- SFS — elleIRL : Lee Donghyuck (Haechan, NCT) ⊱ childishAvatar, Crédits : 1980Messages : 6RPs : 11 000Gallions : ucNaeun LeeMulticomptes : 24 ans (14.04.1998)Naissance & Âge : he/himPronom(s) du personnage : <den>Couleur de dialogue : Diplomé d'un double shūshi en étude des vestiges et civilisations sorcières pour exercer en tant que briseur de sorts et en brigade de police magique. Actuellement en 6ème année seule de brigade de police magique pour exercer en tireur de baguette d'élite. A fait partie du club d'élaboration de sortilèges & de duel. Capitaine & batteur chez les Komodo Dragons. Travaille à la brigade de Fuji. Occupation : POINTS DE COMPÉTENCE 5
Godaï Foudre
Défense & Attaque : Seuil 1 (Défense), Seuil 2 (Attaque), Seuil 3 (Champ Électrique), Seuil 4 (Perception).
Communication : Seuil 1 (Système nerveux) Particularité(s) :— ÉLÈVE ❝ in a mood for love
IRL : SFS — elle
Avatar, Crédits : Lee Donghyuck (Haechan, NCT) ⊱ childish
Messages : 1980
RPs : 6
Gallions : 11 000
uc
Multicomptes : Naeun Lee
Naissance & Âge : 24 ans (14.04.1998)
Pronom(s) du personnage : he/him
Couleur de dialogue : <den>
Occupation : Diplomé d'un double shūshi en étude des vestiges et civilisations sorcières pour exercer en tant que briseur de sorts et en brigade de police magique. Actuellement en 6ème année seule de brigade de police magique pour exercer en tireur de baguette d'élite. A fait partie du club d'élaboration de sortilèges & de duel. Capitaine & batteur chez les Komodo Dragons. Travaille à la brigade de Fuji.
Particularité(s) : POINTS DE COMPÉTENCE 5
Godaï Foudre
Défense & Attaque : Seuil 1 (Défense), Seuil 2 (Attaque), Seuil 3 (Champ Électrique), Seuil 4 (Perception).
Communication : Seuil 1 (Système nerveux)
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make it personal this time;;
24.03.2022 \ [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] \\ [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Il avait décidé de continuer, Geonu. Un, deux, trois ans de plus : assez pour protéger. Il ne savait pas s’il prenait la bonne décision, mais ne pouvait se résoudre à s’arrêter là. Pas après les évènements du douze octobre : pas alors qu’il lui restait encore tant à apprendre. Tant à perdre. Lui qui avait rêvé du jour où il obtiendrait son shūshi et pourrait définitivement dire au revoir à ces études tantôt intéressantes tantôt barbantes. La recherche l’avait intéressé pour un temps, mais une fois les connaissances acquises et approfondies, il avait préféré le concret de la pratique.
Et il se devait de continuer à pratiquer.
Se devait oui de développer ses réflexes, son intuition et son don godai.
Après avoir étudié tous les choix qui s’offraient à lui, le jeune denki avait décidé de stopper son double cursus. S’il lui tenait à coeur, il n’avait plus assez de temps pour pouvoir s’investir dans ces deux branches complémentaires quoique pourtant opposées quant aux aboutissements. Il avait préféré de se concentrer sur l’essentiel : son futur. Un shūshi en étude des vestiges et civilisations sorcières lui permettait déjà d’exercer où il voulait en tant que briseur de sorts, sans compter ses expériences à Gringotts et à la brigade, où il avait pu voir les deux faces du métier.
Il se concentrerait sur ses études dans la brigade de police magique, dans le but de devenir tireur de baguette d’élite et maitre godai. Conserverait néanmoins en option les cours de sortilèges avancés et de malédictions et bénédictions. Au cas où. Car il ne serait jamais assez fort, ne serait jamais assez bon dans ces domaines : se devait de s’armer le plus possible, pour pouvoir faire face à tout type de situation.
Geonu n’était peut-être plus un simple garçon. Jeune homme dont les traits avaient changé au fil des années, dont les épaules s’étaient faites plus solides de par les entrainements sportifs poussés et l'augmentation constante de ses responsabilités.
Il devenait adulte.
Non pas malgré lui, car il avait toujours été serein face à son futur.
Mais non sans un pincement au coeur.
