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Samedi 20 juin, 11h (@hel au graphisme)

Le moment tant attendu est enfin arrivé. Des mois de préparation, de nuits blanches et de rafistolages de dernière minute, des annulations et des surprises, aidés par le café et thé préparé et forcé entre les doigts par Saya. Tous les membres du Pride Bukatsu ont presque fait nuit blanche, non pas occupés à faire la fête mais bien à peindre les derniers détails de leur char, pendus à leurs téléphones pour régler des détails innombrables.

Chiaki et Issei se sont endormis à même le sol, blottis l'un contre l'autre (Evita a pris une photo pour la postérité, et les réseaux sociaux), vaincus par la fatigue comme beaucoup d'autres kouhais, mais les senpai ont tenu toute la nuit. Après tout, les anti-cernes existent pour une raison.

La marche débute à 11h, mais ils sont déjà nombreux à s'être rassemblés en amont, notamment ceux devant prendre place sur les chars. Il règne sur l'Amaterasu une atmosphère de kermesse, alors que des drag queens de deux mètres discutent avec un groupe de moines dans de grands éclats de rire. Tous les chars sont prêts à partir, une multitude d'associations ayant travaillé d'arrache pied pour construire des plateformes plus fantastiques les unes que les autres.

Tobio observe d'un air un peu méfiant le char de la mairie, un bras autour des épaules de Song. "Leur mascotte ressemble tous les ans un peu plus à un vieux pénis, non ?" Le trésorier grogne en lui mettant un coup de coude dans le ventre. "Ils ont donné mille gallions à l'asso Living House, on s'en fout de la tronche de leur mascotte. C'est plutôt un pruneau ridé." Les deux garçons se regardent, et partent dans un fou-rire, vite rejoints par le reste de leur bande, tous parés des couleurs de l'arc en ciel.

Bien vite, il est l'heure du départ, et tous les étudiants de l'association prennent place sur le char du Bukatsu, représentant une licorne rose faite de bambous tressés, dont les courtes jambes avancent au rythme d'une chanson catchy. Devant eux, les premiers à s'élancer sont les porteurs de drapeaux aux couleurs des communautés, puis la troupe de taiko menés par Eya, portant un fundoshi et son éternel hachimaki violet.

D'autres chars suivent, affichant chacun leur fierté : gay, lesbien, transgenre, asexuel, aromantic, ils sont tous de la partie. Les deux clubs de drag queen (ennemis, tenus par deux anciens amants) se lancent des sorts pour tenter de saboter le char de l'autre, le tout avec forts jurons, obligeant les brigadiers en patrouille à séparer d'un protego les deux bandes. Qui a eu l'idée de les mettre à la suite ?

Un char en particulier attire les regards, celui du Nijiro, renommé pour mettre à l'honneur les sorciers et sorcières lgbt les plus âgés, confortablement installés sur des coussins et faisant signe à la foule qui s'incline sur leur passage. Un grand-père s'esclaffe, sortant sa baguette pour teindre les cheveux des passants de toutes les couleurs, tandis qu'une vieille dame fardée fait des clins d'oeil à toutes les jolies jeunes filles.

Le Geisha char attire les regards comme toujours, avec ses panneaux coulissants laissant apercevoir ici un bras, une jambe, puis un corps peint, toujours en mouvements. Une lune scintille au dessus de la plateforme, donnant au tout une ambiance tamisée et sensuelle qui ne laisse personne insensible, peu importe sa sexualité.

Les éternels Judoka Love sont représentés cette année par leur équipe masculine, aux torses huilés et kimonos ouverts. Ils s'empoignent lentement sous les encouragements de la foule, et proposent parfois à un beau garçon de les rejoindre pour un combat... s'il enlève son t-shirt.

