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Park Kruger

elle est bien tranquille dans son coin amai, à regarder les animaux de loin. sûrement la meilleure des idées, quand on ne sait pas ce que c'est exactement (toujours persuadée que personne n'était parvenu à les identifier correctement) et que l'étendu du sort de protection est encore floue. elle prend juste le soleil. ça lui fera du bien, dixit son médecin. elle est tranquille et elle n'embête personne. alors pourquoi l'agresser comme ça ? c'est un inconnu qui la tire pour ce qui est sûrement la pire des horreurs possibles. une photo. une fichue de photo. on peut pas lui faire vivre pire expérience. merci reyn qui vient de lui cacher la journée sans même le savoir. elle se tend automatiquement. elle veut fuir, vite. parce qu'il est hors que question que qui que ce soit puisse immortaliser ce avec quoi elle est forcée de vivre depuis trop d'années. "supprimez la photo." elle ne s’embarrasse même pas de la politesse. c'est le cadet de ses soucis. la réponse ne lui convient pas le moins du monde. elle veut un d'accord clair et franc. elle veut qu'on lui assure que personne ne pourra jamais voir ça. et si le prof n'est pas prêt à dire oui tout de suite, c'est le plan b qu'elle enclenche. "dites lui que vous voulez qu'il supprime la photo." elle ne les connaît pas, elle serait bien incapable de dire leurs noms mais peu importe. il y a plus important pour le moment. "je ferais tout ce que vous voulez mais s'il vous plaît, demandez à ce qu'il supprime la photo." certains diraient qu'elle fait un éruptif d'un veracrasse mais c'est particulièrement important pour elle. question d'équilibre dans son esprit pas très équilibré. elle veut bien pousser la boule disco dans la gadoue s'il le faut (même si joyce s'en est déjà chargée). c'est à peine si elle fait attention aux nundus. de toute façon, les créatures mortelles, oui mais de loin et pas celles qui sentent le vestiaire des three headed dogs dans lequel on a laissé traîner un pull de narsis pendant un mois. qu'est-ce que sa psy lui répétait en permanence déjà ? ah oui, respirer. comme si ça fonctionnait. neuf ans qu'on lui disait de respirer et que ca ne servait à rien. ce n'était pas au milieu de nundus sauvages, entourée d'une bande de sorciers faisant un remake de the voice, que ça allait commencer. d'ailleurs, elle préparait déjà le plan c. comme connerie. parce que ça en serait très clairement une. "monsieur. c'est quoi la limite du sort de protection ?" juste pour savoir. au cas où. certains ne le savaient pas encore mais ça ne tourne pas très rond, dans son cerveau.


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Park Kruger


Dao a à peine dormi. Se savoir dans un autre continent le met dans tous ses états. Un mélange d’anticipation et de nervosité l’a tenu éveillé presque toute la nuit, désireux de découvrir un nouvel univers qu’il n’a connu qu’à travers les trop nombreux livres qui ont bercé son enfance. La température, l’air, les odeurs, les sensations, tout semble différent ici et le jeune homme se délecte de cette liberté fraîchement acquise, de ce voyage bien mérité après les derniers mois mouvementés de sa vie.

Loin de se soucier de son style, l’étudiant s’est contenté de porter une tenue dans laquelle il se sentait à l’aise pour participer à ce safari. Un tee shirt d’un blanc écarlate, un pantalon en toile et un sac aux nombreuses bandoulières à son dos. Des lunettes de soleil finissent son look, peu habitué à braver un soleil aussi fort.

De nombreux élèves s’agitent tout autour de lui pour prendre place dans une des Jeep, rester avec leurs amis. L’étudiant finit par rejoindre une voiture peu remplie où il reconnaît le visage d’un futur auror à qui il a déjà parlé une ou deux fois. Sans se poser de questions sur les places libres, Dao prend place après un bref salut. Garçon peu sociable, ça l’arrange d’avoir peu d’agitation autour de lui. Il se soucie guère de la discussion que les deux autres garçons ont et profite d’un voyage aux nombreuses secousses qui le déstabilisent un peu, le nez à l’extérieur pour admirer le paysage si unique.

