- spuf, Léa — elle/she/herIRL : jacob bixenman (self) ; signa (diatypose)Avatar, Crédits : 2314Messages : 1RPs : 17186Gallions :I am the monster you created
you ripped out all my parts- TW:
- ((irl)) : peu de choses me triggered, du moment que les thèmes abordés sont traités avec respect et qu'ils respectent ce qui est demandé sur le forum, c'est safe. Je préfère quand même que l'on en discute ensembles si sujet sensible il doit y avoir.
((in rp))
now : violence physique & psychologique, mort & deuil, suicide, usage de drogue (venin de serpent)
past : grossophobie, bullying, abandon
STYLISTE — premier amour, passion prodige pour la couture renaissant de ses cendres, il œuvre à son compte, d'une réputation faite dans les bas fonds aujourd'hui portée aux oreilles d'or des grands
TEMPLE D'IZANAMI — vipère bitume balance sa rage et sa violence au détour de combats crevures. unique endroit où la déraison embrasse la passion de la mort
KIRORSA-KAÏ — shuhensha au marché noir, cherche et revend des artefacts à prix d'or. Occupation : ayakashi (soigné), première transformation le 17.02.2015Particularité(s) : akira — the underdogs
alistair — hey brother
anla — sweet mind to play, iron heart to tease
atlas — a beautifully bad idea
calista — the rose and the snake
felix — lover's gone, friends back in sight
jp — pain in the ass
lloyd — going under tortuous ways
morgane — strange mentorship
pandore— memories never die
remi — u.cRelations :— SORCIER ❝ magic in my veins
IRL : spuf, Léa — elle/she/her
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Messages : 2314
RPs : 1
Gallions : 17186I am the monster you created
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Disclaimer :- TW:
- ((irl)) : peu de choses me triggered, du moment que les thèmes abordés sont traités avec respect et qu'ils respectent ce qui est demandé sur le forum, c'est safe. Je préfère quand même que l'on en discute ensembles si sujet sensible il doit y avoir.
((in rp))
now : violence physique & psychologique, mort & deuil, suicide, usage de drogue (venin de serpent)
past : grossophobie, bullying, abandon
Multicomptes : noé, le soleil • kenzo, la lune •
Naissance & Âge : ((30.04.93)) (( vingt-huit ans )) trempe dans la fleur d'un âge en plein spleen.
Pronom(s) du personnage : ((il/he/him))
Couleur de dialogue : steelblue
Occupation : INTERVENANT — l'ancien couturier prodige déchu dans son ascension offre ses connaissances en mode aux étudiants de Mahoutokoro par interventions, pédagogie bancale, passion féroce enflammant les discours
STYLISTE — premier amour, passion prodige pour la couture renaissant de ses cendres, il œuvre à son compte, d'une réputation faite dans les bas fonds aujourd'hui portée aux oreilles d'or des grands
TEMPLE D'IZANAMI — vipère bitume balance sa rage et sa violence au détour de combats crevures. unique endroit où la déraison embrasse la passion de la mort
KIRORSA-KAÏ — shuhensha au marché noir, cherche et revend des artefacts à prix d'or.
Particularité(s) : ayakashi (soigné), première transformation le 17.02.2015
Relations : akira — the underdogs
alistair — hey brother
anla — sweet mind to play, iron heart to tease
atlas — a beautifully bad idea
calista — the rose and the snake
felix — lover's gone, friends back in sight
jp — pain in the ass
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remi — u.c
the tracks we leave behind
In the old way with the new things that I can’t explain. I don’t want it to. Pull your mind into
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(( 20 mars 2021 ))
(( 20 mars 2021 ))
Le cavalier s’avance, triomphant et d’un coup d’épée brise la tour. Dévoile la reine. Elle se déplace avec grâce, hautaine elle scrute un petit pion qui éclate sous la volonté de la royale.
Petit rire cinglant de l’autre côté du plateau, l’appel d’une victoire qui approche et que l’on sait sienne. Faux. L’autre participant ne dit rien, reste impassible devant le plateau, les doigts délicatement croisés, murés dans un immobilisme presque parfait. L’échec vient de nulle part, dans un imprévu prévu dès le départ, ce sacrifice de la dame survenu peu de temps après le début de la partie. C’est le fou qui met le roi en échec, en silence. Sans que personne ne s’y attende. Seigneur acculé, il ne peut pas fuir et les regards scrutant le blanc tenu en garde par le noir viennent se poser sur le joueur vainqueur.
On murmure, appelle à la triche. Tension dans les veines, une montée de rage peut-être. Une main se tend finalement, celle du gagnant. Douce dans son mouvement, sans violence ni supériorité. Humble dans la paume qu’elle offre, invite à serrer pour signer la fin de la rencontre.
Sa victoire.
Souffle et râle pour la beauté du geste mais les mains se serrent et les chefs s’inclinent. Il y a un relent de gêne, un peu de honte peut-être, de s’être fait ainsi battre par un enfant. Môme à la logique mauvaise, le serpent prévoit et anticipe. Il a appris à tuer aux détours de ses nuits solitaires et sans sommeil, en pyjama sous une fenêtre dans un des couloirs déserts d’un Poudlard endormi. Toujours seul, il fracassait sa peine en démolissant les pièces de son échiquier à grand renfort de coups téméraires, parfois suicidaires. Vainqueur des blancs, triomphant des noirs.
Rarement perdant.
La partie s’est achevée trop vite et il le regrette. S’en veut de son excès de zèle qui l’oblige à se lever et s’éloigner. Partir en quête d’un nouvel adversaire n’a pas d’intérêt, personne ici ne parviendrait à l’arrêter, pas quand le cœur s’engage sur les routes d’un carnage. De ce feu roulant dans les veines, le venin du dragon encore en éveil. Distrait le temps d’un égarement passager, le regard se pose sur le téléphone, l’écran désespérément vide, éteint sur un adieu qui ronge l’esprit et le rend fou.
C’était une erreur.
De mettre un terme à une mascarade dangereuse et pourtant devenue vitale ? D’avoir franchie une ligne qu’il a pris soin de retracer aussitôt pour ne pas briser plus encore les cœurs en morceaux ? Il n’en sait rien et soupire en rangeant la machine dans la poche de sa veste, reprend sa route.
De quelques pas dans l’artère pleine de monde et voilà qu’il s’arrête de nouveau. Tangue dans les chahuts d’un accent vibrant jusque dans le fond de son être. Des musiques venues d’une autre île, britanniques aux rires forts, l’anglais résonne si intensément à ses oreilles qu’il en devient presque sourd. Ferme les yeux et se laisse bercer par les sons. Ressent le manque de son chez lui. Etouffe sur une inspiration chaos et pris d’une faiblesse nostalgique, Charon se jette dans la gueule du monstre sanctuaire.
Le serpent se glisse dans l’antre du passé, des senteurs de terre humide, Glasgow sous la pluie. Des rires et des mots, tourbillons de discussions renvoyant à un autre temps, une autre vie. Un autre lui. Il n’est jamais venu ici, dans ce pub. L’évite le plus souvent par peur de sentir la peine et les remords lui broyer le cœur. Aujourd’hui qu’ils sont déjà en train de le faire, Charon n’a plus rien à perdre. Titube un peu, à la manière d’un fantôme ivre il se traîne jusqu’au comptoir, s’y installe. Isolé des autres, de la frénésie vibrante envahissant la salle. Même de là où il se tient, elle le contamine. Fait naître une esquisse de sourire un peu triste, énormément timide sur les lèvres.
Et dans la tête des murmures de que fais-tu là ? En rythme avec les battements du cœur, un peu plus lourds que d’ordinaire, là où résonnent les notes un peu cassantes d’un morceau de cornemuse dans la brume.
Petit rire cinglant de l’autre côté du plateau, l’appel d’une victoire qui approche et que l’on sait sienne. Faux. L’autre participant ne dit rien, reste impassible devant le plateau, les doigts délicatement croisés, murés dans un immobilisme presque parfait. L’échec vient de nulle part, dans un imprévu prévu dès le départ, ce sacrifice de la dame survenu peu de temps après le début de la partie. C’est le fou qui met le roi en échec, en silence. Sans que personne ne s’y attende. Seigneur acculé, il ne peut pas fuir et les regards scrutant le blanc tenu en garde par le noir viennent se poser sur le joueur vainqueur.
On murmure, appelle à la triche. Tension dans les veines, une montée de rage peut-être. Une main se tend finalement, celle du gagnant. Douce dans son mouvement, sans violence ni supériorité. Humble dans la paume qu’elle offre, invite à serrer pour signer la fin de la rencontre.
Sa victoire.
Souffle et râle pour la beauté du geste mais les mains se serrent et les chefs s’inclinent. Il y a un relent de gêne, un peu de honte peut-être, de s’être fait ainsi battre par un enfant. Môme à la logique mauvaise, le serpent prévoit et anticipe. Il a appris à tuer aux détours de ses nuits solitaires et sans sommeil, en pyjama sous une fenêtre dans un des couloirs déserts d’un Poudlard endormi. Toujours seul, il fracassait sa peine en démolissant les pièces de son échiquier à grand renfort de coups téméraires, parfois suicidaires. Vainqueur des blancs, triomphant des noirs.
Rarement perdant.
La partie s’est achevée trop vite et il le regrette. S’en veut de son excès de zèle qui l’oblige à se lever et s’éloigner. Partir en quête d’un nouvel adversaire n’a pas d’intérêt, personne ici ne parviendrait à l’arrêter, pas quand le cœur s’engage sur les routes d’un carnage. De ce feu roulant dans les veines, le venin du dragon encore en éveil. Distrait le temps d’un égarement passager, le regard se pose sur le téléphone, l’écran désespérément vide, éteint sur un adieu qui ronge l’esprit et le rend fou.
C’était une erreur.
De mettre un terme à une mascarade dangereuse et pourtant devenue vitale ? D’avoir franchie une ligne qu’il a pris soin de retracer aussitôt pour ne pas briser plus encore les cœurs en morceaux ? Il n’en sait rien et soupire en rangeant la machine dans la poche de sa veste, reprend sa route.
De quelques pas dans l’artère pleine de monde et voilà qu’il s’arrête de nouveau. Tangue dans les chahuts d’un accent vibrant jusque dans le fond de son être. Des musiques venues d’une autre île, britanniques aux rires forts, l’anglais résonne si intensément à ses oreilles qu’il en devient presque sourd. Ferme les yeux et se laisse bercer par les sons. Ressent le manque de son chez lui. Etouffe sur une inspiration chaos et pris d’une faiblesse nostalgique, Charon se jette dans la gueule du monstre sanctuaire.