Que serait une Rainbow Pride sans sa musique nostalgique? De nombreux couples s'enlaçent et se mettent à danser, ensorcelés au passage du FUNKò POP qui passe des musiques des années 80 pendant que danseurs et danseuses habillés à la mode funk future se déhanchent sur des plateformes gratte-ciel s'élevant jusqu'à huit mètres au dessus du sol. Une jeune chanteuse est perchée sur une reproduction de la Tokyo Tower, et enjoint le public à reprendre les refrains avec elle.

On voit aussi les BROOM & QUAFFLE, le char bisexuel dans un thème quidditch à haute dose de cuir de dragon. La Gardienne des Gyaradosus chevauche son Yajirushi, ayant teint son afro de six couleurs roses différentes, tandis que sa petite amie lui enlace la taille et qu'elles s'embrassent tout en riant.

La chorale LGBT n'est pas en reste, portée par la voix chaude de @Daisuke Kobayashi, et reprend des hymnes de la communauté, y compris en anglais : I Will Survive, I'm Coming Out, Love to Love You, Same Love, Break Free, et bien d'autres !

Le soleil brille, les confettis comestibles au gout de mochis pleuvent sur la foule, il est donc désormais temps de célébrer la Pride !
Consignes rp : aucune ! Faites vous plaisir, rp de 0 à 1500 mots si ca vous chante, ouvrez des topics à coté pour faire votre petite vie, rejoignez le cortège ou profitez du spectacle, tout est libre ! Inventez d'autres chars si vous le souhaitez, allez affronter les judokas, AMUSEZ-VOUS !!

(et pour plus de facilité, pour ceux qui cherchent un partenaire de Pride, n'hésitez pas à faire un résumé de vos actlons après votre rp, et à tag les persos que vous y rencontrer !)

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« Stop moving, » qu’elle articule avec difficulté au travers du rire qui semble incapable de s’arrêter. Peinture en main, elle tient le visage d’un homme qui ose se tenir plus haut qu’elle. Il y a quelque chose chez lui qui fait peur, et c’est surement pour cela qu’il a été choisi pour s’occuper d’Arabella depuis plusieurs années maintenant. Dès lors qu’un évènement d’une telle envergure se présente, c’est toujours Elijah qu’elle choisit, toujours lui qu’elle accepte d’avoir à ses côtés. Tout dans sa personne hurle agent de sécurité, qu’il s’agisse de sa carrure ou de l’attention qu’elle lui apporte. Mais elle sait bien qu’au plus profond de lui, il n’est rien de plus qu’un nounours prêt à tout pour la petite fille d’à peine quatre ans qui le regarde avec des Etoiles pleins les yeux. Aujourd’hui, elle lui a offert une cape multicolore, portant fièrement le drapeau arc-en-ciel qu’elle écho sur chacune de ses joues. C’est un besoin sérieux qui fait qu’il se doit de se joindre à elle au sein de la marche, mais ce n’est jamais comme cela qu’elle considère sa présence. « Seeley, what d’you think ? » elle demande alors que son visage se penche sur le côté afin d’observer son œuvre. Le soleil qui a décidé de pointer le bout de son nez pour la journée s’accroche aux paillettes qui parsèment son visage, fait scintiller celles qu’elle a laissé dans ses cheveux. Deux petit chignons se trouvent au sommet de son crane tandis que le reste de ses mèches coulent le long de sa nuque. « I think he looks cute. » Un miroir est présenté, forçant le sorcier de sécurité à sourire doucement. « He likes it! »

