— the sun will rise and we will try again ((joyji))

Mar 22 Sep 2020, 22:40

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

— the sun will rise and we will try again
— August 28th, 23:57 o// [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

le japon lui avait incroyablement manqué.

des jours après la tempête, sa gorge était encore serrée et ses doigts blanchissaient avec une facilité déconcertante dans chacune de ses accroches, tant la colère ne désenflait pas. il avait consenti à laisser adora ((son pilier)) s’éclipser cependant, non sans un millier d’embrassades, lorsqu’ils se préparaient à franchir le portoloin pour rentrer à kanto. elle semblait avoir besoin de temps ; de temps seule. en réalité, la voir s’éloigner après les dernières éternités partagées fut plus simple qu’escompté, et il se fit la réflexion que peut-être prendre du recul sur la situation ne lui ferait pas de mal non plus.

un pied hors de la gare, et son téléphone vibrait au fond de sa poche. eiji se tendit, d’abord, comme si les réflexes ne s’étaient pas encore tout-à-fait dissipés, mais ils finirent par s’effacer lorsque l’écran afficha le nom de l’expéditrice.

so, how are your holidays going, pretty boy ?

veillant à maintenir le wingardium leviosa sur ses bagages, il entreprit de lui répondre, sourire coincé entre les lèvres.

hey honey, what a timing
i just arrvd at kanto station actually, kinda tired
ur alone 2night ?

un groupe bruyant lui fit relever la tête, et il se décala sur sa gauche, évitant de peu une collision malheureuse. après réflexion, ses pas s’arrêtèrent une fois son corps posté à côté de l’abri des magicobus ; rester immobile lui permettrait d’éviter de mourir avant de retrouver le confort de son appartement. le vent lui fouettait le visage, et il remonta le col de son pull jusqu’à ses oreilles. il se rappela alors que noor s’était emparée de son écharpe en laine, en sortant du musée il y a plus d’une semaine, et il ne l’avait pas revue depuis.

yep, wanna come ?

elle ne commenta pas la soudaineté de son retour, et eiji la remercia mentalement. la perspective de passer une soirée aux côtés de son amie était délicieuse - si légère, plus encore que de trimballer une énième insomnie, perdu au milieu de ses draps vides. noor devait rentrer demain, et il ne voulait pas gâcher sa dernière soirée en évoquant le désastre de sa réunion familiale ; terriblement raccourcie. aussi ne savait-il pas exactement par où commencer, quoi dire, ou s’il était lui-même prêt à évoquer des stigmates encore trop ancrés dans ses souvenirs.

yeah
i’ll be there in 10

le transplanage serait hors de portée, ce soir et les soirs suivants, eiji le savait. parce que sa baguette ne s’abstiendra pas de désobéir tant que son monde ne sera pas réparé. le trajet fut plus court que prévu, et bientôt le fils du feu se retrouvait au pied de son ancien immeuble. le chemin jusqu’à l’appartement de la dunfear demeurait un jeu d’enfant pour sa mémoire, tant il l’avait emprunté par le passé. quelques étages et une porte ((déjà ouverte)) plus tard, la sûreté des effluves de l’amazingreen enveloppa ses pensées à la façon d’une couverture doucereuse.

et c’est à ce moment que la fureur se dissipa.

“i’m here !” il déclara, un peu fort ; aucune réponse. délaissant ses affaires et ses bottines à l'entrée, il scruta le vide du salon avant de déambuler dans le couloir. il trouva la nymphe dans sa chambre, affalée et silencieuse au milieu de crayons et de feuilles froissées - seul un film tournait en fond sonore. son épaule se cala un instant contre l'encadrement de la porte. “hey sweetie.” leurs sourires se répondirent, alors seulement il se laissa tomber sur le lit. sa tempe trouva refuge sur la cuisse de joyce, et il sentit des doigts familiers passer au milieu de ses mèches emmêlées. “what are you drawing ?”

il se trouvait enfin chez lui.