Le serpent se glisse dans l’antre du passé, des senteurs de terre humide, Glasgow sous la pluie. Des rires et des mots, tourbillons de discussions renvoyant à un autre temps, une autre vie. Un autre lui. Il n’est jamais venu ici, dans ce pub. L’évite le plus souvent par peur de sentir la peine et les remords lui broyer le cœur. Aujourd’hui qu’ils sont déjà en train de le faire, Charon n’a plus rien à perdre. Titube un peu, à la manière d’un fantôme ivre il se traîne jusqu’au comptoir, s’y installe. Isolé des autres, de la frénésie vibrante envahissant la salle. Même de là où il se tient, elle le contamine. Fait naître une esquisse de sourire un peu triste, énormément timide sur les lèvres.
Et dans la tête des murmures de que fais-tu là ? En rythme avec les battements du cœur, un peu plus lourds que d’ordinaire, là où résonnent les notes un peu cassantes d’un morceau de cornemuse dans la brume.
- Aleks — elleIRL : Pierre Niney ; ©reyesAvatar, Crédits : 179Messages : 1RPs : 1736Gallions :. 。 • ゚ 。
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— WHISKY IN MY VEINS —
Ogden’s Old Firewhisky, take a sip and embrace your destiny
. 。 。 . •
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- TW et infos essentielles :
- La vie d'Alistair aborde les thèmes de l'alcoolisme, la violence sur autrui et le meurtre. Ce sont des thèmes qui pourront donc être évoqués à un moment ou un autre par mon personnage. Si vous avez des limites à ne pas franchir sur certains thèmes et certains types de RP, merci de me prévenir, je ferai toujours en sorte de RP de la plus saine des façons.
- infos en + :
- Avec Alistair, je rp à la troisième personne du singulier et au présent. J'ai un rythme très variable selon mon inspiration et mon temps. N'hésitez jamais à me relancer, promis ça ne me dérange pas.
Disclaimer : Multicomptes : 31 ans ((13.03.91))Naissance & Âge : he/himPronom(s) du personnage : #08088ACouleur de dialogue :。Co-gérant du Howligan’sGéré d’une main invisible, Alistair préfère être celui qui boit plutôt qu’être celui qui sert. Mais les apparences doivent être préservées, si le Howligan’s est là c’est pour répondre aux exigences familiales.
Occupation : -Particularité(s) : • . Andrea 。• . Charon。• . Gaia 。• . Tsukasa。• . Lloyd 。• . SileneRelations : • . Words unspoken w/ Charon
• . I just wanna fly w/ LuisPlume à Papote :— SORCIER ❝ magic in my veins
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Gallions : 1736. 。 • ゚ 。
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Disclaimer :- TW et infos essentielles :
- La vie d'Alistair aborde les thèmes de l'alcoolisme, la violence sur autrui et le meurtre. Ce sont des thèmes qui pourront donc être évoqués à un moment ou un autre par mon personnage. Si vous avez des limites à ne pas franchir sur certains thèmes et certains types de RP, merci de me prévenir, je ferai toujours en sorte de RP de la plus saine des façons.
- infos en + :
- Avec Alistair, je rp à la troisième personne du singulier et au présent. J'ai un rythme très variable selon mon inspiration et mon temps. N'hésitez jamais à me relancer, promis ça ne me dérange pas.
Multicomptes :
Naissance & Âge : 31 ans ((13.03.91))
Pronom(s) du personnage : he/him
Couleur de dialogue : #08088A
Occupation :。Co-gérant du Howligan’sGéré d’une main invisible, Alistair préfère être celui qui boit plutôt qu’être celui qui sert. Mais les apparences doivent être préservées, si le Howligan’s est là c’est pour répondre aux exigences familiales.
Particularité(s) : -
Relations : • . Andrea 。• . Charon。• . Gaia 。• . Tsukasa。• . Lloyd 。• . Silene
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(( 20 mars 2021 ))
(( 20 mars 2021 ))
Ce soir aucun match n’est diffusé. Et pourtant le pub n’a jamais connu pareille affluence depuis l’arrivée d’Alistair à sa gérance. Sourire qui éclaire le faciès, regard qui repère les habitués, Alistair le sait bien, que les jeunes n’ont rien d’autre à faire que boire. Les examens touchent à leur fin, on sent dans la salle une effervescence qu’accueille le gérant avec joie.
Il a passé un cap il y a quelques jours à peine, ceux des 30 ans : il les a vécus comme une épreuve qu’on attend depuis de longues années déjà, et pourtant rien ne l’avait préparé à cette étape. 30 ans. 30 ans d’une vie de fuyard, de lâche, et si paradoxal fut-ce cela, 30 ans de plaisir, de voyages et de passions. Les yeux dérivent sur les corps, sur les visages souriants, de ceux qui ont passé leurs épreuves avec succès, et ceux plus contrits, qui noient déception et regrets dans l’alcool. Flasque tirée de la poche intérieur de sa veste, Alistair s’accorde une seconde de débauche, savoure le whisky divin, se délecte des flammes qui lui brûlent la gorge. La vie continue, les flots l’entraînent toujours, vers un avenir qu’il ne veut pas encore déterminer ; il pourrait tant faire, tant dire. Il ne fait rien. Se tait. Et il piétine derrière le bar, sert les gamins qui crient leurs commandes un air goguenard pendu à leurs traits. Et il sourit, sourit toujours, discute parfois, se souvient des prénoms, demande des nouvelles, mais rien ne l’atteint vraiment Ali.
Silhouette qui s’installe à l’écart. Dernier bout de comptoir encore libre. Et Alistair jette un coup d’œil, adresse une dernière parole au gosse qui récupère sa pinte de St-David’s avant de se diriger vers le nouveau venu. Au Howligan’s il a toujours voulu le meilleur accueil, se sent ici comme chez lui -s’il peut encore considérer qu’il a besoin d’un chez-lui-, s’autorise même parfois des cris de bienvenu aux nouveaux arrivants. Mais ses pupilles focalisent, ses sens primaires tentent de passer outre l’alcool qui dévalent à un rythme effrénée le courant de ses veines et sa vue s’habitue, devine les contours dans une salle devenue presque pénombre. Flashs de lumière qui habillent les traits, découpent le nez, les pommettes. L’ombre d’un passé qu’il pensait derrière lui. « Qu’est-ce que.. ». Il doit divaguer, la dernière gorgée de son breuvage alcoolisée sûrement de trop. Il ne peut pas être là. Ça ne peut pas être lui. Souvenirs de sa plume grattant le parchemin, racontant les affres de ses journées aux quatre coins du monde. Percutants. Il vacille, pose sa main sur le comptoir, compte jusqu’à 5, reprend contenance. Les paupières se lèvent et s’abaissent, mirage pense-t-il. Mais il n’en est rien. L’ombre est toujours là, accompagnant la silhouette qu’il pensait disparu. « Charon ». Le sourire est moins étiré, le souffle plus coupé alors qu’il approche son visage, détaillant chaque trait. Il a changé. Et pourtant il le reconnaîtrait entre mille, double qu’il plaçait en tête de ses pensées, de son amour. « Le pays te manquait ? » La question est piquante. Alistair avait disparu aussi, et pourtant c’est lui qui a fini sans nouvelles. Bien fait lui crie sa conscience, traitresse. Il est décontenancé, mais le masque se remet en place. Dents dévoilées, moue radieuse qui habille les traits, cache la rancœur. Alistair Ogden redevient la façade connue de tous. « Drôle de coïncidence non ? »
Il a passé un cap il y a quelques jours à peine, ceux des 30 ans : il les a vécus comme une épreuve qu’on attend depuis de longues années déjà, et pourtant rien ne l’avait préparé à cette étape. 30 ans. 30 ans d’une vie de fuyard, de lâche, et si paradoxal fut-ce cela, 30 ans de plaisir, de voyages et de passions. Les yeux dérivent sur les corps, sur les visages souriants, de ceux qui ont passé leurs épreuves avec succès, et ceux plus contrits, qui noient déception et regrets dans l’alcool. Flasque tirée de la poche intérieur de sa veste, Alistair s’accorde une seconde de débauche, savoure le whisky divin, se délecte des flammes qui lui brûlent la gorge. La vie continue, les flots l’entraînent toujours, vers un avenir qu’il ne veut pas encore déterminer ; il pourrait tant faire, tant dire. Il ne fait rien. Se tait. Et il piétine derrière le bar, sert les gamins qui crient leurs commandes un air goguenard pendu à leurs traits. Et il sourit, sourit toujours, discute parfois, se souvient des prénoms, demande des nouvelles, mais rien ne l’atteint vraiment Ali.
Silhouette qui s’installe à l’écart. Dernier bout de comptoir encore libre. Et Alistair jette un coup d’œil, adresse une dernière parole au gosse qui récupère sa pinte de St-David’s avant de se diriger vers le nouveau venu. Au Howligan’s il a toujours voulu le meilleur accueil, se sent ici comme chez lui -s’il peut encore considérer qu’il a besoin d’un chez-lui-, s’autorise même parfois des cris de bienvenu aux nouveaux arrivants. Mais ses pupilles focalisent, ses sens primaires tentent de passer outre l’alcool qui dévalent à un rythme effrénée le courant de ses veines et sa vue s’habitue, devine les contours dans une salle devenue presque pénombre. Flashs de lumière qui habillent les traits, découpent le nez, les pommettes. L’ombre d’un passé qu’il pensait derrière lui. « Qu’est-ce que.. ». Il doit divaguer, la dernière gorgée de son breuvage alcoolisée sûrement de trop. Il ne peut pas être là. Ça ne peut pas être lui. Souvenirs de sa plume grattant le parchemin, racontant les affres de ses journées aux quatre coins du monde. Percutants. Il vacille, pose sa main sur le comptoir, compte jusqu’à 5, reprend contenance. Les paupières se lèvent et s’abaissent, mirage pense-t-il. Mais il n’en est rien. L’ombre est toujours là, accompagnant la silhouette qu’il pensait disparu. « Charon ». Le sourire est moins étiré, le souffle plus coupé alors qu’il approche son visage, détaillant chaque trait. Il a changé. Et pourtant il le reconnaîtrait entre mille, double qu’il plaçait en tête de ses pensées, de son amour. « Le pays te manquait ? » La question est piquante. Alistair avait disparu aussi, et pourtant c’est lui qui a fini sans nouvelles. Bien fait lui crie sa conscience, traitresse. Il est décontenancé, mais le masque se remet en place. Dents dévoilées, moue radieuse qui habille les traits, cache la rancœur. Alistair Ogden redevient la façade connue de tous. « Drôle de coïncidence non ? »
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(( 20 mars 2021 ))
(( 20 mars 2021 ))
Insistance d’un regard que l’on sent, comme posé sur les épaules pour y peser, montrer qu’il est là, qu’il existe. De cette sensation étrange à laquelle on ne veut pas vraiment prêter attention, à se dire que c’est une erreur. Que c’est dirigé vers quelqu’un d’autre et pas nous. Il le sent ce regard Charon, mais choisit de ne pas s’en soucier. Focalisé sur les odeurs, les bruits, les mots et les rires. Cette ambiance folle d’un pays de bout du monde. Des relents d’une vie, d’un passé qu’il n’a pas oublié quand pourtant il était si jeune. Ne faisait que passer avec sa sœur devant les pubs, les fins de soirs aux conversations de comptoir. Ces disputes et ces rires éclatant aux oreilles mômes pour les faire sourire et glousser, seulement parce que c’était drôle, de les entendre et les voir, ces adultes un peu trop plein du sang des Highlands, couleur d’ambre. Vapeurs suaves.
