BETTER THAN REVENGE (minei)

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Des raisons de revenir, il en a beaucoup (des mauvaises, pour la plupart). Honneur, famille, une malédiction à contrer, une lignée à finir, une vengeance à chercher (un coeur perdu à retrouver sans se l’avouer), des mains à vouloir tendre sans oser les tenir. Minato a l’esprit brouillard mais rouge vif, lorsque les pages défilent encore devant ses yeux clos. C’était un travail de longue haleine. Comprendre l’absence, alors qu’il a toujours été le fantôme, à chaque fois. Ignorer la rage, alors qu’elle était souvent sa meilleure alliée. Dans les silences de Kohei, il avait trouvé sa place (peut être était-il seulement une distraction de plus dans l’esprit de celui qui se voulait génie incompris, peut être un gamin duquel on avait pitié, une source d’inspiration improvisée). Il détestait cette place, dans la poussière. Mais lorsque le personnage pris ses traits, ses dagues, ses mots tranchants et son attitude-brasier, tout revint en forme d’une claque dans la figure.
Et maintenant, ils foulaient le même sol.
C’était un mauvais soir, de ceux qui semblent porter toute l’injustice du monde, qui aiguisent les impulsions, la colère. L’adresse était déjà trouvée, l’envie de revanche aussi, il lui a suffi de faire le premier pas, d’être encore plus impulsif que d’habitude.
Reckless.
Taper du pied nerveusement dans l’ascenseur, faire craquer ses phalanges devant la porte, sentir sa baguette le démanger autour de la taille alors que le poing frappe le bois, plus fort qu’il ne l’aurait pensé. « MASASHI ! OPEN UP MOTHERFUCKER ! » Dévoiler toute l’identité si bien ficelée aux voisins qui n’ont rien demandé -mais lui non plus n’avait rien demandé, lorsqu’il s’est retrouvé malgré lui personnage d’une histoire dont il ne savait rien. La porte ne tarda pas à s’ouvrir, sur la silhouette qu’il avait connu autrefois, qu’il poussa d’un coup net, sans être violent pour autant, avançant dans la pièce comme s’il était le maître des lieux. « Goddamn, you look old ! » une pièce qui semblait effacée dans l’ombre, porte découpée dans un pan de mur. « Is this where you draw ? Or if I may, where you stole my whole fucking personality? Can you show me, I’m curious. » Il se dirige vers la porte sans même lui demander son avis. Les dagues retenant ses cheveux plus longs qu'avant brillant dans la lumière de l'appartement.

Les yeux picotent. Ça brûle, ça démange, ça voit plus rien mais ça doit travailler quand même. Pour une fois, il est pas foutrement en retard. Il a le potentiel de retrouver un rythme moins maladif, dans la mesure où il recommence pas à accumuler les chapitres non terminés. Alors faut continuer de griffonner, continuer d’enchanter l’encre et de dessiner les mouvements dans l’air. Penser à tout. Les textures, les ombrages, les dialogues, les animations. Les traits. Les espaces. La compo et les détails. Pas de place à l’erreur, maintenant que l’histoire avance sur des rails — sans mauvais jeu de mots. Sous la plume, les personnages prennent vie. Il ce don, Kōhei, de faire vivre ces histoires qu’il n’invente qu’à moitié. Il peut bien s’haïr, d’emprunter les idées à ceux qui ferment les yeux, mais la précision de son art reste sans pareille. Mais il ne voit pas. Il ne verra sûrement jamais, le pauvre con, accro à l’adrénaline et accroché à cette vie qu’il passe pourtant tant de temps à maudire.  

Contre la porte, des coups éclatent. Sûrement le facteur ; il glissera la lettre sous la porte, tant pis. Sûrement le livreur ; il laissera la bouffe sur le parquet, c’est la vie. Sûrement l’insignifiance ; elle attendra devant l’entrée comme une conne avant de se désister, comme toujours. Mais le visiteur persiste. Lorsque les frappes échouent, c’est la voix qui déchire la concentration. L’appellation. Le nom.
Il se jette hors de sa chaise, se tire du bureau duquel il prend la peine de bien fermer la porte. Les enchantements s’élèvent, auras aux multiples couleurs qui multiplient les protection. « YOU HAVE THE WRONG ADDRESS ! qu’il hurle de l’autre côté du bois, le cœur tapant plus fort encore que le poing de l’autre côté. » Mais la curiosité fait monter le regard jusqu’au judas optique, fait glacer le sang en reconnaissant le visage. Le loquet clique, les pentures grincent. « Minato-kun… » Il s’introduit sans invitation. Kōhei recule, ferme derrière eux, ne réagit pas à l’insulte. « W-what are you doing here ?! » Les lèvres s’humectent sous la question. Le sang percute sa tête, résonne dans ses tympans. L’angoisse prend plus d’extension encore qu’un feu de forêt en plein juillet sec et brûlant. « I-I don’t draw anymore. I kept getting rejected, remember ?! I gave up, man ! » Les yeux suivent la lumière qui reluit dans les dagues, tombent sur la porte qu’il sait sécurisée. Runes, magie rouge, sortilèges et artefacts préservent son univers. « What’s wrong with you ?! We don’t see each other in years, and you barge in screaming nonsense ! There are better ways to catch up ! » Ricanement qui se veut confiant, pourtant propulser par la nervosité qui lui retourne les entrailles.

