- melody — she/herIRL : saito asuka (斎藤飛鳥)Avatar, Crédits : 2281Messages : 22RPs : 14 911Gallions :certains éléments de l'histoire et de la narration peuvent aborder les sujets suivants :Disclaimer : Multicomptes : 07.07.98 (23)Naissance & Âge : elle/she/herPronom(s) du personnage : goldenrodCouleur de dialogue :
coma, deuil, panic/anxiety attack❀ assistante au secrétariat de mahoutokoroOccupation : aucune.Particularité(s) :
❀ professeur de piano à temps partiel chez wada ongakuyaRelations :
☼ CANCER ☾ SAGITTAIRE ↑ SAGITTAIRE
INFJ-A | 9W1: THE DREAMER | BLOOD TYPE A
sawako・ambrose・clémence
akira
noé・felix・anla・evie
| 220420 vanity and friendship・ambrosePlume à Papote :
| 220516 la rose et le renard・tc
| 220604 beyond the sea・nino
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IRL : melody — she/her
Avatar, Crédits : saito asuka (斎藤飛鳥)
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RPs : 22
Gallions : 14 911
Disclaimer :certains éléments de l'histoire et de la narration peuvent aborder les sujets suivants :
coma, deuil, panic/anxiety attack
Multicomptes :
Naissance & Âge : 07.07.98 (23)
Pronom(s) du personnage : elle/she/her
Couleur de dialogue : goldenrod
Occupation :❀ assistante au secrétariat de mahoutokoro
❀ professeur de piano à temps partiel chez wada ongakuya
Particularité(s) : aucune.
Relations :
☼ CANCER ☾ SAGITTAIRE ↑ SAGITTAIRE
INFJ-A | 9W1: THE DREAMER | BLOOD TYPE A
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Plume à Papote :
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Une nouvelle saveur de panique et de peur qu’elle ne pensait pas pouvoir ressentir. L’aube qui menace les secrets d’être dévoilés alors que les premiers visiteurs fouleront bientôt le sol du campus. L’anxiété d’être prise sur le fait, maintenant, tout de suite, agenouillée au milieu de ce couloir éponge à la main, pour effacer les dernières traces de sang. Débris matériels justifiables malgré le caractère bancal des arguments qu’elle pourrait trouver, mais le sang hurle que quelque chose ne tourne pas rond.
Cinq heures du matin et à peine quelques unes de moins de sommeil, chamboulée, tenue éveillée par l’adrénaline. Laissant son visiteur endormi en convalescence dans ses quartiers, prêt à être salué par de quoi manger, une note annonçant qu’elle s’occuperait du reste. Himari s’efforce de rester calme, effaçant les traces incriminantes. Personne ne doit savoir. Et pourtant, c’est sur le visage du garçon s’occupant habituellement de l’entretien des lieux que ses yeux se sont posés au petit matin, perdue par le temps - écarquillés comme ceux d’un animal sauvage pris dans les phares d’un véhicule. Prise sur le fait.
Elle a attendu plusieurs jours. Se voyant déjà quitter les lieux à tout moment. Imaginant la direction faire irruption dans le bureau pour lui ordonner de partir, lui retirant son poste. Pis, voir les Aurors s’en mêler.
Mais ce n’est jamais venu. Un, deux jours, puis finalement cinq. Le garçon semble avoir honoré sa promesse. Il n’a rien dit.
Elle avait fait la paix avec l’idée de devoir trouver un autre travail, à vrai dire. Parce que son poste lui importe peu, infime détail rectifiable dans tout ce qu’elle dissimule derrière. Un sacrifice minime pour protéger une identité et des traumatismes dont elle ne discerne que la pointe visible de l’iceberg, suffisamment acérée pour lui briser le cœur toujours un peu plus à chaque fois qu’elle y repense. Empathie cardiophage. Ses problèmes semblent si futiles en comparaison, presque idiots et inutiles. Les priorités chamboulées, empêtrée dans quelque chose qui la dépasse de très loin, mais qu’elle prend à cœur plus que de raison. Plus qu’elle ne devrait, même.
(...)
Cinquième jour.
Elle a décidé de ne pas laisser le week-end s’immiscer avant de présenter toute sa gratitude au garçon au nom inconnu, Himari. Une boîte de muffins aux myrtilles préparés la veille, emballés méticuleusement, qu’elle ramène au bureau avant de parcourir les registres et les emplois du temps de l’équipe de l’école, son index s’arrêtant à la mention “agent d’entretien”. Ses sourcils se froncent un instant à la lecture du nom, perturbée par l’enchaînement un peu particulier des idéogrammes. ...Yako Kai-san…? Elle se trompe sans doute, ça ne serait certainement pas la première fois.
Emportant sa boîte de pâtisseries, elle se dirige vers le cluster restauration, alors que ce mystérieux collègue semble être occupé à la cafétéria, selon le planning. Répétant un peu ses répliques dans sa tête sur le chemin, dans ses pantoufles d’intérieur glissant sur le parquet ciré. Sans aucune trace de sang. Elle s’est appliquée, comme si sa vie en dépendait.
Himari pousse la porte de la cafétéria déserte pour trouver “Kai” comme annoncé. Appliqué à nettoyer les tables, dans une pièce si vide que leurs pas et moindres gestes semblent résonner si fort que toute l’île pourrait peut-être les entendre. Elle ne dit rien, de premier abord, avant de s’approcher, silencieuse. « Good morning… Yako-san? » C’est ce qui lui semblait avoir lu sur l’emploi du temps, même si il lui semble oublier un idéogramme en silence. Elle a l’habitude de passer pour une illettrée, sans éducation classique en Japonais. « I’m sorry… to interrupt but… » Ça la frappe en même temps que les mots sont prononcés : elle l’interrompt dans ses tâches. Gêne amplifiée un instant, Himari replace une mèche de cheveux derrière son oreille, le regard fuyant, avant de relever le menton pour capter les traits de son collègue, bien trop grand. « I just- thank you. For not saying anything about… what I’ve done. » What I have done. Curieusement, elle se fiche complètement de prendre le blâme dans sa totalité. Les enjeux sont différents. « I’m sorry for borrowing your keys, I- » Stop talking, Himari, you’re only making it worse. Bras tendus qui lui présentent la boîte de carton colorée à pois. « I made muffins. For you, » elle chuchote presque, effrayée à l’idée de parler trop fort, qu’on entendre, qu’on pose des questions. « If I can do anything… I owe you a lot. » More than you think. Navrée aussi de se voir dans l’impossibilité de lui dévoiler des détails auxquels il aurait droit, Yako-san. Après tout, en préservant ce secret même dans l’ignorance, il se retrouve mêlé, complice malgré lui, et c’est peut-être quelque chose qu’elle viendrait à regretter plus tard.
Pour lui, pour elle, ou pour eux.
Sawano Akira aime ce message