JP Jones
JP Jones
TENDRE EST LA NUIT. 275be0ac944b3c7f961f71fd00714faabavboule. — she/herIRL : paul ahn (hyoseop) / ava @kelly-sama + icons @strangehellAvatar, Crédits : 3465Messages : 4RPs : 26845Gallions :


another died today
the sun is gone away
watch your back tonight
you might lose your light
ー oh, my rebel child ー


disclaimer:
@ONI HUNTERMulticomptes : vingt trois ans / 15 nov 1998.Naissance & Âge :
( ÉTUDIANT 5e ANNÉE ) cursus droit et sciences politicomagiques,, shūshi en droit de géopolitique magique : la mondialisation est-elle un mythe ? sous la direction d'altaïr mastriani. ( ATHLÈTE QUIDDITCH ) poursuiveur et capitaine des giant storm petrels,, bourse sportive perdue suite à son entrée dans l'équipe nationale des kyoide no kyojin (réserviste). emploi du temps aménagé entre les cours et les clubs, jojo travaille dans son temps libre ( FREELANCER ) où il accomplit n'importe quelle mission idiote pour une simple pièce.
Occupation :
aucune ; mec lambda inutile.Particularité(s) :
MK AWARDS 2020

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MK AWARDS 2021

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serial loveuse rip 2019-2021:
Plume à Papote :
— PRÉFET DENKI ❝ yee to the fucking haw
TENDRE EST LA NUIT. 275be0ac944b3c7f961f71fd00714faa
IRL : bavboule. — she/her
Avatar, Crédits : paul ahn (hyoseop) / ava @kelly-sama + icons @strangehell
Messages : 3465
RPs : 4
Gallions : 26845


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the sun is gone away
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you might lose your light
ー oh, my rebel child ー


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Multicomptes : @ONI HUNTER
Naissance & Âge : vingt trois ans / 15 nov 1998.
Occupation :
( ÉTUDIANT 5e ANNÉE ) cursus droit et sciences politicomagiques,, shūshi en droit de géopolitique magique : la mondialisation est-elle un mythe ? sous la direction d'altaïr mastriani. ( ATHLÈTE QUIDDITCH ) poursuiveur et capitaine des giant storm petrels,, bourse sportive perdue suite à son entrée dans l'équipe nationale des kyoide no kyojin (réserviste). emploi du temps aménagé entre les cours et les clubs, jojo travaille dans son temps libre ( FREELANCER ) où il accomplit n'importe quelle mission idiote pour une simple pièce.

Particularité(s) : aucune ; mec lambda inutile.

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serial loveuse rip 2019-2021:

one-shot fermé
tendre est la nuit
30 nov 2021

People living alone get used to loneliness.

Les nuits sont surprenantes en ce moment. L’insomniaque est plongé dans un univers qui le suit nuit après nuit. Un personnage douteux lui avait expliqué la conséquence de ses rêves et lui avait proposé un service. Méfiant des inconnus, et encore plus de ceux qui se fondent dans son inconscient, JP n’en tirait qu’une lourde fatigue. Jusqu’à cette soirée où le manteau de la nuit l’engloba dans un cauchemar intime et l’hensoku lui serra la main pour confirmer leur deal pernicieux.

If you could choose to see the person you miss the most, who would you see? le dreamcatcher avait demandé. Your grandmother or your sister? Or perhaps... your mother?
L’hésitation au bout des lèvres, il y a tant de personnes que JP aurait aimé revoir, de choses qu’il aurait aimé dire. Mais aucun songe ne pouvait changer la réalité. Ainsi va la vie.
I don’t care, get me out of this nightmare, avait-il répondu de son naturel nonchalant.
As you wish.
Ses yeux s’étaient écarquillés devant la facilité de la négociation. Le paysage s’effaça avant qu’il puisse rétorquer un cynique that’s all? et la brume prit une nouvelle forme.