Une fois arrivé, Dao suit les étudiants et laisse l’accompagnateur lui jeter un sort de protection, curieux d’en connaître l’efficacité. Peu intéressé par la photo de groupe, c’est le nez pointé en direction des créatures que Dao se perd, coeur battant face à la magnifique scène qui se déroule autour du groupe.



être complètement invisible et immatériel face à ces créatures lui fait se sentir bien, en harmonie avec la demiguise qui vit en lui. Dao envie la liberté des créatures sur ces terres qui leur appartiennent, pensées noyées de souvenirs liés au laboratoire dans lequel il a grandi enfermé de trop longues années.

Surpris par la proximité des Nundus, certains étudiants ont un mouvement de recul qui entraîne Dao. Il tourne la tête et aperçoit une étudiante bousculer Kyo qui se retrouve au sol, dans un amas de poussière. Sourcil haussé, le jeune homme laisse son instinct décider pour lui tandis qu’il se rapproche de la figure étalée par terre, lui attrapant une main pour le remettre à la verticale. Son regard croise celui de son aîné, sans qu’aucune émotion vraiment n’en découle.


ça va ?

Dao ne fréquente pas Mahou depuis assez longtemps pour savoir ce que le garçon qui lui fait face a fait. Il se contente simplement d’agir selon ses principes, sans se soucier des regards. Ce n’est pas comme s’il s’était attardé sur la tenue du garçon non plus, complètement insensible à ce genre de détails.




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Afrique du Sud | TC Étape 1

Sans vraiment une once d'hésitation, Kyo s'avance vers le guide pour demander si la peau de Nundu valait cher : « La peau est vraiment sublime, mais ça l'air peu confortable vraiment. » Il avait presque de la déception dans la voix. La créature se tenait devant lui et la seule chose qu'il put prononcer fut : « Ce truc est en danger ou pas? » Le guide a l'air étonné, mais Kyo le regarde comme s'il attendait vraiment une réponse. « Roh je plaisante, on ne peut pas faire d'humour dans un safari. Ça craint. » Il retourna vers les véhicules, mais seulement pour se faire renverser par Joyce, sale harpie. Il aurait bien voulu rétorquer, mais seul son poing se crispa. Il regarda Joyce s'éloigner et il sut tout de suite que Reyn l'avait visé par cette attaque gratuite. Dao vint pour lui tendre la main et il essaya de ne pas lui donner un trop grand sourire pour ne pas se montrer heureux d'avoir quelqu'un de son côté pour une fois. « Oui oui, ça va, merci pour l'aide. » Avec assurance, il s'avança vers Reyn et le menaça d'une voix plus ou moins calme. « Tu sais que t'es un connard Reyn, une chance que tu portes des chiffons. Ça te va presque mieux au teint la jalousie. » Il le poussa légèrement avec une main au torse avant de s'éloigner de nouveau sans attendre de réponse. Il ouvrit la portière de son véhicule où il avait laissé son sac à dos. Il en sorti un polo moins dispendieux cette fois. Kyo n'avait nullement envie de provoquer une nouvelle chute et nettoyer un vêtement qu'il ne porterait pas une deuxième fois ne servait à rien. « Putain, elle a ruiné mes chaussures. » Ce n'est pas un sort qui aidera sa cause cette fois, ces chaussures ne seront jamais les mêmes aux yeux de Kyo. Il salua Dao de loin pour qu'il revienne à la voiture lui aussi, un ami pendant cette excursion l'aiderait peut-être à passer à travers.


Résumé:
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Park Kruger


((7h15)) un levé bien matinal pour un jour de vacances mais ça ne dérangeait pas plus que ça la jeune sorcière. au contraire, elle attendait ce moment avec impatience ; pouvoir observer et apprendre des animaux magiques sur le terrain, dans un continent bien loin du sien. la passionnée des animaux avait bien du mal à cacher son excitation manifestée par un grand sourire. azalynn est heureuse que la lettre ait choisi l'afrique du sud comme destination, d'autant plus qu'elle est accompagnée de membre de la maison de l'eau qu'elle apprécie beaucoup ; ça ne peut qu'augmenter sa jauge de bonne humeur.

