- melody — she/herIRL : saito asuka (斎藤飛鳥)Avatar, Crédits : 2281Messages : 22RPs : 14 911Gallions :certains éléments de l'histoire et de la narration peuvent aborder les sujets suivants :Disclaimer : Multicomptes : 07.07.98 (23)Naissance & Âge : elle/she/herPronom(s) du personnage : goldenrodCouleur de dialogue :
coma, deuil, panic/anxiety attack❀ assistante au secrétariat de mahoutokoroOccupation : aucune.Particularité(s) :
❀ professeur de piano à temps partiel chez wada ongakuyaRelations :
☼ CANCER ☾ SAGITTAIRE ↑ SAGITTAIRE
INFJ-A | 9W1: THE DREAMER | BLOOD TYPE A
sawako・ambrose・clémence
akira
noé・felix・anla・evie
| 220420 vanity and friendship・ambrosePlume à Papote :
| 220516 la rose et le renard・tc
| 220604 beyond the sea・nino
| 220616 l'incendie・tc
| 220616 à venir・akira
| 220618 match 1 : thd vs gsp・tc
| 220624 just a sunny day...・scooby-gang
| 220703 you can cry...・sawako
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IRL : melody — she/her
Avatar, Crédits : saito asuka (斎藤飛鳥)
Messages : 2281
RPs : 22
Gallions : 14 911
Disclaimer :certains éléments de l'histoire et de la narration peuvent aborder les sujets suivants :
coma, deuil, panic/anxiety attack
Multicomptes :
Naissance & Âge : 07.07.98 (23)
Pronom(s) du personnage : elle/she/her
Couleur de dialogue : goldenrod
Occupation :❀ assistante au secrétariat de mahoutokoro
❀ professeur de piano à temps partiel chez wada ongakuya
Particularité(s) : aucune.
Relations :
☼ CANCER ☾ SAGITTAIRE ↑ SAGITTAIRE
INFJ-A | 9W1: THE DREAMER | BLOOD TYPE A
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Plume à Papote :
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february 28th, 2021
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E lle aurait dû parier que c'était une mauvaise idée, Himari. D'accepter un peu aveuglément une invitation de Primo à une soirée dont il avait vaguement entendu parler, juste parce que après un gala de Saint Valentin pas forcément très agréable à encaisser, elle a juste envie de se sentir un peu comme un être humain et aller vers les autres. La fleur au fusil, grand résumé de sa vie, sans poser de questions autre qu'un "pourquoi pas !" quand son pote lui ouvre les accès vip du genre de fête auxquelles ça fait bien longtemps qu'elle n'est ni invitée, ni ne se rend. Elle se sent bête, Himari, après avoir suivi Primo et les autres à travers un portoloin comme une passagère docile, maintenant qu'elle se retrouve plantée devant une villa qu'elle ne connaît que trop bien. Elle a senti le regard un peu concerné de son pote dans son dos quand elle s'est rendue compte de la bêtise qu'elle venait de commettre sans préparation, dans sa jolie robe, alors qu'elle est à deux doigts de faire un bond de quatre ans dans le passé. Himari hoche la tête quand on lui demande si ça va, affichant tout de même un sourire un tantinet factice pour préserver les apparences. Elle sera pas celle qui casse l'ambiance, elle sera pas celle qui gâche la soirée de tous ceux qui n'ont aucune idée et n'ont rien à voir avec son traumatisme personnel.
Himari suit le mouvement vers la villa des Karani, mais elle n'a pas besoin d'indications. Elle se revoit encore à débarquer avec Yori, Chuu et la bande après les cours en plein été, pour attaquer un paquet de garigarikun sur la terrasse. Elle suit, pour finalement entrer et se mêler à la foule d'étudiants en liesse de cette soirée dans un cadre idyllique. Un pied dans le salon, la musique bat son plein, et son coeur bat plus vite. Himari prend une grande respiration, silencieuse, affichant un sourire de facade à quiconque croise son regard. Le temps s'effrite et les périodes se mélangent presque, alors qu'un bond dans sa poitrine la fait sursauter quand elle a l'impression de voir Yori accoudé à une console dans le salon. On la salue rapidement, un flot d'inconnus ou de visages vaguement familiers, peut-être d'anciens camarades qui ne lui ont jamais prêté grande attention, peut-être des étudiants trop souvent au secrétariat pour des bricoles. Himari perd Primo et ses potes de vue, dans la foule. La musique qui résonne par magie à travers la propriété trahissent l'identité de l'organisateur. C'est Neo, il n'y a aucun doute. Neo qui ignore ses messages depuis plusieurs années, Neo qu'elle n'a jamais recroisé depuis, qui prend bien soin de tous les éviter et de les effacer de sa mémoire. Comme c'était Neo il y a quatre ans, pour l'anniversaire de Yori. Un nouveau sursaut de son coeur la fait se retourner alors qu'elle a l'impression de devenir folle et de voir des fantômes passer. Si Neo ne veut pas la voir, est-ce que Chuu serait là ? Himari cherche frénétiquement des yeux son ami dans la foule, quelqu'un qui saurait exactement ce qu'elle traverse en ce moment, la respiration rapide, le teint livide et les mains moites, mais aucun signe. Le piano est toujours là, fermé, face à cette grande baie vitrée ouverte sur la fameuse piscine, pas poussiérieux, mais solitaire, squatté par quelques fêtards assis sur le tabouret. Personne n'est là. Personne.