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Il sait qu’il sera confronté à un refus, une fuite ou du silence. Mais Minato est sûr et certain de qui il trouvera derrière la porte -une revanche de gamin à l’égo blessé, un vieil ami réduit en poussière, et lorsqu’il reconnaît la voix qui n’a pas beaucoup changé, c’est un sourire presque carnassier qui se découpe sur les lèvres. Fucking knew it. Il semble retrouver sur cette île tous les vieux démons qui ont mis son coeur à vif. « Bullshit. » il collectionne tout ce qu’il peut trouver, tout depuis qu’il s’est reconnu sous les traits juvéniles du personnage, prostré sur le toit d’un train. De sa poche, il sort un papier froissé, quelques pages jaunies par le temps et les embruns -mais reconnaissables. « You could at least have asked before ghosting me and then making me a fucking shojo character, no ? » et le ricanement lui fait voir rouge, monter la colère qu’il n’expulse que par la violence inévitable. Minato qui en une seconde détache les dagues de ses cheveux pour les pointer sur la gorge de l’ancien ami. « Want me to show you how this works in real life, hun ? » et un coup d’oeil à la porte, toujours fermée. « Open this. » ses yeux retrouvent les siens. Ils sont orageux, mais sincères. « I’m not going to touch anything. I’m angry but I’m not cruel. » Dit-il en lui mettant un couteau sous la gorge.

Bullshit. C’est pas un con, Minato. Kōhei l’a vu tout de suite, lors de ces soirées partagées dans un autre trou du monde. Y a pas grand chose qui arrive à lui passer au-dessus, pas grand mensonge qui sait se faufiler un chemin jusqu’à sa psychée. Alors il entre. Il crache son venin contre les excuses, balaie les faux prétextes d’une perspicacité inébranlable malgré les années. L’hôte suit son invité improvisé, reproduit ses pas à une certaine distance, jusqu’à se glisser devant la porte de son bureau. Cette porte. La seule qui compte. Mais ses faux airs de grand chef s’envolent sous la nouvelle pique. Les bras croisés retombent, les traits détendus se crispent. « Shōjo ?! How dare you ?! » La pique a fait son effet, enflamme l’égo déjà heurté par les retrouvailles violentes. Son dos vient s’enfoncer contre la porte lorsque les couteaux sont dégainés. La salive est déglutie alors qu’il relève le menton et qu’il lâche, d’une voix tremblante et traîtresse : « I’m not scared of you. » Mais il s’approche, le ténébreux. Il fraie son chemin, réduit la distance, augmente le danger. D’un coup de tête, il pointe le bureau protégé. Ordonne d’ouvrir. « Or what, man ? » La lame vient s’enfoncer contre sa peau, menace la jugulaire. « Alright, alright, jeez. Sa main glisse le long du bois, enferme la poignée au creux de sa paume. Happy to see you became a crazy motherfucker over the years. Nice reunion. So glad you came by. » Il tourne le pommeau, ouvre en restant bien appuyé contre les panneaux. Il présente son antre, le cœur serré et la nausée jusque dans le nez. Sa gorge aussi picotte, comme un gamin démuni qui vient de perdre le plus gros et important truc de sa vie — mais c’est peut-être aussi seulement la sensation du couteau contre son cou qui lui coupe autant le souffle. « Here. Satisfied ? Now, please take that shit away from me. »