Et les voilà qui rejoignent le capharnaüm multicolore du cortège de la Kanto Pride. Elijah finit par prendre ses distances comme il le fait souvent, sa cape flottant derrière lui. Freddie dépose un baiser sur sa joue avant de s’approcher du chariot que Seeley avait repéré pour eux. La main de la sorcière dans celle de sa moitié, les talons de ses bottes se perdent sous le bruit ambiant. Le cuir de dragon remonte le long de ses mollets, recouvre ses genoux jusqu’à couvrir la moitié de ses cuisses. La, elles laissent place à une trace de peau dénudée. La paire de shorts court d’un violet profond remonte jusqu’à sa taille qu’elle encercle avec douceur. On ne trouve que des autocollants colorés du drapeau bisexuel pour couvrir le peu de sa poitrine qu’elle a décidé de cacher, le reste de sa peau avalant les rayons du soleil qui l’encerclent. Derrière elle flotte un drapeau arc-en-ciel, accroché à la poche arrière de son short. Alors qu’ils s’approchent du chariot, balais fusant dans les airs, elle attire Seeley jusqu’à elle. Lèvres dans le creux de son oreille afin de surpasser la musique ambiante, ses mains parcourent le torse dénudé. « Did I tell you how hot you fucking look? » Bien sûr qu’elle le lui a dit. Elle le lui a dit et redit alors qu’ils se préparaient dans son appartement. Mais elle ne se fatigue pas de le lui répéter. « You look fucking hot, » qu’elle sourit alors qu’une de ses mains ose descendre le long de son dos sous la couverture du drapeau qui vole derrière lui.

resume + trad dialogue:
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il brille autant que les paillettes qui s’étalent sur ses pommettes, et son rire en voyant freddie s’appliquer à maquiller elijah ne fait que complimenter cela. c’était son tour, un peu avant, même si le tout c’était déroulé quelque peu différemment. autant de rire, mais beaucoup plus de baisers et de mains baladeuses — et vraiment personne ne pouvait le blâmer. “seeley, what d’you think ?” “very flamboyant !” le rire aux lèvres, il arrange le noeud du drapeau autour de son cou, le reste de celui-ci pâmant les couleurs rose et violettes du drapeau bisexuel. et évidemment que elijah valide le maquillage, il est parfait, vraiment. rien à redire. terriblement moins que la jeune femme qui tient sa main, mais en même temps, ce n’est pas le but. et même s’il adore l’ambiance seeley, et se sent à sa place, le coeur emplit de joie et de fête, sourire inébranlable sur le visage, toutes les couleurs criardes autour de lui ont du mal à lui faire détourner les yeux de freddie.

il avait vite repéré le char à leurs couleurs, aidé par les balais, il faut l’avouer. combo parfait à ses yeux, vraiment. cela lui fait presque regretté de ne pas avoir amené le sien. mais vraiment, le risque de l’abîmer était bien trop grand, de toute façon. alors qu’il est en train de regarder autour de lui avec l’espoir impossible de repérer chiaki quelque part, son attention est ramenée à freddie alors qu’elle glisse sa main sur lui. il sourit à ses mots, rictus amusé aux lèvres. “yes you did, but please keep going.” il ne va clairement jamais se lasser de ses compliments. sa main vient caresser sa joue, amenant ses lèvres aux siennes. et rigole légèrement contre celles-ci. “i’m wearing tight leather pants, please do try to keep your hands for yourself a little bit.” mais ils savent tous les deux qu’il ne le pense pas vraiment. et qu’il ne compte absolument pas respecter cette consigne dans le sens inverse. “hey seeley !” surpris, il tourne la tête vers le char. “hina !” le sourire sur son visage s’élargit en reconnaissant son ancienne collègue du refuge, avec qui il avait toujours tenté de garder le contact au maximum depuis qu’elle était partit vers d’autres horizons. “come on up, you and your girlfriend are looking too good to stay down here !” il échange un bref regard avec freddie, un sourcil haussé. sans plus attendre, il attrape la main que lui tend hina et grimpe sur le char, se tournant pour hisser freddie en haut également. ses bras s’enroulent autour de sa taille immédiatement, posant un baiser sur son cou. “told you we’d get on that float baby.”

