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Yokoi Himari
Yokoi Himari
❀ tabula rasa (sawako) BWuIvRImelody — she/herIRL : saito asuka (斎藤飛鳥)Avatar, Crédits : 2281Messages : 22RPs : 14 911Gallions :
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coma, deuil, panic/anxiety attack
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Multicomptes : 07.07.98 (23)Naissance & Âge : elle/she/herPronom(s) du personnage : goldenrodCouleur de dialogue :
assistante au secrétariat de mahoutokoro
professeur de piano à temps partiel chez wada ongakuya
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january 5th 2022, 5:00pm
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Elle l’a redoutée, cette confrontation. Probablement repoussée aussi, maintes fois, encore et encore. Depuis leur rencontre d’abord, alors que Himari n’a jamais été adepte des grandes confessions. Trop pudique, trop réservée pour infliger son histoire à ceux qui n’ont pas besoin de savoir, elle a repoussé des mois durant - parce que Sawako n’en a pas besoin non plus, n’est-ce pas ? Après l’incident du festival ensuite, repoussée, maintenant redoutée aussi. Pas besoin de savoir, pour ne pas la blesser, ne pas lui rappeler de mauvais souvenirs, quand tout semblait faire partie du passé.

Inévitable cependant, alors que Sawako n’est pas simplement restée qu’une nouvelle connaissance de passage mais est devenue une véritable amie. À qui elle aurait depuis longtemps dû confier ses tracas, peut-être - mais trop peur de déranger, trop peur de perturber, quand Sawako elle-même faisait aussi face à ses troubles personnels.

Alors elle a attendu - comme toujours. Himari attend. Ne dit mot, croise les doigts pour que rien ne s’entrechoque, et pense à autre chose. Ferme les yeux sur l’équilibre fragile d’une quasi-triple vie, entre parents, amis et cette dynamique indescriptible. Jusqu’à ce que ça explose. Inévitable.

La culpabilité d’avoir blessé Sawako avec ses mensonges idiots et vite percés à jour a vite été rejointe par la peur. Celle d’avoir été encore trop loin, de n’avoir encore pas su trouver le courage de faire les choses bien, d’avoir encore fui trop longtemps jusqu’à l’irréparable. Comme avec Yori, comme avec sa mère. Cette confrontation, Himari la redoute autant qu’elle en a probablement besoin, au fond. Faire table rase de tout, remettre les compteurs à zéro. Trouver enfin une oreille de confiance après des années à tout garder pour elle, déferlante d’émotions contraires embouteillées et soigneusement rangées de côté, quelque part où elle ne les voit pas, où elle peut prétendre qu’elles n’existent pas.

Himari se tient devant la porte de l’appartement de Sawako et Felix depuis peut-être cinq. Dix. Quinze minutes. Peut-être plus, qui sait. Arrivée bien trop en avance, alors que l’aiguille de sa montre se dirige lentement vers son objectif de ponctualité. Cinq heures de l’après-midi, alors que le soleil tombe sur l’hiver nippon, soufflant des volutes de buée face au froid. Se tient debout devant la porte dans son manteau jaune tournesol, une boîte remplie de muffins dans les mains. Le cœur qui bat à tout rompre.

Sa main se dresse lorsque sa montre indique dix-sept heures. Ponctualité. Se décide enfin à frapper, alors que ses mécanismes de défense lui hurlent de prendre la fuite - mais elle ne le fera pas. Pas ce soir. Elle a promis. Elle a promis à Yori, promis à sa mère, promis à Sawako, promis à elle-même.

Dès que Sawako ouvre la porte, ses yeux croisent ceux de son amie. La tête baissée, différence de taille et de posture, différence d’état d’esprit. Derrière sa frange, elle revoit aussi le regard courroucé de Sawako durant leur appel. Son regard agacé, son regard déçu. I… commence-t-elle, la tête en vrac - you’re supposed to say hello, Himari. N’a même pas le temps de faire un pas dans l’appartement, toujours immobile sur le palier, la poitrine en feu sous le coup des battements de son cœur, que ses lèvres se mettent à trembler d’elles-même.

I’m sorry… elle couine presque, à la limite. I don’t know what’s happening to me… est la seule chose qu’elle arrive à prononcer de plus avant de se mettre à pleurer. C’est plus fort qu’elle. Sans même vraiment saisir pourquoi - est-ce la peur ? est-ce la culpabilité ? est-ce le soulagement apporté par le sentiment d’avoir enfin trouvé chez qui frapper pour se confier ? Elle a les émotions sens dessus dessous depuis des semaines, alors que se ferment des portes, que se creusent des fossés - et s’en rapprochent d’autres, plus inattendus. Incapable de savoir ce qu’elle veut ni ce qu’elle fait, ni où elle va, ni ce qu’elle ressent non plus. Perdue.

Sawako l’accueille sans tarder dans l’appartement, alors que Himari semble inconsolable - incapable d’arrêter les sanglots, déferlante retenue trop longtemps. Elle voudrait arrêter, se sent tout aussi stupide de pleurer maintenant alors qu’elle n’a rien dit - et qu’au final, le mensonge était bien idiot, non ? I’m ridiculous. I wish I could stop it. Vite accueillie, trouvant mouchoirs, salon confortable et rapidement, une tasse de thé chaud entre ses mains, alors que son amie s’assure de s’occuper d’elle avant même d’avoir les explications auxquelles elle a droit.

Au bout de quelques minutes, les larmes se taisent. Himari a l’impression d’avoir couru un marathon, le souffle court, le nez et les yeux rougis, recroquevillée au creux des coussins du salon de Sawako, à moitié cachée derrière un mouchoir en papier. Se calme lentement, lui laissant le répit de réchauffer ses mains sur sa tasse et en boire une gorgée. I’m sorry, I don’t know what got to me, I… entame Himari, dans un quasi-chuchotement honteux. C’est elle qui ment, mais elle continue de faire subir Sawako. You’re ridiculous. I’m also really sorry about last time. You’re my friend and I know I can trust you but I- I just didn’t want to hurt you and… I didn’t know what to do. Pas de bonne réponse à tout ça, entre la blesser de ne rien dire ou de mentir, et la blesser en lui renvoyant son traumatisme à la figure en fraternisant avec un ennemi.

Himari prend une inspiration. Son rythme cardiaque se calme, lentement, face à la patience de Sawako, la protection de son appartement, cocon du couple de Daichi qu’elle admire beaucoup plus qu’elle ne l’admet. I said it was complicated because- it’s not just about Akir- I mean, Sawano, poursuit Himari. Se reprenant in extremis sur le prénom, dans un élan de pudeur ou de délicatesse peut-être, veillant à ne pas trop rappeler à Sawako tout ce qu’elle avait pu louper dans ce que Himari a soigneusement dissimulé. I don’t think I ever told you anything about why… I don’t do magic. Right? Quasi certaine, même. Alors qu’elle commence elle-même à peine à accepter et comprendre ce qui la tracasse. Five… six? years ago, before I graduated from high school… I had a friend. He was my only friend for a very long time, back when we were children, and… he was also my best friend. That summer, something happened to him, during a party. We now know it was just an accident but it… took a big hit on our friends, and on me, too. We realized despite the accident, he was not doing well at all, and none of us were able to do anything to help until it was… too late. Voix qui se coince légèrement, à cette dernière phrase. Too late. Convinced that you were in love with that fantasy of him, so much that you could not see him for who he really was anymore. Idiot. Magic stopped working for me, that day… and I haven’t been able to touch my piano ever since either. Did I… tell you about the piano? Probably not either. You don’t talk about it yourself, Himari. I had been playing since I was five, it was… a very big thing for me. A passion. A dream, maybe. It was part of me and of who I was and so closely linked to that time that… the idea of playing after the incident just terrified me. I couldn’t do it… Marque une pause, laissant échapper un sourire triste et désabusé. Still can’t, actually. À peu de choses près, parce que ce désastre le jour de sa rencontre avec Sawako, quelques minutes plus tôt, à la boutique de musique, ça ne compte pas. Ni même jouer en rêve.

Himari sirote une nouvelle gorgée de thé, avec un petit soupir las, replaçant le plaid prêté par Sawako autour de ses épaules. I was supposed to take the entrance exams for magical medicine, that year. Because my parents wanted me to… I had no idea what I wanted for myself and I wanted to please them so much I didn’t really think much about it. But since… my magic had disappeared, I couldn’t do anything. So I… dropped out. Ended up finding this job at the administration office… Et toujours au même endroit, cinq ans plus tard. Une inspiration lui anime la poitrine avant de poursuivre. My mom has… trouble accepting magic as part of who I am. I was so scared of what they would say so I… started lying. Told them I had passed. That I was a brilliant med student… working at the administration office made it so easy. I had everything I needed to build my little lie, and it felt so… reassuring and convenient. Forging school reports. Spending lunch breaks in classes I did not belong to just to write down a couple of fancy medical terms I could just drop in our conversations every time I would go home… Himari laisse échapper un nouveau rire las, plus résigné. I was such an idiot. But also so scared of what would happen if I had told them the truth. Also because I had no idea for how long I would stay… like this. Without magic. A fool. Embobinée dans ses propres peurs et son mensonge façonné de toutes pièces, tout ça pour ne pas affronter la réalité qui blesse, préserver l’équilibre et la paix - à quel prix.

That’s when I met Akira. Crap, I said it. Whatever. Dans un espoir peut-être naïf que Sawako comprendrait aussi ce que tout ça lui évoque, que peut-être elle serait capable de l’aider à démêler ce qui la trouble aussi. Plus de gants. Plus de mensonges par omission ou de calomnies. Elle raconterait comme elle l’entend. Two… almost three years ago, I ran into him after a class I wasn’t supposed to attend - he had heard one of my conversations with my parents and knew I was lying… Le coeur qui bat à se remémorer comment tout avait commencé. Comme terrifiée de ce que Sawako pourrait en dire ou en penser, aussi - alors que c’est tellement trop tard. We had a deal. He would keep my secret, and help me make sense of those classes - and in exchange, I had to just… roll with whatever he wanted. Now that just sounds terrible. And it kind of was, to be honest. But things have changed. So much. Les yeux de Himari essaient d’accrocher timidement ceux de Sawako, peur de ce qu’elle y trouverait, essayant aussi de lui faire silencieusement comprendre l’inutilité de paniquer à cette vieille histoire passée. So every once in a while, he would just show up at the office. Or send a text, to ask me to pay for his food. Or get the key to a random room in the school, for Merlin knows what. We would just meet up for lunch, I would pay, and he’d just explain to me some new chapter about whatever was next on the curriculum, explique Himari, d’une voix tranquille. Des faits. Uniquement des faits. I know how that sounds. For a while, I was scared too. Elle n’a jamais eu peur de l’admettre, que les premiers mois dans cette dynamique avaient été éprouvants, ne sachant à quoi s’attendre ni qu’en faire. But it… slowly became a habit. Part of our routine. I stopped being scared after a little while, when I realized he’s… a lot more talk than action, or in that case at least. And… I got used to meaner and more aggressive bullies back in school so… it was alright, really. Win-win situation. Just like now. But different.

Nouvelle pause. Elle rassemble le fil de ses pensées, pour ne rien oublier. Un peu effrayée de toucher à des sujets plus récents, plus proches de son état d’esprit actuel, inévitablement. I’m… not sure when that whole… thing changed, really. Earlier this year, maybe. Se rappelle de ce gala de Saint Valentin marqué de ses brimades d’idiot, encore. Puis de celui du White Day - plus personnel. Débarquée là-dedans sous son bon vouloir encore, mais cours des choses chamboulé par ces plans astraux ayant décidé d’y mettre du leur. It’s really different now, I… I know him a lot better. I think. That day… when I met you, you know? That… panic attack I had… well, it all started at the music shop. We were walking down the street near the store. I had been feeling under the weather and… something called me there. The piano, I guess. Akira was there with me, we were supposed to go get lunch and… we got inside, and when he realized that I was familiar with the place he… kind of pressured me to play. Se rendant compte d’un coup de ce que son choix de mots pouvait laisser entendre. He had no idea, of course. That it was that bad for me… and I could have just ran away if I really wanted to but… something called me and I tried playing. It was horrible. Un frisson lui parcourt l’échine en repensant aux émotions et fantômes glacés de ce jour-là. I talked to a professor once, a while ago, and they said my… condition might be close to what Muggles call PTSD… so playing was… well. Terrifying. My piano was all over the place, nothing sounded like it used to, and I kept seeing my friend’s face… from back then. It was a mess. But somehow… Somehow. Himari secoue la tête, les sourcils froncés de confusion. I don’t know. That’s when I realized we were there, I guess. Maybe friends? We started talking a lot more. About personal stuff, not just… food, or medicine. Toujours indescriptible. Alors que leurs cercles ne se croisent même pas, que tout avait commencé sur une note si bancale, presque malsaine. Et voilà.

