Minami Iwo Jima
Minami Iwo Jima
4. AYA; ❝ peuple autochtone de minami iwo jima Anime-pinkstaff de mk ♡IRL : team mkAvatar, Crédits : 9198Messages : 54RPs : 100kGallions :

4. AYA; ❝ peuple autochtone de minami iwo jima Anime-pink


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4. AYA; ❝ peuple autochtone de minami iwo jima Anime-pink



Multicomptes : -
Naissance & Âge : -
Couleur de dialogue : var(--co3)
Particularité(s) : -


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peuple ayaアヤ民族


Tribu autochtone peuplant les terres de Minami Iwo Jima bien avant l'arrivée des sorcier·e·s fondateurs de Mahoutokoro, les Aya sont touché·e·s par un sortilège poussant une partie de la tribu à se transformer en Ayakashi. Peuple indépendant, à la fois adapté à la vie moderne et attaché à leurs traditions, iels demeurent marginalisé·e·s au sein de l'île.


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Histoire


Présent·e·s sur les terres insulaires depuis que la mémoire le permet, les Aya (アヤ) sont une tribu attachée à ses traditions millénaires. Proches de la nature et pratiquant une magie plus intuitive que les sorcier·e·s du continent, iels ont toujours été méfiant·e·s voire hostiles envers le monde extérieur. Les contes qui entourent la tribu Aya et la transformation ancestrale de certains d'entre eux en Ayakashi font d'elleux une caste marginalisée, encore aujourd'hui.

Les légendes racontent une guerre entre le peuple, que l'on croyait éteint, et les sorcier·e·s venus fonder l'académie de Mahoutokoro : à chaque Ayakashi tué, deux sorcier·e·s étaient attaqués — l'un dévoré, l'autre contaminé et transformé en monstre. Avec le temps, les deux peuples sont parvenus à vivre en harmonie : le pacte établi assurait aux autochtones la préservation de leurs traditions et de leur mode de vie. Cependant, à la mort de cette génération de sorcier·e·s, l'entente s'est progressivement dégradée. S'est alors imposée la volonté d'instruire les Aya selon les pratiques sorcières : de les assimiler. Plusieurs de leurs rituels et pratiques, considérés comme "barbares" et "arriérés", se sont vus interdire par le Ministère de la Magie.


Identité : Culture


Diaspora Les Aya représentent environ 8,5% de la population de l'île, soit un peu moins de 1000 individus. Quelques rares membres de la tribu sont parti·e·s vivre à l'étranger, majoritairement au Japon et dans des villes étrangères en bord de mer, pour fuir la discrimination dont iels souffraient sur l'île. Mais la mer et les racines de leurs ancêtres les attirent inexorablement : il n'est pas rare qu'un·e Aya revienne vivre sur l'île après l'avoir quittée. Auparavant mal vu·e·s pour leur désertions, iels sont de mieux en mieux accueilli·e·s par les nouvelles générations.

Métissage Guerre féroce et siècles de cohabitation avec les sorcier·e·s obligent, il n'existe pratiquement plus d'autochtones non métissé.e.s. Certaines lignées se revendiquent néanmoins comme l'étant.

Caractéristiques physiques Cheveux foncés, yeux mauves dont la couleur s'intensifie à l'adolescence jusqu'à tirer entre violet foncé et bleu roi (puis redevenir mauve sous la forme ayakashi, si l'Aya rejoint la mer).

Lieu de résidence Réserve-village au nord de Koïde, bordé par les plages et les hautes falaises caractéristiques de cette partie de l'île. Leur territoire d'origine aurait progressivement été grignoté par les sorcier·e·s, aucun recours légal n'ayant tourné en faveur des Aya. Même si aujourd'hui les limites du village sont clairement définies, les plus anciennes générations d'Aya gardent une rancune tenace quant à ce qu'iels considèrent leur territoire.

Fonctionnement & croyances La communauté Aya est matriarcale, a ses propres coutumes, ses enseignements, ses rites, ses soins. Contrairement aux autres peuples, les Aya voient la transformation en ayakashi comme le cycle naturel de la vie. Une fois leur descendance assurée, iels ont donc un choix à faire entre devenir ayakashi ou demeurer sur terre pour transmettre les traditions aux générations suivantes.

Mode de vie Les Aya sont très proches de la nature, et leurs conditions de vie peuvent être considérées comme rudimentaires par les sorcier·e·s modernes. Depuis des décennies déjà, les Aya se sont mêlé·e·s aux sorcier·e·s, mais la plupart restent ancré·e·s dans leurs traditions : importance primordiale de la famille, respect de toute forme de vie habitant l'île (une grande majorité d'entre eux refusent de consommer des produits animaux ou de domestiquer des créatures), préservation de l'intimité de leur tribu… Les femmes sont en général chargées de prendre les décisions concernant la gestion et la vie en communauté, les hommes de conter leur histoire et de les transmettre aux jeunes générations, et tous s'attellent à rendre leurs conditions de vie meilleures, en étant cueilleurs, chasseurs, artisans, etc.

