MIKROKOSMOS
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Fermeture du forum
Suite à une refonte complète, Mikrokosmos a fermé ses portes et la communauté a fait ses bagages sur une nouvelle plateforme et vers un nouvel univers. Le forum n'est accessible qu'aux anciens membres encore inscrits.
Le Deal du moment : -28%
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 ...
Voir le deal
279.99 €

Felix Gabriel
Felix Gabriel
if I just showed up at your party would you have me? | Charon YJ9W8vOmusca, lisa — she/herIRL : Jordan Fisher · sha | sign · skate vibeAvatar, Crédits : 1225Messages : 6RPs : 3 769Gallions :
⇴ ⇜
if I just showed up at your party would you have me? | Charon FZ1E1uf
⇻ ⤟
Spoiler:
Disclaimer :

Nanashi ‣ impulsive and angry
Multicomptes :
28 ans · 09.06.94 Naissance & Âge : il/he/himPronom(s) du personnage : TealCouleur de dialogue :
Etudiant de 8ème année : cursus Sciences Naturelles et de l'Environnement, option godai terre ; candidat libre en Art & Spectacle, parcours Danse ; travaille en alternance à la Fondation Vaillancourt
Occupation :

GODAI TERRE (réserve · 9)
Branche Matière & flore : influence, création, manipulation, effondrement
Branche Faune : communication, compréhension, appel

prochain seuil à débloquer :Faune › · invocation OU ‹ Flore › · déplacement
Particularité(s) :


friends ·
himari ⊱ l'amie douce
natsuki ⊱ la danseuse à éclairer
sora ⊱ la petite sœur daichi
naomi ⊱ l'amie du passé
nino ⊱ le fan
atlas ⊱ l'ami qui risque de changer
charon ⊱ l'ancien amant
rina ⊱ la protégée
somi ⊱ la celeb à suivre
clem ⊱ le soutien

foes
divna ⊱ la compétition amicale
taizo ⊱ la p'tite racaille
evie ⊱ la nerd de la technologie
Relations :

16.04 · nino
29.05 · charon
06.06 · evie
23.06 · isaac

⤘ PHONE ⇺
himari · charon · clem · evie · sora · naomi · somi · natsuki · sawa

⥇ ELIXIR ⤛
lloyd ·
Plume à Papote :
— ÉLÈVE ❝ one of these days you're gonna blow my cover
if I just showed up at your party would you have me? | Charon YJ9W8vO
IRL : musca, lisa — she/her
Avatar, Crédits : Jordan Fisher · sha | sign · skate vibe
Messages : 1225
RPs : 6
Gallions : 3 769
⇴ ⇜
if I just showed up at your party would you have me? | Charon FZ1E1uf
⇻ ⤟

Disclaimer :
Spoiler:

Multicomptes :
Nanashi ‣ impulsive and angry

Naissance & Âge : 28 ans · 09.06.94
Pronom(s) du personnage : il/he/him
Couleur de dialogue : Teal
Occupation :
Etudiant de 8ème année : cursus Sciences Naturelles et de l'Environnement, option godai terre ; candidat libre en Art & Spectacle, parcours Danse ; travaille en alternance à la Fondation Vaillancourt

Particularité(s) :
GODAI TERRE (réserve · 9)
Branche Matière & flore : influence, création, manipulation, effondrement
Branche Faune : communication, compréhension, appel

prochain seuil à débloquer :Faune › · invocation OU ‹ Flore › · déplacement


Relations :

friends ·
himari ⊱ l'amie douce
natsuki ⊱ la danseuse à éclairer
sora ⊱ la petite sœur daichi
naomi ⊱ l'amie du passé
nino ⊱ le fan
atlas ⊱ l'ami qui risque de changer
charon ⊱ l'ancien amant
rina ⊱ la protégée
somi ⊱ la celeb à suivre
clem ⊱ le soutien

foes
divna ⊱ la compétition amicale
taizo ⊱ la p'tite racaille
evie ⊱ la nerd de la technologie