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Colère ne diminue que lorsque la porte s’ouvre, après avoir été provoquée -il aurait pu trancher sa gorge, là, un coup bien porté dans la jugulaire et partir sans d’autres traces que le sang sur ses mains. Minato sait comment faire, au moins en théorie, envies de rage qu’il n’a jamais dissimulés, arts mortels appris dès les premiers pas, défense en acte de survie. Il aurait cependant eu plus de scrupules à lui faire du mal que les autres, en souvenir du bon vieux temps, coeur émacié qui bat sous la poitrine recouverte d’acier et de glace. Mais son sérieux semble impressionner celui qui finalement, cède -et il pénètre dans l’antre d’un créateur solitaire, avec les pas de celui qui viole un sanctuaire sacré. « What do you mean ? I always was. » puisque le pique ne le touche pas et qu’il est à l’aise avec sa condition. Unhinged and proud, de ceux qui sourient avec la lame entre les dents. Il aurait pourtant du s’y attendre, et Minato serait presque vexé qu’il le sous-estime (peut être qu’avant, il s’était montré plus doux sans le savoir?)
La dague se baisse, retrouve sa place initiale entre les mèches de jais qui s’échappent l’air de rien. Tout est en désordre, et silencieux, l’impression d’arriver dans une scène de crime, carnage organisé. Fait quelques pas en avant pour admirer la table de travail et les traits sur les feuilles éparses, lorsqu’il reconnaît le garçon à la personnalité calquée sur lui -du moins il le pense. Peut être qu’il pourrait trouver ça flatteur. Minato déplace quelques papiers, se croit chez lui, s’assoit sur la table en laissant ses jambes pendre dans le vide comme un gamin insouciant. « Care to explain, now ? Or do I have to be even more persuasive ? »

L’air gagne ses poumons lorsque la lame quitte sa peau. Il s’était figé, comme tétanisé à la fois par la peur de se couper au moindre mouvement et par l’acte lui-même. Les montagnes russes d’émotions lui donnent envie de gerber, avec leurs bons souvenirs d’un temps plus clément et leurs paroles dures du présent. Il le regarde pénétrer dans son antre, la boule au ventre. Le laisse piétiner les lieux de son regard tranchant, le laisse grimper sur sa table de travail comme s’il était le maître de la pièce. Le dos appuyé contre la porte, avec tant de force qu’il sent le bois heurter ses omoplates, Kōhei ne dit rien. Il observe, comme spectateur de son propre drame. Rôle passif, comme toujours.
Minato attaque, sort les crocs et le sarcasme, alors que Kōhei croise les bras contre sa poitrine. Comme pour s’ancrer dans le sol. Pour témoigner qu’il est impénétrable. Ou pour s’empêcher de trembler, peut-être. « What do you wanna know ? » Parce qu’elle en cache, des secrets, cette pièce. Il y a tant à demander, à un tel point qu’il serait compliqué d’en faire le tour. L’envie lui manque, aussi, de se livrer entièrement à un vieil ami aux lames aiguisées. « Artists draw from life. It happens all the time. It’s not a big deal. The human brain can’t create any original ideas ; it’s just a mix of what you know and what you’ve seen. » La tête, à son tour, se relâche pour s’appuyer contre la porte. « And let’s be honest, you’re anime as fuck, man. It was too good to not use it. Sorry if you’re mad to be my muse. »

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Prince d’un empire de papier qui n’est pas le sien, mais qu’il fera empire, il s’amuse à ne rien déranger, sinon ce qui est nécessaire pour prendre sa place. Et ses yeux, brûlants, dévisagent. Kohei est fatigué. Las. Lâche, sûrement, même si tout le monde, contre sa lame, aurait eu les yeux tremblants -c’est bien la chose pour laquelle il ne peut pas lui en vouloir. Mais il voudrait comprendre. « ‘s not about being your muse. I could be flattered, even. But there’s things I didn’t even tell you. So either you had a good guess, either there’s something more. » ses jambes se balancent à l’image d’un gamin, la lame qui protège sa baguette tourne entre ses doigts. Nonchalance. « Why did you disappear ? » Au fond, ce n’est qu’un problème d’abandon -il se fout des dessins sur le papier. Parce qu’il a toujours été celui qui a abandonné en premier. Et se heurte, pour une fois, à plus couard que lui. Peut être que sa rage est décuplée parce qu’il se rend enfin compte de ce qu’il a fait subir aux autres -mais il ne veut pas y penser. C’est toujours plus simple, de blâmer la personne en face. « And why didn’t you ask for permission ? »

Il a un mal de crâne qui lui martèle la tête. La migraine agite ses paupières alors que Minato prend ses aises, et il se frotte les yeux en un soupir. Il était pas prêt pour cette conversation. Plongé dans son travail jusqu’à la visite abrupte, il a l’esprit ailleurs. Les bons mots pour gérer la situation ne lui viennent pas, les excuses non plus. Y a que ses oreilles qui sifflent et son coeur qui tambourine contre ses tempes. « Then let’s just say that I am good at guessing. » Sa tête lourde se relâche vers l’arrière, s’appuie contre la porte de bois qui le maintient debout. La nouvelle question pourtant, différente dans le ton, affaissent ses sourcils. « I’m sorry. Really. You’re right, I shouldn’t have run. It’s just… it’s the only option I was able to see at the moment. And when I was able to see it was a mistake, it just seemed too late to try and fix it. I kinda hoped you would have just forgotten about me and moved on with your life. » Parce qu’il n’est pas le seul à avoir reçu la sentence du silence, Minato. Y a toute une liste de contacts dans son téléphone qui ferait la file pour le département des plaintes à son égard. « You know me. Wasn’t always the most courageous type. » Ses épaules se haussent, car rien de sert de mentir sur ce point. « I wasn’t even able to call you just to see how you were doing ; you think I would have succeeded to ask you something like that ? » Il a tout misé sur le bon sens, Kōhei. Prié pour que le passé s’efface et que l’homme continue sa vie sans accorder une nouvelle pensée à ces moments qu’ils ont partagé.