Les yeux de Himari accrochent de nouveaux ceux de Sawako. Dans une tentative de faire passer toute la sincérité qu’elle peut lui témoigner, aussi. I had no idea. I mean, I know he has a temper, and he has quite the reputation around school, so it is not that surprising but… I had no idea you were there. When you told us that day, I had no idea what to do… Désemparée de se voir consoler son amie d’un traumatisme passé, infligé par quelqu’un dont elle se sent de plus en plus graviter autour, irrémédiablement. Anyway I… something happened a few weeks ago and I had to help him. That… changed a lot of things too, I think. It was not just me sharing personal things but he did too and I- I don’t know. Lâche un soupir, laissant ses pensées s’évaporer à la surface de son thé dont elle boit une nouvelle gorgée. Se rapprochant mot à mot du nœud d’émotions conflictuelles et incompréhensibles qui la hante, alors que son discours devient de plus en plus décousu. Incapable d’entrer dans les détails de choses qui ne sont pas de son ressort d’abord, mais ne doivent aussi pas s’ébruiter - peu importe la confiance qu’elle porte en Sawako. Tout ceci est tellement plus grand qu’elles.

And then last month I… sorry, I can’t tell you more details but I got to say goodbye. To my friend. He’s been in a coma since the incident, and I… was probably still holding onto my past through him, I guess. Anyway I… decided to part ways. I mean, it probably sounds really stupid, said like this, but I needed to tell him, somehow. You know? C’est si flou, sans les détails. Protégeant aussi le secret bien gardé de Neomä par la même occasion. Back then, I was so convinced I was in love with him… but I was so caught up in my little bubble, in love with that perfect image I had of him, I failed to help or save him, you know? It made me realize that… I had to break out from this habit of mine that I have. To wrap myself in delusions and hope that everything will be fine. Because that’s when I start to lose sight of the people around me and… they leave… they get hurt. Soupir prononcé sur la fin, avant d’enchaîner. I couldn’t take it. I had to leave and be by myself for a little while. Saying goodbye just… shook me to the core, so that’s why I went home that week. I’m sorry I didn’t say anything… Les appels manqués, les messages sans réponse. De Sawako, Clémence, Felix. Akira. I… decided to use that momentum to tell the truth to my parents. That didn’t go very well… Mots qui se coincent dans sa gorge légèrement, repensant au regard de sa mère, à son départ en silence, à sa lettre encore sans réponse. That’s why I called you, I… didn’t want to be alone, the day I came back… thank you for letting me stay. Ils n’avaient pas trop posé de questions, Sawako et Felix, quand elle avait débarqué avec son sac à dos et ses boîtes de biscuits en guise de cadeau de voyage. Malgré leurs préparatifs personnels, ils l’avaient accueillie volontiers.

Anyway. Um. Yeah, so since I had to help Akira, we kind of shifted from eating out to just me cooking at home, for some reason. I don’t mind, anyway, it’s more comfortable for me, I don’t have to run around anywhere- commente-t-elle avec une tentative de rire, face à la vérité de ce fait. We barely talk about medicine anymore, though. Except when it comes down to me stitching him up. I don’t really mind either. That’s why he was there, the other day. Not just that, though. Pensée brève pour ce fragment de lune flottant près de sa fenêtre, berçant ses moments de réflexion seule face aux étoiles. I freaked out when you called and he arrived at the same time, I’m so sorry… I didn’t want to bother you with such things on your holidays, I… Soupir las, reposant la tasse sur la table du salon. I’m so sorry my lies hurt you, Sawako, répète Himari d’une voix sérieuse et tout aussi sincère. Désolée d’avoir menti, et désolée d’avoir attendu tout ce temps pour enfin se livrer à son amie, pourtant personne de confiance depuis plusieurs mois.

Elle replace une mèche de cheveux derrière son oreille, main à moitié dissimulée par la manche trop longue de son pull en laine. That’s why I told you it’s… complicated. And I wanted to talk to you in person about it… Terriblement plus complexe que sa question si directement posée par message aussi. Elle laisse de côté de nombreux détails qui ne lui semblent ni utiles, ni appropriés. Sa défense prise sur les réseaux sociaux. Ce rêve, qui la hante plus qu'elle ne le voudrait, honteuse. Himari compose encore avec ses nouvelles résolutions, les conséquences de ses mensonges. Compose avec ces émotions nouvelles et conflictuelles d’avoir besoin de défendre quelqu’un ayant fait irruption dans sa vie sous un coup de chantage. D’avouer même que sa présence la rassure plus qu’elle ne voudrait l’accepter, au point de redouter aussi le moment où elle devrait avouer que leur deal idiot et désormais si insignifiant n'a plus lieu d'être.

Elle ne sait pas comment clôre son long récit, ces années de soucis et de tracas laissés sous silence, faute d’avoir trouvé l’oreille adéquate pour les accueillir non plus. Ses yeux s’humidifient à nouveau malgré elle, et Himari tente de contenir ses nouvelles larmes, main sur ses rouges enflammées. To be honest I… have no idea what I’m doing. Où elle va. Ce qu’elle fait. Ce qu’elle veut. I’m so confused, you have no idea. And it really scares me… Help me, please.

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tabula rasa
5 janvier, 5PM
La fumée s’échappe de la bouilloire avec vitesse, comme si elle cherchait à fuir à tout prix le métal brûlant. Trouver une issue. S’extirper à travers le fin chemin de l’ouverture pour respirer, enfin, loin de la prison de ferrailles ardentes. Elle l’observe sortir, d’abord tout doucement, puis avec plus de force. Elle sifflera bientôt, Sawako en est certaine. Mais elle n’y touche pas, à sa bouilloire, même si l’eau est probablement déjà adéquate pour deux thés. Elle reste là, les doigts perdus dans les imprimés de sa jupe. Son téléphone n’est pas loin — sur le comptoir, quelque part, elle suppose —, mais elle n’y touche pas. Elle sait que Himari toquera à la porte plutôt que d’envoyer un simple SMS. Elle a prévenu Felix que son amie passerait pour éclaircir la situation qui a dressé ses plumes, en Haïti. Elle n’a pas besoin du petit bout d’écran. Ce qu’il lui faut, c’est un peu de courage. Une tisane pour les nerfs, aussi, à en juger son sursaut lorsque les coups retentissent contre la porte de l’appartement.

Elle inspire profondément. Ses paumes viennent se poser à ses joues, tirent la peau, tapotent son visage en expirant. You got this. You got this. She needs you. Come on. Elle rejette ses cheveux vers l’arrière, redresse les épaules, avance. La porte s’ouvre en un grincement, brise le mur qui séparait encore les deux jeunes femmes. « Good evening, Hima-chan ! qu’elle annonce avec le sourire, tiré par les ficelles d’une bravoure factice. » Mais les lèvres retombent bien vite en remarquant celles de la plus jeune tremblent avant même qu’elles n’aient pu prononcer un mot. « I’m sorry… » « Hey… it’s okay. What is it ? » « I don’t know what’s happening to me… » « Oh, Hima-chan. » Les pleurs résonnent dans tout le couloir, malgré les tentatives de les faire taire de la pauvre âme perdue sur le porche. « It’s okay. You’re okay. Come, I got you. » La voix est douce, presque autant que ces mains qui s’approchent pour attraper Himari, l’enlacer et la supporter jusqu’à l’intérieur. « Here, make yourself at home. Suit yourself under the kotatsu. » Le sifflement de l’eau se mêle alors aux couinements, et la tête de Sawako se met à vaciller entre observer son amie et la bouilloire. « I’ll be back, just give me a minute. » Et comme de fait, elle s’éclipse en vitesse pour ne revenir qu’une fois un mug à chaque main et une couverture au creux du coude. Les breuvages sont déposés sur la table, le plaid tombe contre les épaules à Himari, et Sawako s’installe finalement au sol aux côtés de son amie. « I’m sorry, I don’t know what got to me, I… » « Hima-chan, please, don’t apologize for having emotions ! It’s okay. » « I’m also really sorry about last time. You’re my friend and I know I can trust you but I- I just didn’t want to hurt you and… I didn’t know what to do. » Sawako s’efforce à répondre d’un sourire, s’entend prononcer doucement : « You can tell me anything ». Elle tente de l’oublier, ce nœud au creux de son estomac qui, lui, est bien moins optimiste. Elle essaie de se convaincre qu’il n’y a pas de chaîne qui ne puisse être brisée, qu’il n’y a pas de puzzle sans résolution.

Mais Himari a raison. C’est compliqué. Tout est compliqué. Sawako écoute en silence, sent son cœur qui se serre sous les confessions qui s’enchaînent. Elle se laisse couler dans les récits de son amie, pose sa tête au creux d’une main relevée d’un coude sur la table basse, vérifie que le thé lui semble utile et non amer. La peine s'empare d’elle lorsqu’on lui présente Yori et son coma, la colère la secoue lorsqu’on lui rapporte le rejet parental, la nausée lui retourne les entrailles lorsque Sawano est traîné aux histoires. Les grimaces de dégoût sont cachées derrière la porcelaine devant les lèvres, l’amertume est ravalée d’une gorgée d’infusion. Mais les émotions sont mises de côté lorsque celles de Himari prennent le dessus et témoignent leur présence d’un nouveau flot de larmes. Sans hésiter, Sawako relâche sa tasse sur la table basse. De petits mouvements, elle s’approche du petit bout de femme en boule, attrape un bout de la couverture pour se glisser elle aussi en dessous. Son épaule vient presser doucement celle de son amie. Une invitation, si elle le souhaite, à laisser tomber sa tête probablement lourde sur quelqu’un qui saurait la rattraper. « It’s okay, Himari. We’ll figure this out. Bit by bit. » We’ll figure this out. Mais comment, exactement ? Comment rattraper des mois, voire des années de vie en quelques minutes ? Comment faire sens d’une montagne d’aveux refoulés en les découvrant à peine. « It’s okay to cry, though. You kept all of that inside for a long time, didn’t you ? You can let it all out if you want. I’m not afraid of tears. » Elle lui adresse un sourire, mi-taquin mi-calme, avant de rapporter son regard devant elle. « Maybe this is why you feel like you don’t know what to do. There are so many things, it’s hard to figure out where to start. Anyone would feel overwhelmed, I think. You did your best for a long time on your own, but I’m happy you reached out to me. So, let’s see. » La tête se rejette vers l’arrière, alors que le ton doux s’assèche légèrement sous les souvenirs qui se multiplient. Une simple pensée pour lui, une simple pensée pour ces années, et les fantômes l’assènent en tornade. « Maybe… let’s not start with this whole Sawano situation ? I’ll do my best to help you through it, I promise, but I still need you to understand something from my side : you said that you had no idea about our history, but if I’m honest, Hima-chan, you still… don’t know much. » Elle inspire longuement, avant de laisser échapper l’air en un long soupir. « Listen. I’ll spare you the details of my sob story ; this isn’t about me. But you have to know that, with me, Sawano was a lot more action than talk. And - And maybe he did really change, and maybe he’s a really good friend to you, but I’m not ready to trust him. I can’t for now. He did not always act alone, but he still pushed me to the darkest moments of my life. And I’m not saying this in hopes that you’ll stop talking to him or anything. Neither do I want you to feel like you can’t talk to me about it. But I would be lying if I said that this whole situation makes me comfortable, especially since your relationship started with… well. Blackmailing. » Ses mains viennent chercher la tasse posée devant elle, et elle en dépose les contours contre son menton, l’air songeuse. « But in the end, I suppose that everything is linked. Sawano happened because of the school issues, which created the problems with your parents. And it all started with that accident. And then, there is the music. Hm. » Elle se permet une petite gorgée avant de proposer doucement : « Maybe we can start by figuring out… what hurts you the most, in this whole situation ? In the last few years ? And also, maybe we can explore the other side : what makes you the most happy in all of this ? I get that it’s mostly bad, but let’s try to find something positive out of this, so we can maybe try to see how to expand that nice part ? »
Yokoi Himari
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january 5th 2022, 5:00pm
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Elle n’a jamais été aussi loin dans les détails de son récit avec personne, Himari. Cinq ans, presque six à ne rien dire à personne, jamais assez en confiance pour la quantité d’informations à livrer. Trop effrayée du fardeau que ça pourrait représenter, trop terrifiée à l’idée qu’on puisse juste la laisser tomber en ayant toute l’histoire. Pourquoi même, elle n’en est pas si sûre - alors que ses soucis semblent si idiots en comparaison avec d’autres. C’est peut-être aussi ça, le problème. Se sentir si stupide que ses tracas futiles aient pris une place aussi énorme dans son coeur et dans sa tête, ayant si peur qu’on ne comprenne pas pourquoi elle en fait toute une histoire. Qu’on la laisse tomber parce qu’au final, personne n’a besoin d’un nouveau boulet faisant des taupinières une montagne.