Plume à Papote :
16.04 · nino
29.05 · charon
06.06 · evie
23.06 · isaac

⤘ PHONE ⇺
himari · charon · clem · evie · sora · naomi · somi · natsuki · sawa

⥇ ELIXIR ⤛
lloyd ·

Would you want me? @Charon Marlow · May 29, 2022

Dans sa tête, la voix s'est tue. Depuis vendredi matin, elle parle, elle parle, encore et encore, pour combler ce vide terrible qu'elle laisserait si seulement elle se taisait. Sa voix s'énerve, sa voix est triste, mais sa voix est là pour que Felix ne sombre pas dans sa solitude. Seulement, à présent, la voix s'est épuisée et n'a plus rien à dire. Les neurones ont fait le tour de toutes les réflexions, lister toutes les explications, tous les scénarios. La nuit s'approche ce dimanche, et Felix commence à ressentir, non pas la solitude qu'il craint, mais enfin une étrange liberté légère. Lorsque Cassandra lui pose ses questions, il hoche la tête en niant. Veux-tu que je reste une nuit de plus ? Est-ce qu'on appelle Uranie ? Tu veux sortir te balader avec moi ? Ce sont des non qui s'enchaînent, qui ne veulent rien, ne souhaitent rien, dans cette lassitude flegmatique qui lui colle à la peau depuis 48 heures. Mais le silence, soudain, disparait sous le tapis et le bruit devient, chaos hurlant dont Felix veut s'échapper.

Il regarde Cass, assise dans le salon, et lui annonce qu'il va se balader, prendre l'air. J'aimerais me promener seul, il insiste, ce qui rend l'aînée de ses sœurs quelque peu triste, mais elle comprend. Je t'attendrais, elle répond dans un souffle de tendresse, exactement ce dont Felix avait besoin, et il claque doucement la porte derrière lui en sortant les mains dans ses poches. Il n'y a rien dedans, que le vide. Pas un sou, ni un petit quelque chose pour guider ses pas, alors Felix s'en remet à ses reflexes qui lui permettent d'avancer. D'instinct, il commence à marcher, les yeux qui serpentent sur les alentours, les intérieurs des maisons illuminés dont il perçoit les salons. Les gens. Leurs sourires. La chaleur et l'odeur des pollens qui tombent encore des arbres. Il est seul, mais au milieu de l'agitation et du bruit, il se sent invisible plus qu'isolé : et cette invisibilité est délicieuse. Pendant deux jours, il avait été à toutes les lèvres. Le soutien reçu était agréable, mais la pitié de qui il s'accompagnait indéniablement lui donnait envie de vomir. C'est d'elle, finalement, qu'il avait besoin de s'éloigner. Sentiment d'être à plaindre, que sa tristesse n'est même plus à lui tant tout le monde la partage... alors qu'au fond, ils étaient peu nombreux, ceux à lui demander réellement : Comment tu te sens ?

Il se laisse porter par ses pieds qui lui font quitter Hinaï. Traverse les passages piétons en attendant sagement que les personnages passent au vert. Les conversations autour rythment sa curiosité, tout juste nourrie, et il avance, sous la pulsion de ses cuisses qui, inlassablement, se souviennent. Il connait ces rues, retrouve des lumières familières. Perdu dans des pensées qu'il ne cherche pas à comprendre, il s'autorise même à sourire, probablement sous un souvenir du coin qui reviendra lorsqu'il acceptera d'abandonner ce vide rassurant auquel il s'accroche. Même les cailloux sur le sol lui sont familiers, la façon dont il tourne les virages sur le trottoir, comme un chemin de fer bien huilé qu'il suivrait, petite locomotive poussée par une impulsion mystérieuse.

Puis ses pas, brièvement, se stoppent. Il veut continuer, mais les jambes refusent. En haussant les yeux, cherchant à comprendre pourquoi cet instinct le bloque ainsi, il reconnait la devanture de l'immeuble, la porte. La fenêtre, qui donne sur la rue, à travers laquelle il ne voit que le plafond de la pièce du studio, visiblement éteinte. Stupide, là, sur le trottoir, le vide disparait pour qu'une voix vienne à nouveau le hanter. Mais ce n'est pas la sienne, de voix, ce ne sont pas des sonorités haïtiennes. C'est un accent écossais qui lui a toujours paru chantant et agréable ; un ton oublié, qui lui colle un frisson et le pousse à continuer sa course jusqu'à finir devant l'entrée de l'appartement. Main levée, il serre le poing, mais il ne frappe pas. Ne toque pas. Il se contente de laisser reposer la main sur la porte dans un gros Bang, puis vient s'y laisser tomber, taper le front, sous une douleur-douceur. « Charon... », il murmure dans un soupir rempli de nostalgie.

