Hollis Waffling a écrit:UC pour que je sache quoi écrire sans me couper
same ; ce n'est pas une mauvaise idée.
L e sort est libéré par sa baguette mais il est faible, Lucifer peut le sentir dans chaque particule de son être. Faible mais s’affaiblissant encore, l'affaiblissement lui aussi. Il n’a aucune idée du sort qui l’a touché mais il visait visiblement sa magie. Chaque seconde qui passe lui donne l’impression d’être comprimé, serré comme dans un étaut géant. Tant et si bien que respirer devient compliqué. Alors le sculpteur laisse le sort s’éteindre et observe la foule à bout de souffle. Il aurait aimé mourir ailleurs que dans ce chaos, entouré de gens qu’il ne connaît pas, si jeune et ayant abandonné une amie qu’il avait dit vouloir protéger. Eva est sans doute là, quelque part. Il doute qu’elle soit resté dans le chalet, lui même ne l’aurait pas fait. Lui en veut-elle ? Il n’y aurait rien de plus logique.
Au milieu des gens qui s’affairent, incapable d’aider qui que ce soit, Lucifer accepte son destin. Il est né seul, il mourra seul. Son corps le trahit, la fatigue accumulé, l’alcool trop consommé, la fumée illimitée et maintenant le destin qui s’en mêle. Peut-être n’était-il pas fait pour vivre une fois les études terminée. Peut-être n’était-il pas censé survivre face à l’assaut des pensées affolées de son cerveau. La peur au ventre mais incapable de supporter plus de pression et de douleur, Lucifer se laisse tomber au sol alors que la folie qui l’entoure semble s'apaiser. Se déplacer plutôt. Les gens disparaissent, s’envolent. Les sorts semblent se réduire mais les gémissements de la foule résonnent alors dans le calme qui vient après la tempête. Lui ne sait plus réfléchir, il se concentre sur sa respiration et la difficulté qu’il rencontre pour faire passer l’air jusqu’à ses poumons. Dans un dernier effort, Lucifer tente de faire appel à son hensoku pour se téléporter ailleurs, à l’hôpital ou près de son frère. Son corps et ses pouvoirs ne semble plus répondre à son vouloir. Lucifer est incapable de bouger. Puis c’est le noir.
- dés:
Réussite : Lucifer parvient à se téléporter en dehors de la place centrale.
Échec : Le sort reçut empêche Lucifer de se téléporter et il s'évanouit là.
- résumé:
Le sort reçu au début de l'event continue à faire des siennes et la magie de Lucifer est douloureuse. Ses blessures physiques n'aidant pas, il est obligé d'arrêter de se défendre et s'évanouit suite à trop d'efforts.
Le genre de douleur qu’on n’explique pas. Différent de ce que t’as pu ressentir avant. Toi qui pensais pouvoir t’habituer. On ne s’habitue jamais vraiment à la douleur. Pas à celle-ci en tout cas. Et bien plus que de la douleur, il s’agit de la peur. La peur elle-même. Gémissements vains, pourpre qui s’écoule toujours plus. Peur que tout s’arrête pour de bon. Envie soudaine de rester parmi les vivants. Regrets remplacés par des remords. Et questions à foisons. Corps et visage encore plus pâle que d’habitude. Gorge qui se serre, et yeux de jade brouillés par des larmes qui n’en finissent plus. Qui n’en finiront peut-être pas. Et puis…Qu’est-ce qui se passera après ? Si je meurs ils feront quoi ? Ils m’enterreront ? Me brûleront ? Est-ce que ils souriront ? Ils pleureront ? Je veux pas mourir. Pas maintenant. Je suis pas prêt. J’ai jamais été prêt pour ça. Je le serai jamais. Ils vont me foutre dans un tombeau. 1996-2019. Ils sauront pas quoi mettre en épitaphe. Et je me ferai bouffer. Je veux pas. J’ai pas fini mes études. J’ai pas fini de me transformer, j’ai pas fini de l’aimer. J’ai pas fini de m’aimer. Pas maintenant.
Torrent de larmes appartenant aux beaux yeux de jade, bouscule les lianes capillaires, longe tâches de rousseurs et grains de beauté, pour se mêler au mucus et au carmin bien trop présent, finissant leur course sur les lippes du britannique qui appelle à l’aide. Bribes de paroles qui s’essoufflent secondes après secondes. Cœur qui n’a jamais battu aussi vite. Envie de retourner au pays. De retrouver les plaines de ton île. Union Jack couvrant à présent ton esprit.