Tout raconter à Sawako, d’une traite, comme ça, sans interruption, la vide de son énergie - et abdique une nouvelle fois à la fin, dans cet appel à l’aide, vite rejoint par des larmes qu’elle n’a pas la force de retenir. À la fois par peur de ce que Sawako en dirait, aussi par soulagement d’avoir pu vider son cœur auprès de quelqu’un pour la première fois. Processus aussi terrifiant qu’éprouvant, mais au final nouveau pas vers les promesses qu’elle a esquissées ces dernières semaines. De devenir quelqu’un dont on pourrait être fier.

Sawako s’approche doucement d’elle pour lui prêter une épaule et un peu de présence. Elle n’a jamais été trop tactile sans raison, mais Himari en a bien besoin à ce moment précis. Sa tête échoue sur l’épaule de Sawako, noyant un reniflement dans un mouchoir en silence. It’s okay, Himari. We’ll figure this out. Bit by bit. Yes, please. You kept all of that inside for a long time, didn’t you? Himari hoche simplement la tête en silence, les mots coincés dans sa gorge pour le moment. Personne n’a jamais eu ces détails, elle qui a longtemps fait attention à simplement survoler tout ça avec détachement. Pour ne pas déranger, pour ne pas s’y heurter non plus. Jinsoo sait pour le piano, sans savoir pourquoi. Clémence, témoin de ses peurs et de ses fantômes malgré elle pendant cet étrange songe partagé. Icarus, correspondant anonyme n’ayant que les grandes lignes de l’histoire, sans trop de profondeur. Tant d’efforts pour ne jamais se laisser atteindre. You did your best for a long time on your own, but I’m happy you reached out to me. So, let’s see. Thank you, laisse-t-elle échapper d’une petite voix éraillée.

Elle hoche la tête lorsque Sawako prend des pincettes vis à vis de Akira. Himari ne s’attendait pas vraiment à ce que ce soit le centre de la conversation, trop consciente de ce que toute son histoire signifiait. Que Akira n’est pas le coeur du problème mais une conséquence de décisions en cascade, provenant d’une source remontant à bien plus loin. But you have to know that, with me, Sawano was a lot more action than talk. And - And maybe he did really change, and maybe he’s a really good friend to you, but I’m not ready to trust him. I can’t for now. Himari laisse échapper un soupir. I know. I don’t expect you to, it’s okay, elle répond simplement. Sawako laisse les détails de côté, mais en ajoute assez pour qu’elle puisse comprendre, quelle que soit la chronologie des faits. Pas vraiment surprise non plus, malgré la dissonance cognitive qui se bouscule dans sa tête dans une comparaison inévitable entre leurs deux expériences. But I would be lying if I said that this whole situation makes me comfortable, especially since your relationship started with… well. Blackmailing. Himari laisse échapper un rire nerveux, un peu désabusé. I know. That was bad. I’m really not trying to excuse anything… Sauvée par son hyperconscience de la situation, probablement. But to be honest, it’s also probably half my fault. It was a stupid idea to go so far in my stories that it would also put my job on the line, elle souffle, lasse de repenser à ce qui a bien pu lui passer par la tête. Sans les bulletins falsifiés, cet arrangement n’aurait probablement pas eu autant d’impact. I was such a coward. A coward who cannot handle a crisis to save her life. Elle aurait pu dire non, le signaler à la direction, prendre les mesures nécessaires. Ou simplement assumer ses mensonges aussi. Elle aurait pu mettre un stop à tout ça même plus tard aussi, mais l’arrangement semblait étrangement nourri de son besoin de paix et de routine, tout comme par la réalisation que c’était loin d’être aussi critique que les premières semaines dans le doute le lui inspiraient. S’attendant à l’époque à bien pire que ce que Akira lui a jamais demandé jusqu’à présent en échange de silence et de notes de cours. I guess I got lucky, somehow. Qu’il se soit probablement assez lassé des brimades comme celles que Sawako avait subies par le passé au moment où elle a croisé sa route. Privilège qui la défend de trop demander à Sawako sur cette situation aussi. Himari ne l’a réalisé que trop récemment.

Sawako recolle les morceaux des évènements s’étant écroulés tels des dominos, les uns après les autres, remontant jusqu’à l’origine de ses soucis. L’accident. Ou peut-être même avant ça : sa nature trop avide de désillusions et de fantaisies rêvées, sa tendance à se créer sa propre réalité alternative et y fuir au point de ne plus y voir clair. Maybe we can start by figuring out… what hurts you the most, in this whole situation? In the last few years? Himari reste silencieuse un instant. So many things. So many things that went wrong, so many things I hate about myself. So many mistakes I keep repeating. And also, maybe we can explore the other side : what makes you the most happy in all of this? Deux questions aux antipodes l’une de l’autre, mais inévitablement liées aussi. Himari reste silencieuse un instant. Essayant de remettre de l’ordre dans ce qu’elle voudrait lister, pour cette première question.

Le piano. Le passé. La peur. Les mensonges. Le poids de vivre seule affublée d’un masque en permanence. Mais tout se rejoint sur un point d’orgue qui lui apparaît un peu plus clairement depuis quelques semaines. I think it’s… my lack of purpose. I think. That makes so much sense, now that I think of it. I feel... trapped. I’m not going anywhere, because… I don’t know where to go. Because I also can’t go wherever I would like to… you know? C’est si vague, ces balbutiements de peurs cristallisées. I lost my dream… I spent so many years holding onto a past that doesn’t exist anymore, out of guilt… I feel cornered because if I move, everyone around me will realize how much I’ve lied and pretended… And then they leave. And I will be alone. Again. I know it’s something I have to do, and I’ve been trying, you know. That’s why I told my parents everything… I realized I’m not someone I am proud of. Or that anyone is proud of either, I think, poursuit Himari dans un souffle presque timide. Comme effrayée à l’idée de prononcer ces mots trop fort. Revoyant la déception dans les yeux de sa mère aussi.

Ce qui blesse et ce qui soigne, liés, inévitablement. La seconde question est inévitablement plus difficile que la première tant elle a fui. Perdant de vue ce qui la rendait si vivante. Se contentant de survivre pendant des années, dans sa bulle perdue dans un limbo entre passé et présent. L’amitié est une réponse évidente, mais ça n’a jamais été assez pour l’extirper de ses traumatismes, malgré leurs bonnes intentions, l’entourage si restreint. I feel the best when I’m useful. When I can help, without the lies, when people see the real me and know I can help them, murmure Himari en se redressant de l’épaule de Sawako pour saisir sa tasse, revenant ensuite s’appuyer contre son bras, les deux mains sur la céramique chaude. When I don’t need to lie because I’m not scared. Les pièces qui se rassemblent, lentement. Redoutant toutefois ses prochaines paroles, avec précautions. I think… that’s why I’m still there. With that stupid deal, that I actually keep forgetting now. L’arrangement presque effacé au profit de quelque chose qu’elle a appris à apprécier ces derniers mots. Oubliant d’où cette dynamique venait. Elle n’a même plus de raison de la maintenir, maintenant que ses parents connaissent la vérité - mais ça aussi, ça la terrifie. I think… I like who I am when he’s around lately. No lies. I can be as blunt and honest as I want to without the fear of hurting anyone or breaking anything. And now… there’s trust. I was entrusted with the kind of personal information a bully would never reveal to their victims and… he trusts me with that. And I get to help, in my own way. It’s… refreshing. En plus de ces quelques détails qui s’accumulent depuis plusieurs mois, contribuant à flouter de plus en plus les limites. En plus de la confiance que se voir remettre tant de secrets aussi sensibles entre les mains lui inspire aussi - parce que personne ne donne de telles armes potentielles à ses proies. My birthday. Feeling protected in that strange dream. The sonata. The moonstone. Sans trop savoir quand exactement les morceaux des manigances originelles se sont détachés et mélangés jusqu’à reformer une nouvelle image.

Himari s’interrompt dans sa réflexion, pour tourner la tête et accrocher les yeux de Sawako. Sorry. I know it’s not easy to hear… But I’ve been feeling so empty for so long. Personnage secondaire de sa propre vie, essayant d’aider les autres faute de pouvoir s’aider soi-même, sans pouvoir non plus faire grand chose, trop bridée par cette image qu’elle essaie de maintenir, par cette peur de perturber l’équilibre. But I know. I need to change. For my own sake, first and foremost, but also for everyone else’s, because… you don’t deserve who I am right now. Menteuse. Tatemae probablement hérité d’une mère qui accorde tant d’importance à l’image dressée en société. 出る釘は打たれるから - because the nail that sticks out has to be hammered down. Effrayée à l’idée de perturber l’harmonie du monde entier. I've been trapped in my own guilt not allowing myself to live while Yori could not, and it messed up everything... now I’m just really scared that my attempts at righting my wrongs will just… fail. I’m scared everyone will be hurt and leave… Un silence laisse retomber le poids de ce qui la terrifie le plus dans ces efforts. Tout comme s'éloigner de Yori et du passé avait été le dernier recours pour le bien de tous. Tout comme quitter la maison avait été la seule bonne solution pour le bien de sa mère. I’m scared that it’s too late. That I went too far already… But. But Sawako is here. She’s here, despite her history, her trauma. She’s here and she didn’t just shut the door on my face. I’m also scared that this is all just going nowhere… that I’m making a big deal out of nothing, because I don't understand much of anything. That I’m once again just painting the picture I want to see instead of seeing reality for what it is, I’m… Soupir. Incapable de savoir ce qu’elle fait ni ce qu’elle veut, mais la présence de Sawako, ses tentatives de l’aider, malgré tout, rallument une petite flamme qu’elle pensait avoir éteinte elle-même pour de bon avec ses mensonges de la semaine passée. I’m not a lost cause… am I? tente Himari, dans un essai de plaisanterie à l’arrière-goût de tristesse et de regrets.

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tabula rasa
5 janvier, 5PM
Elle ne réagit que peu sur les allusions à Sawano, s’efforce à remplacer les flashs de mémoire par l’instant présent, s’efforce à se convaincre qu’elle ne sait rien à son sujet et que Himari sait tout. Elle sourit poliment à sa mention, chasse le nœud à sa gorge lorsque son amie prend une part du blâme, avale un peu de jasmin pour mieux accepter l’explication simpliste qui lui est offerte. I guess I was lucky. Peut-être. Peut-être n’est-ce que cela. Peut-être qu’il choisissait ses victimes à coups de tirages ou de pile ou face. Peut-être s’était-il fatigué les bras, à force de pousser certains dans les escaliers ou contre le coin d’un mur, et Himari avait été épargnée. Peut-être avait-il choisi de ne se préoccuper que de ceux de sa promotion, en délaissant la possibilité de s’attaquer à ceux qui frôlaient les couloirs sans rejoindre la même classe que lui. Ou, peut-être que, comme tous les autres, il s’était contenté de justifier ses actes par les origines de celle qui recevait ses mots. Peut-être. Qui sait, autre que Sawano lui-même, ce qui a motivé son choix de martyr ?

