look at me - Amai

nom & prénom Hitoshi, ancienne famille de sang-pure japonaise. Famille discrète, très généralement oubliée. Ses membres ont toujours su rester loin des conflits et des soucis qui ont secoués le monde des sorciers, souvent qualifiés de lâches par les autres familles par la suite. Lâcheté jamais démentie par personne, au contraire. La politique des Hitoshi est très claire : faire basse figure fasse au monde mais être capable de tout en coulisse.
Amai, le prénom des compromis. Son père voulait l'appeler Maï. Sa mère voulait d'un prénom commençant par un a, peu importe lequel. Alors ils se sont mis d'accord après de nombreuses disputes, combinant leurs envies pour former un unique prénom qu'elle a toujours adoré, d'aussi loin qu'elle s'en souvienne.  
âge 23 ans déjà qu'elle a vu le jour
naissance Premier janvier 1996, les douze coups de minuit viennent de sonner quand elle pousse son premier cri dans la maison familiale, au nord de la ville de Kuji.
origine(s), nationalité(s) japonaise et uniquement japonaise. Pas un seul mélange, pas un seul métissage et ce depuis des générations
occupation(s) étudiante de sixième année en sciences médicomagiques. Apprendre à soigner les gens, les aider à aller mieux, c'est une véritable vocation. Vocation que ses parents ne peuvent qu'approuver. A coté, elle s'est inscrite au cours de quidditch, incapable de laisser tomber sa passion
situation financière riche, largement à l'abri du besoin. Famille discrète que la sienne mais famille intelligente qui a su acquérir une fortune certaine au fils du temps. Non boursière évidemment, ses parents subviennent à tous ses besoins, payent pour la totalité de ses études sans soucis.
statut civil célibataire bien entendu. Loin d'avoir le temps, loin de vouloir trouver le temps. Loin d'avoir envie de s'attacher pour commencer. Loin d'en avoir vraiment les capacités aussi. Hétérosexuelle déclarée, pansexuelle au placard, elle navigue en eaux troubles entre ce que sa famille veut et ce qu'elle est.

famille Masaru et Himeka Hitoshi. Elle serait bien incapable de décrire sa relation avec ceux-ci. Ils sont importants dans sa vie, elle tient à eux, énormément, mais elle les a toujours plus vu comme des instructeurs que comme des parents. Ils ne lui ont jamais demandé que l’excellence, la poussant, encore et toujours plus, pour qu’elle soit la meilleure. Si sa mère peut encore se montrer tolérante et ouverte à l’occasion, ce n’est pas du tout le cas de son père, qui suit les traces de son propre géniteur. Chef incontesté de la totalité de la famille, parce qu’il a été choisi par l’animal totem des Hitoshi, il est aux commandes et règne avec une main de fer. La douceur lui est inconnue, tout comme la gentillesse. Il a toujours imposé un cadre particulièrement strict à ses enfants, très semblable à celui qu’on peut trouver à l’armée. Que ses enfants réussissent ne l’intéressent pas. Non, il veut les voir exceller

Ichiro, le premier enfant, littéralement. Premier né, premier espoir de la famille, c’est sur ses épaules que toute la pression à reposée au début, jusqu’à ce qu’il montre qu’il n’en était finalement pas assez digne. Pilier dans sa vie, véritable soutient en toute circonstance. Elle l’admire, elle le vénère, elle l’aime, ce grand-frère qui semble toujours plus parfait qu’elle ne le sera jamais malgré le fait qu’il n’ait que trois ans de plus qu’elle. Il lui a sauvé la vie, à de nombreuses reprises, quand elle était au plus bas, quand ses voix dans sa tête prenaient le pas sur tous le reste. C’est lui qui l’a toujours emmené chez le médecin, lui qui a toujours fait en sorte de cacher la triste vérité à leurs parents. Elle lui doit tout et bien plus encore.

Yukio, reflet de son âme, moitié de son être, son univers, tout simplement. Frère jumeau, confident, meilleur ami, repère, … il a tous les rôles dans sa vie. Pourtant, comme ses parents se plaisent à lui rappeler souvent, elle ne devrait pas s’attacher autant à lui. Ce n’est pas un vrai Hitoshi mais un vulgaire déviant qui a été effacé de l’arbre généalogique le jour même où l’air n’a pas voulu de lui et où l’eau l’a choisi. S’il est toujours admis à la maison, Yukio n’y est guère plus important que l’un des membres du personnel. Et elle, elle fait tout ce qu’elle peut pour faire comprendre à ses parents qu’il est important, qu’il a toujours sa place aux repas de famille, qu’il compte toujours. Mais elle a eu beau crier, tempêter, menacer, rien n’a fait, on les a toujours un peu plus séparés, ne les laissant pas se parler quand ils étaient tous les deux à la maison. Alors ils se voient en cachette, depuis des années, à l’abris des regards de leurs parents et des personnes qui pourraient aller leur raconter. Parce que Yukio, c’est sa plus grande faiblesse, son plus grand secret mais aussi sa plus grande force.

