- musca, lisa — she/herIRL : Jordan Fisher · sha | sign · skate vibeAvatar, Crédits : 1225Messages : 6RPs : 3 769Gallions :⇴ ⇜
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- CW : Abandon · Mensonge & Manipulation · Catastrophe Naturelle
TW : Je m'adapte aux vôtres, n'hésitez ainsi pas à en discuter avec moi avant tout échange !
Nanashi ‣ impulsive and angry
Multicomptes : 28 ans · 09.06.94 Naissance & Âge : il/he/himPronom(s) du personnage : TealCouleur de dialogue :
Etudiant de 8ème année : cursus Sciences Naturelles et de l'Environnement, option godai terre ; candidat libre en Art & Spectacle, parcours Danse ; travaille en alternance à la Fondation Vaillancourt
Occupation :
GODAI TERRE (réserve · 9)
Branche Matière & flore : influence, création, manipulation, effondrement
Branche Faune : communication, compréhension, appel
prochain seuil à débloquer : ‹ Faune › · invocation OU ‹ Flore › · déplacementParticularité(s) :
⤅ friends ·
himari ⊱ l'amie douce
natsuki ⊱ la danseuse à éclairer
sora ⊱ la petite sœur daichi
naomi ⊱ l'amie du passé
nino ⊱ le fan
atlas ⊱ l'ami qui risque de changer
charon ⊱ l'ancien amant
rina ⊱ la protégée
somi ⊱ la celeb à suivre
clem ⊱ le soutien
⤗ foes
divna ⊱ la compétition amicale
taizo ⊱ la p'tite racaille
evie ⊱ la nerd de la technologie
Relations :
⇴ 16.04 · nino
⤐ 29.05 · charon
⇝ 06.06 · evie
⇸ 23.06 · isaac
Plume à Papote :— ÉLÈVE ❝ one of these days you're gonna blow my cover
IRL : musca, lisa — she/her
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Messages : 1225
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Disclaimer :- Spoiler:
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Particularité(s) :
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Would you want me? @Charon Marlow · May 29, 2022
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Dans sa tête, la voix s'est tue. Depuis vendredi matin, elle parle, elle parle, encore et encore, pour combler ce vide terrible qu'elle laisserait si seulement elle se taisait. Sa voix s'énerve, sa voix est triste, mais sa voix est là pour que Felix ne sombre pas dans sa solitude. Seulement, à présent, la voix s'est épuisée et n'a plus rien à dire. Les neurones ont fait le tour de toutes les réflexions, lister toutes les explications, tous les scénarios. La nuit s'approche ce dimanche, et Felix commence à ressentir, non pas la solitude qu'il craint, mais enfin une étrange liberté légère. Lorsque Cassandra lui pose ses questions, il hoche la tête en niant. Veux-tu que je reste une nuit de plus ? Est-ce qu'on appelle Uranie ? Tu veux sortir te balader avec moi ? Ce sont des non qui s'enchaînent, qui ne veulent rien, ne souhaitent rien, dans cette lassitude flegmatique qui lui colle à la peau depuis 48 heures. Mais le silence, soudain, disparait sous le tapis et le bruit devient, chaos hurlant dont Felix veut s'échapper.
Il regarde Cass, assise dans le salon, et lui annonce qu'il va se balader, prendre l'air. J'aimerais me promener seul, il insiste, ce qui rend l'aînée de ses sœurs quelque peu triste, mais elle comprend. Je t'attendrais, elle répond dans un souffle de tendresse, exactement ce dont Felix avait besoin, et il claque doucement la porte derrière lui en sortant les mains dans ses poches. Il n'y a rien dedans, que le vide. Pas un sou, ni un petit quelque chose pour guider ses pas, alors Felix s'en remet à ses reflexes qui lui permettent d'avancer. D'instinct, il commence à marcher, les yeux qui serpentent sur les alentours, les intérieurs des maisons illuminés dont il perçoit les salons. Les gens. Leurs sourires. La chaleur et l'odeur des pollens qui tombent encore des arbres. Il est seul, mais au milieu de l'agitation et du bruit, il se sent invisible plus qu'isolé : et cette invisibilité est délicieuse. Pendant deux jours, il avait été à toutes les lèvres. Le soutien reçu était agréable, mais la pitié de qui il s'accompagnait indéniablement lui donnait envie de vomir. C'est d'elle, finalement, qu'il avait besoin de s'éloigner. Sentiment d'être à plaindre, que sa tristesse n'est même plus à lui tant tout le monde la partage... alors qu'au fond, ils étaient peu nombreux, ceux à lui demander réellement : Comment tu te sens ?
Il se laisse porter par ses pieds qui lui font quitter Hinaï. Traverse les passages piétons en attendant sagement que les personnages passent au vert. Les conversations autour rythment sa curiosité, tout juste nourrie, et il avance, sous la pulsion de ses cuisses qui, inlassablement, se souviennent. Il connait ces rues, retrouve des lumières familières. Perdu dans des pensées qu'il ne cherche pas à comprendre, il s'autorise même à sourire, probablement sous un souvenir du coin qui reviendra lorsqu'il acceptera d'abandonner ce vide rassurant auquel il s'accroche. Même les cailloux sur le sol lui sont familiers, la façon dont il tourne les virages sur le trottoir, comme un chemin de fer bien huilé qu'il suivrait, petite locomotive poussée par une impulsion mystérieuse.
Puis ses pas, brièvement, se stoppent. Il veut continuer, mais les jambes refusent. En haussant les yeux, cherchant à comprendre pourquoi cet instinct le bloque ainsi, il reconnait la devanture de l'immeuble, la porte. La fenêtre, qui donne sur la rue, à travers laquelle il ne voit que le plafond de la pièce du studio, visiblement éteinte. Stupide, là, sur le trottoir, le vide disparait pour qu'une voix vienne à nouveau le hanter. Mais ce n'est pas la sienne, de voix, ce ne sont pas des sonorités haïtiennes. C'est un accent écossais qui lui a toujours paru chantant et agréable ; un ton oublié, qui lui colle un frisson et le pousse à continuer sa course jusqu'à finir devant l'entrée de l'appartement. Main levée, il serre le poing, mais il ne frappe pas. Ne toque pas. Il se contente de laisser reposer la main sur la porte dans un gros Bang, puis vient s'y laisser tomber, taper le front, sous une douleur-douceur. « Charon... », il murmure dans un soupir rempli de nostalgie.
Involontairement mené ici par cet inconscient stupide, il se dit, appuyé contre la porte comme un enfant perdu, que s'il veut guérir son cœur détruit, c'est avec lui qu'il doit commencer à se pardonner.