assise dans la jeep, elle ne perd pas une miette de ce que la vue peut lui offrir. déstabilisée quelques secondes par la voix du kasai, chantonnant une musique bien familière à ses oreilles ; l'envie de le rejoindre est présente mais la timidité l'est encore plus ; elle se contente alors d'un petit rire très discret tandis que d'autres, plus à l'aise, le rejoignent, dont reiko ; elle est loin d'être étonnée. certaines chansons moldues ont un don pour rassembler les gens, elle est contente de voir les voix de différents éléments à l'unissons.

le parc kruger est une vraie mine d'or pour les magizoologistes et la mizu s'en rend bien compte. elle hâte, vraiment hâte d'être au cœur de la vie des animaux. l'automobile tout-terrain s'arrête, laissant descendre les visiteurs ainsi que le guide. celui-ci jette un sort de protection sur tout le groupe ; un sort parfait pour passer inaperçue aux yeux des créatures magiques. azalynn porte son attention sur stolas, l'air un peu mal en point. elle se dirige vers lui, prête à proposer son aide mais il retrouve toute sa forme en un rien de temps ; tant mieux, il lui a fait une petite frayeur. après la photo, la magizoologiste porte son attention sur les alentours, à la recherche d'un sujet à étudier. malheureusement pour elle, le guide n'autorise pas encore un quartier libre. mais heureusement pour elle, un troupeau vint jusqu'aux touristes. le sort à l'air de fonctionner puisque les animaux vivent leur meilleure vie sans prêter attention aux voyageurs. carnet à la main, crayon dans l'autre, prête à noter toutes les informations apprises en cours ou les découvertes faites sur le moment même. la jeune sorcière est dans sa bulle.

bulle qui éclate avec le ton haussé d'un kasai ayant finit par terre. rip les vêtements. elle a cru comprendre qu'il aimait beaucoup se mettre en valeur mais, là, ce n'était peut-être pas la meilleure occasion pour sortir les habits de marque. après, elle ne juge pas, il fait ce qu'il veut. elle remarque que dao vient lui porter secours ; elle sait que kyo n'a pas une très bonne réputation mais elle ne connait pas tous les détails ; pas son genre de fouiller dans la vie des autres, d'écouter ce qui se dit. azalynn n'avait pas vraiment d'avis sur la question. la jeune femme profitait de l'occasion pour rejoindre le mizu, observé. elle n'avait pas envie qu'il se sente mal à l'aise sous les regards. tu sais qu'un sorcier avait capturé un bébé nundu pour protéger sa maison des vols ? elle commença son petit monologue, captant l'attention du sorcier avec un peu de maladresse pour entamer la conversation. chaque jour, il lui lança un sort de stupéfixion à travers le trou de sa serrure et le réveilla quand il partait voler. azalynn marque une petite pause, préparant la suite de l'histoire. sauf qu'un jour, le sorcier était tellement furieux de rentrer bredouille qu'il oublia le nundu et celui-ci le dévora avant qu'il ne puisse faire quoi que ce soit ! pas très rassurante l'anecdote même si l'inconscience du sorcier lui avait échappé un petit rire à la fin de ses paroles.


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golden week
c'est l'histoire de la vie

Une douleur insistante lui martelait la cervelle. Elle n'aurait pas du consommer autant de champagne hier soir. Mais comme à son habitude, Lola ignorait les avertissements et dépassait ses limites, regrettant amèrement ses excès le lendemain matin. Elle se persuada vaguement qu'il s'agissait d'un événement à fêter et que ses choix relevaient d'une logique irréfutable ; on ne voyageait pas en Afrique du Sud tout les quatre matins. Et pourtant, lorsque le soleil africain brula sa rétine fatiguée et manqua d'incendier l'entièreté de son être, Lola grimaça de douleur. Non, ce n'était définitivement pas une bonne idée. Lunettes de soleils perchées sur le nez, crème solaire étalée sur l'épiderme, Lola suivit discrètement Andrea dans une jeep. Le moins de commotions, le mieux elle se portait.

