- Aleks — elleIRL : Kim Young Kyun (Hwiyoung) ; ©Lola le sAvatar, Crédits : 767Messages : 4RPs : 4581Gallions :. 。 • ゚ 。
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— BOY WITH A BROKEN SOUL —
Wanna hear my thoughts ?
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- TW et infos essentielles :
- La vie de Kell aborde les thèmes de la dépression, de la violence conjugale et animale et de la mort. Ce sont des thèmes qui pourront donc être évoqués à un moment ou un autre par mon personnage. Si vous avez des limites à ne pas franchir sur certains thèmes et certains types de RP, merci de me prévenir, je ferai toujours en sorte de RP de la plus saine des façons.
- infos en + :
- Avec Kell, je rp à la troisième personne du singulier et au passé. J'ai un rythme très variable selon mon inspiration et mon temps. N'hésitez jamais à me relancer, promis ça ne me dérange pas.
Disclaimer : Multicomptes : 11.05.99 ((23 yo))Naissance & Âge : he/himPronom(s) du personnage : #842E1BCouleur de dialogue :☾ Élève en histoireQuand l'apprentissage de l'histoire est là pour remplacer le passé vécu et essuyer les derniers souvenirs d'une famille particulière.Occupation :☾ ANIMAGUSLynx d'Eurasie
☾ Seuils atteints ☾
Transformation seuil 3
Instinct seuil 2
((4 points de compétence en réserve))
Particularité(s) : ─ Family
☾ Morgane ; the cousin he learned to hate
─ Roomies
☾ Keita ; 1st one ☾ Eiso ; 2nd one ☾ Nino ; 3rd one
─ Best friends
Nae ; childhood friend (le 1er mousquetaire) ☾ Bae ; childhood friend (Le 2e mousquetaire)
─ Animagus partner
☾ Rowen ; animagus partner ☾ Neji ; animagus partner
☾☾☾☾☾
─ When heart speaks
Adel-Zequiel ; the tutor he never asked for. But why is his heart beating so fast ? ☾ Evie ; Valentine mistake & sweet nightmaresRelations : July
─ Rewind repeat it w/ Evie
December
─ Fondre ma colère dans ton corps w/ Az
February
─ Breathe in breathe out w/ Evie
May
─ I got no time to talk no more w/ Tianyi
- À écrire:
- ─ Pratique de l'animagie w/ Bae & Neji
Plume à Papote :— ÉLÈVE ❝ i control the world and the bruises on my isotopes
IRL : Aleks — elle
Avatar, Crédits : Kim Young Kyun (Hwiyoung) ; ©Lola le s
Messages : 767
RPs : 4
Gallions : 4581. 。 • ゚ 。
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Disclaimer :- TW et infos essentielles :
- La vie de Kell aborde les thèmes de la dépression, de la violence conjugale et animale et de la mort. Ce sont des thèmes qui pourront donc être évoqués à un moment ou un autre par mon personnage. Si vous avez des limites à ne pas franchir sur certains thèmes et certains types de RP, merci de me prévenir, je ferai toujours en sorte de RP de la plus saine des façons.
- infos en + :
- Avec Kell, je rp à la troisième personne du singulier et au passé. J'ai un rythme très variable selon mon inspiration et mon temps. N'hésitez jamais à me relancer, promis ça ne me dérange pas.
Multicomptes :
Naissance & Âge : 11.05.99 ((23 yo))
Pronom(s) du personnage : he/him
Couleur de dialogue : #842E1B
Occupation :☾ Élève en histoireQuand l'apprentissage de l'histoire est là pour remplacer le passé vécu et essuyer les derniers souvenirs d'une famille particulière.
