Taste of your love ♡ Saebyeog

Douceur du printemps, les bourgeons viennent naître sous les rayons d'un soleil roi dans les cieux, sous les caresses chaleureuses des anges qui ne sont fait que d'amour et de bonheur ; quand tout là-haut, on vient en faire sonner les trompettes des sentiments, c'est un monde en fête ! En fleurs, des couleurs pastels qui viennent de nouveau décorer chaque morceau du paysage, comme peinture délicate qui s'écoule sur les peaux pour en sublimer les corps. Et dans le fond de sa poitrine, elle le sent, ce petit coeur qui bat, il bat fort. Ne cesse jamais, ne veut pas s'arrêter dans sa course folle ! Il aime, prêt à l'aventure dès lors qu'on attrape sa peau, murmure à ses tympans les rêves enfantins. Et parce qu'après tout, c'est à ses côtés qu'elle trouve la paix, sérénité sublime, de ses sentiments qui n'ont jamais cessé de grandir à mesure que les jours passaient, que les secondes laissaient le sable tomber dans le sablier.
Muse de ses propres, à en admirer chaque jour sa beauté, sa lumière, se baigner toujours un peu plus dedans, profiter de chacune de ses attentions, de ses paroles, pour tenter de lui en rendre le double, le triple et bien plus encore ! Parce qu'elle est amoureuse, Usagi, comme une enfant, comme le petite fée qui vient en épouser le roi de la forêt ; Saebyeog est étoile qui la guide dans ses froides d'été ; celui à qui elle ne veut jamais lacher la main, pas même lorsque les corps se retrouver durant ces soirées où elle pourrait refaire le monde à ses côtés, d'un diner partagé comme couple parfait, et quelques baisers déposés sur le bout de ses lèvres. Il est précieux, comme un joyau que l'on a peur de perdre ; et elle sait qu'elle l'aime plus que tout quand son coeur tremble.
Tremble à l'idée qu'un jour ; il pourrait partir.
Elle sait qu'elle l'aime, bien trop. Alors qu'elle se penche à ses côtés, dépose ses lèvres contre l'une de ses pommettes, installés dans le canapé, elle lui sourit, caresse son autre joue de ses doigts vernis, de ses yeux qui brillent de tous les astres du monde, pour lui. You want to go to bed? there’s nothing to watch on TV. Aaaand... Elle laisse le doute planer un peu au-dessus d'eux alors que ses doigts se glissent contre les siens, sa tête se repose sur son épaule, s'enivrant de sa chaleur, de son parfum, chaque parti de lui la rend toujours plus amoureuse. I just want to keep you to myself and hug you. It always feels good in bed, don’t you think? Mine faussement boudeuse, comme une enfant qui n'attend qu'une chose : qu'on réponde au plus doux et tendre de ses caprices.

Il l’avait trouvée plus resplendissante encore que d’habitude, dans sa robe aux allures de princesse, l’avait fait valser et tournoyer un moment avant de l’embrasser, le sourire débordant et l’intérieur crépitant sous une douce pluie de printemps. Avait installé le dîner, aux chandelles, sur la table de la cuisine de son petit appartement, à parfois s’arrêter, comme suspendu dans le temps, parce qu’il ne savait pas dans quel tiroir chercher ce qu’il voulait. Et elle le regardait préparer le repas avec tout l’amour du monde dans les yeux, il le voyait bien, alors il se stoppait souvent pour l’embrasser, remettre l’une de ses mèches derrière son oreille, les doigts glissés contre sa mâchoire et le sourire au bord des lèvres. Avait terminé le risotto par une révérence, l’avait installée pour manger comme s’il recevait l’impératrice du pays d’à côté. Leur histoire était aussi douce que l’était Usagi, fleur au milieu du champ, baignée de lumière, comme si les tournesols n’avaient pas besoin de se tourner vers le soleil puisque c’était lui qui le faisait.

Allongés dans le canapé, les bras qui l’entourent et son corps comme matelas confortable, il regarde la télé distraitement, contenté de peu, sa présence lui suffisant. Caresse ses cheveux doucement et lui sourit lorsqu’elle vient déposer un baiser sur sa joue, un peu amusé, parce qu’il devine sur ses traits qu’elle a une idée derrière la tête. “You want to go to bed? there’s nothing to watch on TV. Aaaand…” Son regard quitte définitivement l’écran inintéressant, un sourcil haussé de curiosité. “I just want to keep you to myself and hug you. It always feels good in bed, don’t you think?” Il rit doucement, fait mine de prendre quelques secondes de réflexion, juste pour l’embêter. “I think I can make that happen, doesn’t seem too much trouble”, chuchote-t-il finalement, avant d’embrasser son front. Il s’extirpe hors du canapé, les bras qui glissent sous son corps menu pour la soulever, l’emmener dans la chambre, où il la dépose sur le lit avant de se glisser à ses côtés, la laissant se mettre comme elle préférait. Il observe la décoration de sa chambre, la découvre toujours un peu plus à chacune de ses visites, amusé par le fait qu’elle ne pourrait pas lui ressembler plus encore. “Did you hand out cookies or potions with Sachiko today?”