Comme celles qui planent dans le lieu, enivrent sans s’y abreuver. Il y a la voix qui s’élève au-dessus des autres, une question sans terminaison poussant le regard à changer de point de chute pour se poser sur l’homme debout derrière le comptoir. Des pupilles qui s’entrechoquent, et un instant flottement où le temps semble se suspendre. Exister entre deux dimensions, deux époques. Des vagues dans la tête, la tempête gronde et empêche de comprendre, d’apposer un nom, un temps n‘importe quoi sur ces traits qui lui semblent étrangement familiers.
Puis vient son nom. Charon. Rares à l’utiliser, à savoir, qu’il a changé d’identité. Les sourcils se froncent et il tente encore, de décortiquer sa vie. De tous ces mirages, ces brouillards obscurcissant son monde, l’homme se confond avec la jeunesse d’un ami qu’il a perdu depuis ce qui semble une éternité. Des traits connus par cœur, un lien qui se voulait indestructible, éternel. La tiédeur moite d’un été passé à deux. Des confessions hurlantes, des rires silences. Des touts et des riens qui façonnaient sa petite vie, et l’autre au centre de son univers.
Le nom lui revient enfin, météore éclatant l’astéroïde, un bout d’Ecosse catapulté dans le cœur. La question pique et un sourire se peint sur les lèvres de celui qui a fui. « - Toujours. On ne peut pas l’oublier ni vraiment s’en passer, pas vrai ? » Baume au cœur en temps de tristesse, des morceaux de terre humide, de vapeur tourbe. Pluie sur le pavé, Poudlard en sanctuaire d’une amitié mal placée pour beaucoup.
Coïncidence, il y croit à moitié. Deux étrangers sur une autre île perdue loin. Deux écossais retournant à ce qui se rapproche le plus de la source de leur existence.
« - Un peu… » Pas vraiment ? Charon se perd, un instant, dans l’analyse de son ancien ami. L’étudie comme s’il le découvrait pour la première fois. C’est vrai. Tant d’années sont passées, mais des deux, il est certainement celui qui a le plus changé. Cœur pincement. Soupir.
« - J’aurais pu m’en douter, que tu étais à la tête de ce petit bout d’Ecosse. » Sourire pensif, en coin d’une petite ironie qu’il lance. Un murmure dissimulé percutant les travers de l’un qu’ils connaissent bien tous les deux.
Comme celles qui planent dans le lieu, enivrent sans s’y abreuver. Il y a la voix qui s’élève au-dessus des autres, une question sans terminaison poussant le regard à changer de point de chute pour se poser sur l’homme debout derrière le comptoir. Des pupilles qui s’entrechoquent, et un instant flottement où le temps semble se suspendre. Exister entre deux dimensions, deux époques. Des vagues dans la tête, la tempête gronde et empêche de comprendre, d’apposer un nom, un temps n‘importe quoi sur ces traits qui lui semblent étrangement familiers.
Puis vient son nom. Charon. Rares à l’utiliser, à savoir, qu’il a changé d’identité. Les sourcils se froncent et il tente encore, de décortiquer sa vie. De tous ces mirages, ces brouillards obscurcissant son monde, l’homme se confond avec la jeunesse d’un ami qu’il a perdu depuis ce qui semble une éternité. Des traits connus par cœur, un lien qui se voulait indestructible, éternel. La tiédeur moite d’un été passé à deux. Des confessions hurlantes, des rires silences. Des touts et des riens qui façonnaient sa petite vie, et l’autre au centre de son univers.
Le nom lui revient enfin, météore éclatant l’astéroïde, un bout d’Ecosse catapulté dans le cœur. La question pique et un sourire se peint sur les lèvres de celui qui a fui. « - Toujours. On ne peut pas l’oublier ni vraiment s’en passer, pas vrai ? » Baume au cœur en temps de tristesse, des morceaux de terre humide, de vapeur tourbe. Pluie sur le pavé, Poudlard en sanctuaire d’une amitié mal placée pour beaucoup.
Coïncidence, il y croit à moitié. Deux étrangers sur une autre île perdue loin. Deux écossais retournant à ce qui se rapproche le plus de la source de leur existence.
« - Un peu… » Pas vraiment ? Charon se perd, un instant, dans l’analyse de son ancien ami. L’étudie comme s’il le découvrait pour la première fois. C’est vrai. Tant d’années sont passées, mais des deux, il est certainement celui qui a le plus changé. Cœur pincement. Soupir.
« - J’aurais pu m’en douter, que tu étais à la tête de ce petit bout d’Ecosse. » Sourire pensif, en coin d’une petite ironie qu’il lance. Un murmure dissimulé percutant les travers de l’un qu’ils connaissent bien tous les deux.
- Aleks — elleIRL : Pierre Niney ; ©reyesAvatar, Crédits : 179Messages : 1RPs : 1736Gallions :. 。 • ゚ 。
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— WHISKY IN MY VEINS —
Ogden’s Old Firewhisky, take a sip and embrace your destiny
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- TW et infos essentielles :
- La vie d'Alistair aborde les thèmes de l'alcoolisme, la violence sur autrui et le meurtre. Ce sont des thèmes qui pourront donc être évoqués à un moment ou un autre par mon personnage. Si vous avez des limites à ne pas franchir sur certains thèmes et certains types de RP, merci de me prévenir, je ferai toujours en sorte de RP de la plus saine des façons.
- infos en + :
- Avec Alistair, je rp à la troisième personne du singulier et au présent. J'ai un rythme très variable selon mon inspiration et mon temps. N'hésitez jamais à me relancer, promis ça ne me dérange pas.
Disclaimer : Multicomptes : 31 ans ((13.03.91))Naissance & Âge : he/himPronom(s) du personnage : #08088ACouleur de dialogue :。Co-gérant du Howligan’sGéré d’une main invisible, Alistair préfère être celui qui boit plutôt qu’être celui qui sert. Mais les apparences doivent être préservées, si le Howligan’s est là c’est pour répondre aux exigences familiales.
Occupation : -Particularité(s) : • . Andrea 。• . Charon。• . Gaia 。• . Tsukasa。• . Lloyd 。• . SileneRelations : • . Words unspoken w/ Charon
• . I just wanna fly w/ LuisPlume à Papote :— SORCIER ❝ magic in my veins
IRL : Aleks — elle
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- La vie d'Alistair aborde les thèmes de l'alcoolisme, la violence sur autrui et le meurtre. Ce sont des thèmes qui pourront donc être évoqués à un moment ou un autre par mon personnage. Si vous avez des limites à ne pas franchir sur certains thèmes et certains types de RP, merci de me prévenir, je ferai toujours en sorte de RP de la plus saine des façons.
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Multicomptes :
Naissance & Âge : 31 ans ((13.03.91))
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Couleur de dialogue : #08088A
Occupation :。Co-gérant du Howligan’sGéré d’une main invisible, Alistair préfère être celui qui boit plutôt qu’être celui qui sert. Mais les apparences doivent être préservées, si le Howligan’s est là c’est pour répondre aux exigences familiales.
Particularité(s) : -
Relations : • . Andrea 。• . Charon。• . Gaia 。• . Tsukasa。• . Lloyd 。• . Silene
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(( 20 mars 2021 ))
(( 20 mars 2021 ))
Sa voix le ramène à Edinburgh, dans la chambre qu’ils ont partagée cet été-là : amitié solidifiée autour de confessions murmurées, disséminées avec parcimonie par le plus vieux. Amitié qu’il avait pensé indestructible, même s’il n’avait jamais tout dit. Bien assez cependant pour que la vulnérabilité paraisse dans l’obscurité, que les failles d’Alistair se dessinent dans le clair de lune de cet été 2006. Touché pense-t-il alors que la dernière remarque de Charon fait mouche. Taquinerie poison, semblable à celui qui coule dans ses veines : secret que peu connaisse, visible si l’on y fait bien attention pourtant. Et il a envie de le détester, parce qu’il est là, qu’il lui rappelle sa faiblesse. Galbe des lèvres qui remonte pourtant, sourire qui revient, effaçant les secondes de flottement. « Tu sais bien que reprendre l’affaire familiale n’est pas dans mes projets pour le moment ». Réponse évasive, qui flotte entre eux alors que les doigts cherchent la flasque, l’attire à ses lèvres d’une avidité qui se veut naturelle, habituelle.
Il aimerait lui dire qu’il lui a manqué. Mais ce serait mentir, parce que cette absence n’a fait que le renforcer. Il a changé Alistair. Moins que Charon pourtant. Boucle temporelle déréglée, passé présent qui se mêlent. Deux mondes entrant en collision. Ils se sont quittés encore adolescents, se retrouvent adultes et la physionomie de l’ancien double étonne. Nonchalance peinte sur les traits, Alistair contrôle tout. Se risque pourtant : « Tu as.. changé. » Il hésite et reprend « et tu as sûrement perdu plumes et parchemin dans l’opération ». Il pique Alistair, ponctue ses dires d’un clin d’œil léger, alors que l’attaque pointe dans ses mots.