La mauvaise foi est chassée à grands coups d’oxygène, et Sawako préfère se concentrer sur une série de questions qui encadreront un peu mieux l’échange. Elle commence par la plaie, arrache le pansement d’un coup en cherchant à comprendre la plus grande source de détresse de son amie. « I think it’s… my lack of purpose. I think. » Sa tête se penche pour distinguer la petite boule humaine qui s’ouvre, enfin. « I feel... trapped. I’m not going anywhere, because… I don’t know where to go. Because I also can’t go wherever I would like to… you know? » L’air vient s’accrocher à sa trachée, se bloque dans son corps avant d’être relâchée en un soupir. « Yes, I know what you mean. » Parce qu’était la morgue, si non pas une destination temporaire ? Un plan B ? Qu’était le Veela’s, si autre chose qu’une fausse solution ? Elle avance à tâtons, Sawako, sans trop savoir quelle serait son point final ; parce que l’objectif initial, on le lui a arraché. « I lost my dream… I spent so many years holding onto a past that doesn’t exist anymore, out of guilt… » Lâcher prise. Abandonner ce boulet qui s’est accroché à la cheville il y a des années mais dont on refuse de se libérer, malgré que la clé repose entre nos doigts. Se refuser le droit de rêver à nouveau, de découvrir différents chemins vers le futur désiré. Oublier que l’ambition ultime, c’est le bonheur, et quu’il existe plus qu’une voie pour l’atteindre, que les ambitions passées n’étaient qu’une route et jamais la destination. « I  feel cornered because if I move, everyone around me will realize how much I’ve lied and pretended… » Elle l’étouffe, ce gloussement nerveux qui lui secoue la poitrine. Combien de fois, de son côté, a-t-elle dû réfléchir à quatre fois avant d’envoyer un texto au sujet d’un quart de travail ? Combien de temps a été perdu, depuis novembre, à jongler entre les excuses et les horaires pour justifier ses indisponibilités ? Par combien de voiles a été cachée la maison close, lorsque la vérité résidait entre ses murs mais que le mensonge était plus facile à cracher ? Combien d’idioties ont été prononcées pour justifier l’hostilité de Penny à son égard ? « I know it’s something I have to do, and I’ve been trying, you know. That’s why I told my parents everything… I realized I’m not someone I am proud of. Or that anyone is proud of either, I think. » Elle revient sur Terre, Sawako. S’efforce à se concentrer sur le récit, lutte pour ne pas répondre simplement I’m just as bad, don’t worry. « I have no doubt that you’re trying really hard. It’s not easy, to admit that you are not the you you wish to be. It takes even more courage to do something about it. It’s hard. » Et elle en sait quelque chose, la grande lâche. « What did they say, by the way ? Your parents, I mean. »

L’autre côté de la médaille ne surprend pas Sawako pour une seconde ; si les maux naissent de l’absence d’ambition, l’impression d’être utile apporte forcément son lot de confiance. Sawako sourit doucement à son explication, elle qui a tout quitté pour dédier sa vie au service d’autrui. Elle qui a délaissé sa terre natale pour en embrasser une autre au nom de l’Aide. Mais bien vite, la réponse se précise. L’utilité laisse place au marché et à son créateur. « I like who I am when he’s around lately. » He ? Oh. Right. Le coin de ses lèvres oublie de sourire, profitant du regard éloigné de l’amie pour dédaigner les paroles qu’elle prononce. Sa langue souhaiterait se claquer contre son palais à la mention de confiance, sa bouche se tord à la mention de victimes. Elle se redresse pour ne pas vomir. Bois pour ne pas cracher. Le karma se fout bien de sa gueule, à lui envoyer entre les bras une amie proche éprise de l’ennemi. Elle ne répond rien, Sawako, car elle sait qu’il ne sortirait rien de joli de ses lèvres.
Himari relève alors ses grands yeux humides vers sa confidente, qui a complètement oublié de sourire. « Sorry. I know it’s not easy to hear… » Oh, no. You don’t have a fucking clue, honestly. But I don’t want you to know. I don’t want you to understand. You’ve got enough on your plate. « Indeed, but it’s okay, qu’elle répond plutôt. » Elle n’est pourtant pas dupe, Himari, et recentre ses réflexions sur les autres éléments de son récit. Sawako la laisse relâcher un peu plus de pression sur son coeur, attend patiemment qu’elle ait terminé avant d’intervenir, mais ne peut s’empêcher de lâcher un « ÀOh, Hima-chan… » à sa dernière question. Son bras se presse un peu plus contre celui de son amie, témoigne de sa présence à ses côtés. « Of course not. You’ve made mistakes, and you’ve been stuck in them for a while. It happens. You’re not perfect ; no one is. You’re just a human. Like everyone else, you are trying your best when life throws bad stuff in your face. And sometimes, it’s very scary to get out of this life you’ve drawn around those challenges. But you’re young, Hima-chan. You still have a million possibilities about what to do with your life. » Elle sourit doucement, non sans guetter l’apparition possible de nouvelles larmes dans les deux yeux foncés qui l’observent. « Just the fact that you want to do better, to be better, proves that you are not doomed. And, please ; of course you deserve your friends. Nobody expects you to be perfect - at least, nobody that matters. We just want you to be yourself, even if you’re still unsure of who that is. You have a lifetime to figure it out, step by step. » Although I probably don’t deserve any of this myself.

Yokoi Himari
Yokoi Himari
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january 5th 2022, 5:00pm
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Le cocon silencieux de l’appartement de Sawako lui fournit une enveloppe pour libérer sa parole - lentement, avec précautions. Son amie ne dit pas grand chose au début, lui laissant la place de s'exprimer à son rythme, sans interruption. Sans questions, sans interjections, alors que Himari ne peut qu’imaginer ce que son amie doit faire comme efforts pour réprimer sa rancoeur envers l’un des sujets centraux de son récit. Récit qui dérive aussi, alors que Himari s’efforce de suivre le fil rouge de ces dernières années, sans pouvoir résister au besoin de faire quelques détours, dans un besoin d’exprimer sa pensée aussi clairement que possible - sans même savoir si ça l’est vraiment.

Himari répond aux questions de Sawako avec sérieux. Elle a toujours été mauvaise avec les mots, toujours effrayée à l’idée de ne pas se faire comprendre, de blesser sans le vouloir, et la peur lui tiraille toujours l’estomac à cet instant, même si la parole se libère peu à peu. Mot par mot, en voyant bien que jusque là, tout semble se passer plutôt bien. Confiance tacite qui s’installe pour cette couche de secrets qu’elle n’avait encore jamais abordée avec celle qui pourtant est la personne la plus proche d’une soeur qu’elle peut avoir à l’heure actuelle.

Piégée. Perdue. Sans but, sans rêve, sans particularité. Coquille vide d’une fille banale à en pleurer qui ne semble pas trouver de place dans la société, errant çà et là pour échapper à ses fantômes. Et soudain, en quelques mois, tout semble s’éclaircir - comme s’il avait fallu prononcer les mots à haute voix pour qu’elle se rende compte à quel point les choses ont changé. Parce qu’elle n’est toujours pas l’adulte accomplie qu’elle voudrait être, mais les pistes semblent se dévoiler, lentement. Bribes de réponses arrivées sans prévenir, par hasard, conjoncture du destin qui culmine dans ces derniers jours.

Sawako se montre douce et compréhensive à ses soucis - qui semblent idiots, ou même insensés. Mais elle fait preuve de délicatesse et tente d’aider Himari à démêler les fils de ces potentielles réponses qu’elle sent à portée de main, sans savoir comment les atteindre. I have no doubt that you’re trying really hard. It’s not easy, to admit that you are not the you you wish to be. It takes even more courage to do something about it. It’s hard. Himari hoche lentement la tête en silence, comme pour indiquer qu’elle a entendu. Courage n’a jamais vraiment trop fait partie de son vocabulaire, ayant usé de beaucoup de sa jauge ces deux derniers mois, dans des circonstances qu’elle n’aurait jamais soupçonnées. I’m not sure where to start, glisse Himari derrière sa tasse de thé. What did they say, by the way? Your parents, I mean.

Elle repose ses yeux sur Sawako, comme rappelée à l’ordre. Retour à la réalité de souvenirs proches qu’elle préfère mettre de côté, mais elle n’en a encore jamais parlé. À personne. They… commence-t-elle, hésitant un instant. They’re disappointed. My mom… doesn’t want to talk to me. She said she was giving up. That she doesn’t know what she did to raise such a senseless, selfish child. She… went to bed after I told her, and refused to see me until I left. Les mots durs de sa mère résonnent encore dans sa tête comme une litanie qui l’accable. Parce qu’elle a raison, qu’elle a été stupide de mentir, de penser que tout irait bien. My dad didn’t say anything. He tried talking with me later, and… it was nice. My parents, they don’t really understand or like magic, so it had been a while since I last had a serious talk with my dad… Essayant de comprendre ce qui la préoccupait. Écoutant ses explications, sans effacer ses erreurs, sans lui pardonner trop vite, mais avide d’en comprendre le sens. Médiateur d’une vie entre Himari et sa mère. So I… left the day after. Laissant derrière elle les regards inquiets de son frère et de sa grand-mère, par la même occasion. I think they need time and space and… there’s nothing I can do now to make things better. Sa voix se coince un instant dans sa gorge, vite diluée par une gorgée de thé. That’s why I was here for Christmas. I had never really spent Christmas alone before… Son père qui achète un gâteau décoré de fraises rouges, le poulet frit dévoré par Hibiki, les cadeaux, les illuminations de la ville, les visites aux aînés. It was nice, to have dinner with and receive gifts from a friend. Elle laisse la phrase s’échouer dans le vide sans préciser de qui elle parle exactement, se rendant compte par la même occasion qu’elle avait aussi laissé ce détail de côté. The gift. Laissant Sawako relier les points, pour ne pas remuer le couteau dans la plaie plus loin. Pas après la réponse à sa question suivante.

Réalisation qui frappe aussi fort qu’elle a peur de blesser Sawako. Dynamique brute de décoffrage, plus aucun secret entre eux - si ce n’est pour cette révélation à sa famille, que Himari garde pour elle sans trop savoir pourquoi, alors qu’elle a les armes pour tout arrêter. But I don’t want to. I like it that way. Confiance à double-sens qui s’est retrouvée à leur tomber dessus presque par hasard, au final, parce qu’elle n’était pas obligée de l’aider. Parce qu’il n’était pas obligé de tout lui expliquer. Elle s’excuse une nouvelle fois d’infliger ça à son amie, dans une ironie amère de la retrouver dans cette position. Mais elle n’a personne d’autre qui puisse l’aider comme Sawako peut le faire. I’m really sorry. For being… friends (is friends even the right word?) with him. I don’t want to hurt you. Répète ces mots dont elle n’a que trop l’habitude, pour insister là-dessus. Things just happened that way. I will try to keep him out of your hair. I promise, elle ajoute en venant se poser sur l’épaule de son amie. Parce que c’est la moindre des choses qu’elle puisse faire, incapable de mettre fin à ce qui avait commencé avec ce marché idiot. Terrifiée même à l’idée que ça disparaisse, ça lui semble évident. And I’ll try to figure things out on my own.