Elle ne regretta jamais aussi vite ses pensées. Les bosses parsemant leur route secouèrent la voiture de toute part, et Lola sentit son estomac chavirer plus d'une fois. Elle aurait voulu chanter avec le reste de la troupe, mais n'était pas certaine de pouvoir ouvrir la bouche. Ses prunelles tentèrent de s'accrocher à un point fixe, effort misérable pour pacifier ses hauts le coeur. Malheureusement, son regard tomba sur une paire de sandales étincelantes qui manqua de l'achever proprement. Ses doigts empoignèrent fermement la barrière devant elle, blanchissant la jointure de ses phalanges. Elle ferma les yeux, essayant vainement de mettre fin à son supplice. Kamisama, épargne moi.

Finalement, la jeep s'arrêta devant un troupeau de Nundu. Lola souffla un coup, soulagée de ne plus être brimbalée de tout les côtés. Elle porta une petite flasque à ses lèvres, légèrement revigorée après quelques gorgées. Combattre un mal par un mal, une philosophie ancrée sous sa peau. Son premier sourire de la journée illumina son faciès. Elle dégaina son téléphone et mitrailla la faune de photos, déterminée à profiter du reste du safari. Elle coula un regard malicieux vers Andrea.

Tu penses qu'ils boufferaient qui en premier si ils pouvaient nous voir ?


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Park Kruger

hitoshi-san, on voit probablement à peine nos visages sur cette photo. ce sera un bon souvenir, rien de plus dramatique que ça, oz tente d'un ton raisonnable qui se veut apaisant ((et oui, il a appris par cœur non seulement le planning du trajet mais également l'identité des étudiants inscrits)). c'était inévitable, il suppose, que quelqu'un fasse une scène pour une photo de groupe. yeux fermés, mauvais angle, mauvais jour, il y a toujours quelque chose qui ne va pas — cela dit, la concernée semble presque en panique, et le daichi finit par prendre sa demande plus au sérieux. uh- okay, elle sera supprimée, il grimace un sourire en se demandant si elle s'est fait piquer par une mouche tsé-tsé, pour vriller si intensément. on va juste demander poliment au profes- sensei ? il interpèle sans succès : burton n'est nulle part en vue. dingue, il était là y'a une seconde ? well, on lui demandera dès qu'on le retrouvera. elle tourne les talons, sans sembler le moins du monde satisfaite. mais la bousculade qui suit attire ailleurs l'attention de berlioz.

c'était bon-enfant et malodorant à souhait, tout ce qu'on peut attendre d'un safari, jusqu'à ce que les inévitables conflits refassent surface. very funny, oz commente d'une voix plate en lançant un coup d'œil blasé à reyn après le départ de joyce, rabat-joie comme souvent. t'es fier de toi ? la compassion n'est pas son fort, mais son sens du devoir désapprouve fortement toute potentielle bagarre. ces voyages annuels sont un casse-tête d'organisation supposés offrir une escapade agréable aux étudiants de classes sociales et de backgrounds différents, l'un de ses combats personnels, et il n'a aucune envie de le voir virer en pugilat. égoïstement, berlioz préférerait profiter en paix de son séjour et de ses retrouvailles avec reyn plutôt que dealer avec des gamineries.

ici y'en a une qui demande les limites des sorts de protection, là une autre qui parle de nundu bouffeurs de sorciers, plus loin une autre encore qui se demande qui se ferait potentiellement manger en premier, et berlioz louche justement sur un nundu qui mâchouille ce qui semble être… un sac à dos ? mais ça ne peut pas être ce qu'il pense que c'est, ils sont dans une— quoi déjà ? ah oui, dimension immatérielle. intouchables et tout ça. et sinon, quelqu'un a vu où est passé le professeur burton ? il demande quand même, juste au cas.