Le brouhaha de la salle se transforme en bande originale, film qui se déroule devant ses yeux, acteur qu’il ne veut pas être dans cette production-là. Trop tôt, ou trop tard pense-t-il. Et puis il se reprend, masque qui va et vient sur ses traits, qui doit-il être ce soir ? Le regard finit par se détacher, cesse de dévisager. Il balaye la salle du regard, remarque Charlotte en pleine discussion, se rassure. Elle pourra gérer quelques minutes de plus toute seule. « Qu’est-ce que tu bois ? » N’attend pas la réponse avant de faire le tour du comptoir, baguette sortie qui balaye la salle d’un sort, tabouret qui glisse jusqu’à Charon. Nouveau mouvement du poignet quand la réponse fuse, et une pinte apparaît face à lui alors qu’il s’assoit à côté du double qu’il pense encore mirage. Les flammes seront moins fortes, moins dévastatrices : les doigts tremblent pourtant quand ils se referment sur le verre frais. « Alors tu vis ici ? » Pense-t-il vraiment qu’ils pourront parler de la pluie et du beau temps alors que tapie sous sa peau grogne la rancune. Il pourrait exploser, et se surprend à imaginer Charon touché par cette déflagration, détruit, écrasé par cette colère qui pulse.
Il aimerait lui dire qu’il lui a manqué. Mais ce serait mentir, parce que cette absence n’a fait que le renforcer. Il a changé Alistair. Moins que Charon pourtant. Boucle temporelle déréglée, passé présent qui se mêlent. Deux mondes entrant en collision. Ils se sont quittés encore adolescents, se retrouvent adultes et la physionomie de l’ancien double étonne. Nonchalance peinte sur les traits, Alistair contrôle tout. Se risque pourtant : « Tu as.. changé. » Il hésite et reprend « et tu as sûrement perdu plumes et parchemin dans l’opération ». Il pique Alistair, ponctue ses dires d’un clin d’œil léger, alors que l’attaque pointe dans ses mots.
Le brouhaha de la salle se transforme en bande originale, film qui se déroule devant ses yeux, acteur qu’il ne veut pas être dans cette production-là. Trop tôt, ou trop tard pense-t-il. Et puis il se reprend, masque qui va et vient sur ses traits, qui doit-il être ce soir ? Le regard finit par se détacher, cesse de dévisager. Il balaye la salle du regard, remarque Charlotte en pleine discussion, se rassure. Elle pourra gérer quelques minutes de plus toute seule. « Qu’est-ce que tu bois ? » N’attend pas la réponse avant de faire le tour du comptoir, baguette sortie qui balaye la salle d’un sort, tabouret qui glisse jusqu’à Charon. Nouveau mouvement du poignet quand la réponse fuse, et une pinte apparaît face à lui alors qu’il s’assoit à côté du double qu’il pense encore mirage. Les flammes seront moins fortes, moins dévastatrices : les doigts tremblent pourtant quand ils se referment sur le verre frais. « Alors tu vis ici ? » Pense-t-il vraiment qu’ils pourront parler de la pluie et du beau temps alors que tapie sous sa peau grogne la rancune. Il pourrait exploser, et se surprend à imaginer Charon touché par cette déflagration, détruit, écrasé par cette colère qui pulse.
- spuf, Léa — elle/she/herIRL : jacob bixenman (self) ; signa (diatypose)Avatar, Crédits : 2314Messages : 1RPs : 17186Gallions :I am the monster you created
you ripped out all my parts- TW:
- ((irl)) : peu de choses me triggered, du moment que les thèmes abordés sont traités avec respect et qu'ils respectent ce qui est demandé sur le forum, c'est safe. Je préfère quand même que l'on en discute ensembles si sujet sensible il doit y avoir.
((in rp))
now : violence physique & psychologique, mort & deuil, suicide, usage de drogue (venin de serpent)
past : grossophobie, bullying, abandon
STYLISTE — premier amour, passion prodige pour la couture renaissant de ses cendres, il œuvre à son compte, d'une réputation faite dans les bas fonds aujourd'hui portée aux oreilles d'or des grands
TEMPLE D'IZANAMI — vipère bitume balance sa rage et sa violence au détour de combats crevures. unique endroit où la déraison embrasse la passion de la mort
KIRORSA-KAÏ — shuhensha au marché noir, cherche et revend des artefacts à prix d'or. Occupation : ayakashi (soigné), première transformation le 17.02.2015Particularité(s) : akira — the underdogs
alistair — hey brother
anla — sweet mind to play, iron heart to tease
atlas — a beautifully bad idea
calista — the rose and the snake
felix — lover's gone, friends back in sight
jp — pain in the ass
lloyd — going under tortuous ways
morgane — strange mentorship
pandore— memories never die
remi — u.cRelations :— SORCIER ❝ magic in my veins
IRL : spuf, Léa — elle/she/her
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- ((irl)) : peu de choses me triggered, du moment que les thèmes abordés sont traités avec respect et qu'ils respectent ce qui est demandé sur le forum, c'est safe. Je préfère quand même que l'on en discute ensembles si sujet sensible il doit y avoir.
((in rp))
now : violence physique & psychologique, mort & deuil, suicide, usage de drogue (venin de serpent)
past : grossophobie, bullying, abandon
Multicomptes : noé, le soleil • kenzo, la lune •
Naissance & Âge : ((30.04.93)) (( vingt-huit ans )) trempe dans la fleur d'un âge en plein spleen.
Pronom(s) du personnage : ((il/he/him))
Couleur de dialogue : steelblue
Occupation : INTERVENANT — l'ancien couturier prodige déchu dans son ascension offre ses connaissances en mode aux étudiants de Mahoutokoro par interventions, pédagogie bancale, passion féroce enflammant les discours
STYLISTE — premier amour, passion prodige pour la couture renaissant de ses cendres, il œuvre à son compte, d'une réputation faite dans les bas fonds aujourd'hui portée aux oreilles d'or des grands
TEMPLE D'IZANAMI — vipère bitume balance sa rage et sa violence au détour de combats crevures. unique endroit où la déraison embrasse la passion de la mort
KIRORSA-KAÏ — shuhensha au marché noir, cherche et revend des artefacts à prix d'or.
Particularité(s) : ayakashi (soigné), première transformation le 17.02.2015
Relations : akira — the underdogs
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(( 20 mars 2021 ))
(( 20 mars 2021 ))
Il ne sait plus vraiment à la vérité. Ce qu’est l’autre, ce qu’il fait, ce qu’il devient. Le lien si fort tissé entre eux semble dérisoire. Un grain de sable balayé par la houle, repoussé le plus loin possible sur la plage pour être oublié de ses congénères. Cet été salvateur semble si loin, appartient à un autre temps, une autre vie. D’autres versions d’eux-mêmes qui n’existent plus qu’à travers des mots couchés sur le papier ou lancés vers les étoiles au gré de leurs interminables discussions nocturnes.
Il ne sait plus ce qu’est l’autre Charon et ne s’estime pas digne de le savoir. Pour avoir lentement sombré au point de disparaître. Larmes d’encre et sécheresse papier. Plus rien. Envolé les échanges épistolaire, le frère de cœur que l’on perd sous les flots d’une vie emportant tout.
L’hésitation touche au cœur, esquisse un infime sourire de rien, presque gêné derrière l’audace du môme sortit de sa chrysalide. « - En autant de temps, c’est normal. Tu as changé aussi. » Pas vraiment. Alistair semble le même, lui. C’est Charon l’étranger des deux. Moment silence, le masque marbre froid se repose sur le visage mais dans le fond des yeux vient se glisser de la douleur. Cet éclat maintes fois aperçu au détour d’un Poudlard assassin. « - Il fallait que je les perde, ils devenaient trop lourds à porter. » Il le souffle du bout des lèvres, regard perdu ailleurs, par pudeur. Par gêne. Assume devant les autres, ne le fais pas vraiment face à celui qui l’a connu dans ses peines et ses souffrances. Petit gros qui le reste, aux envolés perdus toujours là, sur les épaules pourtant plus fortes.
Le maître des lieux vient alors se poser à ses côtés. Par instinct Charon se redresse sur son siège. « - Surprend-moi, à vrai dire je n’y connais toujours rien à ces choses-là. Toi en revanche… » Les verres à servir, offrir. Des doigts qui s’enroulent autour de la fraîcheur bienvenue mais qui n’osent pas. Ne font rien si ce n’est tracer des lignes un peu folles dans la condensation posée contre la paroi cristal.
Discussion badine semble étrange. Elle voudrait sonner comme si rien ne s’était perdu. Aucun temps d’arrêt, ils se sont quittés hier et reprennent les mots là où ils les avaient laissés. Amis d’hier se retrouvent aujourd’hui. Si seulement. Le naturel semble faux, une comédie à jouer pour retrouver des automatismes, des rôles qui furent si évidents mais qui à présent sont si compliqués à ré apprivoiser.
« - Depuis quelques années déjà. Une île pour une autre. » Relent d’Ecosse dans les mots, l’accent fort reprend ses droits sur la langue. Il le reste, fils des Highlands avant tout, l’oublie parfois sous le banal de ses intonations. Se retrouve de temps en temps. Une brise, si vite arrivée et déjà repartie.
« - Tu es là depuis longtemps ? » Hors de l’eau alors que lui a coulé. Ces lettres jamais envoyées. Ces maux restés sans destinataire. Fautif certainement.
C’est évident.
Il ne sait plus ce qu’est l’autre Charon et ne s’estime pas digne de le savoir. Pour avoir lentement sombré au point de disparaître. Larmes d’encre et sécheresse papier. Plus rien. Envolé les échanges épistolaire, le frère de cœur que l’on perd sous les flots d’une vie emportant tout.
L’hésitation touche au cœur, esquisse un infime sourire de rien, presque gêné derrière l’audace du môme sortit de sa chrysalide. « - En autant de temps, c’est normal. Tu as changé aussi. » Pas vraiment. Alistair semble le même, lui. C’est Charon l’étranger des deux. Moment silence, le masque marbre froid se repose sur le visage mais dans le fond des yeux vient se glisser de la douleur. Cet éclat maintes fois aperçu au détour d’un Poudlard assassin. « - Il fallait que je les perde, ils devenaient trop lourds à porter. » Il le souffle du bout des lèvres, regard perdu ailleurs, par pudeur. Par gêne. Assume devant les autres, ne le fais pas vraiment face à celui qui l’a connu dans ses peines et ses souffrances. Petit gros qui le reste, aux envolés perdus toujours là, sur les épaules pourtant plus fortes.
Le maître des lieux vient alors se poser à ses côtés. Par instinct Charon se redresse sur son siège. « - Surprend-moi, à vrai dire je n’y connais toujours rien à ces choses-là. Toi en revanche… » Les verres à servir, offrir. Des doigts qui s’enroulent autour de la fraîcheur bienvenue mais qui n’osent pas. Ne font rien si ce n’est tracer des lignes un peu folles dans la condensation posée contre la paroi cristal.