Aussi trouverait-il peut-être un peu de paix face à la poursuite de ses études, ces dernières le protégeant de tout ce qu’il craignait : perdre de vue ses amis, s’éloigner des êtres aimés. Son bonheur résidait dans la proximité de ces derniers, et sa capacité à partager son quotidien avec eux. Qu’adviendrait-il, lorsqu’ils quitteraient l’île pour s’épanouir professionnellement parlant ? Les rencontres ne seraient plus journalières voire hebdomadaires, mais mensuelles voire annuelles.
Il espérait pouvoir garder une partie d’eux près de lui, malgré son envie de les voir s’épanouir : avait déjà dit au revoir à nombre de ses amis. Raffaele parti en exploration aux quatre coins du monde, Ingrid qui alternait entre l’Australie et la Chine, parfois le Royaume-Uni. Que devenait Snorri ? Sans oublier tous les autres, qui avaient déjà pris leur envol et quitté Mahoutokoro depuis de nombreuses années.
Enfin, ils étaient heureux.
Continuait avec certains de maintenir un lien, plus fort que la distance et la différence de leur quotidien. Appréciait néanmoins, car il en avait besoin, de conserver oui une proximité physique, était ainsi content d’avoir une base solide d’amis encore coincés avec lui sur l’île. Lui-même se rendait prisonnier de Mahoutokoro pour un à trois ans de plus, quoiqu’il comptait les effectuer en alternance. Il n’avait jamais été très logique d’intégrer le cursus exclusif aux brigadiers sans considérer d’y travailler en parallèle. Avait déjà survécu à cette expérience l’année dernière, non sans difficulté : le manque de temps avait failli le tuer. Geonu qui avait rarement été aussi épuisé que lors de sa cinquième année.
Il avait failli abandonner nombre de fois au moins une des composantes de son quotidien, ne savait pas comment il avait réussi à rester dans l’équipe de Quidditch. Aurait peut-être plus de temps à présent, maintenant qu’il pouvait se concentrer sur un cursus seul.
Ou pas, il en doutait fortement.
Mais essaierait quand même.
Allait bientôt finir par avoir les mêmes cernes que celles de Junseo, qui ne donnait pas l’impression de dormir beaucoup. Junseo cadavre ce matin qui allait probablement enchainer dix heures de sommeil, de repos grâce aux congés positionnés entre les deux années scolaires. Geonu qui avait hésité à lui voler un de ses pulls lorsqu'il s’était habillé ce matin, mais avait pressenti que son coloc allait justement en avoir besoin aujourd’hui. Dommage, lui qui ne portait quasi jamais de bleu aurait bien fait exception pour célébrer le début du printemps.
S’était rabattu presque piteux sur un ensemble beige, grimaçant lorsqu’il avait enfilé sa chemise, n’appréciant pas particulièrement la texture du tissu sur sa peau. Comment avait-il fini par avoir autant de vêtements dans les tons crème et taupe ? Avait déjà hâte de l’été pour ses t-shirts et sa simplicité. Où allait-il bien aller ? Quoique : la Golden Week était peut-être plus d’actualité.
Avait transplané jusqu’à Koïde, ébloui par la luminosité du matin. Fuji ne bénéficiait pas de la même exposition, les rayons du soleil étant parfois bloqués par les habitations avoisinantes voire les gratte-ciel du quartier des affaires. Il faisait beau. Une beauté différente de celle de l’hiver, plus bucolique, moins silencieuse. Persistait cependant la même timidité dans ce lever lent d’un soleil sortant peu à peu de son hibernation et reprenant de la hauteur : les jours seraient bientôt plus longs, permettant aux habitants de profiter de beaux après-midis après leur journée de travail ou d’études.
Arrivé vers la patinoire, non sans s’être arrêté prendre un café au passage, Geonu avait salué le vigile à l’entrée. Ce n’était pas la première fois qu’il venait la voir s’exercer, étant déjà venu la récupérer le soir avant d’aller manger, une dizaine de jours plus tôt. Il connaissait à présent le chemin vers les tribunes et savait ne pas se faire remarquer : car là était le but.
Pouvoir observer Sunhee le plus longtemps possible avant qu’elle ne le remarque, trop concentrée dans ses exercices et ses répétitions. Et il aimait ça, Geonu. Garçon sensible aux efforts et à la rigueur, qui ne pouvait s’empêcher de se perdre sur la silhouette de son amie alors qu’elle exécutait avec brio des sauts tous aussi complexes les uns que les autres.