Usagi ressemble à une petite fée, minuscule, sans réelle importance dans le monde. Elle n'apporte aucune bonne nouvelle, aucune beauté aux fleurs qui entourent son petit jardin. Elle n'apporte pas le soleil ni même les étoile. Usagi n'est faite que d'amour, seulement pour briller, mais jamais plus que les autres. Elle n'est pas celle que l'on admire lorsque la nuit tombe, lorsque les prophètes annoncent les légendes et merveilles. Elle n'est pas celle que l'on remarque, d'habitude, quand il n'y a que son rire qui s'envole entre les couleurs, son sourire un peu maladroit et ses mots de trop entre ses lèvres. Et elle se demande souvent, comment a-t-il pu m'aimer ? Car confiance n'est pas reine dans ce coeur qui bat, s'acharne, pulse dans ses veines, bien plus que la magie qui l'anime, car tout est fragile et faible chez elle.
Elle se sent toujours un peu mieux, dans ses bras.
La solitude disparaît.
Elle a l'impression d'être la fille la plus importante, peut-être même ! La plus belle quand son regard se dépose sur elle, et qu'il vient en donner attention à ses plaintes, sourire qui se forme sur ses lèvres, parce qu'il est roi, et à la fois prince, parce qu'elle ne pourra jamais rêver de mieux ; et qu'un jour, si tu pars, alors tu auras été la meilleure partie de moi. Baiser déposé sur son front alors que le corps se fond toujours un peu plus dans le sien, dans ses bras plus forts qui viennent la porter jusque dans la chambre, rose et décorées de toutes ces fleurs qui ne seront jamais éternels, ces bijoux qui trainent, quelques livres abandonnés, qu'elle reprendra plus tard. Déposé contre le matelas, il se glisse à ses côtés alors qu'elle n'attend que ses bras pour venir en trouver l'amour aux creux de ces derniers. Oh. We made some cookies, and we distributed them in the afternoon. People seemed happy! Joie toujours sacrée entre ses lèvres alors que sa tête se dépose contre son torse, vient en écouter la mélodie de son coeur. Elle pourrait lui dire tous les je t'aime du monde, mais aucun ne trouve le moment de s'échapper. Ses doigts tracent de léger cercles contre le tissu alors que sa tête et son buste se relèvent avec douceur, lèvres dont elle vient s'emparer quelques secondes avant de déposer de nouveau quelques baisers contre ses joues. And you? Did you eat with Mini? He ate well today I hope, huh? Often he skips meals... A toujours s'inquiéter pour tout le monde, coude qui vient accueillir sa petite mine boudeuse, mais elle s'efface rapidement. You know what? I really like to kiss you!! Comme avoué dans toute l'innocence de son âge ; douceur et sucrerie dans le coin de ses lèvres qui s'étirent avec souplesse.

Pour un de ses sourires, il serait capable d’aller chercher la Lune, alors qu’il sait, au fond de lui, qu’Usagi n’est pas celle qu’il cherche depuis toujours. Ça n’empêche rien, pourtant, surtout pas son ventre de papillonner à ses côtés, la météo calée sur un arc-en-ciel agréable qui lui offre une sensation de chaleur au creux de l’estomac, alors qu’il se cale sur le lit et l’invite à s’installer entre ses bras, les mains qui viennent l’entourer et les doigts qui se glissent dans ses cheveux, sur ses joues, y dessinent les merveilles du monde (et la huitième, c’est elle). “Oh. We made some cookies, and we distributed them in the afternoon. People seemed happy!” Il les imagine, toutes les deux, offrir des cookies à des inconnus perturbés par tant de gentillesse, sans doute incapables de leur refuser quoi que ce soit ; à leur place, il aurait sûrement voulu les remercier avec un livre, une fleur, quelque chose de plus qu’un simple mot. “I’m sure they were, and I’m sure the cookies were wonderful.” Il se souvient encore de la confiture qu’elle lui avait fait goûter, persuadé que ses cookies doivent être au moins aussi bons. Elle se relève un peu et il répond à son baiser, le sourire qui s’agrandit lorsqu’elle embrasse ses joues. “And you? Did you eat with Mini? He ate well today I hope, huh? Often he skips meals… - I did, I made sure he had a very good meal. Skipping meals? Not on my watch, ma’am” fait-il d’un air un peu amusé, l’air devenu un peu sérieux. “You know what? I really like to kiss you!!” Il rit de surprise, les mains qui glissent de ses cheveux et viennent doucement encadrer son visage, rapproche doucement le sien, jusqu’à chuchoter à quelques millimètres de ses lèvres. “Well let’s do it then,” murmure-t-il avant de l’embrasser, tendrement, les joues qui commencent à rougir en sentant qu’un tel baiser n’est pas sans effet sur son corps, à penser qu’il devra peut-être se décaler bientôt pour ne pas la gêner.