Sam 10 Oct 2020, 10:04

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

— the sun will rise and we will try again
— August 28th, 23:57 o// [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Eiji est de retour. Le téléphone lâché rebondit sur le matelas alors que Joyce contemple le bazar autour d’elle. Cela fait quelques jours qu’elle se prend la tête sur un des projets d’arts qu’elle doit rendre pour la rentrée, et elle y est presque. Mais ce n’est pas ce qu’elle a en tête – même s’il lui faut finir avant demain, avant de se rendre chez Kuro pour mettre son plan en action. C’est cette date de retour. Parce que si la jem’en-foutiste par excellence n’en a effectivement pas grand-chose à faire des autres, en général, en ce qui concerne ses proches, c’est une toute autre tambouille. Mais elle n’a rien dit, rien indiqué dans ses messages. Rien ne sert de le brusquer, il s’ouvrira à elle s’il le désire, en temps voulu. VG miaule alors qu’elle se relève, demi Fléreur bien trop intelligent pour le bien de tout le monde, venant réclamer une caresse avant de la suivre jusqu’à la porte, qu’elle déverrouille – et entrouvre déjà pour lui. “Yes, you’re favorite is comin’,” qu’elle confirme, roulant des yeux au ronronnement ravi de l’animal. “Oh shut up you’re impossible.” La jeune fille se baisse pour ramasser la bestiole qui ne proteste même pas, retournant à ses occupations dans la chambre. Les choses ont été tendues entre l’animal et elle, il y a quasiment un an, quand elle a pris la décision de couper les ponts avec Eiji, au début de sa relation avec Aster. Une terrible erreur qu’elle n’a cessé de regretter depuis. Mais si les choses avaient été différentes, il n’y aurait pas cette fille parfaite dans la vie de celui qui est, à présent, un de ses meilleurs amis with no more benefits, et tout le monde sera d’avis de dire que ce serait vraiment, vraiment dommage. A part VG, sans doute, qui continue de manifester son impatience. Et la Kasai l’ignore comme elle peut, tentant de mettre la touche finale à ses croquis. Jusqu’à ce que…

“i’m here !” Le sourire est automatique, alors que la voix résonne dans l’appartement. “In the bedroom,” qu’elle répond sans bouger, crayon finalement en action. Et ce n’est que lorsqu’il est là qu’elle relève la tête, ses lèvres ne faisant que s’étirer un peu plus : “hey sweetie.” “Hey pretty boy.” Chaque fois, elle en profite pour s’insulter au passage. Quelle connerie, avoir pu croire vivre sans lui. Son attention se reporte un instant sur son boulot – il faudrait qu’elle finisse. Et elle va sans doute le faire. Elles sont nombreuses, les soirées qu’ils ont passé sur le lit de l’autre, à faire leurs devoirs, à simplement écouter de la musique, ou regarder un film sans le voir, comme celui qui passe en fond, auquel elle ne prête pas la moindre attention – encore une comédie romantique débile qu’Izzie a téléchargée sur son ordinateur. Le matelas bouge et les doigts de sa main droite viennent trouver les cheveux du jeune homme, par réflexe, caressant les mèches en douceur. “what are you drawing ?” “’T’s for my fucking painting class, stupid assignment driving me fucking insane,” qu’elle râle, les traits pourtant adoucis depuis qu’il est là. Le chat n’a pas perdu une seconde pour venir se caler contre Eiji, réclamant lui aussi de l’attention, à force de ronronnements. “Don’t mind her, she’s been fucking impossible lately.” Aussi déchaînée que sa maîtresse, depuis sa rupture avec Seido, chassant les hommes de sa chambre le matin à coups de feulements mécontents, ou leur sautant tout bonnement dessus lorsqu’ils prennent le chemin de la salle de bains et non celui de la porte. Créature charmante, à n’en point douter. “S’pposed to be ‘Bigger on the inside’ so I’m like sketching a gigantic paint that will magically unfold.” Et c’est extrêmement compliqué, parce qu’elle tient à ce que chaque étape du depliage soit une oeuvre en soit. Exigente, quand il s’agit d’art. Toujours. “Not gonna fucking bore you with school though… how was your break?” Une offre De ne parler que de ce qui a été. Ou de lui dire pourquoi il est là, si tôt. Et pourquoi il est là, avec elle.