La peur reprend le dessus quand elle évoque sa tendance aux mensonges et à la fuite, les échecs qui s’en sont suivis. Terrorisée à l’idée de ne pas réussir à se sortir de sa spirale, honteuse de ce qu’elle a pu faire pour entretenir sa bulle et son déni personnel. Honteuse de constater que même après s’être rendue compte à quel point ses calomnies peuvent blesser, elle continue de refaire les mêmes erreurs. Sawako s’adoucit, sa main sur le bras de Himari comme pour ne pas la laisser tomber dans ses travers. (...) And sometimes, it’s very scary to get out of this life you’ve drawn around those challenges. But you’re young, Hima-chan. You still have a million possibilities about what to do with your life. Himari hoche la tête en silence, ses yeux humides plantés sur le visage de Sawako comme si elle cherchait à se raccrocher aux mots qu’elle prononce. Reniflant simplement un semblant de larme qu’elle retient. Time. I know I have that. Possibilities. I wish I had them. Mais elle n’interrompt pas Sawako qui poursuit sa réponse. Not doomed because I want to do better. Elle est prisonnière des standards qu’elle s’inflige, Himari, anesthésiée dans sa bulle pour s’éviter de trop penser à ses doutes et son futur flou. C’est quand elle y fait face qu’elle se rend compte à quel point elle s’est morfondue dans la médiocrité, au nom du confort. We just want you to be yourself, even if you’re still unsure of who that is. You have a lifetime to figure it out, step by step. Himari laisse le silence retomber un instant pour intégrer les mots de Sawako. Sans trop savoir si elle y croit, mais elle aimerait. Aimerait croire qu’elle arrivera un jour à enlacer sa nature et son individualité de tout son saoûl, sans mensonges, sans gants. Aimerait croire que le karma et la chance finiront par tourner pour que tout tombe sous le sens, que les étoiles s’alignent en faveur de sa paix intérieure - même si toute une vie, ça lui semble horriblement long, là, maintenant, tout de suite. Thank you, Sawako, elle souffle, faute de mieux. Thank you for being so patient, thank you for enduring all of this for me. Thank you for trying. Thank you for not running away.

Nouveau verrou qui cède sous la bienveillance de Sawako. Elle se sent un peu plus apte à parler, Himari. Ajouter des détails à ses états d’âme pour mieux les comprendre, poser des questions. I don’t know what to do next, though. I don’t know how I feel about all of this. It’s terrifying, elle avoue, resserrant un genou contre sa poitrine, le pied sur le coussin du sofa. Il est peut-être temps pour de nouveaux détails pour alimenter ses propos sur son adolescence avec Yori. You know, that friend of mine… elle commence, hésitante. I thought I was in love with him, at that time. He was… my best friend, my very first real friend. He was smart, sweet, brave and he didn’t treat me like everyone else did. But then- it happened. I was convinced and started convincing others that I was truly in love with this boy, and I still couldn’t see or do a single thing. Completely missed how much he was struggling. I… failed to help him. Ajoutant au traumatisme de l’accident une culpabilité exacerbée d’un rôle qu’elle s’est attribuée seule, illégitime. I realized slowly after that… it wasn’t. Love. By watching my friends’ relationships bloom and wither. And realizing that I had lied to myself, or that I had been so mistaken to the point of not being able to see my friend for who he really was anymore - it scared me, too. To realize that in the end, I know nothing. Les mots sortent dans le désordre, sans vraiment cerner le fond de sa pensée. Himari compte sur Sawako pour tracer ses propres conclusions, pour faire le travail de traduction manquant avec ce qu’elle sait d’elle, de qui elle est. How am I supposed to know what to do next when I can’t even figure out how I truly feel about literally anything? La confiance est brisée entre elle et elle-même, c’est peut-être ça, le noeud du problème. La voix s’éteint lentement une nouvelle fois dans le salon, alors que ses yeux se perdent dans son reflet à la surface du thé qui refroidit lentement dans sa tasse, pour venir scanner la pièce devant elle dans un soupir. How does it feel? Love, glisse Himari dans un élan de courage, en écho à son récit. Traçant un regard sur une photo de Sawako et Felix, sur une étagère, riant joyeusement ensemble. Real love. You know, not the fraternal love like… I have for my brother, or for you, but… love love. Celui de la vraie vie, des gens normaux. Pas celui des livres et des contes de fée, qui ont trop alimenté ses fantaisies d’adolescente. Un bref flashback à ce rêve bourré de confusion la rappelle à l’ordre, d’une drôle de manière, et Himari se retourne vers Sawako avec une expression paniquée. I’m not saying anything! I’m just asking, you know… so I know, elle bafouille, soucieuse de ne pas disséminer de fausses idées. Could it be, though? Is that what it is? No way. She said so - it started with blackmail. There is no way. Is it…?

Elle n’aurait rien dû dire, regrettant immédiatement cet écart face au visage de Sawako, qui doit sans doute redoubler d’efforts pour ne pas la jeter dehors. Himari laisse tomber sa tête dans ses genoux, bras tendus devant elle avec sa tasse, dans un soupir las. I’m doing everything wrong. Hurting the people who care about me and befriending people I apparently should not… elle laisse échapper dans une plainte presque étouffée, d’une petite voix. Lying because I’m scared of reality, getting even more people upset along the way. Himari redresse son nez froncé pour se tourner vers Sawako. I wish I was more confident. I should take example on you more, elle tente avec un demi-sourire, pour désamorcer la conversation. Elle n’a pas tant de complexes, Himari, mais sa relation brisée avec la magie et la musique reste encore un point douloureux. Ne pas douter de qui elle est, ne pas douter de sa valeur, de son rôle à jouer, de son individualité. But I can’t help it.

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tabula rasa
5 janvier, 5PM
Sous la table basse, le poing se serre. Dans le récit d’Himari, elle jurerait voir sa propre mère, bornée de cette réalité qu’elle dessine et qu’elle juge légitime, véridique. Les remparts dressés par la tradition, la peur du changement, le besoin de perfection. Il y a quelque chose de profondément hypocrite, pour elle, à exiger l’excellence et la transparence à ses enfants en utilisant des moyens déficients et le mensonge. Sawako écoute tout, la mâchoire crispée. Inconsciemment, sa langue se claque contre son palais sous les bouderies rapportées d’une femme trop âgée pour ce genre d’enfantillage, crache en une expiration un « How fucking petty. That’s pathetic. ». Heureusement, le paternel entre en scène, apaise les deux camps d’une neutralité rassurante. Himari termine son compte-rendu, clôt avec la mention de Noël et de la compagnie qu’elle a tout de même su obtenir. Sawako inspire, maudit sa déduction de savoir parfaitement qui est insinué, sourit doucement. « I’m glad you weren’t alone. I’m happy he was there for you after all this mess. Your friend, I mean. » Even though I think it would have been easier if it was, in fact, just the neighbour.

Le sujet dévie, laisse derrière Sawano avec les bonnes intentions de Himari de ne pas le ramener. Sawako parle un peu, offre ses conseils qui ont probablement peu de valeur à son amie qui peut enfin reprendre son souffle. Il est doux, le ton. Elle le veut apaisant, rassurant, sécurisant. Construire dans son petit salon un refuge impénétrable, où les confidences pourraient couler sans censure. Pour la cadette, du moins.
Alors Himari reprend, remet sur la table ses souvenirs liés à cet ami qu’elle a perdu. Sa culpabilité est décortiquée en plus petits morceaux, expliquée avec des détails nouveaux qui n’avaient pas été précisés. « I was convinced and started convincing others that I was truly in love with this boy, and I still couldn’t see or do a single thing. Completely missed how much he was struggling. I… failed to help him. » « You were a teenager, Himari. You couldn’t save him from an accident, even if you had tried with all your heart and energy. I understand why you might feel guilty : it’s hard to just accept things as they are without finding a culprit who created the situation. But sometimes, life just happens. You did what you could at that time. You have to learn to forgive yourself, even though you are, to me, not to blame for anything. » La tasse vient gagner sa paume alors que son amie poursuit. Le jasmin tourne dans le fond de la porcelaine sous des mouvements de poignet, et Sawako se perd à observer le liquide danser. Himari pose une nouvelle question, presque rhétorique, à laquelle elle n’obtient comme réponse qu’un soupir désolé et impuissant. Mais la seconde interrogation, elle relève la tête baissée de la vélane. Attire son attention engourdie. « Real love. You know, not the fraternal love like… I have for my brother, or for you, but… love love. » Prise par surprise, Sawako doit réprimer ce gloussement d’étonnement qui a tant envie de résonner. L’envie de rire ne reste tout de même pas longtemps, chassée par les nouvelles informations qui prennent de plus en plus de sens dans leur absurdité. « I’m not saying anything! I’m just asking, you know… so I know. » « Himari, please. No one asks a question if there isn’t anything in their life that creates it in the first place, qu’elle répond un peu trop sèchement. » La poitrine se gonfle, l’air s’expulse en un « Sorry, sorry. » But you are kind of failing miserably to keep him out of my hair. « I was like you, you know, at the beginning, qu’elle poursuit, beaucoup plus doucement. I had no idea what I was feeling for Felix. I think I might have loved him for a long time, now that I think about it, but I was unable to see it. I kept telling myself that it was impossible, you know. That we were just friends, and that I was imagining everything. That’s also why I kept texting you and Clemu-chan, this fall. I needed people to tell me I was wrong, that it was all in my head, so I could come back on Earth. I couldn’t trust my judgment at all. I think a part of me didn’t want to love him. I was convinced he deserved much better than me. » I still am, most days. « Buuut, Clemu-chan did the opposite, told me to go for it, and so I did. I tried to express my feelings, but I didn’t really succeed. » Elle inspire longuement, rejette sa tête vers l’arrière en se plongeant dans les souvenirs moins doux, moins heureux. Son cœur se serre alors que son esprit repasse les événements de l’automne, les uns après les autres. « Then, he told me he needed a few days. To think, to focus. And I think it’s at that moment that I knew, without a doubt, that I liked him more than I like my friends. Because the pain I felt, when I thought I lost him… gosh. » Sa tête se redresse, tombe sur le côté pour accrocher le regard de son amie qui l’écoute sagement. « I’ve felt despair before. With the… bullying and stuff. But that kind of ache was more like a poison, eating me a bit more everyday until I couldn’t walk again. Something sneaky. With Felix, it was sharp. Like a fucking knife in the chest, or a strike of lightning in all of my body. I guess I needed to lose him for a bit to understand how much he meant to me. » Sa gorge se racle pour chasser la douleur du passé qui se trace un chemin sournoisement. « Of course, there is more to it ! I think it’s different for everyone, but love to me feels like… hm. Like the sun shines brighter when he smiles, or like a promise that everything will be alright as long as he’s with me, even if the world was falling apart. » Elle se redresse, bouge un peu pour retrouver le confort sans sa position agenouillée. « Maybe we can try this. Close your eyes for a moment. Imagine that you are with that person. You’re happy to see him, but his face is all serious. You ask him what’s wrong. He then tolds you that he is bored with you, that he dosen’t want to see you anymore. You don’t even a the chance to say a word that he has already left. You try to text him, but he blocked your number. He’s gone, forever. And you can’t do anything about it. How does it feel ? »


Yokoi Himari
Yokoi Himari
❀ tabula rasa (sawako) BWuIvRImelody — she/herIRL : saito asuka (斎藤飛鳥)Avatar, Crédits : 2281Messages : 22RPs : 14 911Gallions :
certains éléments de l'histoire et de la narration peuvent aborder les sujets suivants :
coma, deuil, panic/anxiety attack
Disclaimer :
Multicomptes : 07.07.98 (23)Naissance & Âge : elle/she/herPronom(s) du personnage : goldenrodCouleur de dialogue :
assistante au secrétariat de mahoutokoro
professeur de piano à temps partiel chez wada ongakuya
Occupation :
aucune.Particularité(s) :
❀ tabula rasa (sawako) MAIc9Or

☼ CANCER ☾ SAGITTAIRE ↑ SAGITTAIRE
INFJ-A | 9W1: THE DREAMER | BLOOD TYPE A


sawako・ambrose・clémence
akira
noé・felix・anla・evie

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| 220420 vanity and friendshipambrose
| 220516 la rose et le renardtc
| 220604 beyond the seanino
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| 220616 à venirakira
| 220618 match 1 : thd vs gsptc
| 220624 just a sunny day...scooby-gang
| 220703 you can cry...sawako

Plume à Papote :
— STAFF ❝ Baby Shark Doo Doo Doo
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january 5th 2022, 5:00pm
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Entre ses lèvres, pour un spectateur extérieur, Himari se rend alors compte de la violence relatée de la réaction de sa mère à ses révélations. Sawako s’en offusque, ne mâchant pas ses mots, mais Himari se contente de hocher la tête. I don’t blame her. Incapable de lui en vouloir, parce que c’est elle qui a fauté, à leur mentir. We have always been very different so… I was not really surprised. Mais c’est aussi l’anticipation de cette réaction qui a longtemps retardé son honnêteté, redoutant avec terreur la réaction de sa mère en apprenant la perte de ses dons magiques. L’arrêt du piano. Son mensonge, ensuite. À la conclusion à propos de Noël, Sawako semble tout de même trouver la force de se réjouir du positif - même si Himari sait qu’elle a bien compris. Elle est loin d’être stupide - et que peut-être qu’à un moment donné, ce serait exactement le genre de compromis qui pourrait peut-être apaiser les choses.