Particularité(s) :☾ ANIMAGUSLynx d'Eurasie
☾ Seuils atteints ☾
Transformation seuil 3
Instinct seuil 2
((4 points de compétence en réserve))
Relations : ─ Family
☾ Morgane ; the cousin he learned to hate
─ Roomies
☾ Keita ; 1st one ☾ Eiso ; 2nd one ☾ Nino ; 3rd one
─ Best friends
Nae ; childhood friend (le 1er mousquetaire) ☾ Bae ; childhood friend (Le 2e mousquetaire)
─ Animagus partner
☾ Rowen ; animagus partner ☾ Neji ; animagus partner
☾☾☾☾☾
─ When heart speaks
Adel-Zequiel ; the tutor he never asked for. But why is his heart beating so fast ? ☾ Evie ; Valentine mistake & sweet nightmares
Plume à Papote : July
─ Rewind repeat it w/ Evie
December
─ Fondre ma colère dans ton corps w/ Az
February
─ Breathe in breathe out w/ Evie
May
─ I got no time to talk no more w/ Tianyi
- À écrire:
- ─ Pratique de l'animagie w/ Bae & Neji
And I don't see you
I l n’avait pensé qu’à ce moment-là : celui du retour à ses racines, du retour aux sources, du retour au foyer familial. Famille qui n’était plus qu’ombre. N’en était pourtant pas moins rassurante pour le petit-fils instable : malgré son redoublement, malgré les avertissements répétés de ses grands-parents, malgré son animagie qui semblait glisser entre ses doigts. Si seulement les fêtes de fin d’année pouvaient être la seule raison de ces retrouvailles, si seulement il ne pouvait penser qu’au japchae de son grand-père et aux anecdotes d’animagie de sa grand-mère. Raison bien plus funeste pourtant qui le poussa à emprunter un portoloin en ce 21 décembre. 2 ans déjà, 2 ans qu'elle était partie et que les larmes ne coulaient toujours pas. 2 ans qu'il ne s'en était néanmoins pas remis : d’avoir perdu son pilier, son essentiel. Sa mère qui lui avait tout appris, qui avait combattu ses propres peurs pour que Kell n'ait pas à les vivre. Elle lui avait transmis son savoir, son talent pour l’animagie, sa passion pour la culture coréenne et l'histoire. S'il y en avait une qui souhaitait autant faire table rase du passé, c'était elle et aucune autre. Et pourtant, elle était morte. D'elle, il ne restait que poussière. D'elle, il ne restait que des souvenirs que ses grands-parents ressassaient sans arrêt, comme si le deuil ne pouvait faire effet, comme s'il était sur pause, ou en boucle, comme s'ils devaient tous continuer à souffrir. Éternellement. Ce 21 funeste de décembre, ils étaient montés tous les trois sur la colline derrière la maison, tous les trois ils avaient marché silencieusement, tous les trois n’avaient pensé qu’à elle, qui semblait leur murmurer à l’oreille des mots doux alors que ce n’était que le vent qui les mettait à l’épreuve. Kell n’avait pas pleuré. Son grand-père n’avait pas pleuré. Sa grand-mère était restée humble, avait essuyé des minuscules larmes en se cachant derrière un mouchoir. Non, il n’était décidément pas une famille qui s’émouvait, tout restait enfoui, tout pourrissait en eux, pourrissait entre eux. Rendait les conversations difficiles, rendait la communication impossible. Et déjà Kell se mettait à rêver d’un retour au Japon ; ici il ne soufflait pas, ici il souffrait encore plus.
Les jours étaient passés, et Kell avait pratiqué l'animagie. Ne serait-ce que pour s'éloigner. N'en pouvait plus de l'air irrespirable de la petite bicoque familial, voulait respirer, se démener à faire quelque chose d'utile, à courir, à sentir le vent dans sa fourrure, ses griffes s'enfoncer dans la terre dure de ce décembre frigorifiant. En ce 24, veille de Noël où le froid vivifiant de la Corée le faisait courir plus vite encore, il était rentré tard. Et c'est le regard froid de sa grand-mère qui l'accueillit. Pas d'odeurs de kimchi déjà entamé, pas de pajeon qui crépitait dans la poêle. Et il se mit à réfléchir, qu'avait-il encore bien pu faire pour ainsi tendre sa grand-mère, qu'avait-elle bien pu entendre pour qu'elle soit à ce point sur ses gardes, prête à bondir sur lui toutes griffes dehors. La lettre s'envola de ses doigts frippés alors qu'elle les agitait dans une formule silencieuse. Lettre que Kell attrapa au vol, plissant les yeux, fronçant les sourcils. Si l'école demandait encore de l'argent, sa grand-mère avait de bonne raison de vouloir lui arracher les yeux. Et pourtant, pourtant, l'écriture cursive et élégante au dos de l'enveloppe lui arracha un frisson. Glacial était l'air qui l'entourait à présent, bouchées étaient ses oreilles, remplies d'un million de bourdonnements qui ne cessaient de vibrer contre son tympan. NO. C'est arrivé un peu plus tôt, d'un hibou que je ne connaissais pas. Je me suis dit que tu devais avoir une petite amoureuse à qui tu manquais un peu. Mais ce n'est pas ça, n'est-ce pas ? Qu'as-tu encore fait Kell ? L'accusation était sourde, sans appel. C'était sa faute à lui, il n'y avait aucun doute là-dessus. Toujours sa faute. Je.. Je dois y aller. Encore ce bégaiement, cette hésitation. Parce qu'il n'y croyait pas encore, imaginait une mauvaise blague. Mais l'assemblage des lettres ne trompaient pas, Anthony Brekker. Le nom lui brûlait les yeux, les veines, les membres. Il s'échappa, n'entendit pas sa grand-mère vociférer derrière lui. Il était maudit et son père l'avait retrouvé. Et la neige s'était mise à tomber, charmants flocons blancs qui gelaient ses mains alors que ses doigts crochetèrent la lettre en tremblant. Son coeur battait à tout rompre et il se laissa tomber dans la neige, démuni, désarmé.