Discussion badine semble étrange. Elle voudrait sonner comme si rien ne s’était perdu. Aucun temps d’arrêt, ils se sont quittés hier et reprennent les mots là où ils les avaient laissés. Amis d’hier se retrouvent aujourd’hui. Si seulement. Le naturel semble faux, une comédie à jouer pour retrouver des automatismes, des rôles qui furent si évidents mais qui à présent sont si compliqués à ré apprivoiser.
« - Depuis quelques années déjà. Une île pour une autre. » Relent d’Ecosse dans les mots, l’accent fort reprend ses droits sur la langue. Il le reste, fils des Highlands avant tout, l’oublie parfois sous le banal de ses intonations. Se retrouve de temps en temps. Une brise, si vite arrivée et déjà repartie.
« - Tu es là depuis longtemps ? » Hors de l’eau alors que lui a coulé. Ces lettres jamais envoyées. Ces maux restés sans destinataire. Fautif certainement.
C’est évident.
- Aleks — elleIRL : Pierre Niney ; ©reyesAvatar, Crédits : 179Messages : 1RPs : 1736Gallions :. 。 • ゚ 。
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- La vie d'Alistair aborde les thèmes de l'alcoolisme, la violence sur autrui et le meurtre. Ce sont des thèmes qui pourront donc être évoqués à un moment ou un autre par mon personnage. Si vous avez des limites à ne pas franchir sur certains thèmes et certains types de RP, merci de me prévenir, je ferai toujours en sorte de RP de la plus saine des façons.
- infos en + :
- Avec Alistair, je rp à la troisième personne du singulier et au présent. J'ai un rythme très variable selon mon inspiration et mon temps. N'hésitez jamais à me relancer, promis ça ne me dérange pas.
Disclaimer : Multicomptes : 31 ans ((13.03.91))Naissance & Âge : he/himPronom(s) du personnage : #08088ACouleur de dialogue :。Co-gérant du Howligan’sGéré d’une main invisible, Alistair préfère être celui qui boit plutôt qu’être celui qui sert. Mais les apparences doivent être préservées, si le Howligan’s est là c’est pour répondre aux exigences familiales.
Occupation : -Particularité(s) : • . Andrea 。• . Charon。• . Gaia 。• . Tsukasa。• . Lloyd 。• . SileneRelations : • . Words unspoken w/ Charon
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Occupation :。Co-gérant du Howligan’sGéré d’une main invisible, Alistair préfère être celui qui boit plutôt qu’être celui qui sert. Mais les apparences doivent être préservées, si le Howligan’s est là c’est pour répondre aux exigences familiales.
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(( 20 mars 2021 ))
(( 20 mars 2021 ))
Les traits d’Alistair se font furtivement grimace alors que Charon évoque ses kilos. Un geste, un mot, quelque chose aurait été de rigueur. Mais le moment s’éteint, s’efface. Ne reste qu’Alistair perché sur son tabouret. Culpabilité fugace, qui crispe les entrailles : souvenirs de ceux qu’il appelait ses amis, penchés au-dessus d’un Charon « Winston » à l’époque. Stigmates d’une époque révolue, il a fauté Alistair, n’a pas agi assez tôt.
Retour au moment présent, doigts serrés autour d’une pinte dont il avale une gorgée d’un air absent. La réponse de l’ancien acolyte lui arrache une nouvelle grimace : quelques années qu’il vit là. Quelques années qu’il s’est posé, et qu’il n’a pas donné signe de vie. L’alcool est avalé et reste sur sa langue l’âpreté d’une colère naissante. Le masque tombe, morceau par morceau ; s’amoncellent sur le comptoir les vestiges d’une façade qu’il s’est épuisé à construire. Et le regard se pose sur Charon, les doigts tambourinant contre le verre. Tentative vaine de percer à jour celui qu’il savait déjà secret à l’époque. L’a-t-il vraiment connu. Tu es là depuis longtemps. « Non. » Réponse qui claque. Mais il se reprend Alistair, voudrait pourtant attraper le col de l’ami devenu étranger, serrer ses doigts autour de sa gorge, lui arracher un mot de regret, une excuse. N’en fait rien. Et reprend « Quelques mois à peine. Mon père veut ouvrir un nouveau marché au Japon. Quoi de mieux que son fils prodige pour gérer ça ici. » Il n’y croit pas un mot. Il se sait talentueux pourtant, connait ses capacités à nouer des partenariats, mener des négociations. Mais le faire pour le compte des Ogden, pour son salaud de père lui déclenche un frisson rapidement refoulé.
La main tremble contre le verre. La tension de retrouver Charon ose-t-il penser. Mais encore une fois, personne n’est dupe : surtout pas lui. Combien d’alcool a-t-il ingurgité depuis le réveil ? Décision est prise de ne pas y faire attention, pas ce soir. La bière coule de nouveau dans sa gorge, salvatrice. Le regard est quant à lui toujours aussi vif quand il regarde Charon. Il brûle de mots qu’il voudrait lui crier. Mais pas maintenant. Pas encore. Pas alors qu’ils viennent de se retrouver. Charon mirage. « Tu comptes rester ? » Avec moi. Mais Alistair ne dépend plus de personne. Et surtout pas de Charon.
Retour au moment présent, doigts serrés autour d’une pinte dont il avale une gorgée d’un air absent. La réponse de l’ancien acolyte lui arrache une nouvelle grimace : quelques années qu’il vit là. Quelques années qu’il s’est posé, et qu’il n’a pas donné signe de vie. L’alcool est avalé et reste sur sa langue l’âpreté d’une colère naissante. Le masque tombe, morceau par morceau ; s’amoncellent sur le comptoir les vestiges d’une façade qu’il s’est épuisé à construire. Et le regard se pose sur Charon, les doigts tambourinant contre le verre. Tentative vaine de percer à jour celui qu’il savait déjà secret à l’époque. L’a-t-il vraiment connu. Tu es là depuis longtemps. « Non. » Réponse qui claque. Mais il se reprend Alistair, voudrait pourtant attraper le col de l’ami devenu étranger, serrer ses doigts autour de sa gorge, lui arracher un mot de regret, une excuse. N’en fait rien. Et reprend « Quelques mois à peine. Mon père veut ouvrir un nouveau marché au Japon. Quoi de mieux que son fils prodige pour gérer ça ici. » Il n’y croit pas un mot. Il se sait talentueux pourtant, connait ses capacités à nouer des partenariats, mener des négociations. Mais le faire pour le compte des Ogden, pour son salaud de père lui déclenche un frisson rapidement refoulé.
La main tremble contre le verre. La tension de retrouver Charon ose-t-il penser. Mais encore une fois, personne n’est dupe : surtout pas lui. Combien d’alcool a-t-il ingurgité depuis le réveil ? Décision est prise de ne pas y faire attention, pas ce soir. La bière coule de nouveau dans sa gorge, salvatrice. Le regard est quant à lui toujours aussi vif quand il regarde Charon. Il brûle de mots qu’il voudrait lui crier. Mais pas maintenant. Pas encore. Pas alors qu’ils viennent de se retrouver. Charon mirage. « Tu comptes rester ? » Avec moi. Mais Alistair ne dépend plus de personne. Et surtout pas de Charon.
- spuf, Léa — elle/she/herIRL : jacob bixenman (self) ; signa (diatypose)Avatar, Crédits : 2314Messages : 1RPs : 17186Gallions :I am the monster you created
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- ((irl)) : peu de choses me triggered, du moment que les thèmes abordés sont traités avec respect et qu'ils respectent ce qui est demandé sur le forum, c'est safe. Je préfère quand même que l'on en discute ensembles si sujet sensible il doit y avoir.
((in rp))
now : violence physique & psychologique, mort & deuil, suicide, usage de drogue (venin de serpent)
past : grossophobie, bullying, abandon
STYLISTE — premier amour, passion prodige pour la couture renaissant de ses cendres, il œuvre à son compte, d'une réputation faite dans les bas fonds aujourd'hui portée aux oreilles d'or des grands
TEMPLE D'IZANAMI — vipère bitume balance sa rage et sa violence au détour de combats crevures. unique endroit où la déraison embrasse la passion de la mort
KIRORSA-KAÏ — shuhensha au marché noir, cherche et revend des artefacts à prix d'or. Occupation : ayakashi (soigné), première transformation le 17.02.2015Particularité(s) : akira — the underdogs
alistair — hey brother
anla — sweet mind to play, iron heart to tease
atlas — a beautifully bad idea
calista — the rose and the snake
felix — lover's gone, friends back in sight
jp — pain in the ass
lloyd — going under tortuous ways
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(( 20 mars 2021 ))
(( 20 mars 2021 ))
Le silence est lourd des rancœurs et des mains tendues trop tard. De ce poids victime et rires crasseux, ce creux dans le bide rendant les maux amers. Petit ver pernicieux toujours en place, il se tortille malgré le temps, les années, les en trop envolés. Mais les deux hommes savent qu’il n’y a rien à dire, que l’époque est autre, vie dans un passé commun aux blessures similaires. S’en veulent peut-être encore, Charon en ressent l’urgence dans une inspiration scabreuse. Incontrôlée d’un mal hurlant, le sorcier bouge sur son siège et reforge sa posture dans un acier de contenance. D’une indifférence presque honteuse pour celui qui s’effondre volontiers devant l’ami oublié.
Ta faute.
Celle d’Alistair aussi souffle la mauvaise foi. Car il faut être deux pour s’oublier, n’est-ce pas ? Claque au vent d’une tension qu’il reconnait l’écossais. La colère sous la peau, le besoin urgent de faire quelque chose, confronter l’ami ennemi devant ses erreurs et le pousser à les reconnaître. Admettre, qu’il a merdé.
« - Un regard jeune est toujours préférable pour s’ouvrir les portes d’un pays étranger. Il a eu raison. » Mots pesés pour alléger le mauvais temps d’Ecosse approchant du comptoir. Maussade orage. Sans étonnement de voir le fils prodigue sur des terres lointaines afin d’étendre l’empire familial. Main contre le verre, les doigts tapotent en guise d’un santé silence. Félicitations sûrement mal placées.