Sawako a droit aux détails sur son passé, dans des nuances plus personnelles qu’elle n’avait jamais osé aborder avec quiconque auparavant. Conversation rendue possible avec le temps, avec l’expérience, avec les réflexions. Bien sûr qu’elle n’est pas responsable, bien sûr qu’elle n’aurait rien pu faire, bien sûr qu’elle n’était qu’une adolescente. Yeah, I… I know that, elle souffle après l’analyse de Sawako, tentant d’effacer encore un peu plus sa culpabilité. Sa raison sait. Son cœur a juste un peu plus de mal à l’intégrer. I’m trying to accept it, really, ajoute Himari en hochant la tête. Parce qu’elle ne peut pas le dire au risque de mettre Neomä en danger, mais Yori lui-même le lui a assuré, que ce n’était qu’un accident, que personne n’aurait rien pu faire, qu’elle n’avait rien à se reprocher. But still. I am… more at peace with it than before, that is true. But it fueled my guilt and my trauma for five years and that… doesn’t go away so easily. Et puis vient le fait de se rendre compte qu’elle ne sait rien.

Et même ce béguin, il y a longtemps qu’elle l’a rangé à sa place, pour ce que c’était vraiment : un crush. Une fantaisie d’adolescente romantique et naïve qui s’était forgé sa propre idée de ce que l’amour pourrait être, peignant un portrait parfait de son prince charmant. À force de constater que les vraies histoires de la vie autour d’elle ne se créeaient pas de la manière dont elle le pensait. Repensant à Naeun et Neomä, déchirés par le deuil malgré leurs sentiments et le soutien inconditionnel apporté l’un à l’autre pendant des années, en dépit de leurs défauts respectifs. Alors voilà, c’était se rendre à l’évidence d’accepter que la définition même de ce que l’amour devrait être, elle l’ignorait alors, et l’ignore encore actuellement. Elle jette sa bouteille à la mer en espérant que Sawako la trouve, parce que la jeune sorcière est son seul modèle en la matière à l’heure actuelle - semblant avoir trouvé paix et sérénité avec Felix.

Sawako semble glousser lorsque Himari pose sa question, ce à quoi elle lui jette un regard confus. What? Did I say something stupid? demande Himari avec un léger sourire confus, avant d’insister sur sa question. Est-ce la mention de la place qu’elle occupe dans sa vie à l’heure actuelle, grande sœur inespérée, qui la fait réagir de la sorte ? Peut-être qu’elle aurait dû garder ça pour elle. Himari insiste, dans un segue à ses interrogations du passé - parce que si elle ne sait pas, Sawako saurait lui dire. Elle se rend compte de ce que sa question sous-entend, et tente de revenir dessus tant bien que mal pour se corriger, face à la réplique presque piquante de son amie. But I’m… really just asking… glisse Himari d’un ton penaud. Really. I just want to know. Whether or not I’m experiencing it right now is not the point…

Not yet.

Mais le récit de Sawako, entamé avec le plus grand sérieux, la fascine. Elle écoute attentivement chaque mot prononcé par son amie, replongeant dans des souvenirs de conversations à l’époque, venant illustrer l’histoire. Illuminant un peu plus les intentions et les émotions derrière les messages de Sawako, à l’époque, alors que Himari se sentait plus inutile et démunie face à ce genre de problématiques, trop inexpérimentée. I get it now. Pour elle, mais aussi pour Himari. The feeling that it’s impossible. That it cannot be. I get it. I don’t think I trust my own judgment at all either. Peut-être pour des raisons bien différentes aussi. Question qui éclos et qu’elle ressent le besoin de poser. Why? I mean… why do you think we’re so scared of it? demande Himari en un souffle, le regard perdu dans sa réflexion sincère. If love is so great, why do we feel the need for others to prove us wrong when we feel it? Himari est lancée dans son analyse de fond, recollant les morceaux pièce par pièce, reconstituant la définition d’un mot sur lequel elle s’était trop longtemps fourvoyée.

Elle esquisse une expression de surprise lorsque Sawako avoue son premier échec. Ça, elle ne s’en rappelait pas - Sawako avait-elle seulement mentionné ce détail dans leurs échanges, ou est-ce que tout s’était passé entre elle et Felix seulement ? Felix lui a donc demandé du temps. Really? laisse échapper Himari avec surprise. En le voyant maintenant, elle n’aurait jamais soupçonnée qu’il ait pu lui aussi douter de tout ça. Peut-être est-ce là la version de Felix de ce sentiment de peur, cette idée que l’on puisse se tromper, que Sawako décrivait juste avant.

And then, the pain. La description semble coûter à Sawako. Himari ressent presque les vagues contraires qu’elle évoque, empathie exacerbée face au récit de son amie qui met à plat ses propres sentiments aussi par la même occasion. Sharp pain. Loss. Les sourcils de Himari se froncent légèrement en scrutant les traits de Sawako, qui livre aussi le revers plus positif de la médaille. The sun shines brighter when he smiles. L’expression de Himari se radoucit lorsque Sawako se fend d’un sourire à son tour, peut-être malgré elle, qui sait. Son visage se voit éclairé par l’image de Felix et de ce qu’il représente, et Himari contemple le spectacle le coeur au chaud. Like a promise that everything will be alright as long as he’s with me. Le myocarde prend un coup, comme si Sawako venait de mettre malgré elle le doigt sur quelque chose, et Himari laisse échapper une expression pensive. Feeling safe. Feeling braver and stronger. Now that sounds familiar. Mais elle ne dit rien, laissant Sawako terminer, sa réflexion en suspens dans sa tête.

Sawako lui propose un exercice, qui réveille un peu Himari, laissée dans la contemplation du récit et de ses propres pensées. Elle se redresse sur le sofa, pour mieux écouter. Close your eyes for a moment. Okay, souffle Himari, faisant face à Sawako, s’exécutant immédiatement. Yeux fermés, elle pose même ses mains sur son visage en excès de zèle. Imagine you are with that person. Himari ouvre les yeux derrière ses mains, hésitante. But I told you I was really ju- Sawako a vite fait de la foudroyer du regard, et elle se tait, pincant les lèvres, pour fermer ses paupières et replacer ses mains. You’re happy to see him, but his face is all serious. Elle se concentre très fort sur les instructions. Might as well try with Yori. Essaie de visualiser le garçon, qui se matérialise avec difficulté - réalisant qu’à part allongé dans un lit d’hôpital ou dans son coma, elle a beaucoup de mal à ne pas le percevoir comme l’adolescent qu’il était autrefois. You ask him what’s wrong. Mais ses efforts semblent vains. Elle a beau essayer de remettre son ami dans ce rôle, c’est inévitablement les traits plus durs et les cheveux sombres de Akira qui remplacent sa vision, comme court-circuitée malgré elle. Why… oh well. He then tells you that he is bored with you, that he doesn't want to see you anymore. You’re so annoying, Yokoi. La voix lui revient d’un coup, alors qu’elle l’a déjà accusée il y a des mois de cela - et même en souvenir, ça fait mal. You don’t even have the chance to say a word that he has already left. You try to text him, but he blocked your number. Ses sourcils se froncent derrière ses mains. He’s gone, forever. And you can’t do anything about it.

Himari reste silencieuse. Les mains plaquées sur ses yeux. Perdue dans la solitude que le prompt lui inspire - seule, éclairée par le fragment de lune qui semble la narguer, vulnérable, comme si le monde entier montrait ses crocs et menaçait de l’avaler toute entière. Insignifiante, jetable. Il n’a pas besoin d’elle - mais elle a besoin de sa présence, rassurante. La garantie que tout irait bien par ce lui qui fait un pied de nez à l’adversité chaque jour, qui la pousse dans ses retranchements pour faire ressortir la force enfouie qu’elle ne suspectait même pas posséder. Et pire que tout le reste - le fait de ne pas savoir. That something could happen to him, and I would have no way of knowing. No way of doing anything about it.

How does it feel?

Himari secoue la tête un instant, extirpée de ses pensées. Écarte ses mains une nouvelle fois avec toute la crédulité qu’elle peut encore rassembler. But… doesn’t that just mean that we’re friends, though? elle demande, comme une tentative de négociation avec son professeur du jour. Après tout, si Sawako ou Clémence venait à tenter de couper les ponts, ça lui ferait probablement le même effet. Le coeur brisé, la solitude, l’inquiétude. Le regard lancé par Sawako une nouvelle fois achève de la faire taire. Okay, okay, elle souffle, couvrant de nouveau ses yeux pour terminer sa réflexion.

The dream, though. Autre fragment de puzzle qu’elle n’a pas osé aborder avec Sawako, beaucoup trop personnel, beaucoup trop sensible, beaucoup trop… nouveau. Stop lying to yourself, Himari. You didn’t go around dreaming about kissing Sawako or Clem that way. You know very well it’s not about friendship or sorority. Se remémorant ses propres paroles oniriques, qui semblent gravées dans sa mémoire. Rappel à l’ordre des raisons pour lesquelles elle n’a toujours pas dit à Akira que ses parents savaient tout, alors que l’issue est simplement là, à portée de main. You don’t want him to leave. It’s very simple. Ces mots murmurés dans sa tête, à la peur de nouvelles blessures à suturer. No knives. Baisers fictifs échangés en songe. Don’t go.

Elle reste silencieuse un peu plus longtemps. Puis Himari écarte lentement ses doigts, pour laisser passer un regard à Sawako. Sans rien dire, elles échangent juste un coup d’oeil - et c’est probablement suffisant pour son amie qui sait très bien comment lire en elle comme dans un livre ouvert. Le cœur battant, elle baisse les bras, pour revenir presque se cacher derrière sa tasse de thé. Un peu honteuse, un peu paniquée aussi. Et puis l’ultime question, celle à un milliard de Gallions, franchit la limite de ses lèvres, cristallisant presque ce silence entendu, allant chercher de nouvelles réponses.

So… what do I do now?

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tabula rasa
5 janvier, 5PM
« Why? I mean… why do you think we’re so scared of it? If love is so great, why do we feel the need for others to prove us wrong when we feel it? » La question est toute simple, presque naturelle. Elle n’a pas tort, Himari, avec sa logique affûtée et ses sentiments refoulés. C’est contre-intuitif, l’amour. On court vers lui mais on s’en enfuit aussi. On le désire mais on le craint. On l’adore et on le déteste. C’est tout plein de subtilités, de petits caractères inscrits à l’encre invisible qui n’apparaît que sous les expériences parfois douces et parfois rudes. Il n’y a probablement personne en ce monde qui n’a trouvé le secret à ce sentiment ni aux mécanismes qui s’activent derrière. I should take example on you more, qu’elle a dit plutôt, l’amie éperdue. Sawako n’a put que sourire doucement, elle qui sait combien elle avance à tâtons à chaque jour qui passe. Mais à l’interrogation d’Himari, pour la première fois, elle est persuadée d'avoir raison. « We’re afraid of getting hurt, I think. Love, even though it is amazing, is still a risk. Sometimes, it’s a big one. Sometimes, it feels easier – and safer – to stay in the status quo that is friendship. To accept that your feelings might have evolved, and to then share them to the person you love… it’s a huge deal. You might fall on your face after getting hit by a rejection, or you might get a chance to live something greater than before. Something new, and sweet, and precious. But it’s a chance to take. » La réflexion laisse alors place aux souvenirs, douloureux et enfuis. Le récit picote, le récit brûle, mais il est nécessaire. Pour Himari, elle replonge dans ces jours d’été naissant où le coût avait semblé bien plus élevé que le gain. Pour apaiser l’âme de la plus jeune, elle secoue la sienne. Mais quand le cœur n’en peut plus, elle présente ce monde dans lequel elle plonge au quotidien, maintenant que les quiproquos se sont envolés. Elle lui parle de ce soleil, qui s'endort à ses côtés plutôt que dans le ciel.