résumé et trad:
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la hâte dans les pulsations, se danse avec le rythme de la musique que la môme entend caresser ses oreilles. il faut le dire qu’elle attendait ce moment avec impatience, sans savoir vraiment pourquoi. peut-être que savoir qu’elle pourrait passer une journée avec susumu lui glissait les émotions en battement, ou simplement qu’elle avait tellement entendu parler de l’événement de cette année qu’elle ne pouvait attendre plus longtemps. tant que questions ne demandant point de réponse, accueillant des émotions de nami a pourtant maladresse d’oublier. « susu-san, tu sais ce que tu veux voir ? » questionnement banale, la liste du programme lui semble interminable. les yeux étincelles, face à la lumière ravissante des rayons astrales dès onze heures, se promènent dans la foule pour voir des visages. certains dansent, observent, sourissent. l’infante sent pour l’une des premières fois une chaleur émotionnelle, brillant ses sentiments en voyant ce monde bougé sous l'allégresse. les drapeaux passant devant leur idylle, nami attrape le bras de susumu qui suivre le char. la noirceur chevelure se balançant sur chaque note des mélodies, et les paillettes remontant à chaque sourire, l’infante ne peut s’empêcher d’amener le kaze avec elle. à vrai dire, ce n’est pas comme s’il n’avait pas voulu. elle n’avait pas demandé à quelqu’un d’autre, et elle en est bien contente. « t'imagines gekido venir ici ? » dit-elle en se plongeant dans l'imaginaire. impossible que l'homme apprécie réellement ce genre de choses, il se trouverait sans doute sur un char sans comprendre comment il y serait arrivé. éclat sortant, rire qu'on voudrait sans fin. dans la poursuite, l’infante remarque un stand de taiyaki. malicieuse envie, elle prend instant pour tirer susumu avec elle vers cette gourmandise. « t'en veux un ? je te le payes ! » elle ne lui laisse pas une seconde, et en commande deux au hasard, hypothèse d’ivresse.

Spoiler:
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Kanto Pride
shadow kiss

Moment tant attendu. Réalisation de plusieurs longues semaines de préparation. Première pride à laquelle Yuto participait. Trop timide, trop bête avant cela. Le Bukatsu l’avait accueilli à bras ouverts, puis lui avait ouvert les yeux. Il ne pouvait plus se passer d’eux. Cette nouvelle famille si adorable… Parfaitement imparfaite. Artiste attitré de tout groupe dans lequel il rentrait (ou en tout cas c’est ce qu’il aimait penser), le jeune homme avait tout donné. Pour avoir le char le plus beau, le plus rayonnant, pour attirer tous les regards sur eux et sur leur cause. Il n’y avait rien de plus important que ça, pour lui, désormais. Mettant même ses activités professionnelles de côté pour se perdre corps et âme dans ce si beau projet. Grand départ, les rires et les cris ne faisant plus qu’un, devenant une agréable chanson flottant dans l’air. Comme si l’âme tout entière du dessinateur avait pris vie. Symbole de la pride, de cette joie débridée, de cet amour des autres sans aucune limite. La journée promettait d’être fantastique. Tous les tracas chassés de son esprit. Le malheur n’avait pas sa place dans le cortège. Il fallait respirer la joie de vivre. Peu importe ce qu’il se passait en coulisse.

Yuto avait longuement hésité, pour sa tenue du jour. Les vêtements se faisaient habituellement discret, lors d’un tel évènement mais… quelque part le jeune homme était pudique. Il ne se voyait pas arriver torse nu, un pantalon en cuir moulant et rien d’autre. Évidemment, il s’était retrouvé en pleur dans la chambre de sa mère, la suppliant de l’aider. Midori. Reine de beauté. Elle qui était un icone de la mode pour de si nombreuses créatures en ce bas monde. En deux temps trois mouvements, elle lui avait trouvé la tenue parfaite. Un yukata simple. Très coloré, qui faisait office de reflet pour l’intériorité de son fils adoré. Un choix… plutôt sage. Yuto n’avait même pas questionné les intentions de sa maman chérie. Peut-être aurait-il dû. Yukata à peine serré, le moindre mouvement faisant tomber à terre cet habit traditionnel. La matriarche tout aussi déjantée que lui. Plus même. Tronant fièrement au milieu du char, ses petits camarades du Bukatsu n’avaient pas tardé à faire pleuvoir les commentaires… et compliments. La marche commençait à peine et déjà, l’un d’entre eux était déjà venu tirer sur le tissu, tout un pan du yukata s’écroulant au sol. La dignité était encore là, mais pour combien de temps ?

