BRUME - KOIDE; ❝ desert of waves, wilderness of water

— DESERT OF WAVES, WILDERNESS OF WATER
;; november 1st, 2020
« mom ? » qu’elias marmonna, à mi chemin entre les bras de morphée et le monde réel lorsqu’une voix familièrement douce le tira doucement mais sûrement de ses songes. elias, my baby love.. un appel de plus en plus distinct, contraignant les bourdonnements incessants du brun dans sa tête à se mettre au second plan. il s’éveilla enfin, vivement, en sursaut. confus, lança un regard circulaire dans la pièce, à la recherche d’une présence humaine quelconque, de sa présence. mais seul le vide le fit face et une fenêtre grande ouverte, lui accordant une vue des plus troublantes sur l’extérieur. grisâtre, brumeux. puis la voix retentit, une nouvelle fois. elias, baby, help me ! avant de s’éloigner dans l’inconnu. malgré le mauvais pressentiment qui le prit par les tripes, elias accourut vers cette fenêtre, prêt à plonger tête la première si la silhouette en détresse de sa mère venait à se dessiner.

ce fut une autre silhouette, ceci dit, que ses prunelles encore amorphes discernèrent; silhouette qu’il avait appris à mémoriser, affublé de ce costume dissemblable qui confirma son identité. elle s’engouffra dans le brouillard, se fit engloutir sous les yeux paniqués d’elias. les voix — sa voix continuait de le torturer et son instinct lui cria, le supplia de s’éloigner de cette brume. mais hanté par l’image d’une chevelure dorée perdue, c’est tout l’inverse qu’il fit, elias, et se précipita au rez-de-chaussée puis dehors, à sa poursuite. « mazra ! » en quelques enjambées, il la rattrapa heureusement, s’appliqua à empoigner fermement son avant-bras pour la retenir. « mazra, are you freaking mental ?! don’t go in th— » sa mère l’interrompt, encore une fois. d’un ton de plus en plus net qu’il en doutait la véracité, qu’il en doutait sa existence. shut up, shut up, shut up !  « can you hear that ?! » l’incrédulité mélangé à la panique se lisait sur ses traits fatigués avant qu’il ne se força à reprendre un semblant d’esprit pour faire face à la blonde - notamment lorsqu'il sentit ses pieds se noyer dans une marre d'eau. « we should go back inside ! now ! »

résumé:

— DESERT OF WAVES, WILDERNESS OF WATER
[ outfit ] ;; november 1st, 2020 feat. @elias landor
étrange. mazra, elle est à la fois fascinée et effrayée par la brume qui l'entoure désormais. le brouillard pénètre chacun de ses pores, s'insinue jusque dans son coeur glacé. son épiderme devient moite, et elle n'est plus à l'aise ni dans ses vêtements, ni dans sa propre peau. elle abhorre cette sensation qui lui enserre les veines, mais elle ne s'arrête pas, court, encore et encore. tout pour se rapprocher de maven et de son père qui ont besoin d'elle. sans qu'elle ne les retienne, des larmes viennent perler au coin de ses yeux alors que la brume claque sa rétine avec violence. il faut qu'elle les sauve. dans sa folle course, elle ne prend pas le temps de réaliser que ni son père ni maven ne sont là. mais elle ne réfléchit jamais, l'idiote. il n'y a qu'elle et ces voix sinistres. puis soudain, elle n'avance plus. quelqu'un emprisonne son bras fermement. non, mazra n'est pas seule. soulagée, elle se retourne et découvre le visage d'elias. quelle ironie de lui accorder une vision aussi divine alors que les enfers se tiennent prêts à se déchaîner. — you don't understand !! assène t-elle alors que d'un geste, la kasai se libère de l'emprise du bel sans difficulté et essuie ses larmes.  — yeah, i can hear that ! that's my cousin ! explique t-elle, loin de se douter que les voix se jouaient de leurs interlocuteurs et que les suppliques qui caressaient les tympans d'elias n'étaient pas celles qu'elle entendait, elle. c'est alors qu'il lui intime de rentrer à l'intérieur. le coeur balançant entre son éternelle colère et une détresse peu familière, c'est la deuxième qui s'empare de son âme quand sent l'eau monter à ses chevilles. agrippant les poignets de l'anglais, mazra tentait de calmer les battements paniqués de son myocarde fou en plongeant dans le regard océan du garçon. — i gotta save him. dans ses yeux une prière: ne me laisse pas.