particularité le choix, elle ne l’a jamais vraiment eu. Après avoir vu passer génération sur génération de Kaze et d’airbender, la famille de son père comme celle de sa mère a fini par considérer que c’était normal de l’être, normal d’être lié à l’air et à rien d’autre. Vision tordue de la réalité que celle de ses deux familles, poids que chaque génération faisait peser sur la suivante. Dès gamine, Amai a été formaté, modelé, élevé dans l’optique où elle serait un jour elle aussi une airbender. Elle n’avait pas encore passé le rituel qu’on lui farcissait déjà le crâne. Personne ne dérogeait à cette sorte de tradition. Ou peut-être que si, mais ceux qui osaient n’étaient plus admis dans la famille. Tout simplement effacé de l’arbre généalogique, pour laisser celui-ci d’une pureté dont ses parents aimaient se venter. A sept ans, dès le rituel passé, elle se retrouva forcer de travailler cette magie innée. Pas moyen d’y échapper, exercice après exercice, elle se devait de briller. Travail constant jusqu’à atteindre un niveau deux dont elle se contente très bien maintenant, faisant passer cet apprentissage au second plan pour se concentrer sur un autre, bien plus compliqué.

Les Hitoshi, c’est une vielle famille, bourrée de traditions et de rituels. C’est une famille qui a toujours fait en sorte de conservée sa lignée pure et intacte, ce qui a permis de garder certains liens sacrés. L’épervier du Japon, animal protecteur de la famille depuis trop longtemps pour qu’on se souvienne exactement d’une époque où il ne leur était pas rattaché. Lignée d’animagus, lignée d’hommes oiseaux comme se plaisait à dire son père parfois. Chaque génération avait son héritier, son animagus épervier. Choisit par l’âme du totem, lors d’un rituel aux secrets jalousements gardés, au dixième anniversaire de chaque enfant de la famille. Tout le monde s’imaginait qu’Ichiro serait désigné. C’était le fils brillant, le fils parfait, il semblait si digne de gagner cette chance. Mais l’épervier ne sembla pas vouloir d’Ichiro et les regards se concentrèrent sur les jumeaux. Sur Yukio en particulier, malgré le fait qu’il ne soit plus considéré comme un membre à part entière de la famille. L’héritier serait un garçon, c’était toujours un garçon. Quelques mois avant son dixième anniversaire, elle commença à être préparée au fait de devenir un animagus. Même si elle ne se transformait pas en épervier, elle ne pourrait pas passer à côté de cet apprentissage jugé essentiel dans sa famille. Lecture et cours, pour qu’elle sache déjà à quoi s’attendre, comment procéder, alors même que sa magie n’était pas encore stable. Puis les dix ans ont sonné, elle accompli le rituel, son jumeau à ses côtés. A la surprise générale, c’est elle qui fut choisie, devant l’héritière, première fille à l’être. De quoi faire dire toutes les horreurs possibles et imaginables à son grand-père parce que ces fichus jumeaux faisaient tomber toutes les traditions. Mais ce n’était pas lui qui choisissait et force est de constater que c’est d’Amai que l’âme du totem voulait. Alors elle a travaillé, toujours plus, pour se montrer digne de cet honneur qui lui était fait. Niveau trois tout juste atteint, transformations plus naturelles mais toujours bancales, elle continue sur sa lancée, histoire de prouver qu’elle mérite réellement d’avoir été choisie.

mode de vie apparence de contrôle et de perfection qu’elle cherche à tout prix à conserver. Elle ne peut pas se permettre de perdre la face en public, pas alors que ça risquerait de remonter aux oreilles de ses parents. Façade qu’elle se construit et qu’elle cherche à consolider même si finalement, elle passe plus de temps à colmater les brèches pour que personne ne comprenne jamais ce qu’elle cache. De moins en moins discrète, de plus en plus transparente. Lèvres qui virent au bleu, cachées derrières des couches de rouge à lèvres. Corps qui tremble, quand elle enchaîne les nuits sans dormir, bien trop ailleurs pour aller se coucher. Véritable crisse quand elle revient totalement à elle. Accro, c’est ça le mot. Accro à la drogue, accro au Charme Acclamant qui bousille sa vie tout en la rendant tellement meilleur, tellement plus facile. Dépendante de cette poudre pour arrêter de se faire du mal, seul moyen qu’elle a trouvé pour combattre efficacement le démon qui la bouffe totalement de l’intérieur et qui la longtemps forcé à aller se faire vomir dans les toilettes après les repas et à sauter ceux-ci. Charme Acclamant qui gomme les douleurs, qui lui permet de se regarder dans un miroir sans avoir envie de perdre encore deux trois kilos de plus. Moyen de survie qui la détruit petit à petit.

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