L’idée du test lui vient spontanément, comme un éclair de génie pourtant bien peu réfléchi. Reflet de ses expériences, il est cependant le seul plan qui ne se dessine dans son esprit. Elle se lance dans son récit, demande à Himari de se prêter au jeu sans ne pouvoir s’empêcher de plonger elle aussi dans le scénario. Elle s’efforce d’empêcher sa voix de trembler sous ses propres propos, chasse le visage de Felix qui lui cracherait les mots qu’elle invente. C’est idiot. Elle a le cœur qui s’emballe et la gorge qui se noue sous les phrases rudes d’un jeune homme hypothétique, créé de toutes pièces par une imagination trop fragile. S’il avait à partir, il le ferait autrement. Avec tact et délicatesse, probablement. Il lui offrirait un discours préparé à l’avance, quelque chose à la brutalité tamisée au nom de l’amour déjà partagé. Mais l’anxiété se charge de raser toute rationalité et matérialise malgré tout le jeune homme dans sa tête. Et Sawako, victime de sa propre psychée, ne recommence à respirer que lorsqu’elle met fin à l’exercice. « How does it feel ? » Fucking awful. That was a dumb idea. Never again.

Elle écoute la réponse à Himari. Inspire profondément. Maintient sa respiration. Avertit d’un regard qu’un soupir bruyant suivra si la réflexion n’est pas débarrassée de son non-sens. Expire doucement sous la correction. Ses traits s'adoucissent et ses épaules retombent quand son amie retrouve refuge derrière ses paumes. Elle a presque l’air d’une enfant qui subit. Elle se sent tout à coup coupable, Sawako, d’ainsi briser les repères et les protections dressées avec tant d’efforts par la cadette. Elle tasse tout en un pillage qu’elle tente pourtant délicat, mais qui doit laisser son lot de ravages dans l’esprit d’Himari. Mais après tout, aurait-elle vraiment toqué à sa porte si elle avait cherché à se faire brosser dans le sens du poil ?
Le silence perdure, et Sawako le respecte. Sans un mot, elle laisse la pensée d’Himari converser toute seule. Elle pourrait presque l’entendre, le brouhaha qui doit se fracasser contre son crâne sous tous les bouleversements. Et puis, un œil apparaît entre deux doigts étirés contre la bouille. Et puis, les murs de chair tombent. Tous entiers. Les bras retombent le long du corps, ne relèvent comme défense que la porcelaine aux contours bien maigres. « So… what do I do now? » « Oh, sweetheart. Il y a un sourire doux sur ses traits, à la fois maternel et coupable. I’m sorry, but that is not for me to say. It’s a decision you must take on your own. » Elle laisse ses mollets glisser de sous ses cuisses, engourdis après les longues minutes, et trouve la chaleur du kotatsu. « You could try to do a sort of list, like we did. With the good sides of a decision and the bad sides of it. Although, be careful : sometimes, you might feel like there are more elements on one side or the other. However, a simple thing can occasionally be greater than all the others. » Elle soupire, se sentant soudainement bien inutile. « Look, I can’t tell you what to do, but I will say this ; even if Felix had rejected me for good, I don’t think I would have regretted telling him how I felt. At one point, not knowing became even more unbearable than the possibility of it ending. The way I see it… if your feelings are mutual, you get to see your relationship bloom into something new ; if they are not, well… at least, you can move one. Grief a little, and then heal. » Son air songeur laisse alors place à un nouveau sourire, plus faible que les autres. « But then again, that’s just me. »



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january 5th 2022, 5:00pm
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Sometimes, it feels easier – and safer – to stay in the status quo that is friendship. En une seule phrase, au fil de sa réponse à une question aussi sincère que spontanée, Sawako semble retracer l’essence des réflexes mêmes de Himari, depuis ces dernières années. Elle a raison, sur toute la ligne, même si c’est tout aussi difficile d’accepter sa dernière phrase, si près d’une chance de changer une vie pour quelque chose de grandiose. Himari hoche la tête en silence. Elle n’a rien pour valider cette réponse, mais tout lui semble sensé. C’est peut-être aussi le ton confiant qu’emploie son amie pour détailler sa pensée, qui achève de la convaincre. Sawako donne l’air de savoir de quoi elle parle, avec ce timbre de voix qui pourrait faire gober n’importe quoi à Himari.

Son idée de test, elle la suit tout aussi aveuglément. Surtout parce qu’elle n’a pas vraiment le choix, face à ses indécisions et le flou total que ces émotions lui inspirent, trop contradictoires, presque illogiques. Les mains devant les yeux, Himari joue le scénario dicté par son aînée, avec sérieux passé une nouvelle question discrète. Sans rien dire, presque seule avec les battements de son coeur et la respiration de Sawako à côté d’elle, l’appartement silencieux. Sans trop savoir s’il s’agit d’une réponse, ce sentiment de chute libre en réalisant que si ce scénario venait à se dérouler, ce ne serait que peur et solitude qui s’infiltreraient dans ses poumons. Dans une réalisation que si elle préférerait tout de même ne pas en arriver là, elle s’inquièterait suffisamment pour en oublier son propre sacrifice au profit de l’autre. Elle n’a aucune envie de le voir partir, trop peur de rester seule quand elle se rend compte depuis peu de la sécurité qu’il apporte à ses habitudes. Et que si il en venait là - ce serait surtout de ne pas savoir s’il va bien qui finirait de la ronger vivante.

Son oeil s’échappe entre ses doigts pour venir accrocher le regard de Sawako, presque honteuse, sans rien dire. Un peu pour lui épargner ça, surtout parce qu’elle ne trouve pas vraiment les mots. Mais Sawako n’a pas besoin de ça - elle comprend tout de suite, lorsque Himari lui demande de l’aide sur la suite. Sans vraiment préciser de quelle suite elle parle - serait-ce un nouvel exercice pratique, ou fait-elle référence à autre chose ? Son amie semble avoir saisi exactement la nuance. She’s smarter than me, really. Mots déjà prononcés plusieurs fois, dans cette vision de son père, assis sur son lit de sa chambre d’enfant.

Oh, sweetheart. Sawako s’adoucit un peu plus, face à ce nouvel aveu de faiblesse. I’m sorry, but that is not for me to say. It’s a decision you must take on your own. Himari se mord la lèvre, venant siroter une nouvelle gorgée de thé. I… really don’t know. I don’t even know what my options are… souffle-t-elle, tremblement dans la voix du désordre laissé par ses émotions inexpérimentées. Pas de réponse à ça. You could try to do a sort of list, like we did. With the good sides of a decision and the bad sides of it. Himari redresse la tête, intéressée - comme si les exercices plus pratiques étaient finalement la meilleure technique dénichée par Sawako pour cadrer le fil de sa pensée, dans des requêtes concrètes plus simples à cerner sans se laisser aller à un milliard de questions à la seconde. Un nouvel avertissement vient s’ajouter à la consigne, jetant un nouveau voile brumeux sur l’énoncé. Elle hoche la tête, avant de réfléchir un peu.

I feel safe. I can be myself - no lies, no stupid shenanigans to save face, none of that is ever needed. It’s light-hearted, he makes me laugh, and I’m not scared to talk back when we joke around. He trusts me with his secret, and just for that, I know I can trust him too. I feel at home.

And now the bad sides…

…it all started with blackmail, almost three years ago. We’re so drastically different, with different circles and friends. I’m weak, a coward and I can’t do magic. I’m probably not his type, because I don’t think guys like him go for soft-spoken escapists who can’t snap out of their fears to the point of debilitating themselves. They don’t go for someone who will just be a headache-inducing burden.


Elle ouvre les yeux après une petite minute, alors que l’avalanche de négativité semble prendre une couleur qu’elle ne connaît que trop bien - se rendant compte que passé les origines de leur rencontre, bien que discutables, tout ne tient qu’à elle. Lié à ses peurs, à sa vision brisée de qui elle est, à ses doutes, à son estime d’elle-même. Posant sa tasse sur la table, Himari passe ses mains dans ses cheveux pour les rassembler sur une de ses épaules dans un soupir silencieux que Sawako n’a pas besoin de traduire. Look, I can’t tell you what to do, but I will say this; even if Felix had rejected me for good, I don’t think I would have regretted telling him how I felt. La boucle est bouclée, alors que la réflexion en revient à son éternel problème : son attachement pour le status quo. Trop terrifiée par l’inconnu, par la responsabilité engendrée par l’idée même d’être à l’origine du chamboulement de son équilibre. Effrayée par l’échec, par l’abandon. Même si elle a raison, Sawako. L’optique des sentiments retournés semble belle, presque trop, toujours dans l’ombre d’hypothétiques échecs. …at least, you can move on. Grieve a little, and then heal.

Grieve a little.

La métaphore du deuil semble réveiller quelque chose dans sa tête, elle qui ne s’est que trop longtemps battue avec ce processus tant redouté. Celui-ci aussi, longtemps évité par ses petites stratégies, ignorant les changements, préférant entretenir ses habitudes de messages vides de sens à des amis qui ne désiraient que tourner la page, sans se rendre compte de la cruauté involontaire de ses actes. Et encore une fois, se rend compte que Sawako a raison. Qu’à l’époque aussi, ils auraient dû arracher le bandage d’un seul coup, surtout elle - mais qu’ils ne l’ont pas fait, pas correctement, et tout le monde a fini par en souffrir.

Himari ouvre la bouche une seconde, triant ses mots une nouvelle fois. I’m… scared, admet-elle, pour la énième fois de la conversation, ou c’est l’impression qu’elle en a. What if I’m being mistaken again? What if it’s the same thing all over again, liking the idea of something, or liking something that I have created in my own head, that does not actually exist? poursuit Himari, le menton derrière ses genoux, dans un souffle tremblant. I don’t really trust myself anymore. La sentence qui tombe, revenant toujours au coeur du problème - qu’elle sait être la seule à vraiment pouvoir dénouer, finalement. Mais parler, même si dire quelque chose d’insensible lui fait peur, la soulage aussi, sous le regard bienveillant de Sawako, qui fait de son mieux.
Comme un besoin de justifier ses doutes, aussi. Peut-être dans ce parallèle que Sawako évoquait plus tôt - cette nécessité d’entendre de quelqu’un d’autre qu’elle se trompe et qu’elle perd son temps, qu’elle devrait se réveiller et revenir à la réalité. Why, soupire Himari, laissant tomber sa tête en arrière, posée sur l’assise du sofa dans son dos. Why does it have to be like this… the fact it started like that, the fact I’m… me, continue-t-elle dans un souffle, traçant un geste vague de la main à l’emphase sur ce dernier mot. Elle est bien consciente du ridicule des choses, peut-être de son auto-sabotage aussi. Du fait que probablement personne sur cette fichue île ne miserait une seule Mornille sur cette paire mal assortie. But… Parce qu’il y a toujours un mais, après tout. …I also don’t want to break anything. It’s been really nice, lately. He even gave me a gift for Christmas… elle laisse échapper d’un ton pensif, avant de revenir à la réalité et se redresser, reprendant conscience de ses propres paroles envolées malgré elle.

Himari croise de nouveau le regard de Sawako d’un air désolé. I’m so sorry, I said I was going to stop talking about it, but I keep doing it, I- elle lâche, sincèrement confuse. Difficile de démêler la situation sans en parler. Himari s’efforce de faire comprendre à son amie qu’elle comprend son cas de conscience, aussi, qu’elle prend en compte son ressenti, malgré l’image qu’elle renvoie. I’m being a really bad friend right now, elle ajoute, venant se raccrocher au bras de Sawako une nouvelle fois comme une enfant perdue. I promise I will try harder.  I just… you’re the only person I trust and know wise enough to help me on something like that, you know.