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Golden Week
say so (jpn ver)

Qu’est-ce que Sofia foutait en Afrique du Sud ? Même elle n’en avait pas la moindre idée. La « Golden Week ». Quelle blague. Pas de cours, une accalmie dans sa vie. Elle aurait dû sauter sur l’occasion mais… Prendre du retard ? Louper une telle opportunité, de bosser comme une dingue pendant toute une semaine, s’avancer sur son programme ? Sans Ingrid, la demoiselle serait restée seule à Mahoutokoro. Sans nuisance, sans bruit, sans petit con au détour de chaque couloir. Le rêve. Mais voilà, vraiment tout le monde y allait. Même ses amis (« amis »), même sa colocataire. A good old FOMO vint la trouver. Elle aurait dû avoir peur de manquer à son lit, à ses livres de cours mais… Sofia était d’humeur clémente. Ou stupide, choisissez votre poison. Une valise méticuleusement préparée plus loin, la sorcière s’était élancée aux côtés de ses « camarades » au travers du portoloin. L’Afrique du Sud… Super idée, la direction.

Pas le temps de se poser, reposer. Les premières activités commençaient. Un safari ? Sofia ne savait pas si elle devait grimacer ou sauter sur place. On y faisait quoi, dans un safari ? A part risquer sa vie et voir des bêtes parader bêtement dans la savane ? Pas le choix, de toute façon. Maintenant qu’elle était là, plus qu’à subir et espérer que quelque chose d’amusant adviendrait. La sorcière n’avait pas longuement hésité, pour choisir sa tenue du jour. Hors de question de salir ses jolis vêtements pendant l’excursion. Entre la poussière, le crottin de créature et tout le reste, ce n’était pas le moment de sortir ses plus belles sapes. Un pantalon en toile, beige, laissant tout juste deviner ses courbes généreuses. Un petit chemisier blanc d’une marque quelconque. Des sandales. Ce truc que les guerriers venant de Sparte portaient. Un truc moldu, joli, mais au nom imprononçable. Des énormes lunettes de soleil pour espérer divertir l’attention pouvant se poser sur elle. Parfaite. Elle était parfaite.

Incapable de trouver Ingrid. Incapable de trouver les copines. Mais elles étaient où, par Merlin ? Les jeeps étaient sur le point de partir, il était beaucoup trop tôt, Sofia ne s’était pas levée pour rien. Jetée in extremis à l’arrière d’un des véhicules, le voyage fût ponctué de ses longs soupirs. La route fût chaotique, pour ne pas dire infernale. N’étaient-ils pas tous des sorciers ? Des jeeps pourries sur une route beaucoup trop accidentée au goût de la jeune femme. L’impression d’être presque projetée hors du véhicule à chaque bosse, chaque trou. L’enfer. Seul point positif, dans tout cela, c’était cette chaleur torride qui lui avait tant manqué. Un peu comme le climat de son île, mais beaucoup plus aride. Elle ne semblait pas autant dérangée par la température que certains de ses camarades. Forcément, quand on venait d’une île perdue au large du Japon…

Et puis la libération, enfin. Hors de ces stupides voitures « magiques ». Quelques personnes criaient, s’amusaient, mais Sofia n’en avait franchement rien à faire. Entre l’étrange sort africain et la horde de nundus, elle n’aurait su dire ce qui était le plus tordant. Dans d’autres circonstances, elle aurait peut-être pu profiter de la vue, mais elle était salée. Elle rêvait de s’en griller une, tranquille dans sa chambre. Sans Reyn qui beugle au loin. Sans chahut. Elle avait le droit de fumer ici, malgré le sort d’immatérialité ? Vraie question. Ou était parti le prof référent, encore ? Du coin de l’œil, elle vit le célèbre Kyo Akiyama tomber à terre, pousser par une inconnue. Il avait une réputation pourrie, et à juste titre mais bon… Sofia n’avait rien contre lui personnellement. Et le voir se faire martyriser lui faisait moyennement plaisir. C’était puéril. La sorcière roula des yeux, cachée par ses lunettes, avant de s’élancer à la recherche du professeur.

-Professeur Burton ?

Elle ne semblait pas être seule à le chercher. Il avait vraiment pris la poudre d’escampette ? Ou bien il roupillait bêtement sur le dessus d’une jeep ? Ah les hommes…
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Le seul (vraiment seul) avantage que Stolas trouvait à cette première sortie groupée était l'absence d'Ingrid, évaporée quelque part entre leur arrivée et le départ en jeep, qu'il avait bien l'intention d'éviter tout le séjour s'il le pouvait. Cognant son épaule contre celle de Reiko avant de le dépasser, il s'aventure un peu plus loin, trouvant un large caillou surplombant légèrement la scène, juste à temps pour voir les nundu se précipiter vers eux, crise cardiaque assurée à tous ceux qui souffraient déjà d'un cœur fragile.
Heureusement qu'Orpheus n'était pas là.