Un rire presque cruel, soufflé à l’ombre de lèvres serpentines. « Right. » Il n’accepte pas d’être pris pour un idiot, quand il sait que quelque chose de plus se trame derrière les feuilles de papier. Plus encore, c’est de la peur qui s’infiltre dans ses veines, à l’idée d’être découvert, lui et ses secrets et son passé enrubanné d’ombres. Kohei n’avait pas le droit de lui arracher son identité (il n’avait pas le droit de le laisser). Et les excuses ne font qu’alimenter le brasier.
« Well seems like I didnt. » L’oublier. Minato n’oublie pas, jamais. Il prétend avoir le vide à l’intérieur qui cogne de rage, il fuit et parfois, il fait oublier les autres car le poids de la tendresse est insupportable, mais lui, il n’oublie pas. Il conserve tous les souvenirs à l’intérieur comme une vieille rancune qui grignote le creux du torse, année après année. La nostalgie des rires et des disputes, même. Fantôme d’un passé qu’il n’a que trop laissé être rattrapé au pas de course. « Indeed. » et il voudrait le traiter de lâche, puisque c’est ce qu’ils sont tous les deux. L’un semble avoir baissé les armes pendant que l’autre les aiguise, et c’est ce qui les réunit. La couardise qui jamais ne s’efface. Mais Minato laisse sa tête tomber en arrière, expire un long soupir qui semble presque lassé. Il n’abandonne pas. Il est juste fatigué de courir. « Stop with the self pity, it makes me sick. You’re a fucking grown up man. Now own it. At least tell me how you’ve been. » Il lui fait un peu pitié.

C’est que ça fout le vertige, d’être confronté à son passé comme ça. Lorsqu’on sait qu’il compte s’inviter, on peut au moins préparer le thé et songer à tout ce qu’on lui dira, le temps que l’eau ne bout sur la cuisinière. Mais lorsqu’il débarque en tornade, il n’y a rien à faire outre se prendre dedans. La tête coincée dans les vents tumultueux de la parole, les yeux perdus dans les bourrasques de la dureté des traits, Kōhei presse son dos un peu plus fort contre la porte pour s’empêcher de foutre le camp au sol. Son esprit n’a pas eu le temps d’assimiler la présence de son visiteur qu’il se voit lancé en plein échange vénéneux. It makes me sick, qu’il répond à ses excuses, Minato. Me too, qu’il a envie de répondre, Kōhei. Mais il se tait, laisse la place à l’autre en baissant les yeux, avant qu’ils ne se relèvent abruptement sous la question. « Eh ? » Ils n’étaient pas nombreux à s’intéresser à son état. Sa sœur, ses parents, lorsqu’ils n’étaient pas trop désespérés des silences de l’homme et qu’ils s’efforçaient de lui passer un coup de fil. « Well, busy. I don’t have any assistants so I have to get a chapter done on my own each week. It’s… a lot. But it’s the life I chose, so. » Y a un silence qui plane, de ceux qu’on n’entend pas vraiment tellement on réfléchit fort au même moment. Et puis, l’éveil qui le pousse à demander : « A-And you ? What about you ? Are you taking a break from traveling ? »

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Vieille rancune tenace, il n’est animé que par ça. Ça et l’envie de vengeance. Kohei devrait s’en sortir avec des dégâts minimes, mais ce soir, il prend pour les autres. Il prend pour son père, pour ceux qu’il a laissé derrière, il prend pour la culpabilité qui le ronge comme un poison violent, il prend pour tout le monde. Minato se calme, cependant, un peu. Le lion en cage qui s’apaise mais reste vigilant. Les jambes se balancent dans le vide, il se délecte du ridicule de la situation, et ils deviennent comme deux vieilles connaissances. Comme si la lame d’un couteau n’était devenue que secondaire. “I guess I came back for good, this time. I’m sure we have a lot to catch up on.” To finish what I’ve started. Mais il ne lui dira rien des étapes de son plan. Sautant de son perchoir, il observe la pièce, marche lentement. Les planches de dessin en train de sécher, l’encre dans les pots. Un véritable travail d’orfèvre qu’il serait dommage de gâcher. “You won’t make me a cup of tea, won’t you?” A se demander ce qu’il a derrière la tête, comme mauvaise idée.