Une chaleur désagréable enveloppait sa peau alors que le soleil l’éblouissait. Le denki reconnaissait sa american suburb house à la peinture écorchée. Dans le garage, Leonard Jones était allongé sous une voiture. Le bruit des joints et l’odeur du pot d’échappement de la vieille Crown Vic l’enfonçait dans une scène familière.
Jojo, hand me the wrench.” Il tourne sur lui-même, cherchant le mini-lui qui remplace le fantôme qu’il est. Mais c’est lui que l’homme à la voix rauque fixe. Son père peut le voir. Etrange sensation pour le gamin qui revenait au Texas pour admirer le paillasson, sans jamais entrer, car il s’était banni d’une demeure qui ne le reconnaissait plus. “You hear me, son?” Sous le regard de son père, il se sent soudain petit. Le mioche s’exécute. Il pourrait reconnaitre chacun des outils les yeux fermés. “Yeah, sorry.

C’est à cause de la nostalgie de ces moments passés à admirer l'ouvrier travailler que JP ne bouge pas pendant une dizaine de minutes, trop inquiet qu’il disparaisse s’il venait à respirer de la mauvaise manière.
What’s wrong, buddy? demande le père en se dégageant du dessous de l’engin. Signe que la réparation est enfin terminée.
Nothing. I’m just... very happy to be here. That's all.
Saying nice things ain’t gonna get you out of your chores, Casanova. Il essuie ses mains sur le torchon avec difficulté puis se met à ranger son plan de travail. Il a l’air fatigué. Was he always so tired when we were together?

Leurs échanges sont silencieux. Les hommes Jones n’ont jamais été de grands bavards. Le cœur de Joao se serre, car il comprend mieux ce que le dreamcatcher lui a promis : “It was you I wanted to see the most.” souffle-t-il faiblement. Son père jette un œil en sa direction. Un sourire délicat se cristallise sur ses lèvres, quelque chose de triste et habité par les regrets. Un sourire bien différent de ses dents pleines, car il est réservé à son père seulement. “Because you’re still alive, Dad.” Prononcer les mots qu’il n’a jamais parlé fait surgir en lui des émotions enterrées. Son père était un sujet tabou. Quel horrible fils ce Joao-Paulo, il était capable de rire de la mort de sa mère et insulter sa grand-mère de vieille sorcière, mais il se renfermait à la simple mention de celui qui lui avait offert son nom. JP inspire lourdement. L’évidence n’a pas besoin d’être pointée, mais il le fait quand même, pour le simple plaisir de partager ses ruminations avec le vieux mécano. “We can’t see dead people, right? The girls—they’re, they’re gone forever. There’s nothing I can do about that. But the living, well, that’s a whole other story.” “What d’ya mean?” Une goutte de sueur perle sur sa joue. “It means, I can’t live in a world where you don’t recognize me anymore.