Il ne bouge pas, tétanisé par la mort en approche, avant de se rendre compte qu'ils ne lui portent aucune attention - mais qu'ils sont en train de s'installer tout autour de son rocher, fauves se prélassant au soleil en faisant leur toilette, pride occupant un terrain sans doute désert à leurs sens. Stolas doit lui se jeter un sort de tètenbulle à la seconde où leur odeur atroce lui parvient aux narines, respirant par à coups pour ne pas définitivement rendre le contenu de son estomac.

Les nundus le cachent en partie au reste du groupe mais il arrive à entendre leur discussion, quelque chose à propos d'une photo, des insultes - rien que de très normal - avant que le nom de son frère ne soit prononcé à plusieurs reprises, brisant la morbide contemplation des créatures pour le faire se lever, main en visière.

Maintenant qu'il y pense, il ne l'a pas vu depuis qu'ils sont descendus des jeeps. Son regard suit le doigt pointé d'un élève jusqu'à un sac à dos devenu jouet et une poussée irrationnelle d'angoisse le prend à la gorge, lui donnant la force de déraper de son rocher, se frayant un chemin malgré la peur entre les animaux ne pouvant le voir, jusqu'à rejoindre le Tolkien. Il croit que c'est Berlioz, ils sont dans le même cursus, mais il n'est pas toujours bon sur les visages. " It's not his bag, but I don't see him. Yugure-senpai, do you know where he is ?" Il se tourne vers Sennar, en début de panique, sans se rendre compte qu'il n'a toujours pas retiré son sort, comique dans sa bulle d'air.

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dans notre vie il y a
tant de choses qu'on voit
sans les comprendre

@tearsflight, inkheart.

Croix sur l’impasse, dix ans à s’interdir les mots doux, les doigts entremêlés et les regards qui disent l’amour au réveil, en même temps que le soleil. Pas n’importe quel amour, celui d’un frère, le sien, le leur. Dix ans de désirs avortés, de je t’aime non-énoncés, alors cette fois quand les alarmes sonnent et que Sennar ouvre les yeux, ceux d’Ara sont déjà ouverts depuis un moment, au cas où. Au cas où il se passait quelque chose dans son sommeil, au cas où la nuit le faisait disparaître, au cas où il devait le protéger d’une menace fantôme (ou bien de lui-même?). Dix ans qu’il avait abandonné le rôle de grand frère et l’amour qui allait avec, alors cette fois la page était blanche à nouveau, table rase, deux frères à peine retrouvés incapables de se quitter. Alors il l’a suivi aveuglément, a embrassé l’ironie d’un regard, l’ironie de se retrouver là où Ara s’était perdu, là où Ara était monté sur les planches, nouvelle forme de l’eau en spectacle pour leurs yeux et les billets verts.
Il se fait discret, passager clandestin d’une école à laquelle il a dit depuis longtemps adieu, alors quand chacun prend place dans une jeep Ara suit son frère à l’arrière, concentré sur un paysage auquel il a dit au revoir depuis plusieurs années, lui aussi. Un autre genre de retrouvailles, celles-ci sont ambivalentes, paradoxales, parce que revoir la savane lui tord étrangement le ventre, comme une plaie à peine cicatrisée, un traumatisme dont on ne se souvient pas, masqué par ses propres souvenirs. Quand les jeeps s’arrêtent, Ara observe de loin la jeunesse dorée, un sourire aux lèvres face aux querelles qui ne lui manquaient pas, avant de se hisser sur le toit d’une des jeeps, calmé toujours par la même immensité, même si cette fois les étoiles sont endormies et les nuages font la grève. C’est rassurant, dans un sens, ça apaise la sensation désagréable, alors au lieu de fixer les nundus Ara fixe le ciel, cherche un nuage dans le fond couleur bleu ciel. Il écoute ceux d’en bas sans vraiment le faire, arrêté dans son observation silencieuse par un chat noir qui grimpe sur le toit et vient se lover sur son torse. Il met quelques instants à se souvenir, aidé par les voix qui cherchent un fantôme, finit par détacher une de ses mains de derrière sa tête pour venir caresser la bête, un sourire malicieux sur les lèvres. « Ça te fait rire de les voir paniquer, hein ? » Ils restent là un moment, dans le silence de retrouvailles chargées, marqués par une rancœur datée de dix ans, la sienne, bien sûr, parce que la rumeur dit qu’Ara les a abandonnés pour prendre des vacances pendant dix ans. Pourtant Ara ne s’arrête pas, glisse sa main entre les oreilles du chat, se perd sur son ventre étiré au soleil. « Tu devrais y retourner, je leur donne cinq minutes avant de prévenir la police de ta disparition. » Le mot lui laisse une sensation amère dans la bouche et il ne peut s’empêcher de rajouter, « Et ne l’inquiète pas, s’il te plaît. », sans besoin de prononcer son nom tant il est inscrit au fer dans leurs vies tragiques.

