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— paper hearts
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september 14th, afternoon
— et
un
deux
trois
(…)
sept –
‘tu recommences’.
l’euphorie n’est pas présente. pas aujourd’hui, pas ce soir. les mouvements se répètent avec lassitude et les soupires s’amusent à flirter avec la barrière de ses lèvres quand la demande se fait entendre encore (…) – ses pas n’ont rien de très glorieux, rien de beau, rien à offrir si ce n’est quelques plissures sur le front du chorégraphe.
son corps est présent, son esprit est ailleurs. l’attention qui se maintient à un bruit à peine perceptible faisant fausse notes à la mélodie (elle rate son temps levé). le regard ne parvient à se défaire de la grisaille des nuages (son ballotté manque d’équilibre) – des détails insignifiants, qui provoquent l’inattention.
et elle écoute, recommence – agis par habitude, par réflexe, inlassablement. le mécanisme est ancré à elle, refuse de la laisser seule. avant même qu’elle ne puisse se rendre compte de l’exercice demandé, les mouvements s’adonnent déjà avec excès, envie étouffante de ne plus entendre ces deux mots – elle éveille la déception et les colères silencieuses. celles qu’il tient secrètes, étouffe dans un soupire désabusé et un raclement de gorge ‘concentre toi'.
son regard se perd dans le sien, juste quelques minutes, suffisante pour être celles de trop. se laisse aussitôt envahir par les pensées colériques, les émotions négatives et le poids de la déception, de l’impatience – elle lui fait perdre son temps. (…) devoir donné comme une punition à l’élève désobéissant.
elle fait taire d’un geste brusque les quatre saisons de vivaldi qui résonne dans les enceintes, essuie les perles de sueurs qui habillent son front alors que le calme regagne l’habitacle.
allongé au sol, elle admire le plafond et ses couleurs jaunies par le temps. le soleil, lui, peine à envoyer ses derniers rayons ; tente de réchauffer malgré tout.
le cocon se forme. le temps s’arrête subitement, sensation rassurante quand elle n’est plus épiée, attendu au croisement ; elle ne risque plus rien. le corps ne lui fait plus mal, la faim a fini de faire gronder ses entrailles –
alors elle soupire, souffle, respire.
à même le parquet, le craquement se fait entendre comme une écho, éveille la curiosité. le visage se tourne jusqu’à pouvoir capter ta silhouette qui s’immisce dans la salle de danse.
soudainement, elle s’anime à nouveau (tant pis la douleur, plus tard, elle ne fera rien). eiji. gorge nouée. elle ne sait pas si son regard te mérite (si elle a le droit de t’admirer en silence) ; sur ton visage, ton sourire est absent. elle se surprend parfois à l’imaginer dans le noir, quand la solitude l’angoisse, avant qu’elle n’ose l’envoyer balader pour en chercher d’autres. je devais m’entraîner mais. je peux partir si tu veux ? elle s’active, tourne sur elle même pour visualiser la position de chaque affaires lui appartenant.
et peut-être que,
le temps qu’elle se retourne,
tu auras à nouveau disparu ?
un
deux
trois
(…)
sept –
‘tu recommences’.
l’euphorie n’est pas présente. pas aujourd’hui, pas ce soir. les mouvements se répètent avec lassitude et les soupires s’amusent à flirter avec la barrière de ses lèvres quand la demande se fait entendre encore (…) – ses pas n’ont rien de très glorieux, rien de beau, rien à offrir si ce n’est quelques plissures sur le front du chorégraphe.
son corps est présent, son esprit est ailleurs. l’attention qui se maintient à un bruit à peine perceptible faisant fausse notes à la mélodie (elle rate son temps levé). le regard ne parvient à se défaire de la grisaille des nuages (son ballotté manque d’équilibre) – des détails insignifiants, qui provoquent l’inattention.
et elle écoute, recommence – agis par habitude, par réflexe, inlassablement. le mécanisme est ancré à elle, refuse de la laisser seule. avant même qu’elle ne puisse se rendre compte de l’exercice demandé, les mouvements s’adonnent déjà avec excès, envie étouffante de ne plus entendre ces deux mots – elle éveille la déception et les colères silencieuses. celles qu’il tient secrètes, étouffe dans un soupire désabusé et un raclement de gorge ‘concentre toi'.
son regard se perd dans le sien, juste quelques minutes, suffisante pour être celles de trop. se laisse aussitôt envahir par les pensées colériques, les émotions négatives et le poids de la déception, de l’impatience – elle lui fait perdre son temps. (…) devoir donné comme une punition à l’élève désobéissant.
elle fait taire d’un geste brusque les quatre saisons de vivaldi qui résonne dans les enceintes, essuie les perles de sueurs qui habillent son front alors que le calme regagne l’habitacle.
allongé au sol, elle admire le plafond et ses couleurs jaunies par le temps. le soleil, lui, peine à envoyer ses derniers rayons ; tente de réchauffer malgré tout.
le cocon se forme. le temps s’arrête subitement, sensation rassurante quand elle n’est plus épiée, attendu au croisement ; elle ne risque plus rien. le corps ne lui fait plus mal, la faim a fini de faire gronder ses entrailles –
alors elle soupire, souffle, respire.
à même le parquet, le craquement se fait entendre comme une écho, éveille la curiosité. le visage se tourne jusqu’à pouvoir capter ta silhouette qui s’immisce dans la salle de danse.
soudainement, elle s’anime à nouveau (tant pis la douleur, plus tard, elle ne fera rien). eiji. gorge nouée. elle ne sait pas si son regard te mérite (si elle a le droit de t’admirer en silence) ; sur ton visage, ton sourire est absent. elle se surprend parfois à l’imaginer dans le noir, quand la solitude l’angoisse, avant qu’elle n’ose l’envoyer balader pour en chercher d’autres. je devais m’entraîner mais. je peux partir si tu veux ? elle s’active, tourne sur elle même pour visualiser la position de chaque affaires lui appartenant.
et peut-être que,
le temps qu’elle se retourne,
tu auras à nouveau disparu ?
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