Personne, sauf évidemment la seule personne qu'elle n'a pas envie de devoir gérer ici, maintenant, devant tout le monde, pas comme ça. Himari aperçoit la mine blasée de Sawano à travers la foule. « Oh no, » elle souffle, décochant une grimace en guise de réaction, qui curieusement la calme un peu - Sawano dans les parages, c'est signe qu'elle est bien dans le présent, pas dans le passé. Lui ne l'a pas vue, alors elle profite de la situation pour s'enfuir, se glissant à travers les invités, essayant de s'enfoncer un maximum dans la foule la plus dense histoire de ne pas rester à découvert. Himari se faufile, profitant de son petit gabarit pour semer le maître chanteur, parce qu'elle sait très bien comment ça se passe si elle est repérée. Himari enchaîne les droite-gauche en évitant un verre par-ci, le bras d'un danseur par là. Une fuite à laquelle elle excelle, après des années de mensonge et de faufilages à travers le campus, après une vie de fuite éternelle face à la confrontation... et puis c'est finalement un pied qui vient entraver sa course. Sa cheville se tord, sur sa bottine, et Himari perd l'équilibre... pour apercevoir un mur céruléen avancer à toute vitesse et tomber en une micro-seconde dans la piscine, sous les exclamations amusées des invités qui se mettent à rire.
Son esprit s'arrête un instant, alors que l'eau frappe son visage et enveloppent son corps, sa robe l'attirant vers le fond. Face à ce déjà-vu qui la hante depuis si longtemps et dans lequel elle vient de plonger tête la première, ces quelques secondes sous l'eau lui semblent être les fractions de secondes les plus interminables de sa vie. Himari, elle est faible, elle l'a toujours su. Il lui vient aussi l'envie d'abandonner, d'arrêter la mascarade et de disparaître. Plus avoir peur qu'on la juge ou qu'on l'attrape la main dans le sac avec son mensonge, ne plus entendre les remarques de son bourreau, ne plus se heurter au mur silencieux de ses amis d'enfance qui ne veulent plus parler. Retrouver Yori ? Elle aussi, elle pourrait rester là, sous l'eau. Tout semble si paisible, vu d'ici, alors que la musique est étouffée par les profondeurs et que tout prend une couleur azur...
...avant qu'une main ne saississe son poignet, la tirant de l'eau. Lui faisant réaliser qu'elle a tout à fait pied, dans cette piscine. Himari sort de l'eau dans un appel d'air, les yeux clos, crachotant la frange plaquée sur le front, sous le silence et les rires des inconnus autour, simplement témoins d'une chute cocasse. Himari passe une de ses mains fines à travers ses cheveux pour repousser sa frange en arrière, son maquillage traçant des sillons bruns sur ses joues, et réouvre les yeux, pour croiser le regard livide de Neo, lui aussi dans l'eau. La tenant par le poignet de son bras libre. Neo n'a pas changé, et elle sait au premier coup d'oeil qu'il est très perturbé par la situation. « Neo-san? » couine Himari en toussotant entre deux crachats d'eau, toujours avec ce suffixe honorifique dont elle n'a jamais réussi à s'affranchir malgré l'utilisation d'un diminutif de son prénom. Elle n'a pas besoin qu'il commence à parler pour savoir exactement ce qu'il se passe dans sa tête à lui - sans doute la même chose que dans sa tête à elle. Un cauchemar qui se répète telle la pire des boucles temporelles pour eux qui n'ont pas pu faire leur deuil de tout ça.