Est-ce que si je meurs ils m’emmeneront là-bas ? Est-ce qu’ils viendront me voir ? Est-ce qu’ils diront que j’étais un bon préfet ? Un bon attrapeur ? Et à qui ils légueront mon vif d’or et ma collection de balais ? Et Azur, est-ce qu’il survivra ? J’aurai pas du l’appeler Azur putain c’est moche. Et une fois que j’aurai été bouffé, il se passera quelque chose ? Dans mille ans. Ça va. Je peux attendre mille ans. Et apres ? dans cent mille ans ? cent mille ans aussi je peux attendre. Ça fait cent fois mille. J’attendrais le temps qu’il faut pour revenir. Et après ? Le néant. Le néant jusqu’à la fin des temps. Plus personne. Plus de maman, plus de papa, plus de Nevada, plus de Reo, plus de Eunsoo, plus de Sen, plus de Katsumi, plus de Eiji, plus de Sennar,plus de Wynn, plus d’Amai, plus plus personne, plus de moi. Plus d’Andrea. Et si je survis ? Si je suis sauvé, si tout va bien, si c’est qu’un rêve. Si demain je me réveille, et qu’ils sont là, et qu’elle est là, et que je suis là. Qu’est-ce que je f…
il pense qu'il va y arriver. le balais est là, au bout de ses doigts. mais il n'est pas le seul à l'avoir vu, et il en prend violemment conscience. c'est comme si un troupeau d'abraxan enragés lui tombe dessus. il est de nouveau projeté au sol, probablement la pire position actuelle au vu du nombre de personnes tentant d'obtenir son maigre bien. le sang continue de s'écouler abondamment de sa blessure, sa tête tourne un peu, et il s'excuse mentalement au près de kat. elle allait devoir se débrouiller, car il n'était pas certain de sortir en vie de cette endroit s'il continuait à s'escrimer ainsi à récupérer leur seul moyen de transport. il tente de se redresser, prenant appuie sur sa main gauche, l'autre inutile vu l'état de son épaule : on lui marche presque immédiatement sur les doigts, et il pousse un cri de douleur englobé par la foule. un coup dans les côtes, dans ses jambes, un sur sa tempe qui manque de lui faire perdre connaissance. il commence à avoir du mal à respirer, et il ne sait pas si c'est le manque d'air, la panique qui s'installe en réalisant qu'il ne va pas réussir à sortir d'ici, ou juste le sang qui s'écoule de son nez. il faut qu'il se sorte de là. tout de suite. visiblement, l’univers entend sa pensée. pas forcément de la meilleure manière, d’ailleurs. un sort le frappe, soudainement, et l’envoie voler sur plusieurs mètres. il s’écrase lourdement sur le bitume, heureusement sur son épaule gauche. enfin, il est dans un endroit plus calme. il a du mal à garder les yeux ouverts, mais un bruit répété attire son attention dans son esprit qui s’embrume. des craquements. des gens transplanent. les barrières sont levées. et il n’est pas en état de transplaner par lui-même, c’est certain. mais il a un autre moyen. et même si ça fait un mal de chien de lever sa main droite jusqu’à sa bouche — les doigts de sa main gauche ne sont définitivement pas en état de faire quoi que ce soit — il se concentre autant qu’il peut pour faire bouger le haut de la chevalière frappé du sceau des ahn à son annulaire, effectuant la rotation nécessaire pour activer le portoloin s’y trouvant. la magie s’attacher à son nombril, le tire très loin d’ici, et il perd connaissance alors qu’il atterrit sur le tapis hors de prix de l'entrée de la maison familiale secondaire au japon.
- dé+résumé:
succès : un sort le projette loin de la foule, mettant fin au piétinement qu'il subissait.échec : quelqu'un remarche sur ses doigts déjà cassés, le faisant crier suffisamment fort pour qu'on lui laisse un très bref temps de répit. il en profite pour se tirer de là en se trainant au sol.
résumé : piétiné sans répit par la foule obsédée par le balais qu'il avait réussi à obtenir, les doigts brisés et le corps roué de coups, il arrive miraculeusement à ne pas perdre tout de suite connaissance et à échapper à la foule. quand il comprend que les barrières magiques sont levées, il active le portoloin d'urgence de sa chevalière, qui le porte immédiatement hors du danger jusqu'à la maison japonaise de sa famille.