Sam 14 Nov 2020, 18:52

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

— the sun will rise and we will try again
— August 28th, 23:57 o// [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

ce n’était pas pour rien que le parfum de joyce demeurait une partie des effluves de son amortentia. après leur séparation, ejii a longtemps cru que l’amazingreen aurait disparu, disséminant les restes d’une relation qui n’existait plus mais en réalité, rien n’avait changé. les notes d’encens de son appartement apaisaient son cœur de la même manière, tandis que les muscles de son corps abandonnaient enfin la pression des derniers jours. en quelques élancées fluides, ce fut au tour du félin de se glisser entre ses bras. quelques ronronnements s’extirpèrent lorsqu’eiji commença à caresser son poil doux. “hey you, it’s been a while.” admit-il ; mélange abrupt de regrets-soulagement, dommage collatéral d’une dynamique ayant explosé en plein vol. il était déjà revenu voir joyce, mais les rencontres se faisaient plus rares, moins insouciantes depuis qu’ils avaient tous deux retrouver quelqu’un. “don’t listen to her, i miss you too.” œillade inquisitrice lancée vers la dunfear, l’air était taquin et le sourire vicieux. “the concept is really cool. and you’re never boring.” affirma-t-il. la seconde suivante un accio imprononcé fit approcher son manteau, et eiji fouilla ses poches à la recherche de son paquet d’orpheus. naturellement, il tendit la boîte à joyce, qui ne se fit pas prier. “hope you’ll show me the result. i know it will be splendide but i really want to see it.” et c’était sincère, connaissant ses talents. il hésita un instant à sortir son briquet, mais tenta d’allumer la flamme du bout de ses doigts. “i don’t know if i told you about this but actually i’m trying to improve my skills as a firebender.” le premier claquement n’exprima qu’un échec foudroyant, et le second (tout aussi raté) tira quelques rires aux deux complices. “stop making fun of me dunfear !” les échos de son propre éclat de joie résonnaient encore dans la chambre de la denki, alors la crédibilité de son avertissement s’étiola. cette fois-ci, eiji se redressa ; une meilleure posture pour une meilleure concentration. “okay one last try.” index et pouce glissèrent l’un contre l’autre et- rien. résigné, il chercha la source de chaleur au fond de la poche fouillée précédemment puis alluma la cigarette de joyce. la sienne suivit juste après. “i just know how to put them out.” puis la sienne. “i’m working on it.” il était conscient d’à quel point ça semblait ridicule, et la déclaration provoqua un nouvel éclat de rire qui fit fuir VG, jugeant peut-être son environnement trop bruyant.

la question de joyce revint à la charge.

elle ne l’avait pas répétée, probablement parce qu’elle savait qu’il en parlerait s’il en avait besoin. “stranged i guess.” il soupira, tandis que son visage fermé se recouvrait de fumée blanche. “we went to netherlands with noor and it was awesome. i met her parents and they are really kind so, all good.” prémisses d’un sourire qui se dessinaient sur ses traits, il possédait l'envie de conserver le contenu de leur voyage pour lui, comme un secret précieusement gardé. il savait aussi qu’il ne pouvait pas cacher quelque désastre à joyce. “on a du couper court à nos vacances parce que mes parents voulaient absolument voir leurs enfants. première fois en quoi, 10 ans ?” la plaie béante d’un repas désastreux n’était pas encore cicatrisée et il tira plusieurs fois sur sa cigarette, comme pour repousser les émotions qui tentaient de nouveau de se frayer un passage, avant de reprendre : “it was just a diner but it went so fuckin’ wrong.” les souvenirs du pourquoi étaient bloqués, comme un refus de son propre esprit de s’y replonger aussi tôt. sa mâchoire se serra furtivement de colère, et joyce vint attraper sa main, cercles apaisants apposés sur son dos. il la fixa un moment, avant de déposer sa tête sur son épaule, le cœur vibrant. “he hit adora because she stood up for me.”

