— i like the idea of guys (just not the reality)

le rat
& @JP Jones

Ses objectifs lui filet entre les doigts, elle n’arrivait plus à les atteindre, elle se trompait de ciblé, s’attaquer à plus fort qu’elle. Alma ne cessait de gaffer, encore et encore, jusqu’à se retrouver au pied du mur. Obligeant Yujin à sortir de sa grotte, et réparer lui-même les erreurs qu’elle a commise. S'ils étaient associés, Alma aurait été mise à la porte depuis bien longtemps. Ce soir encore, la situation était chaotiques. Alma soupire, elle a fait et refait trois fois la chambre, fouiller dans les poches et le porte feuille de sa victime.

Vide.
Tout est vide.

Pas un gallions ne traîne dans ses poches, une carte bleue ou un objet de valeur. Il n’avait rien du tout, un pauvre rat des champs qu’elle a récolté sur instagram. Il n’y avait aucun signe de cette grosse arnaque, pourtant, sur le papier, il semblait être un bon parti. Tout n’est qu’illusion, joueur de quidditch à peine prometteur, sponsors faibles et compte en banque désert. Tout ce qui sauve ce gamin est sa gueule d’ange, elle l’aurait déjà butté sinon. « Oi, Oi, Oi. » il sent l’alcool, champagne beaucoup trop cher qu’ils se sont enfilé à deux. Alma soupire, il dort depuis des heures, et le check out est pour bientôt. « Tu te fou de ma gueule ? T’es quel genre de joueur de quidditch en dèche ? T’as pas un rond, tu portes des caleçons de super marché et en plus, tu veux que je paie un extra de chambre, alors que tu ne baises pas? » ses doigts saisissent le drap dans lequel il est soigneusement enroulé, tu m’étonnes, vu la vie de galère que ce gosse doit traverser, elle ne serait même pas surprise de savoir qu’il habite sous un pont. « Tu dégages le clochard, ramasses ta veste pimkie et fou moi le camp. T’as de la chance que j’ai pitié de toi, parce que sinon j’aurais utilisé ta bourse pour payer cette chambre d’hôtel. » un HOTEL, même pas un love hotel, une vrai chambre. Elle soupire une nouvelle fois, elle aurait du le tuer dans son sommeil, ça aurait été plus fun que de l’écouter débattre sur l’utilisation de je sais plus quoi au quidditch. Un compte en banque aussi asséché que le Sahara.

cw. abus de substance et langage vulgaire.

le rat
& @Son Yujin

Soirée lunaire pour Joao qui n’avait pas pensé la passer avec une demoiselle d’Instagram. Bien sûr, le joueur de quidditch pouvait séduire n’importe quoi mais il n’était pas du genre à taper sur tout ce qui bougeait comme un chien assoiffé. Après un échange en dm assez pimenté où JP ne cessait de la traiter d’idiote derrière son écran, le futur couple s’était retrouvé au Jacquois. Déjà, ça aurait dû lui mettre la puce à l’oreille. Elle était aussi inintéressante qu’une patate dans un champ. Quelconque, plate devant et derrière. Elle n’avait pour elle qu’un joli visage et de longues jambes, clairement pas de quoi faire d’elle la prochaine madame Jones. Il a baillé à un moment, d’ennui tellement la soirée avait de quoi le fracasser contre le bar. Alors il avait trouvé une excuse pour aller aux toilettes, envoyer un message à son autre plan de la soirée, et il est revenu pour finir son verre et se barrer. Plusieurs secondes plus tard et le denki voit flou. Se réveille quelques heures plus tard, torse nu sous un drap. Sa performance a dû être affreuse car il a encore son pantalon sur lui.