L a panique, tout le calme finit d’exploser dans une tempête d’effroi et d’affolement qui fait grésiller les informations dans ses oreilles. Tout sonne, les forces de l’ordre s’affolent et Ophélie gigote accroché à un balai dans le ciel, l’air lui vrille les tympans. Ses cheveux bruns s’agitent fouettés par le vent froid de l’hiver. Sous elle s’étendent les lumières magiques de la vie qui se débat, tout éclate de paillettes multicolores, arc-en-ciel qui explose dans le ciel et au sol. Les mains accrochés fort sur son balai, les jointures de son balai qui vrille quand elle voit le sort d’andréa, l’homme enfle, enfle jusqu’à s’envoler, il s’éloigne dans le ciel, ballon brillant qui dérive à travers le temps. Ophélie est repoussée. Son corps choit, quand elle entend la décision d’ouvrir enfin les barrières. Aussi tardivement, la décision serait critiquée au vu des dégâts qui dévorent le sol et abîment les corps, chacun blessé par ses événements tragiques. Délivrance finale, même accroché à son balai, elle lève la main pour abaisser cette barrière, aider enfin avant de chute, un sort dans les omoplates qui la fait atrocement souffrir alors qu’elle tombe du ciel, ange aux ailes décrochés.
Ophélie n’essaye même plus de se battre, instinct de survie enfermé à triple tours dans le fond de son esprit. Rien ne bouge, elle se contente de tomber sans cesse. Le visage blanche camouflé par ses cheveux noirs qui battent autour d’elle quand elle tombe au sol. La jambe dans une direction particulière, le crâne légèrement ouvert dans ses cheveux qui deviennent poisseux de sang. Étendue sur le sol, le corps est parfois piétiné par la course vers la sortie, fuite en avant qui la rassure. Mais ses yeux se tournent vers Andrea, agitant un sort pour le ramener au sol, échouant à ralentir sa chute. Ce n’est pas le plus important, les blessures s’étendent sur tout son corps et cette nouvelle action violente est un faible coup pour son état. Ophélie serre les dents, oubliant la douleur qui la tiraille pour que des paillettes argentées s’échappent de sa baguette. De ses lèvres s’échappent un vulnera sanentur qui soignent les premières blessures, les plaies sanguinolentes se referment et le sang cesse de couler sur le sol, seul celui d’Ophélie continue de couler. L’adolescent semblait ne même pas réussir à se réveiller, le poing de l’auror se serre autour de sa baguette, s’enfonçant les ongles dans la peau jusqu’au sang. « Désolée ». Une auror d’une qualité discutable, il n’y avait pas à dire, Ophélie se sentait comme un déchet qui n’avait pas été capable de gérer cette situation. Les maux s’emparent de son esprit mais il faut quand même qu’elle agisse, sa baguette se dirige vers le ciel pour envoyer des paillettes dorés et rouge pour signaler sa position à Shoyo. Dans un autre monde, la brune lui aurait envoyé un patronus mais là elle se contentait de croiser les doigts. Son attention vacillait, sa magie peinait à continuer d’écarter la foule et les aurors sont bien trop occupés pour se concentrer sur elle.
DES 1 ; succès/ succès : Ophélie réussit à reprendre le contrôle du balai et à éviter le sort
succès/échec : Ophélie réussit à reprendre le contrôle du balai mais se prend un sort
échec/ échec : Ophélie rate tout et s’écroule
DES 2 ; succès/ succès : Oph réussit à attirer andrea vers elle et à soigner ses blessures
succès/ échec : Ophélie ne réussit pas à contrôler vraiment la chute de dd mais elle soigne ses blessures suffisamment pour qu’il tienne le choc, un peu
échec/ échec : Ophélie ne réussit pas à contrôler la chute d’andrea ni à le soigner, tu as été si utile
- Spoiler:
ophélie aide les forces de l’ordre à abaisser les barrières mais perd le contrôle de son balai et se prend un sort. GG les mioches, la brune finit au sol à écraser des gens qui s’écroulent au dessus. Elle réussit quand même à ramener dd bon gré très mal gré mais à le soigner avant d’appeler Shoyo à l’aide. PLEASE
@shoyo fukunaga @andrea davis
|
|