Lien avec la mer La mer est considérée comme nourricière et à l'origine de toute forme de vie, en particulier chez les Aya. Il est coutume chez elleux de donner naissance dans l'eau, ainsi que de faire partir les morts dans les embruns à l'aide de sortilèges. Chaque Aya considère avoir un lien quasi vital avec la mer ou l'eau, si bien que beaucoup d'entre elleux, même exilé·e·s, ont du mal à vivre à l'intérieur des terres.

Lien avec les Ayakashi Considérées à demi comme des divinités protectrices, les Aya ne craignent pas les Ayakashis. La transformation constitue pour elleux le cours naturel de la vie, en particulier chez les femmes de la tribu : elles ressentent un appel fort vers la mer toute leur vie et doivent donc choisir, à l'âge considéré de leur maturité (qui peut varier en fonction des familles et des individus), entre la mer et la terre. En cas de décision de devenir Ayakashi, la transformation est ralentie par un remède propre aux Aya, le temps des adieux : soit environ deux mois. Les autres membres de la tribu ont également pour possibilité de se faire transformer volontairement puis de prendre le remède sorcier (aka : transformation totale à l'anniversaire de la première transformation, et partielle lorsque immergé·e·s dans l'eau).

Langage La langue aya a une place importante dans leur affirmation identitaire, et distancie aussi la communauté de la population sorcière. Certain·e·s parlent le japonais, pour se fondre dans la masse. D’autres, au contraire, revendiquent pleinement leur langue. Elle est impossible à écrire : la parler est la seule manière de la faire vivre. Le spectre de ressentis est immense, et dépend de l’expérience personnelle de chaque membre de la communauté autochtone. Par ailleurs, la langue sonne différemment selon le lieu où l'on se trouve : le peuple aya partage sa langue avec les ayakashi en lesquels se transforment certains de ses membres. Sur terre, elle a des vocalises sifflantes, rappelant une ascendance reptilienne. Dans l’eau, elle est un mélange entre grondement de dragon et bruit des vagues — et elle devient alors un chant de guerre, une incitation de la part des dragons des mers à rejoindre les flots. Les sorcier·e·s (nb les non aya) mordu·e·s comprennent la langue, mais ne peuvent pas la parler, contrairement à la communauté autochtone.

Inspirations pour la langue : aïnou, fourchelang pour la version terrienne, grondements de dragons et bruits des vagues pour la version aquatique.

Étant scolarisées à Mahoutokoro, les deux dernières générations Aya comprennent, parlent et écrivent le japonais, langue que leurs prédécesseur·se·s n'ont pas souhaité assimiler.


Identité : Rites & Célébrations


Si certains rites demeurent oubliés ou interdits, la tribu reste attachée à ses traditions et célébrations. Même si la colonisation leur a imposé des fêtes et traditions du Japon sorcier (white day, nouvel an lunaire, …), les Aya ont leurs propres coutumes et fêtes annuelles, souvent liées à la nature et à leur lien particulier avec les Ayakashi.

Rituel de transformation Vue comme un rite de passage, la cérémonie de transformation d'un·e membre de la tribu en Ayakashi est certainement la plus importante traditionnellement. Les préparatifs s'étendent sur plusieurs mois, et la tenue de la personne transformée est passée de génération en génération : une tunique large ensorcelée et donnant l'illusion d'écume permanente sur le tissu. Avant de rejoindre la mer, la personne est priée de faire un discours, mais qui ne sonne jamais comme des adieux. Il est de coutume d'accompagner le·a futur·e Ayakashi jusqu'à la plage, en entonnant des chants traditionnels imitant le bruit des vagues et en jetant sur son chemin des fleurs. Là alors, dans une crique à l'abri des regards, l'individu continue son chemin seul et rejoint les flots. On attend usuellement la prochaine marée, et c'est à la seconde fille de la famille d'aller ramasser la tunique laissée sur le sable, la gardant pour les générations à venir.

Solstice d'hiver Célébré le jour le plus court de l'année (aux alentours du 21 décembre), cette fête est pour les Aya l'occasion de se réunir en famille — ou avec ceux qu'iels considèrent en faire partie. Mets chauds et réconfortants sont posés sur une grande tablée autour de laquelle tout le monde se réunit pour se retrouver et remercier la nature pour les bienfaits de l'année écoulée. Depuis plusieurs années, les Aya organisent ce jour des évènements ouverts à tous les habitants de l'île, où leurs plages sont accessibles jusqu'au coucher du soleil et décorées de statues de glace, de tableaux contant leurs légendes, et de stands couverts d'objets artisanaux. C'est l'occasion pour elleux de faire découvrir leur culture, et même si les générations plus anciennes demeurent réfractaires à cette ouverture au monde, elle est globalement vue comme une bonne chose.