Premier instinct est : il se sent dépouillé. Ses poches sont légères, son téléphone a disparu et même sa baguette n’est pas à portée de main comme d’habitude. Un tapis de bave s’était accumulé sur son avant-bras où une trace rouge trainait sur sa joue. En sursaut, il plaque les mains sur son torse à la recherche de son portefeuille. Elle n’avait pas osé quand même ? JP était incroyable certes, mais tout le monde savait qu’il n’avait rien à offrir. Alma à ses côtés en train de piailler dans ses oreilles, elle a perdu toute l’innocence qui lui avait plu au départ. L’ange devenue démon. « Hein...Quoi ? Mais qu’est-ce tu racontes...!? » il ne comprend rien. Il a un mal de crâne de bâtard et n’arrive pas à penser droit pour l’instant. Ça lui revient petit à petit. Le verre de champagne de trop. La chambre d’hôtel dans laquelle il l’a trainé, la façon dont elle était sur lui alors que son corps s’alourdissait. Son esprit s’éclaircit et il lui chope la mâchoire pour la regarder dans les yeux. « Ta gueule. Tu parles fort comme les truies au fond du bus. Que de la parlotte mais t'es vide. » qu’il relâche soudainement à la recherche de ses fringues. Il enfile son tee-shirt avec difficulté. « Connasse, tu m’as fait quoi ? » Un sort ? Nan, il ne sentirait plus les effets à son réveil. Elle a mis une potion dans son verre quand il s’est barré aux toilettes ? Ouais, plausible. Ça ressemble bien à un lundi matin de gueule de bois mais en plus hardcore. La salope l’a drogué.

le rat
& @JP Jones

Le désespoir avait fini par gagner le cœur d’Alma, elle n’avait jamais été aussi mauvaise à la pêche que ce soir. Gamine pourtant bien douée quand il s’agit de flairer le bon poisson. Mauvaise touche, en plus d’être totalement dépourvue de fric, le gamin était ennuyeux et bruyant. Elle s’en veut de s’être laissé porter par les apparences, elle aurait dû faire des recherches pour approfondit avant de découvrir la supercherie. Chut, ferme là, tu m’as causé assez d’ennuis comme ça. Caleçon bon marché et parfum naturel, elle aurait du s’en douter, il n’a rien, même pas de la monnaie qui traîne. Elle rage, ses poings sont serrés et elle ne fait que tourner en rond. Qu’est-ce que tu cherches ? Ça ? le porte feuille apparaît dans la paume de sa main, qu’elle hisse au-dessus de son crâne. Pour quoi faire ? Y a rien dedans ? Mais si tu souhaites, je te le rends. et dans un geste beaucoup trop agressif, elle envoie valser l’objet de l’autre côté de la pièce. Doucement, doucement.

Écoute, on va faire simple : on va faire semblant qu’on se connaît pas, et tu raconteras jamais à personne ce qui vient de se passer. Deal qui semble être correcte, sauf que : La chambre à couté 300 gallions, on a bu du champagne, on a mangé un délicieux repas, et t’as taper ta meilleure nuit dans des draps en poil de soie brésilien sauvage. Si il ne s’en rappel pas, c’est sûrement parce que la drogue qu’elle a mis dans son verre suffit à faire chavirer un bovin. Ses doigts verrouillent la porte d’un Immobulus murmurer et scelle toutes autres sorties d’un sort un peu plus puissant. Il était hors de question qu’elle se fasse rouler encore une fois. Donc, tu comptes payer par virement witchpal ou par espèce? Je ne prends pas les chèques. Et je ne te ferai bien évidement pas payer la prestation, en sachant qu’une nuit avec moi vaut ….   (Elle balaie rapidement le garçon de haut en bas, Alma comment as-tu pu être aussi stupide?) Beaucoup trop cher pour toi.

cw. abus de substance et langage vulgaire.