Il aimait le bruit singulier de la glace encaissant avec difficulté les chocs générés par les patins après un saut. Le silence de la patinoire était singulier, rappelant les matins les plus froids de l'hiver : tout semblait retenir son souffle dans l’attente d’un geste, d’une action. D’une nouvelle pirouette. Sunhee protagoniste à cet instant même, qui ne réalisait pas que tout autour d’elle était à l’arrêt, contemplatif.
C’était comme si l’air lui-même se crispait en sa présence, participant avec le reste de l’espace à accroitre l’écho singulier de chacun de ses mouvements sur la glace.
Geonu qui ne connaissait que très mal les termes propres au patinage artistique : mais qui reconnaissait les pirouettes verticales et cambrées, que Sunhee réalisait à une vitesse impressionnante, souvent après la réception de certains sauts. Elle tournait et tournait sur elle-même, alimentant la force centrifuge, tendait ses bras et semblait alors être l’incarnation de la grâce. Au diable Perséphone et Cérès : qui pouvait bien être la déesse de la beauté et du sensible ? Aphrodite, peut-être.
Car qui pouvait bien être Sunhee ? Dont leur lien particulier n’était pas pour Geonu celui de l’amitié. Il ne pouvait s’empêcher d’y penser, alors qu’elle était là, devant lui : si proche et pourtant si loin. Inconsciente de sa présence. Sunhee qui ignorait tout de lui, dont les yeux pourtant semblaient parfois lui porter une admiration proche de la dévotion. Elle était si innocente, pétillant doucement à ses côtés, sursautant au moindre changement d’humeur puis souriant de bon coeur lorsqu’elle comprenait s’être trompée car tout allait bien.
Elle était tel un enfant.
Mais Geonu lui ne voyait pas l’enfant : il voyait une jeune femme déterminée et forte, ayant dédié sa vie au patinage artistique. Il voyait un mental de fer et une réelle compétitivité, noyés sous une avalanche de douceur. Il voyait oui quelqu’un de solide, ayant réussi à encaisser une vie d’adulte dès son plus jeune âge. Sunhee innocente mais excellente. Excellente dans une discipline qu’elle connaissait sur le bout des doigts, au prix de nombreux sacrifices. Il voyait oui une jeune femme intelligente et forte.
Forte forte forte.
La était le mot d’ordre, dans son esprit.
Sunhee qui brillait si fort et qui était si forte.
Forte et fragile, pourtant.
Car elle était un être complexe, et que chaque sacrifice avait creusé quelque chose en elle : séparant plusieurs parties de sa personnalité jusqu'à les écarteler. Sunhee sensible qui parfois semblait prête à disparaitre, comme la neige au soleil. Sunhee incertaine, fragilisée par des années d’entrainements intensifs où il avait fallu prioriser son endurance physique et un mental de fer au détriment du reste.
Au détriment d’elle : jeune fille, jeune femme.
Au détriment de sa santé, de son épanouissement en dehors de sa carrière professionnelle.
Du moins était-ce ce qui lui parvenait parfois, lorsqu’il l’observait vivre à ses côtés. Sunhee rappelait la candeur d’un enfant, s’émerveillant d’un rien car tout était nouveau pour elle. Mais Sunhee blessée par la vie qui parfois lui brisait le coeur, incapable de comprendre ce que d’autres personnes de son âge avaient acquis bien des années auparavant. Comment pouvait-elle être à la fois si en avance et si en retard ? À des années de ce que pourraient accomplir certains de ses camarades, mais perdue sur le reste, sur la vie.
Et quelle vie.
Geonu tantôt assis sur une chaise en plastique, perdu au milieu de ces autres sièges vides, tantôt debout et accoudé à l’estrade des tribunes. Il avait fini son café depuis un bon moment : n’avait même plus le gobelet en main, qui avait disparu d’un evanesco si mécanique qu’il s’était surpris plus tard à le chercher. Où était-il passé ?
Sourire et geste de main lorsque Sunhee avait semblé le voir, au loin.
Lui était d’abord resté en hauteur, appréciant la vision qui s’offrait à lui (de ce bout de femme au milieu de l’arène gelée). Devinait son regard chaleureux et l’esquisse sur ses lèvres.
Avait fini par descendre, sans la perdre des yeux : sachant qu’ils allaient bientôt se rejoindre à l’entre d’eux qui lui rappelait leur première rencontre du vingt-et-un décembre.
Mer et terre : elle d’un côté lui de l’autre.
Pourtant réunis, proches.
Mais étaient-ils amis ?
Lui ne savait pas.
Ne pensait pas.
Pas comme ça.
Choi Sunhee aime ce message