- melody — she/herIRL : saito asuka (斎藤飛鳥)Avatar, Crédits : 2281Messages : 22RPs : 14 911Gallions :certains éléments de l'histoire et de la narration peuvent aborder les sujets suivants :Disclaimer : Multicomptes : 07.07.98 (23)Naissance & Âge : elle/she/herPronom(s) du personnage : goldenrodCouleur de dialogue :
coma, deuil, panic/anxiety attack❀ assistante au secrétariat de mahoutokoroOccupation : aucune.Particularité(s) :
❀ professeur de piano à temps partiel chez wada ongakuyaRelations :
☼ CANCER ☾ SAGITTAIRE ↑ SAGITTAIRE
INFJ-A | 9W1: THE DREAMER | BLOOD TYPE A
sawako・ambrose・clémence
akira
noé・felix・anla・evie
| 220420 vanity and friendship・ambrosePlume à Papote :
| 220516 la rose et le renard・tc
| 220604 beyond the sea・nino
| 220616 l'incendie・tc
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| 220624 just a sunny day...・scooby-gang
| 220703 you can cry...・sawako
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IRL : melody — she/her
Avatar, Crédits : saito asuka (斎藤飛鳥)
Messages : 2281
RPs : 22
Gallions : 14 911
Disclaimer :certains éléments de l'histoire et de la narration peuvent aborder les sujets suivants :
coma, deuil, panic/anxiety attack
Multicomptes :
Naissance & Âge : 07.07.98 (23)
Pronom(s) du personnage : elle/she/her
Couleur de dialogue : goldenrod
Occupation :❀ assistante au secrétariat de mahoutokoro
❀ professeur de piano à temps partiel chez wada ongakuya
Particularité(s) : aucune.
Relations :
☼ CANCER ☾ SAGITTAIRE ↑ SAGITTAIRE
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Elle l’a redoutée, cette confrontation. Probablement repoussée aussi, maintes fois, encore et encore. Depuis leur rencontre d’abord, alors que Himari n’a jamais été adepte des grandes confessions. Trop pudique, trop réservée pour infliger son histoire à ceux qui n’ont pas besoin de savoir, elle a repoussé des mois durant - parce que Sawako n’en a pas besoin non plus, n’est-ce pas ? Après l’incident du festival ensuite, repoussée, maintenant redoutée aussi. Pas besoin de savoir, pour ne pas la blesser, ne pas lui rappeler de mauvais souvenirs, quand tout semblait faire partie du passé.
Inévitable cependant, alors que Sawako n’est pas simplement restée qu’une nouvelle connaissance de passage mais est devenue une véritable amie. À qui elle aurait depuis longtemps dû confier ses tracas, peut-être - mais trop peur de déranger, trop peur de perturber, quand Sawako elle-même faisait aussi face à ses troubles personnels.
Alors elle a attendu - comme toujours. Himari attend. Ne dit mot, croise les doigts pour que rien ne s’entrechoque, et pense à autre chose. Ferme les yeux sur l’équilibre fragile d’une quasi-triple vie, entre parents, amis et cette dynamique indescriptible. Jusqu’à ce que ça explose. Inévitable.
La culpabilité d’avoir blessé Sawako avec ses mensonges idiots et vite percés à jour a vite été rejointe par la peur. Celle d’avoir été encore trop loin, de n’avoir encore pas su trouver le courage de faire les choses bien, d’avoir encore fui trop longtemps jusqu’à l’irréparable. Comme avec Yori, comme avec sa mère. Cette confrontation, Himari la redoute autant qu’elle en a probablement besoin, au fond. Faire table rase de tout, remettre les compteurs à zéro. Trouver enfin une oreille de confiance après des années à tout garder pour elle, déferlante d’émotions contraires embouteillées et soigneusement rangées de côté, quelque part où elle ne les voit pas, où elle peut prétendre qu’elles n’existent pas.
Himari se tient devant la porte de l’appartement de Sawako et Felix depuis peut-être cinq. Dix. Quinze minutes. Peut-être plus, qui sait. Arrivée bien trop en avance, alors que l’aiguille de sa montre se dirige lentement vers son objectif de ponctualité. Cinq heures de l’après-midi, alors que le soleil tombe sur l’hiver nippon, soufflant des volutes de buée face au froid. Se tient debout devant la porte dans son manteau jaune tournesol, une boîte remplie de muffins dans les mains. Le cœur qui bat à tout rompre.
Sa main se dresse lorsque sa montre indique dix-sept heures. Ponctualité. Se décide enfin à frapper, alors que ses mécanismes de défense lui hurlent de prendre la fuite - mais elle ne le fera pas. Pas ce soir. Elle a promis. Elle a promis à Yori, promis à sa mère, promis à Sawako, promis à elle-même.
Dès que Sawako ouvre la porte, ses yeux croisent ceux de son amie. La tête baissée, différence de taille et de posture, différence d’état d’esprit. Derrière sa frange, elle revoit aussi le regard courroucé de Sawako durant leur appel. Son regard agacé, son regard déçu.
Sawako l’accueille sans tarder dans l’appartement, alors que Himari semble inconsolable - incapable d’arrêter les sanglots, déferlante retenue trop longtemps. Elle voudrait arrêter, se sent tout aussi stupide de pleurer maintenant alors qu’elle n’a rien dit - et qu’au final, le mensonge était bien idiot, non ? I’m ridiculous. I wish I could stop it. Vite accueillie, trouvant mouchoirs, salon confortable et rapidement, une tasse de thé chaud entre ses mains, alors que son amie s’assure de s’occuper d’elle avant même d’avoir les explications auxquelles elle a droit.
Au bout de quelques minutes, les larmes se taisent. Himari a l’impression d’avoir couru un marathon, le souffle court, le nez et les yeux rougis, recroquevillée au creux des coussins du salon de Sawako, à moitié cachée derrière un mouchoir en papier. Se calme lentement, lui laissant le répit de réchauffer ses mains sur sa tasse et en boire une gorgée.
Himari prend une inspiration. Son rythme cardiaque se calme, lentement, face à la patience de Sawako, la protection de son appartement, cocon du couple de Daichi qu’elle admire beaucoup plus qu’elle ne l’admet.
Himari sirote une nouvelle gorgée de thé, avec un petit soupir las, replaçant le plaid prêté par Sawako autour de ses épaules.
Nouvelle pause. Elle rassemble le fil de ses pensées, pour ne rien oublier. Un peu effrayée de toucher à des sujets plus récents, plus proches de son état d’esprit actuel, inévitablement.
Les yeux de Himari accrochent de nouveaux ceux de Sawako. Dans une tentative de faire passer toute la sincérité qu’elle peut lui témoigner, aussi.
Elle replace une mèche de cheveux derrière son oreille, main à moitié dissimulée par la manche trop longue de son pull en laine.
Elle ne sait pas comment clôre son long récit, ces années de soucis et de tracas laissés sous silence, faute d’avoir trouvé l’oreille adéquate pour les accueillir non plus. Ses yeux s’humidifient à nouveau malgré elle, et Himari tente de contenir ses nouvelles larmes, main sur ses rouges enflammées.
Sawano Akira a feelsé sur ce message