-Hey… Je suis pas un garçon facile moi ! Si ? Si ? Chiaki-senpai ???? C’est cute comme ça, d’être nu ?

Sa voix grave était métamorphosée par l’excitation, et l’envie de paraitre le plus mignon possible face à ses senpais. Un grand bébé demandant désespérément l’avis de ceux qu’il aimait. Sur le côté, dans la foule, Yuto aperçut sa mère et toute sa petite famille. Les gosses. Le beau-père… Midori souriait. Souriait beaucoup trop. Le damosieau n’eut même pas le temps de comprendre ce qu’il se passait, déjà il entendait sa mère beugler comme une forcenée.

-Enlèves tout mon chéri !! VAS-Y !!!!

Ses joues déjà roses de blush, rosirent un peu plus. Elle était folle. Complètement folle. Mais c’est pour ça qu’il l’aimait. Plus que tout au monde. Secouant vaguement la tête, les lèvres plissées, signe d’un boudin à venir, Yuto se tourna vers ses amis. Comme ils étaient tous beaux. Divins. Parfaits. Que demander de plus. Le jeune homme vint alors se saisir d’une des nombreuses bouteilles d’alcool dissimulées sur le char. Il fallait commencer à boire, et vite. Tout pour oublier. Tout pour être dans un état second, pour ressentir les vibrations de joie dans l’air… et de son propre sang. Une gorgée… Deux puis trois. Brûlure de l’œsophage. Mais qu’importe. Ce n’est pas important. La musique se faisait de plus en plus forte. Shadow Kiss. Un sourire espiègle fit presqu’aussitôt son apparition sur son délicat visage. Il adorait cette chanson. Elle était bête… mais drôle. Kiss… Kiss !!! Il n’en fallait pas bien plus pour le faire danser. Pour le faire rire et chanter aussi fort qu’il le pouvait.

-L’issue de ce baiser disparait dans l’obscurité !


Voix limpide, agréable. Yuto chantait bien. Personne ne risquait de le comprendre mais qu’importe. Il chantait pour lui-même. Les gens pouvaient bien penser ce qu’ils voulaient. Les mouvements de danse étaient précis, amusants. Plus rien ne l’arrêterait. Comme une star sur scène, brillant de mille feux, sans un soupçon de doute. Les mouvements affaissaient certaines parties de sa tenue. Plus rien n’avait d’importance. Pride était là.