Involontairement mené ici par cet inconscient stupide, il se dit, appuyé contre la porte comme un enfant perdu, que s'il veut guérir son cœur détruit, c'est avec lui qu'il doit commencer à se pardonner.


Charon Marlow
Charon Marlow
if I just showed up at your party would you have me? | Charon Wy8qspuf, Léa — elle/she/herIRL : jacob bixenman (self) ; signa (diatypose)Avatar, Crédits : 2314Messages : 1RPs : 17186Gallions :
I am the monster you created
you ripped out all my parts
TW:
Disclaimer :
noé, le soleilkenzo, la luneMulticomptes : ((30.04.93)) (( vingt-huit ans )) trempe dans la fleur d'un âge en plein spleen.Naissance & Âge : ((il/he/him))Pronom(s) du personnage : steelblueCouleur de dialogue : INTERVENANTl'ancien couturier prodige déchu dans son ascension offre ses connaissances en mode aux étudiants de Mahoutokoro par interventions, pédagogie bancale, passion féroce enflammant les discours

STYLISTEpremier amour, passion prodige pour la couture renaissant de ses cendres, il œuvre à son compte, d'une réputation faite dans les bas fonds aujourd'hui portée aux oreilles d'or des grands

TEMPLE D'IZANAMIvipère bitume balance sa rage et sa violence au détour de combats crevures. unique endroit où la déraison embrasse la passion de la mort

KIRORSA-KAÏshuhensha au marché noir, cherche et revend des artefacts à prix d'or. Occupation :
ayakashi (soigné), première transformation le 17.02.2015Particularité(s) : akirathe underdogs
alistairhey brother
anlasweet mind to play, iron heart to tease
atlasa beautifully bad idea
calistathe rose and the snake
felixlover's gone, friends back in sight
jppain in the ass
lloydgoing under tortuous ways
morganestrange mentorship
pandorememories never die
remiu.cRelations :
— SORCIER ❝ magic in my veins
if I just showed up at your party would you have me? | Charon Wy8q
IRL : spuf, Léa — elle/she/her
Avatar, Crédits : jacob bixenman (self) ; signa (diatypose)
Messages : 2314
RPs : 1
Gallions : 17186
I am the monster you created
you ripped out all my parts

Disclaimer :
TW:

Multicomptes : noé, le soleilkenzo, la lune
Naissance & Âge : ((30.04.93)) (( vingt-huit ans )) trempe dans la fleur d'un âge en plein spleen.
Pronom(s) du personnage : ((il/he/him))
Couleur de dialogue : steelblue
Occupation : INTERVENANTl'ancien couturier prodige déchu dans son ascension offre ses connaissances en mode aux étudiants de Mahoutokoro par interventions, pédagogie bancale, passion féroce enflammant les discours

STYLISTEpremier amour, passion prodige pour la couture renaissant de ses cendres, il œuvre à son compte, d'une réputation faite dans les bas fonds aujourd'hui portée aux oreilles d'or des grands

TEMPLE D'IZANAMIvipère bitume balance sa rage et sa violence au détour de combats crevures. unique endroit où la déraison embrasse la passion de la mort

KIRORSA-KAÏshuhensha au marché noir, cherche et revend des artefacts à prix d'or.
Particularité(s) : ayakashi (soigné), première transformation le 17.02.2015

Relations : akirathe underdogs
alistairhey brother
anlasweet mind to play, iron heart to tease
atlasa beautifully bad idea
calistathe rose and the snake
felixlover's gone, friends back in sight
jppain in the ass
lloydgoing under tortuous ways
morganestrange mentorship
pandorememories never die
remiu.c