❝ résumé,, entame une course folle dans la brume pour retrouver son cousin et son père. entre ça et le vent qui la fait pleurer, she's a freaking mess. elle est stoppée par son preux chevalier elias, qui lui demande si elle entend elle aussi les voix. elle lui dit que oui, que c'est son cousin. (elle ne se doute pas que chacun entend des voix différentes). néanmoins, l'eau commence à monter et mdr c'est sa phobie donc au lieu d'être vénère (comme d'hab), elle a peur et se raccroche au seul truc qui lui permet de ne pas sombrer dans une pls éternelle : elias.

traduction
— tu ne comprends pas !!
— oui, j'arrive à entendre !! c'est mon cousin !!
— je dois le sauver.

— DESERT OF WAVES, WILDERNESS OF WATER
[ outfit ] ;; november 1st, 2020
elle se réveille dans le même état que la veille : tout enrubannée, momie d'une nuit. le 31 octobre a été célébré à entendre les partenaires de cho-obasan parler « business », plutôt qu'à rire avec des amis. un léger sortilège, gracieuseté de sa tante, lui a tapé la main à chaque fois qu'elle l'approchait d'une coupe de champagne de saké épicé ; alors akemi est restée sobre, avec son mal de tête, son ennui et la frustration des altercations nées de sa requête d'inviter khalis. plus tard, elle s'est éclipsée en quête de tranquillité, et s'est installée dans une barque pour vider une bouteille à l'abri des regards. c'est peut-être parce qu'elle a trop bu que le monde bascule tant lorsqu'elle reprend connaissance ; à lui en donner le mal de mer. paupières lourdes, cœur au bord des lèvres, elle est déphasée. voit passer une maison, puis une autre, juste à ses côtés et : c'est curieux, qu'elle marmonne. avant de manquer de basculer.

oh.

ce ne sont pas les bâtiments qui bougent, c'est elle qui dérive. pas sur la route-rivière, mais à même le trottoir envahi par cette dernière. émerger un peu plus de son cercueil mouvant la confronte au brouillard glacé qui a tout emporté dans son sac en coton. l'eau se fracasse sans répit contre l'embarcation et, dans les vagues furieuses, se dessinent les visages de ses parents. elle crie — transplane.
— douleur.
elle a atterri dans la chambre de sa sœur, comme escompté, mais de longs lambeaux de chair manquent à son bras gauche désartibulé ((boire ou transplaner, il faut choisir)). onee-san, elle appelle, cherchant d'une main ren à travers la couette. il faut qu'on les rejoigne, viens ! il y a des sanglots dans sa voix et l'aguamenti qu'elle déverse sur son aîné est plus angoissé que réfléchi. ils sont revenus nous chercher. et comme pour lui donner raison, la brume commence à s'infiltrer à travers les interstices, envahissant lentement la pièce.

❝ résumé,, akemi se réveille avec sa gueule de bois et s'aperçoit qu'elle s'est endormie dans une barque et qu'elle dérive parce que l'eau est monté. elle voit ses parents dans l'eau et s'empresse d'aller chercher @ren araï, persuadée qu'elles doivent aller les retrouver.

ils disent que l’amour fait perdre la tête, et peut-être que c’est vrai. au premier instant, dès que la voix de clément s’est élevé au-dessus de la brume, la belle s’est perdue, entièrement. toute logique effacée, parce qu’elle souhaitait tant, souhaitait si fort que la voix ne soit pas qu’un souvenir fantomatique, qu’en la poursuivant, elle retrouverait les bouclettes du français. et elle promettait déjà aux illustres sorciers et aux dieux moldus qu’elle ne désirerait pas plus, que simplement le retrouver suffirait. futiles promesses, car il est impossible de s’échapper de la mort. et heureusement qu’elle n’est plus seule la poupée car elle l’aurait poursuivie jusqu’à le trouver, même si elle devait se rendre six pieds sous terre (( la culpabilité comme un poids à la cheville l’entrainant vers le bas )). i can’t. et elle tente de se défaire de la poigne du denki, veut nager jusqu’à sa fin… mais il l’entraine, la ramène vers la terre – s’éloigner de l’eau insidieuse qui les appelle de son chant de sirène et elle est trop faible pour mener le moindre  combat. son corps lui semble en ébullition, brûler de l’intérieur mais il est impossible de faire la différence entre la fièvre et les vagues qui se heurtent à eux. et plus le temps s’écoule alors que la brume empoisonne le système, plus son état se dégrade. peau moite et fiévreuse, et le crâne qui semble se refermer comme un étau sur le cortex, presser jusqu’à en menacer de le fractionner en deux, si bien qu’elle semble voir flou la poupée. i can’t see shit. et c’est qu’elle tangue à chaque vague la belle, le corps qui menace d’être emporté à chaque seconde tant sa force la quitte rapidement.