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kanto pride
En bulles de couleur, en bulle de musique. L’attention qui saute tressaute et le regard également. Il a bien fait attention aujourd’hui Susumu, malgré l’euphorie, malgré la félicité, l’enjouement du moment, à ne pas oublier ses lunettes. Pouvoir qu’il maîtrise mieux que durant son âge tendre, mais la crainte que le monde, la fatigue joue sur lui et qu’il se fasse oiseau de mauvais augure. Alors il a déjà ses lunettes sur son nez, monture légère qui brille sous le roi solaire. Et à son bras, un main légère, presque timide. Izanami à ses côtés, comme une présence inattendue et tant appréciée. Cela fait longtemps. L’attention prise. Impression qu’il a délaissé trop de gens, cette étincelle à son bras en premier. La Pride comme l’excuse parfaite. Comme une évidence même. Et si ses amours progressent encore dans les nébuleuses de l’innocence, le cœur jamais enchainé, ses préférences se dessinent sans fermeture, sans cadre strict, peinture sans fin, mais les êtres apolliniens qui l’attirent plus que les sélènes dans cette guerre au cœur. Voix douce à son oreille, la tête qui se penche gracieusement vers la divinité scintillante à son bras. « Dunno. Te garder avec moi toute la journée au moins. » Clin d’œil charmeur, naturel enchantant, mais vérité dans sa voix posée. « Gekido ? Non … Impossible ! » Il ne fait pas partie des sept, de ces figures reconnaissables, emblème de ce qu’ils sont. Mais astre libre, satellite en orbite, lié par le cœur, il les connaît tous. Et le geste est charmant envers Nami tandis qu’il remet l’ornement de ses cheveux en place, œil critique mais tendre, l’art entre ses doigts comme une affaire importante. Elle est jolie Izanami. Tellement qu’il est certain que beaucoup se retourne sur son chemin quand elle passe. Qui ne le ferait pas. Mais l’incarnation malicieuse est à son bras, et il est bien décidé à jouer les égoïstes pour la garder juste pour lui aujourd’hui. Entrainé derrière elle, il se laisse aller, à l’aise dans son kimono, Susumu qui a délaissé le yukata pour quelque chose de moins festif, plus traditionnel encore, le hakama beige aux liserés et volutes d’argent par dessus un kimono sombre mais aux motifs qui rappellent les kaze sans surprise. Sur fond noir on peut voir sur ses manches et dans son dos, des grues tranquilles, le motif ressortant sur des brumes bleutées. Devant le stand de nourriture, délicatesses gustatives. « Me voilà redevable Nami-Hime. Je ne vais vraiment plus vouloir vous laisser partir. » Le ton est espiègle mais il accepte la gourmandise. Son bras toujours à disposition pour la belle tandis que son regard erre, naturellement attiré par les chars. « Moi j’voudrais voir Kiha-nii-san ici, j’suis sûr qu’il ne resterait pas si stoïque. » Rire léger, mais voilà qu’il l’entraine de nouveau dans la foule, à la suite des chars, prêt à découvrir aussi les stands sur leur chemin.


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Il se faufile, se glisse dans la masse commune transie d’excitation et animée par un même mouvement, unifiée par la musique. Il se sent à l’aise, là, au milieu de cette douce agitation, entouré de sourires, de ces gens dont la fierté immense bombe le torse, pousse à scander avec ivresse leur joie d’être en vie, d’être là. On l’apostrophe, il répond. Embrassades par ici, selfies par là, Orphée s’adonne au jeu avec un certain enthousiasme, parce qu’aujourd’hui les inconnus ne lui sont pas des inconnus mais des alliés dans une même bataille, des êtres soumis au même sort que lui, celui de la vie, et progressant à travers les âges avec la même difficulté que ses ancêtres et leurs ancêtres, depuis l’aube des temps. La foule est traversée de sorts, des jets d’eau, des nuages de couleurs, des envolées d’oiseaux, de peinture, mille et une couleurs dans le viseur et les yeux du mieux se délectent du panorama.

Après avoir été traîné de force sur le char du Bukastu par issei en tête de file, orphée aura plongé dans la foule, trouvant un bonheur tout particulier aux environs du BROOM & QUAFFLE  et y retrouvant avec grand plaisir sa sœur parmi les visages familiers. Il y reconnaît quelques joueurs pro et sort immédiatement un feutre, prêt à se faire signer le t-shirt no matter what tandis que Shanaëlle lève les yeux au ciel. priorities… mais bon, c’est qu’il a promis à issei de revenir vers le fameux Bukatsu Club et qu’une telle opportunité ne se manque pas. Déterminé à aborder les vedettes du char avant que la fidélité ne l'arrache à sa mission et ne le ramène à son meilleur ami, orphée entreprend la conversation avec deux personnes du char les plus proches de la foule, usant de toute sa rhétorique pour leur suggérer de le laisser monter, un immense sourire aux lèvres. A means to an end, they say. Mais la conversation ne lui coûte pas grand chose, lui qui aime tant le contact social, il peine seulement à cacher la joie immense que lui procurerait une rencontre avec la fameuse gardienne. Il reçoit en réponse un hochement de tête malicieux et saute sans plus attendre sur le convoi, satisfait de ses négociations. Il lance un regard victorieux à sa sœur, lui faisant signe fièrement depuis les hauteurs. Now let the party begin.
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