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Himari suit le mouvement vers la villa des Karani, mais elle n'a pas besoin d'indications. Elle se revoit encore à débarquer avec Yori, Chuu et la bande après les cours en plein été, pour attaquer un paquet de garigarikun sur la terrasse. Elle suit, pour finalement entrer et se mêler à la foule d'étudiants en liesse de cette soirée dans un cadre idyllique. Un pied dans le salon, la musique bat son plein, et son coeur bat plus vite. Himari prend une grande respiration, silencieuse, affichant un sourire de facade à quiconque croise son regard. Le temps s'effrite et les périodes se mélangent presque, alors qu'un bond dans sa poitrine la fait sursauter quand elle a l'impression de voir Yori accoudé à une console dans le salon. On la salue rapidement, un flot d'inconnus ou de visages vaguement familiers, peut-être d'anciens camarades qui ne lui ont jamais prêté grande attention, peut-être des étudiants trop souvent au secrétariat pour des bricoles. Himari perd Primo et ses potes de vue, dans la foule. La musique qui résonne par magie à travers la propriété trahissent l'identité de l'organisateur. C'est Neo, il n'y a aucun doute. Neo qui ignore ses messages depuis plusieurs années, Neo qu'elle n'a jamais recroisé depuis, qui prend bien soin de tous les éviter et de les effacer de sa mémoire. Comme c'était Neo il y a quatre ans, pour l'anniversaire de Yori. Un nouveau sursaut de son coeur la fait se retourner alors qu'elle a l'impression de devenir folle et de voir des fantômes passer. Si Neo ne veut pas la voir, est-ce que Chuu serait là ? Himari cherche frénétiquement des yeux son ami dans la foule, quelqu'un qui saurait exactement ce qu'elle traverse en ce moment, la respiration rapide, le teint livide et les mains moites, mais aucun signe. Le piano est toujours là, fermé, face à cette grande baie vitrée ouverte sur la fameuse piscine, pas poussiérieux, mais solitaire, squatté par quelques fêtards assis sur le tabouret. Personne n'est là. Personne.
Personne, sauf évidemment la seule personne qu'elle n'a pas envie de devoir gérer ici, maintenant, devant tout le monde, pas comme ça. Himari aperçoit la mine blasée de Sawano à travers la foule. « Oh no, » elle souffle, décochant une grimace en guise de réaction, qui curieusement la calme un peu - Sawano dans les parages, c'est signe qu'elle est bien dans le présent, pas dans le passé. Lui ne l'a pas vue, alors elle profite de la situation pour s'enfuir, se glissant à travers les invités, essayant de s'enfoncer un maximum dans la foule la plus dense histoire de ne pas rester à découvert. Himari se faufile, profitant de son petit gabarit pour semer le maître chanteur, parce qu'elle sait très bien comment ça se passe si elle est repérée. Himari enchaîne les droite-gauche en évitant un verre par-ci, le bras d'un danseur par là. Une fuite à laquelle elle excelle, après des années de mensonge et de faufilages à travers le campus, après une vie de fuite éternelle face à la confrontation... et puis c'est finalement un pied qui vient entraver sa course. Sa cheville se tord, sur sa bottine, et Himari perd l'équilibre... pour apercevoir un mur céruléen avancer à toute vitesse et tomber en une micro-seconde dans la piscine, sous les exclamations amusées des invités qui se mettent à rire.
Son esprit s'arrête un instant, alors que l'eau frappe son visage et enveloppent son corps, sa robe l'attirant vers le fond. Face à ce déjà-vu qui la hante depuis si longtemps et dans lequel elle vient de plonger tête la première, ces quelques secondes sous l'eau lui semblent être les fractions de secondes les plus interminables de sa vie. Himari, elle est faible, elle l'a toujours su. Il lui vient aussi l'envie d'abandonner, d'arrêter la mascarade et de disparaître. Plus avoir peur qu'on la juge ou qu'on l'attrape la main dans le sac avec son mensonge, ne plus entendre les remarques de son bourreau, ne plus se heurter au mur silencieux de ses amis d'enfance qui ne veulent plus parler. Retrouver Yori ? Elle aussi, elle pourrait rester là, sous l'eau. Tout semble si paisible, vu d'ici, alors que la musique est étouffée par les profondeurs et que tout prend une couleur azur...
...avant qu'une main ne saississe son poignet, la tirant de l'eau. Lui faisant réaliser qu'elle a tout à fait pied, dans cette piscine. Himari sort de l'eau dans un appel d'air, les yeux clos, crachotant la frange plaquée sur le front, sous le silence et les rires des inconnus autour, simplement témoins d'une chute cocasse. Himari passe une de ses mains fines à travers ses cheveux pour repousser sa frange en arrière, son maquillage traçant des sillons bruns sur ses joues, et réouvre les yeux, pour croiser le regard livide de Neo, lui aussi dans l'eau. La tenant par le poignet de son bras libre. Neo n'a pas changé, et elle sait au premier coup d'oeil qu'il est très perturbé par la situation. « Neo-san? » couine Himari en toussotant entre deux crachats d'eau, toujours avec ce suffixe honorifique dont elle n'a jamais réussi à s'affranchir malgré l'utilisation d'un diminutif de son prénom. Elle n'a pas besoin qu'il commence à parler pour savoir exactement ce qu'il se passe dans sa tête à lui - sans doute la même chose que dans sa tête à elle. Un cauchemar qui se répète telle la pire des boucles temporelles pour eux qui n'ont pas pu faire leur deuil de tout ça.
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