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Park Kruger

en moins de temps qu'il ne t'en faut pour le souffler à sennar, te voilà transformé sous ta forme animale, tes pattes s'enfonçant dans la terre sableuse du chemin sur lequel vous vous trouvez. tu te diriges vers une des jeeps, gestes élégants qui accompagnent ton ascension du véhicule. concentration certaine pour que tes griffes ne viennent pas abîmer la carrosserie. tu rejoins avec facilité ara, que tu as vu s'installer sur le toit de la jeep un peu plus tôt. et c'est presque étrange de le voir là, à l'autre bout du monde. c'est étrange après dix années sans aucune nouvelle. tu ne sais pas tout de cette histoire. tu n'es même pas certain de vouloir le savoir. tu ne pensais pas le revoir, ce jour ou tu as débarqué chez sennar. (et tu dois bien avouer que tu n'as pas contrôlé tes mouvements le jour ou tu l'as giflé.) c'est bizarre de se retrouver là, au milieu de l'afrique du sud. félin agile qui se glisse contre le corps allongé du sorcier : tu viens t'installer à même son torse. ara semble hésiter un instant, avant de venir glisser ses doigts contre ton crâne. ronronnement qui s'échappe aisément de ta gorge. ça te fait rire de les voir paniquer, hein ? tu t'étires un peu plus sur le corps du brun comme toute réponse, à moitié sur le dos, les doigts du sorcier se glissant contre ton pelage. oui, ça t'amuses bien de voir les regards un peu perdu des différents étudiants. tu devrais y retourner, je leur donne cinq minutes avant de prévenir la police de ta disparition. tu aurais pouffé de rire, si tu pouvais le faire. et ne l'inquiète pas, s'il te plaît. prunelles fermées un instant, même sous cette forme animale. tu te redresses, te perchant sur la galerie, te retrouvant assit les jambes dans le vide en retrouvant ta forme humaine. tu tournes la tête vers ara. je ne lui ferais jamais de mal. tu murmures doucement, ton regard se portant sur sennar, un peu plus loin. tu fais pivoter ton corps en direction de celui d'ara, te penche pour déposer un baiser contre son front. je suis heureux de te revoir. tu confies à voix basse avant de sauter au sol, te dirigeant vers le groupe d'étudiants. tu fais une pause, te tournes vers ara. merci pour les caresses et ... désolé pour les poils. tu souffles avec un sourire taquin sur le coin des lèvres. ceux laissés sur son haut. tu te mords l'intérieur de la joue un instant, rejoins les quelques étudiants déjà en train de paniquer. on vous laissez seuls cinq petites minutes et vous paniquez déjà ? tu glisses une main dans tes boucles brunes, sourire sur le coin des lèvres. 
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Golden week
   Afrique du Sud

   

Ton cœur balançait entre joie, excitation et déception. L’absence de Naomi creusait un certain vide en toi qui venait assombrir la brillante nouvelle d’un départ en vacances pourtant bien mérité. Tu serais seule, mais pas vraiment à la fois. Tu savais d’ores et déjà que ta colocataire serait du voyage et même si vous n’étiez pas proche, cela te rassurait un peu d’avoir un visage familier dans les parages.