Et alors que l’homme à ses côtés porte le verre à ses lèvres, Charon le scrute. L’étudie en discrétion d’ombre. Pincement de cœur. Alistair n’a pas changé. Dans son amour mauvais pour cette boisson qu’il représente et vend. L’intensité du regard posé sur lui fait courir des frissons le long de l’échine. If a look could kill… Il serait sûrement déjà mort aux pieds de son tabouret. Esquisse de sourire presque tendre à fleur de lèvres, disparaît aussitôt la question prononcée.
« - Pour l'instant ? Oui. » Souffle morose et gorgée bullée le long de la trachée. « - Je n’ai pas de réelles raisons de partir d’ici, mes attaches hors de cette île n’existent plus vraiment. Et m’en éloigner serait compliqué… » L’ayakashi est lié à l’île, bout de roche en chaînes lourdement accrochées aux écailles. En partir semblerait impossible. D’un détour chez Ollivander pour remplacer sa baguette fanée et un malaise violent au fond de l’âme jusqu’à ce que le pied se repose sur le sol nippon.
Emprisonné ici.
Ta faute.
Celle d’Alistair aussi souffle la mauvaise foi. Car il faut être deux pour s’oublier, n’est-ce pas ? Claque au vent d’une tension qu’il reconnait l’écossais. La colère sous la peau, le besoin urgent de faire quelque chose, confronter l’ami ennemi devant ses erreurs et le pousser à les reconnaître. Admettre, qu’il a merdé.
« - Un regard jeune est toujours préférable pour s’ouvrir les portes d’un pays étranger. Il a eu raison. » Mots pesés pour alléger le mauvais temps d’Ecosse approchant du comptoir. Maussade orage. Sans étonnement de voir le fils prodigue sur des terres lointaines afin d’étendre l’empire familial. Main contre le verre, les doigts tapotent en guise d’un santé silence. Félicitations sûrement mal placées.
Et alors que l’homme à ses côtés porte le verre à ses lèvres, Charon le scrute. L’étudie en discrétion d’ombre. Pincement de cœur. Alistair n’a pas changé. Dans son amour mauvais pour cette boisson qu’il représente et vend. L’intensité du regard posé sur lui fait courir des frissons le long de l’échine. If a look could kill… Il serait sûrement déjà mort aux pieds de son tabouret. Esquisse de sourire presque tendre à fleur de lèvres, disparaît aussitôt la question prononcée.
« - Pour l'instant ? Oui. » Souffle morose et gorgée bullée le long de la trachée. « - Je n’ai pas de réelles raisons de partir d’ici, mes attaches hors de cette île n’existent plus vraiment. Et m’en éloigner serait compliqué… » L’ayakashi est lié à l’île, bout de roche en chaînes lourdement accrochées aux écailles. En partir semblerait impossible. D’un détour chez Ollivander pour remplacer sa baguette fanée et un malaise violent au fond de l’âme jusqu’à ce que le pied se repose sur le sol nippon.
Emprisonné ici.
- Aleks — elleIRL : Pierre Niney ; ©reyesAvatar, Crédits : 179Messages : 1RPs : 1736Gallions :. 。 • ゚ 。
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— WHISKY IN MY VEINS —
Ogden’s Old Firewhisky, take a sip and embrace your destiny
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- TW et infos essentielles :
- La vie d'Alistair aborde les thèmes de l'alcoolisme, la violence sur autrui et le meurtre. Ce sont des thèmes qui pourront donc être évoqués à un moment ou un autre par mon personnage. Si vous avez des limites à ne pas franchir sur certains thèmes et certains types de RP, merci de me prévenir, je ferai toujours en sorte de RP de la plus saine des façons.
- infos en + :
- Avec Alistair, je rp à la troisième personne du singulier et au présent. J'ai un rythme très variable selon mon inspiration et mon temps. N'hésitez jamais à me relancer, promis ça ne me dérange pas.
Disclaimer : Multicomptes : 31 ans ((13.03.91))Naissance & Âge : he/himPronom(s) du personnage : #08088ACouleur de dialogue :。Co-gérant du Howligan’sGéré d’une main invisible, Alistair préfère être celui qui boit plutôt qu’être celui qui sert. Mais les apparences doivent être préservées, si le Howligan’s est là c’est pour répondre aux exigences familiales.
Occupation : -Particularité(s) : • . Andrea 。• . Charon。• . Gaia 。• . Tsukasa。• . Lloyd 。• . SileneRelations : • . Words unspoken w/ Charon
• . I just wanna fly w/ LuisPlume à Papote :— SORCIER ❝ magic in my veins
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Multicomptes :
Naissance & Âge : 31 ans ((13.03.91))
Pronom(s) du personnage : he/him
Couleur de dialogue : #08088A
Occupation :。Co-gérant du Howligan’sGéré d’une main invisible, Alistair préfère être celui qui boit plutôt qu’être celui qui sert. Mais les apparences doivent être préservées, si le Howligan’s est là c’est pour répondre aux exigences familiales.
Particularité(s) : -
Relations : • . Andrea 。• . Charon。• . Gaia 。• . Tsukasa。• . Lloyd 。• . Silene
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(( 20 mars 2021 ))
(( 20 mars 2021 ))
Il bataille Alistair. Bataille avec lui-même, sa conscience et son addiction alors que les mots de Charon lui brûlent les entrailles. Si l’alcool ne l’avait pas déjà fait plus tôt. Les paroles de l’ancien ami grillent ses neurones et il grince des dents, les doigts serrés contre le verre. Le jeter contre le mur lui vient en tête, tout serait permis pour qu’il puisse faire exploser cette colère qui naît en lui comme peut naître la corolle d’une fleur au printemps. Mais Alistair n’a rien d’une fleur. Ne reste que la racine, calcinée et enracinée à ses souvenirs, à cette Ecosse nocturne bercée de rires adolescents. L’alcool monte, pernicieux dans les veines, dans ses muscles. Et le tabouret est rejeté, la pinte est balayée d’un coup de poignet et s’échoue quelques centimètres plus loin, le liquide ambré se répandant sur le comptoir déjà témoin d’actions jumelles chaque soir.
Il voit rouge Alistair, la tempête s’annonce dévastatrice, et le regard jusqu’alors contrôlé n’a plus rien de celui d’un enfant Ogden, de celui qui doit se tenir en public et donner l’image du fils aîné respectable. Quelques secondes de battements et ses pupilles balaient la scène ; quelques secondes, il a suffi de quelques secondes pour qu’il perde son sang-froid. Le masque est tombé. Et les doigts se referment sur le col de celui qu’il croyait son jumeau. Mes attaches. « Et tu ne m’as rien dit ? » Tu pensais continuer ta vie tranquillement. Me rayer de ta vie comme on raye une faute sur un parchemin. « Winston ». Et les lèvres se plissent dans un sourire mesquin. La goutte de trop. Il le sait. Le ressent au plus profond de lui. Colère ravage. Incontrôlable. Et ses phalanges se resserrent sur le vêtement. Ses yeux plongent dans ceux qu’il ne reconnaît plus. Qui est cet étranger face à lui ? Amitié ridicule. « Tout ce que je t’ai confié… » Il se souvient. De ses paroles, de ses confessions glissées à la lueur des étoiles et d’un lumos encore timide. Se souvient lui avoir dit combien il haïssait son père, combien il haïssait l’idée même de finir à la tête de l’empire familial. « Tu n’étais rien Winston. J’aurais dû te laisser sur ce quai » .
Et il entend que ça s’affole à côté. Entend les soupirs, les sursauts. Il se donne en spectacle. Et le caisson de basse dans son crâne ne se calme pas, ne se calme plus. Ne sait même plus si c’est la musique ou son sang qui pulse ainsi contre ses tempes, assourdissant ses sens, annihilant ses émotions. Il a perdu le contrôle, à cause de lui. Et le poing se lève, s’arrête à quelques centimètres du visage. La mâchoire se contracte. Il pourrait tout percuter, tout détruire s’il le voulait. Il est Alistair Ogden, il peut tout faire.
Il voit rouge Alistair, la tempête s’annonce dévastatrice, et le regard jusqu’alors contrôlé n’a plus rien de celui d’un enfant Ogden, de celui qui doit se tenir en public et donner l’image du fils aîné respectable. Quelques secondes de battements et ses pupilles balaient la scène ; quelques secondes, il a suffi de quelques secondes pour qu’il perde son sang-froid. Le masque est tombé. Et les doigts se referment sur le col de celui qu’il croyait son jumeau. Mes attaches. « Et tu ne m’as rien dit ? » Tu pensais continuer ta vie tranquillement. Me rayer de ta vie comme on raye une faute sur un parchemin. « Winston ». Et les lèvres se plissent dans un sourire mesquin. La goutte de trop. Il le sait. Le ressent au plus profond de lui. Colère ravage. Incontrôlable. Et ses phalanges se resserrent sur le vêtement. Ses yeux plongent dans ceux qu’il ne reconnaît plus. Qui est cet étranger face à lui ? Amitié ridicule. « Tout ce que je t’ai confié… » Il se souvient. De ses paroles, de ses confessions glissées à la lueur des étoiles et d’un lumos encore timide. Se souvient lui avoir dit combien il haïssait son père, combien il haïssait l’idée même de finir à la tête de l’empire familial. « Tu n’étais rien Winston. J’aurais dû te laisser sur ce quai » .
Et il entend que ça s’affole à côté. Entend les soupirs, les sursauts. Il se donne en spectacle. Et le caisson de basse dans son crâne ne se calme pas, ne se calme plus. Ne sait même plus si c’est la musique ou son sang qui pulse ainsi contre ses tempes, assourdissant ses sens, annihilant ses émotions. Il a perdu le contrôle, à cause de lui. Et le poing se lève, s’arrête à quelques centimètres du visage. La mâchoire se contracte. Il pourrait tout percuter, tout détruire s’il le voulait. Il est Alistair Ogden, il peut tout faire.
- spuf, Léa — elle/she/herIRL : jacob bixenman (self) ; signa (diatypose)Avatar, Crédits : 2314Messages : 1RPs : 17186Gallions :I am the monster you created
you ripped out all my parts- TW:
- ((irl)) : peu de choses me triggered, du moment que les thèmes abordés sont traités avec respect et qu'ils respectent ce qui est demandé sur le forum, c'est safe. Je préfère quand même que l'on en discute ensembles si sujet sensible il doit y avoir.