De jours en semaines, réapprendre à exister. Non plus comme une entité condamnée mais comme quelque chose en suspens dans un entre-deux étrange. Se souvenir de cette façon qui était la nôtre de se mouvoir, agir, vivre. Tout simplement. Mais ne pas réussir à la retrouver dans son entier. Se sentir incomplet peu importe la situation. Les angoisses chevillées au corps d’un esprit fracassé. C’est dans les silences de la nuit qu’elles sont les plus hurlantes. De ces malaises étreignant le cœur, les heures sombres parfois passées à deux ont aidés à se réapproprier son chez lui, son lit, des brides de sa vie. Mais seul vient la sueur froide. Le besoin virulent de laisser la lumière allumée, puisque dormir dans le noir semble être totalement fou. Sursauter face au bruit le plus badin de l’existence. De jours en semaines il a perdu de vue une possible paix avec son sommeil dilaté.
De semaines en mois, il ne parvient toujours pas à apprécier sa solitude nouvelle quand pourtant là-bas, dans le ventre d’Iwa, il la rêvait. La fantasmait puisqu’il était impossible de se retrouver ne serait-ce qu’une seconde misère avec lui-même.
Alors Charon s’enivre, des gens. De ces âmes dont il se fout pourtant. Passe ses jours là où la vie hurle et cogne. Passe ses nuits là où elle détruit et saigne. N’en revient qu’aux aurores pour s’effondrer alors, ivre mort d’avoir trop vécu au milieu du chaos des autres. S’échapper du calme, du silence. Du vide.

Le refuge trouvé au détour d’un konbini peut-être pas aussi rempli qu’aux heures d’affluence mais suffisamment pour le rassurer. A moitié. Ces regards qu’il sent parfois sur sa nuque se parent tous d’intention malveillantes, de murmures et de menace. Eveillent l’instinct animal de se défendre par l’attaque. Des pulsions fauves à museler, retenir, relâcher dans un soupir quand les doigts se saisissent, mécaniques, de la première chose passant à leur portée – onigiri sous plastique. Une bouteille de café dalgona qu’il ne boira sûrement pas mais le simple fait de se tenir planté là devant la caisse, d’avoir ces interactions fluettes mais réelles l’ancrent un peu plus dans ce qu’est sa vie à présent.
Comme avant.
Sur le chemin du retour il réalise que son cœur bat moins fort lorsqu’il passe devant la gueule béante d’une petite rue. Que ce noir où tout pourrait surgir, surtout le pire, n’a plus autant des airs d’ennemi aveugle qu’avant. On s’habitue à tout. A la prison. A la liberté. Bien qu’elle soit, visiblement, plus compliquée à apprivoiser.
Il y a aussi cet étrange soulagement au franchissement de la porte, pourtant fatiguée à la peinture écaillée, en bas de cet immeuble-déchet retrouvant peu à peu, doucement, ses allures de sanctuaire. Jamais pleinement, il le sait Charon. Puisqu’il a été une fois vandalisé, il pourra l’être encore. Il a pensé à déménager, se chercher un nouvel endroit pour le faire véritablement sien et non plus propriété partagée avec la milice et les autres ombres au pouvoir. Incapable de le faire, tous ses souvenirs sont là, les douloureux mais aussi, et surtout, les heureux. C’est l’un deux qui semble s’offrir à sa vue alors que le pied se pose sur la dernière marche ouvrant la voie sur le couloir vide. Les sourcils se froncent et l’allure s’oblige à rester banale.

« - Felix ? » Souffle question qui n’en est pas une, il n’y a pas de doute sur l’identité de l’invité inattendu. Seulement d’autres interrogations quant à sa présence. Car derrière cette porte contre laquelle l’haïtien s’appuie se trouve l’antre des mauvaises idées. De celles que l’on chérit sur l’instant car elles semblent les meilleures mais qui, bien souvent, se teintent de l’arrière-goût amer des regrets. Il disparait lui aussi, comme tout le reste, avec le temps.
Le sachet se coince sous un bras et doucement la main se pose sur l’épaule du fiancé trahi. Les doigts pressent le tissu et l’épaule en-dessous dans un geste empli d’une compassion qu’il pensait ne jamais retrouver. « - Let’s get in. » Sur la porte qu’il ouvre dans un murmure aux sonorités grinçantes, le studio les avale tous les deux comme il a pu le faire tant de fois par le passé. Une autre vie, si loin de la leur à présent.  

« - Make yourself at home. » Home, le mot dans sa bouche, sur sa langue semble étrange. Sonnerait presque faux tant il a encore du mal à le refaire sien.