le rat
& @Son Yujin

Les mains sur le visage, réalisant ce qu’il vient de se passer. Drogué, dépouillé, et peut-être plus. Il n’y a qu’un rire sardonique qui tranche sa gorge. Eh cheh. Elle pensait tomber sur la poule aux œufs d’or et il n’était qu’un vaurien sans sou. La seule chose ayant de la valeur qui trainait dans son portefeuille était les dollars que lui avait laissé son père avant qu’il ne lui efface la mémoire – totem à la valeur sentimentale particulière qui ne lui servirait à rien dans le monde magique japonais. « Je t’ai dit de fermer ta gueule non ? » Encore plus que d’avoir été trompé de la sorte, il supporte pas sa voix de collégienne hystérique. Elle s’arrête jamais ? Il doit lui lancer un sort pour qu’elle la ferme enfin ? Il rattrape son portefeuille, vérifie que ses papiers sont toujours là et le place dans la poche arrière de son jean. Elle déroule son plan auquel JP fait semblant d’acquiescer, bras croisés, regard noir. Puis il craque enfin (pourtant il est doué sous la torture mais là c’est trop). « Silencio. Ah, là c’est mieux. » Il masse son crâne, appréciant le silence pour la première fois depuis qu’il a ouvert les yeux. « Tu donnes mal à la tête, j’ai juré. » JP attrape la poignée, se décide à se barrer de ce trou. Payer 300 gallions en plus ? Et puis quoi encore. Elle est folle, juste folle. Mais la porte ne s’ouvre pas, cette dernière est scellée par un sortilège. Les fenêtres aussi. Et pendant un instant, il se demande s’il peut sortir par la voie d’aération mais même ça elle l’aurait bloqué. Ça lui tend les nerfs, vraiment. « Ouvre la porte, grosse conne. Tu crois que je suis ta pute ? Tu peux me droguer, me baiser et m’escroquer dans la même soirée ? PTDR. » Il éclate de rire, la panique montant enfin jusqu’à son cerveau. « Nan, c’est sûr qu’on a pas baisé. T’as l’air d’être une petite pucelle sans intérêt. » Il s’approche d’elle. La colère sur son visage est trop beau, il tend l’oreille. « Quoi ? Désolé je t’entends pas. Parle plus fort. » Le son qui sort de sa bouche est encore plus machiavélique. Il jouit de son impuissance à répondre. Et il rit encore plus, ce sadique. Si elle veut être bloquée ici avec lui, on va voir qui va craquer en premier. Et Joao est obstiné, ça se sait.

le rat
& @JP Jones

Quel honte, quel sacrilège. Se faire rouler de la sorte après des années de travail acharnée. C’était pourtant si simple, un joueur de quidditch assez populaire, facile à attraper, deux gouttes dans sa bière beurre et le voilà assassiné par le sommeil. oops, je l’ai pas fait exprès, oops, t’as du abuser de la boisson ! vite fait, bien fait, dépouiller jusqu’au dernier gallions. l'arnaqueur se fait arnaquer quand finalement, le dernier gallions et tout ce qui reste dans ses poches. Elle roule des yeux, claque son talons de quatorze centimètres sur le sol, le torse bomber. Et moi je t’ai dit que je voulais mon fric, sinon je vais te- silence HEIN, QUOI ? SALE RAT ! Alma bouillonne, elle est rage, elle s’avance vers lui visage menaçant et grand geste. Le pousse une première fois, puis une deuxième, et aurait dû l’étrangler si elle avait la force.

Au lieu de ça, elle lui jette tout ce qu’elle trouve autour d’elle, des coussins, des lampes, de la déco superflue qui encombre les tables de nuit. Les insultes se lèvent, mais aucun mot ne s’échappe de sa bouche. Calme, calme. Elle doit rester calme, s’assoie sur le rebord du lit, de toute façon, personne ne quittera cette pièce tant que l’argent ne sera pas destitué. Et il allait s’en rendre rapidement compte, quand les portes sont finalement : close. Elle hausse les épaules suivies d’un rire narquois, son visage étonné et déçu rembourse déjà la moitié de la note. Alma lève fièrement son majeur en son honneur. Bien fait avait-elle envie de dire, mais pour ça, il faudrait qu’elle retrouve la parole.

Le jeu avait assez duré, elle va s’en débarrasser. Alma n’a aucune patience, encore plus quand l’homme est capricieux. Elle saisit la bouteille de champagne qu’elle vide dans n’importe quel verre qui traîne, et l’utilise comme une arme. La parole manque, mais elle fait un geste très simple pour qu’il la comprenne : son pouce fait semblant de trancher sa gorge pour que le message passe rapidement : je vais te tuer. Sans attendre, elle se met à sa poursuite et frappe à grand coup avec la bouteille pour essayer de l’assommer. Il a beau être un bon joueur de quidditch, ici, il n’a pas les moyens de s’échapper, ni de s’enfuir sur son balai. C’est elle ou lui, puisqu’après tout, l’argent ne reviendra pas.