((in rp))
now : violence physique & psychologique, mort & deuil, suicide, usage de drogue (venin de serpent)
past : grossophobie, bullying, abandon
STYLISTE — premier amour, passion prodige pour la couture renaissant de ses cendres, il œuvre à son compte, d'une réputation faite dans les bas fonds aujourd'hui portée aux oreilles d'or des grands
TEMPLE D'IZANAMI — vipère bitume balance sa rage et sa violence au détour de combats crevures. unique endroit où la déraison embrasse la passion de la mort
KIRORSA-KAÏ — shuhensha au marché noir, cherche et revend des artefacts à prix d'or. Occupation : ayakashi (soigné), première transformation le 17.02.2015Particularité(s) : akira — the underdogs
alistair — hey brother
anla — sweet mind to play, iron heart to tease
atlas — a beautifully bad idea
calista — the rose and the snake
felix — lover's gone, friends back in sight
jp — pain in the ass
lloyd — going under tortuous ways
morgane — strange mentorship
pandore— memories never die
remi — u.cRelations :— SORCIER ❝ magic in my veins
IRL : spuf, Léa — elle/she/her
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RPs : 1
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Multicomptes : noé, le soleil • kenzo, la lune •
Naissance & Âge : ((30.04.93)) (( vingt-huit ans )) trempe dans la fleur d'un âge en plein spleen.
Pronom(s) du personnage : ((il/he/him))
Couleur de dialogue : steelblue
Occupation : INTERVENANT — l'ancien couturier prodige déchu dans son ascension offre ses connaissances en mode aux étudiants de Mahoutokoro par interventions, pédagogie bancale, passion féroce enflammant les discours
STYLISTE — premier amour, passion prodige pour la couture renaissant de ses cendres, il œuvre à son compte, d'une réputation faite dans les bas fonds aujourd'hui portée aux oreilles d'or des grands
TEMPLE D'IZANAMI — vipère bitume balance sa rage et sa violence au détour de combats crevures. unique endroit où la déraison embrasse la passion de la mort
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Particularité(s) : ayakashi (soigné), première transformation le 17.02.2015
Relations : akira — the underdogs
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(( 20 mars 2021 ))
(( 20 mars 2021 ))
Rien n’est normal lorsque l’esprit s’embrume. Les conversations se font carnage et les mots assassinent. L’œil aperçoit les signes, les doigts serrés contre le verre. Les muscles à tendre pour mieux agir. Et dans l’ivresse d’un tabouret qui se rejette, d’une pinte éclatée sur le comptoir, le serpent se relève. Poussé par un instinct chien, prêt à mordre. Première provocation, le col que l’on malmène. Il reste impassible Charon, muré dans un acier flegmatique. Bras faussement ballants le long du corps, la tension s’y invite pourtant. Eveille les envies et les délires de celui qui n’a plus foulé le ring depuis ce qui semble une éternité. Une autre vie.
« - Je pensais que tu t’en fichais… » Fin de phrase en murmure mort sur la langue. La tombe de ce qu’il fut vient de s’ouvrir, éventrée sous l’insulte de son ancien nom. Winston. Lui. Tout simplement, le vrai, le fragile. L’abimé. Il frissonne. Déraille sur les mirages d’un sourire cassé, rien de beau. Un peu sale, de ceux qui savent, comment faire. Comment se battre. Comment survivre.
Regards météores, les amis d’hier se rêvent ennemis d’aujourd’hui. Il refuse, de le perdre lui aussi même s’il a été le premier à s’éloigner. Prisonnier dans le carnage de son existence, noyé sous la violence de tout ce qu’il a vécu. Incapable de se confier, de s’ouvrir. Il aurait pu, il aurait dû. Ne pas couper ce lien auquel il s’était si fortement attaché. Alistair en phare dans la tourmente de sa scolarité, l’allié improbable duquel il s’était entiché. D’un sentiment d’amitié intense, si fort que la perdre revient à s’amputer d’un morceau de soi-même. Ce fut le cas.
Et si la violence physique l’excite, les mots le blessent. Achèvent de piétiner sur sa bêtise, les petits morceaux ridicules de son cœur en éclaté.
« - Tu ne l’as pas fait. Tu ne l’as pas fait parce qu’on était pareils. Ou bien était-ce de la pitié ? Un moyen de ta racheter pour ce que me faisaient tes amis ? » Fiel sur la langue, serpent venin qu’il distille d’un timbre trop calme. Le ton a changé dans la sale. Spectateurs d’une comédie improvisée dont ils sont les héros. Rien ne cille face au poing qui se lève. Pas même une vrille dans le regard incendié d’un éclat un peu fou. L’appel du combat. L’adrénaline en montée crue et pure dans les veines.
« - Qu’attends-tu ? Vas-y. » Détruire l’ami et l’enterrer, quelque part dans un endroit perdu. L’oublié comme il aura fait l’erreur de le faire le premier. D’une provocation presque mauvais, la tête se penche sur le côté jusqu’à faire s’effleurer la joue et le poing. Premier contact, timidité d’une extase éclatée.
Il l’a toujours détesté Charon, l’alcool et ses dérives. Ce mal qu’il voyait se ruer dans l’esprit de son ami. Celui contre lequel il n’a rien pu faire si ce n’est se taire et admirer. La chute. A être deux à présent à se casser les dents. Dans une attente cruelle, les échos du cœur battant une nouvelle symphonie en rythme avec celle hurlant dans la salle.
Ne le fais pas.
Tu le regretteras…
« - Je pensais que tu t’en fichais… » Fin de phrase en murmure mort sur la langue. La tombe de ce qu’il fut vient de s’ouvrir, éventrée sous l’insulte de son ancien nom. Winston. Lui. Tout simplement, le vrai, le fragile. L’abimé. Il frissonne. Déraille sur les mirages d’un sourire cassé, rien de beau. Un peu sale, de ceux qui savent, comment faire. Comment se battre. Comment survivre.
Regards météores, les amis d’hier se rêvent ennemis d’aujourd’hui. Il refuse, de le perdre lui aussi même s’il a été le premier à s’éloigner. Prisonnier dans le carnage de son existence, noyé sous la violence de tout ce qu’il a vécu. Incapable de se confier, de s’ouvrir. Il aurait pu, il aurait dû. Ne pas couper ce lien auquel il s’était si fortement attaché. Alistair en phare dans la tourmente de sa scolarité, l’allié improbable duquel il s’était entiché. D’un sentiment d’amitié intense, si fort que la perdre revient à s’amputer d’un morceau de soi-même. Ce fut le cas.
Et si la violence physique l’excite, les mots le blessent. Achèvent de piétiner sur sa bêtise, les petits morceaux ridicules de son cœur en éclaté.
« - Tu ne l’as pas fait. Tu ne l’as pas fait parce qu’on était pareils. Ou bien était-ce de la pitié ? Un moyen de ta racheter pour ce que me faisaient tes amis ? » Fiel sur la langue, serpent venin qu’il distille d’un timbre trop calme. Le ton a changé dans la sale. Spectateurs d’une comédie improvisée dont ils sont les héros. Rien ne cille face au poing qui se lève. Pas même une vrille dans le regard incendié d’un éclat un peu fou. L’appel du combat. L’adrénaline en montée crue et pure dans les veines.
« - Qu’attends-tu ? Vas-y. » Détruire l’ami et l’enterrer, quelque part dans un endroit perdu. L’oublié comme il aura fait l’erreur de le faire le premier. D’une provocation presque mauvais, la tête se penche sur le côté jusqu’à faire s’effleurer la joue et le poing. Premier contact, timidité d’une extase éclatée.
Il l’a toujours détesté Charon, l’alcool et ses dérives. Ce mal qu’il voyait se ruer dans l’esprit de son ami. Celui contre lequel il n’a rien pu faire si ce n’est se taire et admirer. La chute. A être deux à présent à se casser les dents. Dans une attente cruelle, les échos du cœur battant une nouvelle symphonie en rythme avec celle hurlant dans la salle.
Ne le fais pas.
Tu le regretteras…
- Aleks — elleIRL : Pierre Niney ; ©reyesAvatar, Crédits : 179Messages : 1RPs : 1736Gallions :. 。 • ゚ 。
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- La vie d'Alistair aborde les thèmes de l'alcoolisme, la violence sur autrui et le meurtre. Ce sont des thèmes qui pourront donc être évoqués à un moment ou un autre par mon personnage. Si vous avez des limites à ne pas franchir sur certains thèmes et certains types de RP, merci de me prévenir, je ferai toujours en sorte de RP de la plus saine des façons.
- infos en + :
- Avec Alistair, je rp à la troisième personne du singulier et au présent. J'ai un rythme très variable selon mon inspiration et mon temps. N'hésitez jamais à me relancer, promis ça ne me dérange pas.
Disclaimer : Multicomptes : 31 ans ((13.03.91))Naissance & Âge : he/himPronom(s) du personnage : #08088ACouleur de dialogue :。Co-gérant du Howligan’sGéré d’une main invisible, Alistair préfère être celui qui boit plutôt qu’être celui qui sert. Mais les apparences doivent être préservées, si le Howligan’s est là c’est pour répondre aux exigences familiales.
Occupation : -Particularité(s) : • . Andrea 。• . Charon。• . Gaia 。• . Tsukasa。• . Lloyd 。• . SileneRelations : • . Words unspoken w/ Charon
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(( 20 mars 2021 ))
(( 20 mars 2021 ))
Il tremble Alistair. Le poing toujours levé, les sourcils haussés et le visage défiguré dans une rage silencieuse. Rage qui habille ses traits, tend ses lèvres d'une moue mesquine. S'il se voyait dans un miroir, Alistair ne se reconnaîtrait pas. Il n'est pas de ceux-là, pas de ceux qui se battent et laissent percevoir leurs émotions. Alistair il est le rire et la sociabilité, jamais le conflit. Et pourtant, revoir son vieil ami a suffit à réveiller vieux démons et instincts de survie, a suffit à le rendre monstre. Monstre comme l'étaient ceux qui prenaient Winston pour cible à l'époque. De la pitié.
Son visage oscille de droite à gauche. Ça n'a jamais été de la pitié. Mais la piqûre fait mal, brûle les souvenirs. « Tu n'avais plus personne Winston. N'oublie pas ça. » Et sur sa peau tendue il sent le visage de Charon, sent son envie de le pousser à bout. N'a t-il jamais peur ? Il ne le reconnaît plus.
Et les murmures dans la salle croissent, la musique n'est plus de celle qu'on entend le plus. Ce sont les mots, les paroles qui prennent le relais, prennent les devants. C'est Ogden entend-il par ici. Si ses parents voient ça il est fini perçoit-il plus loin. L'étrange impression d'avoir 15 ans à nouveau, de se faire réprimander par plus fort que lui. Mais il n'y a pas plus fort que lui aujourd'hui. Il est tout. Et rien à la fois. Alors le poing s'élève et s'écrase.
