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Les légendes racontent une guerre entre le peuple, que l'on croyait éteint, et les sorcier·e·s venus fonder l'académie de Mahoutokoro :
Étant scolarisées à Mahoutokoro, les deux dernières générations Aya comprennent, parlent et écrivent le
Si certains rites demeurent oubliés ou interdits, la tribu reste attachée à ses traditions et célébrations. Même si la colonisation leur a imposé des fêtes et traditions du Japon sorcier (white day, nouvel an lunaire, …), les Aya ont leurs propres coutumes et fêtes annuelles , souvent liées à la nature et à leur lien particulier avec les Ayakashi.
Rituel de transformation Vue comme un rite de passage, la cérémonie de transformation d'un·e membre de la tribu en Ayakashi est certainement la plus importante traditionnellement. Les préparatifs s'étendent sur plusieurs mois, et la tenue de la personne transformée est passée de génération en génération : une tunique large ensorcelée et donnant l'illusion d'écume permanente sur le tissu. Avant de rejoindre la mer, la personne est priée de faire un discours, mais qui ne sonne jamais comme des adieux. Il est de coutume d'accompagner le·a futur·e Ayakashi jusqu'à la plage, en entonnant des chants traditionnels imitant le bruit des vagues et en jetant sur son chemin des fleurs. Là alors, dans une crique à l'abri des regards, l'individu continue son chemin seul et rejoint les flots. On attend usuellement la prochaine marée, et c'est à la seconde fille de la famille d'aller ramasser la tunique laissée sur le sable, la gardant pour les générations à venir.
Solstice d'hiver Célébré le jour le plus court de l'année (aux alentours du 21 décembre), cette fête est pour les Aya l'occasion de se réunir en famille — ou avec ceux qu'iels considèrent en faire partie. Mets chauds et réconfortants sont posés sur une grande tablée autour de laquelle tout le monde se réunit pour se retrouver et remercier la nature pour les bienfaits de l'année écoulée. Depuis plusieurs années, les Aya organisent ce jour des évènements ouverts à tous les habitants de l'île , où leurs plages sont accessibles jusqu'au coucher du soleil et décorées de statues de glace, de tableaux contant leurs légendes, et de stands couverts d'objets artisanaux. C'est l'occasion pour elleux de faire découvrir leur culture , et même si les générations plus anciennes demeurent réfractaires à cette ouverture au monde, elle est globalement vue comme une bonne chose.
Solstice d'été Célébrant l'espérance mais aussi la mise en sommeil de la nature, le solstice d'été demeure une fête très privée , où les Aya se réunissent avec leurs proches en petit comité. Le village est habillé de cordages sertis de coquillages qui, ensorcelés, brillent une fois la nuit tombée. Une fois minuit passé, les Aya écrivent dans des bouts de parchemin leurs souhaits pour l'année à venir, avant de les placer dans des bateaux miniatures lancés vers les embruns.
Commémoration/Jour des morts Fêtée au milieu de l'hiver, le jour des morts n'est pas une fête triste, mais cache pour les plus jeunes un profond respect des ancien·ne·s , pour les plus ancien·ne·s, un sentiment amer. La nuit tombée, toute la tribu se réunit au bord de la plage, où les conteur·se·s se succèdent pour, à tour de rôle, relater les légendes (en particulier guerrières) des Aya . On envoie ensuite des offrandes dans la mer, sous forme d'objets confectionnés spécialement durant l'année, ou de nourriture.
La stigmatisation est principalement basée sur les caractéristiques physiques, l'accent et la peur qu'éprouvent les sorcier·e·s vis-à-vis des ayakashi . Il est très courant pour les Aya de masquer, par des sortilèges, la couleur de leurs yeux ou de leurs cheveux : la honte est encore profondément ancrée.
La confusion entre aya et ayakashi est encore d'actualité : raccourcis et abus de langage poussent certains à se méfier tant des monstres marins que du peuple. On surnomme les AyaDragons Voleurs d'Âme : la croyance populaire, erronée, veut que, comme les maledictus, iels se promènent sous forme humaine dans le but de mettre en confiance et d'attaquer les gens.
La confusion entre aya et ayakashi est encore d'actualité : raccourcis et abus de langage poussent certains à se méfier tant des monstres marins que du peuple. On surnomme les Aya
N'importe qui ne foule pas la terre des Aya, n'importe qui ne rentre pas dans les commerces de leur village. Iels font l'étranger se sentir étranger : tout le monde se fige et le·a fixe tant qu'iel n'est pas parti·e ; les parents cachent leurs enfants derrière eux. L'atmosphère n'est pas craintive, mais clairement hostile, en particulier chez les personnes les plus âgées.
S'iels ne veulent pas être associé·e·s à une image d'envahisseurs, les sorcier·e·s qui tentent une approche doivent être introduit·e·s par un·e Aya. Dans cette configuration, les relations sont plus cordiales : les Aya ont confiance en le jugement les un·e·s des autres et se soutiennent dans leurs décisions. Il est même arrivé plusieurs fois que des étranger·e·s soient accepté·e·s au sein de la tribu, malgré le
D'histoire passée, les Aya ont eu de mauvaises expériences avec les autorités sorcières. Ces dernières années cependant, les améliorations sont perceptibles, bien que la méfiance demeure de mise : seuls certains brigadier·e·s, bien vus de la tribu, sont autorisé·e·s à pénétrer dans le village. Cette ambiance en demi-teinte est le résultat de souvenirs persistants de la façon dont la brigade de police magique leur a imposé les lois sorcières à certaines périodes de l'histoire. La rumeur d'un gang Aya, qui commercialise notamment une drogue spéciale, n'arrange pas leurs relations avec la brigade magique.
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