« I know but they’ll pay good money for that bracelet… we need an air tight contract. » Dante a l’habitude des recriminations de Minki quand ils sortent de longs meetings, de tractations avec des clients particulièrement soucieux de leur image, à la recherche de quelque chose d’unique – et leur cassant les pieds de A à Z. C’est son domaine d’expertise de les gérer et, encore une fois, ils ont obtenu ce qu’ils désiraient – et ont bien mérité une pause. « I am starving, shall we go to that steakhouse from the other day? » Le temps est plus que maussade, on n’y voit goutte. Ce qui est bon pour Shadow North, surtout en cette période d’Halloween où étudiants comme adultes se pressent pour profiter encore quelques temps de leurs animations spéciales – qui ont eu un succès retentissant cette année encore. Les silhouettes s’y pressent plus rapidement qu’à l’ordinaire et les yeux de Dante se plissent pour regarder s’il y a un de leurs rabatteurs dans le coin, mais il semblerait que la pluie ait laissé un lourd manteau de brume. Le Runespoor persiffle à son oreille, mécontent. Inquiet. Essayant de faire le point. Que se passe t-il ? « No, what are you... » « Dante… » Et elle lui parvient. « Kii ? » « Kii’s dead. » Il se secoue, fait jouer sa nuque alors que le serpent semble de plus en plus agité. « Minki! » Sa main s’abat sur le poignet de son meilleur ami, essayant de le secouer. Quelque chose ne tourne pas rond et il va avoir besoin de lui au maximum de ses capacités. « Minki it’s an illusion, she’s dead. Something’s not right and ... » « Dante. » Non. Non. Sa mâchoire se crispe alors qu’il lui semble reconnaître le timbre de Nina. Non. Résissssssss… La voix se tait. Extérieure, et intérieure. « Minki. Please... » Peu importe ce qui se passe. Il ne s’en sortira pas seul.

❝ résumé,,Dante veut aller manger un steak avec @Minki Yeon mais un truc cloche profondément. Son hensoku commence à ne pas être ravi, il entend aussi la voix de Kii mais est encore assez clair pour comprendre que c'est un hoax, et essaye de secouer Minki parce que ça pue, cette affaire. (je vole des codes en cascade donc merci @mazra white et @jp jones aussi )

trad
— Je sais mais ils vont raquer un max pour ce bracelet donc on a besoin d'un contrat ultra béton.
— Je meurs de fin, est-ce qu'on retourne au steakhouse de l'autre jour ?
— Non, quest-ce que tu...
— Kii est morte.
— Minki, c'est une illusion, elle est morte, quelque chose cloche et...
— Minki. S'il te plaît...

« Kii’s dead. » Il le sait, qu’elle est morte. Et pourtant, lui qui a presque oublié le son de sa voix, il l’entend qui l’appelle. « Minki! » Elle l’appelle et Dante l’appelle et l’attrape et Minki ne sait quoi faire. Perdu dans le mouvement de cette brume qui s’approche d’eux, qui vient lécher leurs pieds. « Minki it’s an illusion, she’s dead. » Oui, il le sait. Et pourtant. « Something’s not right and… » La poigne du Baku se resserre sur son poignet. « Please... » C’est le ton de son frère qui le ramène au moment présent ; la peur. D’un bond, il s’éloigne, emporte Dante avec lui. D’un bond, il s’échappe de la brume qui, pourtant, continue de les chercher, de les approcher. Le bois de sa baguette trouve sa paume, et il n’a besoin que d’un instant avant de laisser de la magie s’en échapper.