Le temps s’arrête. Les cicatrices se réouvrent. Il se revoit murmurer l’oubliette sur la tempe de son patriarche. Pourquoi fait-il si chaud ici, il ne faisait jamais chaud quand il était là. Tout était sec et vide, dénué d’âme. Le soleil tape si fort qu’il aimerait l’étrangler jusqu’à ce que l’astre supplie la lune de le remplacer.
Le vieil homme grogne. Car il est héréditaire chez les Jones de ne pas savoir communiquer. “You’re full of shit, ya know that? Always been. I don’t understand half the things you sayin’ but I get one thing. You’re having a hard time, right?” JP hoche la tête faiblement. “Hmm...yeah.
Il nettoie sa clef à molette avec peine et un long soufflement remplit le garage. Un autre pli se dessine au milieu de ses sourcils, les rides sont austères. “Was it worth it? Mahou? Japan? Your Quidditch scholarship?” “No.” Puis il jette l’outil dans la boîte métallique, créant un fracas insoutenable. “João-Paulo! — Il est énervé. Il n’élève jamais la voix, encore moins pour l’engueuler en portugais. — You’re telling me you erased my memory and turned your back on your mother and your sister’s grave for nothing?” JP n’ose même pas le regarder. Ses yeux lèchent le sol, à la recherche du miracle qui pourrait le réveiller. Fuir, comme d’habitude. Il n’essaye même pas de calmer son père. Ce dernier plaque ses mains sur sa nuque pour le forcer à rencontrer ses yeux. “Listen to me, son. I never understood much ‘bout magic. This was your thing you guys. But don’t ever lie to me ever again. I’m old but I know ya, little piece of shit. Don’t think for one second you could ever disappoint me for following your dreams.” Sa cage thoracique va fondre, il le jure. Là tout de suite. Était-ce les mots que JP avait toujours voulu entendre ? Son père le pensait-il réellement ou recréait-il un songe à partir de ses tourments ? Si ce rêve était réel alors ça serait un beau souvenir. Il ne manquait qu’un beau ciel et une tasse à café pour compléter le tableau.
I miss you so much, you have no idea, éclate-t-il d’un coup, une bombe à retardement enfin libéré de ses angoisses. And for you, I do not exist anymore.
You idiot. (Il lui donne une pichenette) You think it’s that easy for a parent to forget their child? You think your voodoo bullshit ain’t gonna make my heart ache for missing you? You’re stupidly naive like your mother.
You don't get it! That’s not how it works! Sa voix se brise. The memory charm is irreversible. This conversation is a dream. When I’ll wake up, you’ll be gone again. You'll forget all about me.
You’re the one not hearing me, stupid. When you miss someone, you don’t actually miss them. You just miss the memories you recreated in your head. That’s what you took from me, memories. You didn’t take feelings. So, stop being so ashamed all the time.
Il ponctue par une seconde pichenette sur le front et JP pourrait s’effondrer tant le poids de ses paroles le déstabilise. Pourtant il sent quelque chose s’effacer. Une dette qui s’accumulait depuis des années est résolue en une nuit, un dialogue. C’était si simple de lui parler, ça l’a toujours été. Dommage que ce ne soit qu’une illusion.

Son père lui tourne le dos (il rougissait) et reprend ses outils à ranger. “Don’t have regrets. Leaving me was a good choice, Jojo. At that time, I wanted to drown you in my grief. It’s my fault for not being patient enough with you. I shouldn’t have expected you to stay in this godforsaken shithole and be okay with it. I didn't even see you mourn their death. I'm the one who failed you, buddy.” La révélation apporte une étrange légèreté à ses entrailles. Il s’était fait berner par son cœur tout ce temps. Oh, Jojo, you have so much heart, lui disait souvent sa mère. Don’t let it fool you. Malgré les apparences et les allures qu’il se donnait, l’organe régissait tout son être et lui faisait croire à des chimères.

Il arrive à se tenir plus droit déjà, à lever la tête hors du sol. A se faire entendre plus clairement. “I think we should say goodbye.” décide-t-il, sûr de lui. “Why now?” Il hausse les épaules, un nouveau sourire désolé en coin. “Because we never say it. You guys are always leaving me.” et cette fois-ci, il n’y a aucune amertume dans sa voix. Le père se remet à grogner, ronchon. “I hate goodbyes.Me too. Joao s’approche de lui et encercle ses bras autour du gabarit du mécano. Il hume son eau de Cologne une dernière fois et cache sa tristesse derrière son cou. Des doigts huileux agrippent ses épaules. Il a presque envie de rire de chagrin tant cette enlace lui avait manqué. “It doesn’t mean we won’t ever see each other again. But in case we won’t, well, bye Dad. I love you always. And good night.

Le songe s’éteint, Joao se réveille : ses yeux sont humides, comme une nuit tendre et paisible.

One writes of scars healed, a loose parallel to the pathology of the skin, but there is no such thing in the life of an individual. There are open wounds, shrunk sometimes to the size of a pin-prick but wounds still. The marks of suffering are more comparable to the loss of a finger, or of the sight of an eye. We may not miss them, either, for one minute in a year, but if we should there is nothing to be done about it.

Lila Sawada et Marlon Rookwood aiment ce message