Felix Gabriel
Felix Gabriel
if I just showed up at your party would you have me? | Charon YJ9W8vOmusca, lisa — she/herIRL : Jordan Fisher · sha | sign · skate vibeAvatar, Crédits : 1225Messages : 6RPs : 3 769Gallions :
⇴ ⇜
if I just showed up at your party would you have me? | Charon FZ1E1uf
⇻ ⤟
Spoiler:
Disclaimer :

Nanashi ‣ impulsive and angry
Multicomptes :
28 ans · 09.06.94 Naissance & Âge : il/he/himPronom(s) du personnage : TealCouleur de dialogue :
Etudiant de 8ème année : cursus Sciences Naturelles et de l'Environnement, option godai terre ; candidat libre en Art & Spectacle, parcours Danse ; travaille en alternance à la Fondation Vaillancourt
Occupation :

GODAI TERRE (réserve · 9)
Branche Matière & flore : influence, création, manipulation, effondrement
Branche Faune : communication, compréhension, appel

prochain seuil à débloquer :Faune › · invocation OU ‹ Flore › · déplacement
Particularité(s) :


friends ·
himari ⊱ l'amie douce
natsuki ⊱ la danseuse à éclairer
sora ⊱ la petite sœur daichi
naomi ⊱ l'amie du passé
nino ⊱ le fan
atlas ⊱ l'ami qui risque de changer
charon ⊱ l'ancien amant
rina ⊱ la protégée
somi ⊱ la celeb à suivre
clem ⊱ le soutien

foes
divna ⊱ la compétition amicale
taizo ⊱ la p'tite racaille
evie ⊱ la nerd de la technologie
Relations :

16.04 · nino
29.05 · charon
06.06 · evie
23.06 · isaac

⤘ PHONE ⇺
himari · charon · clem · evie · sora · naomi · somi · natsuki · sawa

⥇ ELIXIR ⤛
lloyd ·
Plume à Papote :
— ÉLÈVE ❝ one of these days you're gonna blow my cover
if I just showed up at your party would you have me? | Charon YJ9W8vO
IRL : musca, lisa — she/her
Avatar, Crédits : Jordan Fisher · sha | sign · skate vibe
Messages : 1225
RPs : 6
Gallions : 3 769
⇴ ⇜
if I just showed up at your party would you have me? | Charon FZ1E1uf
⇻ ⤟

Disclaimer :
Spoiler:

Multicomptes :
Nanashi ‣ impulsive and angry

Naissance & Âge : 28 ans · 09.06.94
Pronom(s) du personnage : il/he/him
Couleur de dialogue : Teal
Occupation :
Etudiant de 8ème année : cursus Sciences Naturelles et de l'Environnement, option godai terre ; candidat libre en Art & Spectacle, parcours Danse ; travaille en alternance à la Fondation Vaillancourt

Particularité(s) :
GODAI TERRE (réserve · 9)
Branche Matière & flore : influence, création, manipulation, effondrement
Branche Faune : communication, compréhension, appel

prochain seuil à débloquer :Faune › · invocation OU ‹ Flore › · déplacement


Relations :

friends ·
himari ⊱ l'amie douce
natsuki ⊱ la danseuse à éclairer
sora ⊱ la petite sœur daichi
naomi ⊱ l'amie du passé
nino ⊱ le fan
atlas ⊱ l'ami qui risque de changer
charon ⊱ l'ancien amant
rina ⊱ la protégée
somi ⊱ la celeb à suivre
clem ⊱ le soutien

foes
divna ⊱ la compétition amicale
taizo ⊱ la p'tite racaille
evie ⊱ la nerd de la technologie