Il aurait pu viser Charon. Aurait pu. Mais c'est le bar qu'il a percuté. Étrange craquement. Douleur subite. L'autre main toujours serrée sur le col, Alistair observe Charon. Observe et ne dit rien. Expirer. Inspirer. Expirer. Souffrir. Il ne relâche pas la pression, paupières à demi fermées alors qu'il essaie toujours de lire dans l'âme de son ancien meilleur ami, de celui qui gardait un double de la sienne. Et qu'il a décidé de jeter sans un regard en arrière. Je pensais que tu t’en fichais lui a t-il dit. Sombre idiot. « Tu devrais partir. » Et le col est relâché, les doigts effleurent le tissu avant que la distance ne s'impose à nouveau.
Il devrait reposer le masque sur les traits. Devrait rassurer les clients, devrait adresser un sourire digne du Alistair qu'ils connaissent tous. Mais il sait déjà que vidéos et photos ont été prises. Alors il fait ce qu'il fait de mieux, il reprend une gorgée de whisky. Pupilles toujours braquées sur Charon.
Son visage oscille de droite à gauche. Ça n'a jamais été de la pitié. Mais la piqûre fait mal, brûle les souvenirs. « Tu n'avais plus personne Winston. N'oublie pas ça. » Et sur sa peau tendue il sent le visage de Charon, sent son envie de le pousser à bout. N'a t-il jamais peur ? Il ne le reconnaît plus.
Et les murmures dans la salle croissent, la musique n'est plus de celle qu'on entend le plus. Ce sont les mots, les paroles qui prennent le relais, prennent les devants. C'est Ogden entend-il par ici. Si ses parents voient ça il est fini perçoit-il plus loin. L'étrange impression d'avoir 15 ans à nouveau, de se faire réprimander par plus fort que lui. Mais il n'y a pas plus fort que lui aujourd'hui. Il est tout. Et rien à la fois. Alors le poing s'élève et s'écrase.
Il aurait pu viser Charon. Aurait pu. Mais c'est le bar qu'il a percuté. Étrange craquement. Douleur subite. L'autre main toujours serrée sur le col, Alistair observe Charon. Observe et ne dit rien. Expirer. Inspirer. Expirer. Souffrir. Il ne relâche pas la pression, paupières à demi fermées alors qu'il essaie toujours de lire dans l'âme de son ancien meilleur ami, de celui qui gardait un double de la sienne. Et qu'il a décidé de jeter sans un regard en arrière. Je pensais que tu t’en fichais lui a t-il dit. Sombre idiot. « Tu devrais partir. » Et le col est relâché, les doigts effleurent le tissu avant que la distance ne s'impose à nouveau.
Il devrait reposer le masque sur les traits. Devrait rassurer les clients, devrait adresser un sourire digne du Alistair qu'ils connaissent tous. Mais il sait déjà que vidéos et photos ont été prises. Alors il fait ce qu'il fait de mieux, il reprend une gorgée de whisky. Pupilles toujours braquées sur Charon.
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STYLISTE — premier amour, passion prodige pour la couture renaissant de ses cendres, il œuvre à son compte, d'une réputation faite dans les bas fonds aujourd'hui portée aux oreilles d'or des grands
TEMPLE D'IZANAMI — vipère bitume balance sa rage et sa violence au détour de combats crevures. unique endroit où la déraison embrasse la passion de la mort
KIRORSA-KAÏ — shuhensha au marché noir, cherche et revend des artefacts à prix d'or. Occupation : ayakashi (soigné), première transformation le 17.02.2015Particularité(s) : akira — the underdogs
alistair — hey brother
anla — sweet mind to play, iron heart to tease
atlas — a beautifully bad idea
calista — the rose and the snake
felix — lover's gone, friends back in sight
jp — pain in the ass
lloyd — going under tortuous ways
morgane — strange mentorship
pandore— memories never die
remi — u.cRelations :— SORCIER ❝ magic in my veins
IRL : spuf, Léa — elle/she/her
Avatar, Crédits : jacob bixenman (self) ; signa (diatypose)
Messages : 2314
RPs : 1
Gallions : 17186I am the monster you created
you ripped out all my parts
Disclaimer :- TW:
- ((irl)) : peu de choses me triggered, du moment que les thèmes abordés sont traités avec respect et qu'ils respectent ce qui est demandé sur le forum, c'est safe. Je préfère quand même que l'on en discute ensembles si sujet sensible il doit y avoir.
((in rp))
now : violence physique & psychologique, mort & deuil, suicide, usage de drogue (venin de serpent)
past : grossophobie, bullying, abandon
Multicomptes : noé, le soleil • kenzo, la lune •
Naissance & Âge : ((30.04.93)) (( vingt-huit ans )) trempe dans la fleur d'un âge en plein spleen.
Pronom(s) du personnage : ((il/he/him))
Couleur de dialogue : steelblue
Occupation : INTERVENANT — l'ancien couturier prodige déchu dans son ascension offre ses connaissances en mode aux étudiants de Mahoutokoro par interventions, pédagogie bancale, passion féroce enflammant les discours
STYLISTE — premier amour, passion prodige pour la couture renaissant de ses cendres, il œuvre à son compte, d'une réputation faite dans les bas fonds aujourd'hui portée aux oreilles d'or des grands
TEMPLE D'IZANAMI — vipère bitume balance sa rage et sa violence au détour de combats crevures. unique endroit où la déraison embrasse la passion de la mort
KIRORSA-KAÏ — shuhensha au marché noir, cherche et revend des artefacts à prix d'or.
Particularité(s) : ayakashi (soigné), première transformation le 17.02.2015
Relations : akira — the underdogs
alistair — hey brother
anla — sweet mind to play, iron heart to tease
atlas — a beautifully bad idea
calista — the rose and the snake
felix — lover's gone, friends back in sight
jp — pain in the ass
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(( 20 mars 2021 ))
(( 20 mars 2021 ))
L’estoc ne vient pas. Dans une attente tension, les muscles de celui qui fut combattant clandestin tendus à en frôler la cassure. Rien ne vient au-delà des mots. Ceux qui blessent et apposent sur le visage flegme une expression tumultueuse, en mélange de peine et de rage. Il ne l’oublie pas Charon, qu’il n’a plus eu personne dans sa vie au moment où il en aurait eu le plus besoin. Douleurs adolescentes, nul ne devrait avoir à souffrir de l’abandon de parents trop lâches pour assumer la différence de leur enfant pourtant chéri. Passé de prodigue à paria.
Et lorsque le coup part, Charon se surprend à ciller. Se tendre dans un repli étrange pour se protéger, anticiper le heurt. A en entendre la chute, le craquement singulier d’un os heurtant du trop dur. Pas lui, mais le comptoir. D’un regard perdu, presque déçu posé sur le bois et la main abîmée. Le souffle se relâche dans une expiration lente. Quand avait-il arrêté de respirer ? Il n’en sait rien, ne voit rien dans les yeux de l’ami perdu d’autre que des regrets, de la colère. Provoquée par la distance, le lien déchiré sous sa volonté.
Je suis désolé. Mais les mots restent prisonniers du venin sur sa langue. Tant d’excuses à formuler pour une seule et même personne, Charon en maître des désillusions et des cœurs déchirés. Des détruits et des abimés.
Les doigts le relâchent et le corps s’affaisse un peu sans son support pour rester droit. Tu devrais partir. Coup poignard dans la poitrine. Sourire cassé en bord de lèvre. Le refus est viscéral, gueule si fort qu’il est surprenant qu’Alistair ne l’entende pas. Certainement trop occupé à noyer ses envies dans le fond d’un verre poison.
« - Tu devrais arrêter. » Claquement fouet mais timbre douceur, d’un velours inquiet. Peu importe s’il y a un risque, l’écossais pose sa main sur le dessus du verre pour l’obstruer une fois ce dernier reposé sur le comptoir. Les vieilles habitudes ne meurent pas. Elles s’installent et creusent la tombe de celui qu’elles possèdent et dévorent.
« - Combien de temps encore avant que ça ne te détruise ? » Inquiétude ridiculement grotesque, presque déplacée venant de celui qui a été le premier à trancher dans la toile de ce qu’ils avaient. Rompre avec celui qu’il considérait comme un frère. A défaut d’avoir sa sœur pour l’aider et le soutenir, il y avait Alistair.
Et ce champ de ruines entre eux semble impossible à franchir. No man’s land où s’élèvent les croix des gosses qu’ils furent, bouffés par la vie.
Et lorsque le coup part, Charon se surprend à ciller. Se tendre dans un repli étrange pour se protéger, anticiper le heurt. A en entendre la chute, le craquement singulier d’un os heurtant du trop dur. Pas lui, mais le comptoir. D’un regard perdu, presque déçu posé sur le bois et la main abîmée. Le souffle se relâche dans une expiration lente. Quand avait-il arrêté de respirer ? Il n’en sait rien, ne voit rien dans les yeux de l’ami perdu d’autre que des regrets, de la colère. Provoquée par la distance, le lien déchiré sous sa volonté.
Je suis désolé. Mais les mots restent prisonniers du venin sur sa langue. Tant d’excuses à formuler pour une seule et même personne, Charon en maître des désillusions et des cœurs déchirés. Des détruits et des abimés.
Les doigts le relâchent et le corps s’affaisse un peu sans son support pour rester droit. Tu devrais partir. Coup poignard dans la poitrine. Sourire cassé en bord de lèvre. Le refus est viscéral, gueule si fort qu’il est surprenant qu’Alistair ne l’entende pas. Certainement trop occupé à noyer ses envies dans le fond d’un verre poison.
« - Tu devrais arrêter. » Claquement fouet mais timbre douceur, d’un velours inquiet. Peu importe s’il y a un risque, l’écossais pose sa main sur le dessus du verre pour l’obstruer une fois ce dernier reposé sur le comptoir. Les vieilles habitudes ne meurent pas. Elles s’installent et creusent la tombe de celui qu’elles possèdent et dévorent.
« - Combien de temps encore avant que ça ne te détruise ? » Inquiétude ridiculement grotesque, presque déplacée venant de celui qui a été le premier à trancher dans la toile de ce qu’ils avaient. Rompre avec celui qu’il considérait comme un frère. A défaut d’avoir sa sœur pour l’aider et le soutenir, il y avait Alistair.
Et ce champ de ruines entre eux semble impossible à franchir. No man’s land où s’élèvent les croix des gosses qu’ils furent, bouffés par la vie.