comme un gage de confiance dont il doit se montrer digne. Une fois son tour terminé, Keita retourne à sa place, sans oublier de réaliser sa petite danse de la victoire en descendant les marches de l’estrade. Il ne faut pas minimiser les miracles.

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