«My dear son,
Your father struggled a lot to find an adress where to send you this letter. 12 years, 12 years without any news from you, my dear and beloved son. When you mother took you away from me, I though you will try to reach me some way or another. But your mom didn't let you try, am I wrong? I learned she passed away, I loved her so much Kell. She was the sparkles to my life. I know I wasn't the best husband and father I could have been, but it's all past right? We can change things now, now she's gone and can't control my son anymore. You don't need to stay in Asia. You have to be by my side, 12 years have passed.
You can't imagine how much I miss you Kell. I still live in London, where you were born, where you are meant to live by my side. I changed Kell, I'm not the father you knew anymore. But I still am, your dad, and my blood runs into your veins. You are meant to do great and big things. We are the same, fighting for the ones we love, fighting for causes we have faith in. Come back to London. Come back to me. I know where you live now, I know you're studying in Mahoutokoro. I wouldn't have chosen history if I were you, but we all do mistakes. My owl will come back everyday, here and at your school, waiting for your reply. I won't let you down my boy, my son.
Your dearest father. »
Aucun son ne réussit à passer la barrière de ses lèvres. Seule l'impression que son coeur se déchirait en mille morceaux persista. Ce fut comme si des centaines et des centaines d'épines le transperçaient. Il ne respirait plus, cherchait son souffle dans cette cacophonie d'organes et de sens. Les petits nuages qui s'échappaient de ses lèvres lui prouvèrent qu'il respirait toujours, mais pour combien de temps. Griffes qui s'extirpèrent de ses doigts, qu'il ne contrôlait plus. Lettre qui fut réduite en morceaux, petits bouts de parchemin qui voletaient dans l'air, se mêlant aux flocons, retombant sur le sol si doucement qu'ils en semblaient inoffensifs. Mais ces mots, ces mots-là n'avaient rien d'inoffensifs. Il l'avait retrouvé. Il le voulait à ses côtés. Sang maudit qui coulait dans ses veines, sang maudit et venimeux qui le contaminait jour après jour. Il aurait voulu mourir, aurait voulu rejoindre sa mère. Et un cri vint, un son guttural, venu d'ailleurs. Sa gorge lui fit mal, ses yeux le brûlèrent. Était-ce le blanc inquiétant de la neige qui l'aveuglait autant, ou était-ce autre chose ? Une émotion peut-être. Mais rien n'était plus vivace que la peur, qui de ses lianes, étouffait son coeur et étouffait ses dernières plaintes, qui s'éteignirent contre ses lèvres. Et des larmes perlèrent. Pas pour sa mère non. Pour son père. Il pleurait pour son père, à cause de son père. Je suis maudit pensa t-il. Les poings s'enfoncèrent dans la neige fraîche et sur celle-ci tombèrent de minuscules larmes. Il se contrôlait toujours, ne lui offrirait pas le luxe d'un torrent. Pourtant, son père l'avait atteint, avait su jouer avec ses émotions, restait fidèle à lui-même : froid et calculateur, caché derrière le masque du père parfait qui souhaitait renouer avec son fils. Kell le détruirait.
Mais avant ça, il devait partir. Son père savait. Son père connaissait son adresse, était même au courant des études qu'il menait. Alors il rentra à nouveau dans la maison, n'adressa aucun regard à sa grand-mère, appuyé contre le chambranle de la porte, tremblante de peur. Mais de qui avait-elle peur désormais ? De son ancien beau-fils terrifiant, ou de son petit-fils, qui prenait ses traits au fil du temps ? Qu'est-ce qu'il te veut ? Où est-ce que tu vas ? Il la bouscula. Entra en trombe dans sa chambre, et de ses doigts tremblants, donc les griffes vibraient toujours à leurs extrémités, s'évertua à créer des sorts. Pour ouvrir sa valise, y ranger habits et livres, y ranger fioles et parchemins de cours à peine révisés. Il partait. Ne reviendrait pas. Son père savait à présent. Son père n'aurait aucune pitié à faire du mal à ses grands-parents, n'aurait aucune pitié à le rendre le plus solitaire possible. Parce qu'il n'avait qu'un but au fond, récupérer son fils. Sa grand-mère l'avait suivi. Elle geignait, suppliait. Le grand-père n'était pas revenu, cela ferait un adieu de moins. Ses yeux étaient rougis, miroir de l'interlocutrice qui ne savait plus quoi faire avec Kell. N'ouvre à personne. Faites-vous discret. Et il claqua des doigts. Transplana jusqu'à la gare de portoloins séoulites. Fit ses adieux à son pays d'accueil, à son pays de sang. Il l'avait retrouvé.
Bang Bae a feelsé sur ce message