L'amour est une fleur divine, et Saebyog est certainement la plus belle fleur de son jardin ; de ses épines qui se sont faites douceurs pour elle, dans ses étreintes à vouloir se baigner dans ses pétales. Usagi est encore une enfant dans le fond de son coeur, dans sa tête où il n'y a que des étoiles, quelques comètes, des centaines de fleurs pour en caresser les peaux, les chairs. Et elle l'aime, Sae. Elle n'imaginait aucun amour, avant, pourtant il est venu tout éclore en elle. Elle se sent bien, elle se sent aimée, jolie, princesse d'un roi qu'elle ne pourra jamais égaler dans sa grandeur ! Dans ce petit univers qu'elle aime imaginer. En décorer les futurs, qui pourtant ne seront jamais à eux. Elle voudrait que tout soir éternel, petite fée qui vit dans sa tête, seulement dans sa tête, elle n'imagine aucune douleur. Elle ne le voit pas partir ; après tout, il m'aime, non ?
Petite bulle unique, elle est si bien dans ses bras, si bien qu'elle ne voudra jamais que cette soirée ne cesse, quand elle se penche pour couvrir à son tour, ses joues de ses baisers tendresses. Elle aime ses caresses, quand ses doigts se glissent dans ses cheveux, les yeux qui se ferment à leur contact, la tête qui se repose lentement contre lui, et tout son parfum qui vient l'apaiser, de toute l'énergie dont elle regorge. I’ll make you some next time. Le sourire qui se dessine sur le visage poupon, aux baisers volés contre ses lèvres. You're such a good friend. Et elle pourrait en dire encore plus, cependant, elle n'en dira rien, préférant se taire pour profiter de cet instant, des baisers qu'elle lui offre et vole toujours plus. Des confessions dans le creux des coeurs, dans l'estomac qui se tord légèrement. Ô rougeurs ! Sur les joues de porcelaine, baiser qui n'a pourtant rien d'une innocence candide, il y a des papillons qui volent dans ses entrailles, de l'or dans ses veines, et douceur de ses doigts à se poser avec délicatesse contre son torse. L'air vient à manquer, et elle s'éloigner de quelques millimètres seulment, quelques secondes, la surprise est douce sur son visage, rapidement remplacée par le sourire. I liked this one. A lot. Candeur sublime, elle ne connaît rien aux corps, rien aux baisers qui dérivent, et pourtant, grande aventurieuse, ses lèvres se glissent de nouveau jusqu'aux siennes, doigts qui frôlent sa peau quand ils viennent se trouver refuge contre la peau si chaude de sa nuque. Et elle ne veut pas bouger, Usagi, voudrait profiter de quelques secondes supplémentaires. You’ve done this kind of kissing someone else...? Because I haven’t... But I want you to teach me! How do we do all of this... Demande pourtant maladroite ;
Usagi voudrait grandir un peu, jamais trop,
Entre ses mains et ses baisers.

Il y a dans ses yeux toute l’innocence et la candeur de leur amour, dans son cœur toute la douceur et la bonté dont elle sait faire preuve, si bien que Saebyeog a beau la regarder, il voit plutôt une étoile. “I’ll make you some next time.” Il sourit, hoche la tête, toujours ravi de pouvoir goûter ses pâtisseries, sans doute son plus grand fan, à se régaler de ses douceurs sucrées. “You’re such a good friend.” Le sourire s’agrandit, le pouce qui glisse sur sa peau, décore sa joue et vient effleurer son nez. Avec Mini, ce n’est même pas de l’amitié ; Mini est son frère, sa moitié, il se demande même s’ils ne partageraient pas le même sang (il sait que non, mais ça ne change rien). Et sans Mini, il n’aurait pas rencontré Gigi, n’aurait jamais osé lui parler, l’inviter à dîner - l’embrasser. “I liked this one. A lot.” Il plonge les yeux dans les siens avec un grand sourire, un peu essoufflé de ce baiser, les mains qui remettent une mèche derrière ses oreilles. Il vient redéposer un baiser rapide au coin de ses lèvres, le cœur un peu chamboulé. “You’ve done this kind of kissing someone else...? Because I haven’t... But I want you to teach me! How do we do all of this…” Il fronce les sourcils, ne comprend pas tout de suite - “This kind of kiss- oh.” Il glousse doucement, caresse son visage avec tendresse, les joues rosies par le désir ascendant. “I did, yes. But it’s really okay if you haven’t. Are you sure you want to?” Il cherche la confirmation dans ses yeux, l’assurance que c’est bien ce qu’elle désire, elle. “And even if you say yes now, you’re allowed to change your mind, at any time, okay? Just tell me and we’ll stop.” L’une de ses mains quitte son visage, cherche la sienne. Enlace leurs doigts comme le sont leurs cœurs, en attendant que les désirs d’Usagi deviennent ses ordres.