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tabula rasa
5 janvier, 5PM
Son regard d’hôte guette la tasse qui perd en volume entre les mains d’Himari. Elle attend que la céramique ne retrouve la table basse avant de ne pas prendre la théière avec délicatesse. Elle verse le liquide chaleureux, courage liquide et lubrifiant des gorges éraflées par les confidences. L’oreille tendue malgré la tâche, Sawako écoute. Elle entend la crainte, cette seconde invitée installée si près d’elles autour de la table. La comprend, aussi. Mieux que beaucoup, elle en est certaine. Mais la peur, lorsque trop puissante pour être carburant, devient obstacle. Et aux yeux de son amie, Himari a déjà beaucoup trop longtemps été retenue par des chaînes parfois intrinsèques, parfois imposées. « Mh, call me weird, but I believe dreams wouldn’t be as great without a pinch of fear. After all, where’s the thrill in getting everything your heart desires without a little fight ? » Elle a ce regard en coin, complice, avant de reposer la théière vide. Puis, un soupir qui abaisse ses épaules et range son sourire. « You know… I understand this more than you might think. Honestly, I don’t trust myself either. » Elle prend sa tasse à nouveau réchauffée par le thé frais et appuie son dos contre le sofa, derrière elles. « But I pretend that I do. It’s a bit dumb, but it works, I think. Fake it til you make it, as they say. For me, it helps me learn how to believe in myself again. I’m still a work in progress though, but it’s a start. »

Lorsque son amie rejette la tête vers l’arrière, Sawako l’imite. Elle cherche, à coups de regards alternés entre son visage et le plafond, ce qui attire autant son attention. Les deux paumes enveloppées autour de son breuvage, bien sécurisé sur ses cuisses, elle patiente. Elle a appris, au fil de la conversation, que le silence se brisait lorsque le cœur près d’elle s’en sentait prêt. Alors elle attend que Himari rattrape ses pensées. Elle fait pianoter ses doigts sur la porcelaine chaude. Observe les imperfections de la peinture au-dessus de leurs têtes. Distingue une petite feuille qui s’échappe, à l’entrebâillure de la porte close de sa chambre. Sourit sous les vestiges d’un octobre aux allures lointaines. « Why does it have to be like this… the fact it started like that, the fact I’m… me. » La tête pivote, retombe sur le côté pour observer Himari sans en perdre son support. « What is wrong with “you” ? I think “you” is a wonderful person, who has nothing to envy to anyone. Although, if you ever find why “you” is in love with that brute of Sawano, please let me know. I’m dying to understand. » Elle laisse échapper un rire plutôt ricanement que gloussement, avant de se ressaisir d’un raclement de gorge. « Sorry. I can be quite resentful. As a matter of fact, I can’t say that I’m totally surprised. You… you’re the kind of person who’ll always give a chance to anyone. You stay away from mistakes of the past, and you just… move forward. Always ready to extend a hand. And I can’t blame you for it, otherwise… » Le regard s’adoucit, dirigé vers l’âme tendue à ses côtés. « Otherwise you and I wouldn’t be friends. So I’m grateful that you are the way you are. And, hey – you were right to give me a chance, maybe you are about him too.» I hope you are. « You know, there is an old saying that goes by : Birds of a feather flock together. If we listen to this, than we would only get close to people similar to us. You and I, Felix and me also… I think we follow this proverb quite well. » Elle se redresse alors, déroule l’échine pour sa balance vers l’avant et dépose son coude sur la table. Menton au creux de la paume, elle hausse les épaules. « But they also say that opposites attract. » Son sourcil se relève alors, tandis qu’elle guette les réactions de son amie. « Do you wish it was different because it doesn't seem right to you, or to the others ? If it’s the first option, then run ; your guts can’t lie about redflags. But if it’s the second ; Hima-chan, nobody cares about what they might think. People will always have a thing to say anyway ! Gossips are never satisfied ! The world may talk for a while, and your friend might worry a little… » Éclair de complicité traverse le regard, avant d’attraper la main d’Himari. « ... but she also knows better than to tell you what you should and shouldn't do. Nobody is an expert of “you” except yourself, even though it doesn't feel like it right now. »

Elle se redresse soudain, et les airs de Sawako changent. Déjà doux, ils se teintent d’inquiétude, avant de se relâcher en entendant la cause de la petite panique soudaine. « It’s okay, don’t worry. I can clearly see that you need to talk about this. » Ses mains viennent envelopper celles accrochées à son bras, et la tête se dépose doucement sur celle de son amie. « Wise, hm ? I wouldn’t know about that. » Un rire la secoue doucement. « But I’m happy that you trust me. One day, you’ll trust yourself again too. » Elle presse doucement les doigts sous sa paume avant de soupirer doucement. « And it’s okay if it takes some time. I’ll believe in you for two in the meantime. »




Yokoi Himari
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january 5th 2022, 5:00pm
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Parole après parole, Sawako n’a de cesse de trouver les bons mots pour remettre en question les peurs irrationnelles qui plantent leurs griffes dans le coeur de Himari. Une nouvelle fois encore, répond aux questions par d’autres questions, qui font mouche de sens. La peur fait écho à la peur, alors que Sawako avoue être également prise de doutes à son tour - l’évidence affligeante de la déclaration ne manque cependant pas de surprendre Himari. Sawako, l’amie solaire, la grande soeur modèle, frappée de peurs ? Impossible. Alors peut-être qu’il y a une vérité à prendre, dans ces mots. Peut-être que prétendre avoir confiance en elle convaincra le monde entier - faute de la convaincre elle-même.

Soupirs de ces interrogations auxquelles elle n’a pas totalement les réponses, bien que son amie l’aide petit à petit à démêler les fils les uns des autres d’une oreille attentive. Avec bienveillance aussi, alors qu’elle n’était pas obligée. Criblée de doutes envers ces émotions nouvelles qui la tourmentent, envers sa propre personne - questionnements éternels auxquels Himari ne s’est jamais habituée, et ne s’habituerait probablement jamais. What is wrong with “you”? I think “you” is a wonderful person, who has nothing to envy to anyone. La réponse de Sawako semble si naturelle. Himari laisse échapper un petit sourire un peu surpris, un peu touché. Although, if you ever find why “you” is in love with that brute of Sawano, please let me know. I’m dying to understand. La spontanéité de la pique lui arrache un petit rire amusé - peut-être aussi soulagée d’entendre Sawako plaisanter sur le sujet, comme un terrain d’entente qui lui convient. Sorry. I can be quite resentful. Secoue la tête en silence sous ce souffle rieur, écartant un quelconque malaise. Mais le mot est effrayant. Grand mot à quatre lettres qui fascine autant qu’il terrifie. Is that what it is…? glisse lors Himari sans s’adresser à personne en particulier, le regard perdu sur le plafond alors que son sourire amusé se transforme en réflexion. Elle ne l’a pas prononcé, jusqu’à présent. Saying I liked him around. That I liked what we have. Because it’s scary to hear and even scarier to say.

Himari laisse échapper un petit soupir avant de laisser aller son fil de pensée. I don’t know, I… Moment idéal pour peut-être exposer les derniers recoins de ses souvenirs, ceux qu’elle garde honteusement pour elle. I had a dream, a few weeks ago. When I came back from my parents’, commence-t-elle, le coeur battant à l’idée de se lancer sur ce sujet - mais c’est maintenant, ou jamais. You were here, at first, and Clem was here too, and then you disappeared and he was there, and we- S’interrompt lorsque son visage roule légèrement pour trouver le regard de Sawako, au fil des mots - qui semble transie d’une expression indescriptible d’enfant qui vient de trouver la meilleure bêtise à faire. -what? souffle Himari, incrédule. Avant de recoller les morceaux elle-même, piquant un fard immédiat, les yeux écarquillés, avec un petit cri. OH GOD NO! Not like THAT, s’empresse-t-elle de rectifier, se redressant d’un bond sur son siège, pour se fendre d’un léger rire nerveux et embarrassé. Would be lying to say it wasn’t… something, though. We just kissed. It was. Just a kiss- and it was JUST a dream! continue-t-elle de se justifier comme une gamine prise la main dans le sac. aaanYWAY! I just. Heard myself saying things there, poursuit Himari après s’être éclairci la gorge, reprenant un peu de son sérieux. I told you I helped him a while ago… turned out that he ended up getting in a fight with some guy and it got ugly and… then, and then the dream, it made me realized that… I’m scared. Of the idea of something bad happening to him. Léger silence alors que Himari pèse ses mots, nouvelle nuance à ses confessions, nouveaux indices, nouvel angle d’attaque. So… It’s still terrifying. …is that what it is? Love? Mot qui peine à franchir la barrière de ses lèvres, qui intimide toujours autant. Venant chercher réconfort et assurance auprès de Sawako, apaisant ses angoisses avec brio à chaque nouvelle parole.

Mais son amie s’écarte du sujet pour lui offrir sa vision de Himari - quelque chose qu’elle n’aurait jamais osé demander, jamais même pensé entendre. Description enveloppée de velours qui la met tout à son avantage, et touche droit au coeur. Lui conférant des qualités dont elle a toujours rêvé d’avoir, Himari. Les secondes chances, le pardon, l’altruisme. …Otherwise you and I wouldn’t be friends. So I’m grateful that you are the way you are. And, hey – you were right to give me a chance, maybe you are about him too. Dans un parallèle habile avec leur propre amitié, qui achève de faire couler les larmes - Himari se met à chouiner comme une enfant de nouveau, dans un ton bien différent. Thank you, Sawako. Pas de peur, pas d’angoisse ou de culpabilité - simple gratitude infinie qu’elle vient étouffer contre l’épaule de son amie, venant enlacer Sawako comme une gamine geignarde dans un couinement d’émotion. I’m so lucky you’re here, couine Himari entre deux reniflements, les lèvres ourlées par des sanglots de bébé qu’elle ne peut pas réprimer. Se laisse quelques secondes pour se calmer, se mouchant audiblement dans un nouveau bout de papier, yeux embués et nez rougi, avant de reprendre le fil de la conversation. Bien sûr qu’elle se pose des questions, bien plus que si Himari s’était retrouvée éprise de quelqu’un plus proche de son cercle, à la manière de Felix et Sawako. But… I’m pretty sure I’m right, glisse-t-elle sur cette dernière interrogation, soutenant le regard de son amie avec une certitude affirmée. I’m not asking you to trust him. I’m just asking you to trust me.

Do you wish it was different because it doesn't seem right to you, or to the others? Himari reste silencieuse un instant, alors que Sawako expose le fond de sa question. Jonglant entre les paroles de son amie et sa propre réflexion, le nez encore dans un mouchoir, genoux contre sa poitrine. The world may talk for a while, and your friend might worry a little… La main de Sawako attrape la sienne, et elle lui glisse un petit sourire. Of course she does. Sentiment de confiance validé en son for intérieur quant à Sawako et sa bienveillance, qui réchauffe le coeur. Himari renifle une nouvelle fois, avant de hocher la tête. I think… it’s not that it doesn’t feel right to me. Because if it didn’t, I don’t think I would… be there, would I? Cherchant une confirmation pour entendre qu’elle n’est pas si aveugle ni insensée, que si elle fait peu confiance à ses émotions, son instinct, lui, ne loupe que peu. It’s more that… I don’t think I really live up to the kind of person people would imagine being around him, you know, poursuit-elle, sourcils légèrement froncés en essayant d’exprimer sa pensée. I don’t want anyone to think lesser of him, or assume wrong things, or- Soupir qui vient ponctuer sa phrase - inutile de la terminer. But you’re right. None of us can do anything about what others think or say. It’s stupid, conclut-elle, les épaules retombant légèrement.

Son amie la rassure une nouvelle fois, effacant ses craintes de se montrer indélicate. Le hasard veut que les choses soient ainsi, et l’optimisme naïf de Himari aime à penser que c’est peut-être pour une bonne raison - la seconde chance qui frappe, peut-être, sous des formes surprenantes. No, you are wise, insiste Himari en hochant la tête. And I feel so much better, now that I told the whole story, and that… I’m less scared about talking to you about it too, you know. Trop peur de blesser, d’alarmer, pendant trop longtemps, après la révélation de ce passé en commun avec Akira. Peut-être n’était-elle alors pas non plus en état d’accepter l’amitié qui s’installait, il y a des mois de cela. Espérant que Sawako le lui dirait, si elle venait à franchir les limites de l’acceptable pour elle, parce qu’à la manière de ses confessions du soir, leur amitié ne devrait pas souffrir de non-dits amers, ni de mensonges.

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