Jeu 19 Nov 2020, 04:31

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

— the sun will rise and we will try again
— August 28th, 23:57 o// [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Ça fait du bien, un Eiji à la maison. Sa seule présence a quelque chose de magique, qui fait effet immédiatement sur Joyce. Peut-être qu’effectivement, ils sont des âmes sœurs, simplement pas au sens premier du terme. Mais il fait partie d’elle – comme elle fait sans doute partie de lui – et ça ne changera jamais. Même malgré eux, même après ce qu’ils ont vécu, ils sont toujours capables de se retrouver et d’être là l’un pour l’autre, ou simplement de passer du temps ensemble. Mais elle sait, quelque part, que c’est la première proposition qui justifie sa présence ici. Quelque chose cloche, mais il le lui dira de lui-même. C’est comme ça. Ça ne s’explique pas. Et c’est si bon de rouler des yeux quand il fait équipe avec son chat contre elle. “Should I leave the room to you two?” Ses doigts viennent trouver le ventre de VG qui, pour une fois, de se comporte pas comme une garde et ronronne allègrement sous leurs caresses combinées. “You’re turning her into a spoiled brat,” remarque t-elle, ce qui lui vaut un feulement du félin, alors qu’elle retourne pour quelques secondes à son travail. Ouais, il faut qu’elle le finisse, c’est urgent, mais il y a encore plus critique que son art, ce soir. Cigarette entre les lèvres, elle considère ses compliments en secouant la tête. “Well maybe not boring, but this is fucking dull.” Toujours critique à son propre égard, surtout maintenant qu’elle s’est enfin décidée à exploiter pleinement ce qu’elle sait faire de mieux – la seule chose qu’elle sait faire de bien, à part baiser, si vous lui demandez. “Of course I’ll show you.” Parce que malgré tout, elle sait très bien qu’il sera objectif sur son travail. Et elle en a besoin. Et même si leurs rires s’entremêlent alors qu’il tente – en vain – d’allumer leurs Orpheus, il y a de la fierté de le regard de la jeune femme. “It’s already good. Takes practice that’s all. Like sex.” Le mot est lâché avec un haussement de sourcil complice, avant de finalement tirer sur le tube. La fenêtre s’ouvre, par habitude, Fléreur soudainement dérangé qui fuit le lit, ce qui lui vaut un roulement d’yeux de la part de la Kasai, qui se laisse tomber sur le matelas.

Ses yeux sont au plafond alors qu’il commence enfin à lui parler de ses vacances – c’est donc là qu’est l’écueil. Pourtant l’histoire commence bien, amenant une étrange expression sur le visage de la jeune femme, qu’il ne peut heureusement pas voir. Meeting with the parents uh ? Already fucking serious I see. Au temps pour les protestations de rien ne se passait, et l’engueulade musclée qui avait suivie son approche de la demoiselle en question. Et pourtant tout semble suivre son cours. Comme elle l’avait prédit, il y avait des années. You’ll get the perfect girl. Et elle… et elle n’avait qu’à sortir et choisir, consommer et rentrer seule. L’ordre des choses était respecté. Il y a de la satisfaction, bien sûr. Mais les blessures sont trop fraîches pour qu’il n’y ait pas un reste de douleur, sourde. Mais c’est vite balayé. Effacée, par ce qu’il lui raconte. “Wait what?” Les parents d’Eiji. Elle en sait beaucoup, plus qu’elle ne devrait sans doute, au gré de confessions, de silences qu’elle a su lire. Alors elle se rassoit, pour qu’il puisse la regarder. Et son visage se ferme, alors que ses bras viennent l’enlacer, alors qu’elle presse sa maigre silhouette contre lui, menton sur le haut de son crâne, jurant entre ses deux. Juste deux secondes. Avant de se détacher, pas totalement, juste suffisamment pour trouver ses yeux. “It’s not your fault.” Parce qu’elle le connaît. Par cœur. Et la culpabilité n’est pas difficile à lire dans ce qu’il lui a raconté, dans son attitude. “It’s him, not you.” Ses mains viennent pour encadrer son visage, le regardant avec un sérieux dont elle ne fait que très rarement preuve, faisant attention à ne pas le brûler avec le bâton toujours entre ses doigts. “She knows it as well.” Ce n’est pas comme si elle avait des insights sur ce qu’Adora pouvait bien penser – de façon étonnante, les deux jeunes femmes ne se côtoyaient pas, et c’était sans doute pour le mieux, bien évidemment – mais cela tombe sous le sens. “None of this is your fucking fault.” Elle s’avance de nouveau, lèvres effleurant son nez pour déposer un baiser sur son front, avant d’y mettre le sien. Ses prunelles, même d’aussi près, s’ancrent aux siennes, dans un échange à donner le vertige. “Have I made myself fucking clear, Ji?”

Fermeture du forum

— the sun will rise and we will try again ((joyji))

— the sun will rise and we will try again ((joyji))

Re: — the sun will rise and we will try again ((joyji))

Re: — the sun will rise and we will try again ((joyji))

Re: — the sun will rise and we will try again ((joyji))

Re: — the sun will rise and we will try again ((joyji))