Plume à Papote :
16.04 · nino
29.05 · charon
06.06 · evie
23.06 · isaac

⤘ PHONE ⇺
himari · charon · clem · evie · sora · naomi · somi · natsuki · sawa

⥇ ELIXIR ⤛
lloyd ·

Would you want me? @Charon Marlow · May 29, 2022

Comme un animal en cage. La main posée sur la porte à la façon d'une patte sur les barreaux, à la fois ayant hâte que quelqu'un ouvre la prison, le libère de l'angoisse qui pèse et domine, mais à la fois terrifié de ce même sauveur attendu et de ce que la liberté qui s'offre à lui sous-entende. Devant l'appartement de Charon, Felix est comme un animal en cage. A mesure que sa conscience réalise pourquoi c'est ici qu'elle l'a mené, il se sent coupable, s'en veut de s'imposer ainsi, mais il se sent rassuré en même temps. Il est un morceau de famille, l'écossais, le restera toujours un peu. Apaisant, renvoyant le daichi dans un monde de souvenirs agréables, teintés de regrets, certes, mais de moments-douceurs dont il veut se rappeler, ce soir. Le sourire qui se dessine doucement, perdu dans ces mémoires, il entendrait presque à nouveau la voix à demi grave du couturier qu'il a perdu. Comme s'il était là, si en ouvrant les yeux... Ce sont les pupilles claires, qui l'accueillent. La silhouette se rapproche, mirage visuel auquel le cœur se perd à faire confiance, mais ce n'est que quand la main vient saisir son épaule et serrer, que la réalité se fait. Le frisson prend Felix jusqu'au cou, lui coupe la respiration. « You're here... », lâché en oubliant que c'est lui, l'intru. Puis il se laisse guider sans se faire prier, sentant toujours la pression en haut de son bras alors que la main de Charon a disparu et ouvre la porte d'entrée. Home. Are you home now, Felix ? Un "tadaima" susurré, juste pour lui, juste pour se souvenir de ce que cela fait de rentrer chez quelqu'un en se sentant chez soi. Oublier son propre foyer, détruit, disparu, alors qu'il enlève ses chaussures dans un reflexe qui est revenu jusque dans ses jambes d'une façon presque trop familière.

En respirant fort dans le petit sas de l'entrée, Felix s'appuie sur le mur et grimpe la marche qui lui permet d'entrer dans le studio. Il y est retourné déjà, depuis leur séparation, mais ce soir les odeurs, les couleurs, l'air... Tout est comme avant. La solitude devenue agréable a disparu, et alors qu'il devrait se sentir quelque peu de trop, ou mal à l'aise de venir chercher le réconfort auprès de l'amant qui n'est plus, l'haïtien se perd dans le passé et retrouve les sensations qu'il pensait avoir perdues. La façon dont la lumière du réverbère vient taper sur le mur, et la petite étagère. L'odeur des produits de beauté qui vient de la salle de bain, habitude des marques et des parfums qui n'a pas changé. Le crépit du mur sur lequel il pose la main en avançant, se guidant naturellement vers le coin cuisine, regardant le placard habituel où se trouve les tisanes consolatrices. Tout revient, exactement comme si c'était hier. Tout, excepté le regard de Charon qui n'a plus le même amour. Pas pour lui. Et c'est alors la douleur qui revient à son tour, celle qui traîne déjà depuis vendredi matin, différente et jumelle à la fois.

« I'm sorry... I don't know why I came. I needed to see someone... close to me. I guess. ». La voix n'est pas celle de d'habitude, il y a une gène sur les lèvres et un ton triste, mélancolique. Il s'avance une dernière fois dans un pas lent pour venir s'asseoir sur le coin du lit, là où quelques années plus tôt il passait ses nuits, ses matinées. Là où il l'a quitté, aussi, pour de vrai. Sa main vient caresser le drap, serrer les phalanges imaginaires qu'il voudrait y trouver, en fermant les yeux. « I feel like I've lost it all, Charon. And I don't know why. I don't know how. ». All. Il parle de lui aussi, Felix, du garçon qui lui avait fait découvrir une autre vie et un autre bonheur. Il se laisse aller dans les regrets, mes remords, l'envie de recommencer, se force à ne pas le regarder de peur d'agripper sa nuque pour ne plus la lâcher. Car il n'a plus le droit, à présent, Charon est à un autre et Felix s'en voudrait de jouer à l'interdit. Il s'en voudrait, presque autant qu'il en crève d'envie.

« It's like I'm not allowed to love people. Every time... They leave. Slowly, like you did, or abruptly like, my mom. Like Sawako. Dans un soupir qui serre sa gorge, sa main se lève jusqu'à son visage, l'enfouit entre ses doigts qui prennent l'apparence d'une nouvelle cage. Seriously... Am I such a bad guy ? What did I do to deserve all that ? ». Question rhétorique qui ne cesse de se poser dans son esprit, incapable de trouver une réponse. En soufflant, se dégonflant presque entièrement de l'air qui se trouvait dans ses poumons, il se laisse tomber en arrière. Ses bras tirent en venant en haut de sa tête, appuient sur ses yeux pour les empêcher de vouloir pleurer. Un dernier murmure, solitaire, dont il ne contrôle pas l'aveu vient ponctuer ses mots. « I shouldn't be here... It's not a good idea. », déjà vaincu par l'idée qu'il n'a plus une once de bien en lui, pauvre fiancé abandonné pour ce mal invisible qui le ronge, assurément.
Car aucune autre explication n'arrive à faire sens.

Contenu sponsorisé
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
messages missives
Bloc-Notes