Tu ne comptais pas te laisser abattre aussi facilement par la morosité de ne pouvoir partager ce voyage avec ta fidèle acolyte. Cette expédition c’était l’opportunité pour toi de faire tes propres expériences, sans que quelqu’un ne te tienne la main. All by yourself.

Une nouvelle perspective. Des ambitions et le courage de se laisser porter par l’inconnu.

Tu rejoins Azalynn sur la banquette de la Jeep et lui offres un sourire, tandis que ton regard se porte sur l’horizon. Bercée par les ronrons du moteur et transportée par ces horizons nouveaux, tu t’oublies dans ta rêverie, jusqu’à ce que cette voix ne vienne caresser le fleuve de tes songes.

C’est la surprise qui fait battre ton cœur plus fort et la curiosité qui porte ton attention sur lui. Tu entends le doux rire d’Azalynn et tu ne peux retenir un sourire amusé, alors que d’autres finissent par le rejoindre dans sa symphonie. Reyn.

Ton regard agrippe le sien l’espace de quelques secondes, le temps d’un sourire de ta part. Le temps savourer le souvenir de vos étreintes du bout des lèvres avant que la réalité ne vous rattrape.

Lorsque tu touches pied à terre, ton regard se pose rapidement sur une figure familière. Stolas. Il a l’air au bord du gouffre. Littéralement parlant.

La pointe d’inquiétude qui trouble ton regard disparaît rapidement pour laisser place à de la curiosité. Tu ne doutes pas de ses capacités à se remettre d’une simple nausée. Alors tu observes silencieusement ta colocataire et ne peux retenir un sourire en la voyant faire. Elle est clairement dans son élément, à sa place. Et ça t’apaise un peu de la voir faire.

Apaisement de courte durée lorsque tu trouves Kyo dans ton champ de vision. Super. Tu t’abstiens tout commentaire. Tu ne connais l’énergumène qu’à travers les mots de Naomi et son impolitesse aussi, alors tu ne vois pas l’intérêt d’intervenir. L’injure qui est lâchée t’arrache un soupir de mépris bien malgré toi. L’heure est aux provocations semblerait-il et tu n’avais pas vraiment besoin de ça.

Alors tu inspires profondément, avant de sentir tes membres se détendre. Stay positive. T’es dans un endroit magnifique, à l’autre bout du monde, il faut en profiter ! Un sourire amical aux lèvres, tes pas suivent ceux de ton groupe. Tu salues quelques nouvelles têtes d’un sourire plus chaleureux et tu retrouves Azalynn au beau milieu de sa tirade.

Tu pouffes de rire bien malgré toi et faire part de ta présence à tes camarades. Voilà une drôle d’histoire qui promet de calmer les nerfs des plus inquiets. Surtout quand l’agitation commence à se noter dans l’attitude des étudiants.

« Eh bien, ça promet ce début de vacances… »

Tes mots sont presque inaudibles dans un soupir alors que le prof fait sa réapparition. Ça l’amuse de toute évidence et tu te prêtes presque au jeu.

« Vous êtes pas cool Monsieur, Stolas a frôlé la crise cardiaque plus d’une fois depuis qu’on est arrivé ici. Ménagez-le un peu, sinon ses nerfs risquent de lâcher net. »

Ce n’est pas de bienveillance. Ou peut-être que ça en est. Mais clairement dissimulée sous un accent taquin et ouvertement moqueur. Qui aurait cru que le prodige avait un cœur si fragile ? Certainement pas toi.

« Sinon, tu as d’autres petites anecdotes à nous partager Azalynn ? »


Tu offres ton sourire le plus adorable à ta colocataire, sincèrement curieuse d’en apprendre plus sur ce qui passionne ta camarade de ta classe. Tu n’exclus pas pour autant Dao de l’équation et lui prêtes une attention toute particulière alors que ton regard plonge dans le sien.

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