Solstice d'été Célébrant l'espérance mais aussi la mise en sommeil de la nature, le solstice d'été demeure une fête très privée, où les Aya se réunissent avec leurs proches en petit comité. Le village est habillé de cordages sertis de coquillages qui, ensorcelés, brillent une fois la nuit tombée. Une fois minuit passé, les Aya écrivent dans des bouts de parchemin leurs souhaits pour l'année à venir, avant de les placer dans des bateaux miniatures lancés vers les embruns.

Commémoration/Jour des morts Fêtée au milieu de l'hiver, le jour des morts n'est pas une fête triste, mais cache pour les plus jeunes un profond respect des ancien·ne·s, pour les plus ancien·ne·s, un sentiment amer. La nuit tombée, toute la tribu se réunit au bord de la plage, où les conteur·se·s se succèdent pour, à tour de rôle, relater les légendes (en particulier guerrières) des Aya. On envoie ensuite des offrandes dans la mer, sous forme d'objets confectionnés spécialement durant l'année, ou de nourriture.


Identité : Stigmatisation


La stigmatisation est principalement basée sur les caractéristiques physiques, l'accent et la peur qu'éprouvent les sorcier·e·s vis-à-vis des ayakashi. Il est très courant pour les Aya de masquer, par des sortilèges, la couleur de leurs yeux ou de leurs cheveux : la honte est encore profondément ancrée.

La confusion entre aya et ayakashi est encore d'actualité : raccourcis et abus de langage poussent certains à se méfier tant des monstres marins que du peuple. On surnomme les Aya Dragons Voleurs d'Âme : la croyance populaire, erronée, veut que, comme les maledictus, iels se promènent sous forme humaine dans le but de mettre en confiance et d'attaquer les gens.


Relations Territoriales


De nos jours, les Aya vivant à Koïde ont, malgré tout, choisi d'honorer le pacte établi avec les sorcier·e·s fondateurs de l'école, qu'iels continuent de respecter. Iels chérissent leur île et continuent d'apprendre leur histoire aux générations suivantes, avec la certitude que les relations avec les sorcier·e·s finiront par se tempérer. C'est la raison pour laquelle la cheffe actuelle de la tribu a validé la bourse d'étude récemment attribuée par Mahoutokoro aux jeunes Aya, après s'être assurée qu'on ne tenterait pas de les changer, et que celleux qui voudraient assumer leurs caractéristiques et spécificités seraient respecté·e·s, protégé·e·s, traité·e·s de façon égalitaire par l'administration de l'école. Cependant, les Aya rencontrent encore des inégalités sur le plan légal et l'impression de devoir travailler deux fois plus que les autres pour avoir droit à un bon avenir et au respect. Les préjugés ont la dent dure, malgré des tensions apaisées.


avec les sorcier·e·s
N'importe qui ne foule pas la terre des Aya, n'importe qui ne rentre pas dans les commerces de leur village. Iels font l'étranger se sentir étranger : tout le monde se fige et le·a fixe tant qu'iel n'est pas parti·e ; les parents cachent leurs enfants derrière eux. L'atmosphère n'est pas craintive, mais clairement hostile, en particulier chez les personnes les plus âgées.
S'iels ne veulent pas être associé·e·s à une image d'envahisseurs, les sorcier·e·s qui tentent une approche doivent être introduit·e·s par un·e Aya. Dans cette configuration, les relations sont plus cordiales : les Aya ont confiance en le jugement les un·e·s des autres et se soutiennent dans leurs décisions. Il est même arrivé plusieurs fois que des étranger·e·s soient accepté·e·s au sein de la tribu, malgré le rejet tenace de quelques Aya plus méfiants.

avec les autorités
D'histoire passée, les Aya ont eu de mauvaises expériences avec les autorités sorcières. Ces dernières années cependant, les améliorations sont perceptibles, bien que la méfiance demeure de mise : seuls certains brigadier·e·s, bien vus de la tribu, sont autorisé·e·s à pénétrer dans le village. Cette ambiance en demi-teinte est le résultat de souvenirs persistants de la façon dont la brigade de police magique leur a imposé les lois sorcières à certaines périodes de l'histoire. La rumeur d'un gang Aya, qui commercialise notamment une drogue spéciale, n'arrange pas leurs relations avec la brigade magique.


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