RÉUSSITE. Le mur invisible que Minki dresse devant eux semble ralentir l’avancée de ce qui leur fait face. « What the fuck is this, D? » Il y a de la peur dans le fond de son regard, dans l’incompréhension de ce qui les attend. Il sait qu’ils ne peuvent pas rester ainsi bien longtemps, que sa défense finira par tomber. Il le sait et pourtant, son regard trouve celui de son frère. « Did you hear her? » Nina. Une question ridicule, une dont il pense déjà avoir la réponse.

other:

— DESERT OF WAVES, WILDERNESS OF WATER
[ outfit ] ;; november 1st, 2020 ma femme

Elle était seule.

La brume s’était levée et l’avait enveloppée ; elle se sentait glacée jusqu’aux os, la sensation d’être plongée dans un bain glacé s’infiltrant au plus profond de sa poitrine. Elle pouvait sentir que l’eau commençait à monter autour d’elle, et s’empressa de jeter un sortilège d’imperviabilité sur ses chaussures. « Kut, kut, kut » souffla-t-elle, finalement consciente qu’il était impossible que ses parents soient là, et qu’elle s’était laissée piéger – cela faisait longtemps qu’elle n'avait pas juré en néerlandais, mais la panique semblait se nourrir de son enfance comme un monstre dissimulé sous le lit. « EIJI ? » hurla-t-elle, tentant de couvrir le son des appels désespérés de ses parents qui résonnaient dans son esprit par celui de sa voix ; mais elle ne parvint pas à entendre de réponses.

Crachotant, luttant contre le courant qui continuait à s’amplifier autour d’elle, Noor rebroussa chemin pour tenter d’atteindre une zone protégée de la brume ; l’éclat d’un sortilège fendit la rue dans laquelle elle venait de s’engager, et un mur s’érigea à quelques mètres d’elle.

« Eiji ? » s’exclama-t-elle en se glissant derrière la protection du mur. Mais ce furent deux hommes parfaitement inconnus qui lui firent face (Dante & Minki), et ses traits s’affaissèrent immédiatement. « Oh. Désolée. Je cherche – mon copain. Désolée. » Les mots étaient maladroits, et l’anglais menaçait de prendre le pas sur le japonais hésitant qu'elle balbutiait à chaque seconde, mais l’instant lui offrait un moment de répit nécessaire pour tenter de forcer son corps à arrêter de trembler aussi violemment à cause de l’adrénaline qui s’était répandue dans ses veines & de l’inquiétude qui la rongeait telle une nécrose. « Ça vous gêne si… » Elle ne savait pas comment finir sa phrase, quoi demander, alors elle s’arrêta là.

En désespoir de cause, elle saisit son téléphone et appela le numéro d’Eiji.


❝ résumé,, noor cherche @eiji nomura mais tombe sur @minki yeon & @dante baku à la place. après une rencontre très awkward avec 2 gangsters, elle tente de contacter eiji par téléphone  

— DESERT OF WAVES, WILDERNESS OF WATER
;; november 1st, 2020 feat. @mazra white
aussi claire de l’eau de roche, la voix de sa matriarche feu s’emballait dans ses tympans. tout son corps se crispa à chaque syllable implorant son aide, criant son nom; sa poigne se durcit sur le poignet frêle de la blonde sur laquelle il tentait désespérément de concentrer son attention. elle avait besoin de son attention, tout autant désemparée, si ce n’est plus. son esprit à lui réussissait à évincer en arrière fond les cris de sa mère, s’imposant avec fermeté l’image du corps sans vie de cette dernière. elle est morte elias, elle est morte ! affabulation sans doute amenée par cette brume. « look at me, look at me mazra ! » l’urgence de sa supplication se distingua dans sa voix. l’urgence d’accaparer pleinement son attention. d’une main, il encadra de ce fait, fermement son visage, força leurs prunelles à faire face.  regarde-le mazra, juste lui, écoute-le, juste lui. « he’s not here, for god’s sake ! » qu’il finit par aboyer, plus virulent qu’il ne l’aurait souhaité mais ne s’en excusa pas pour autant, définitivement peu rassuré ni par l’environnement qui les entourait ni par l'état de la jeune femme. « i’m not going to leave you maz but i won’t let you go in that shit either ! » l’eau s’en allait, mais aucune visibilité ne leur était encore accordé. elias crut l’espace d’un instant apercevoir au loin un mur s’ériger mais l’esprit embué, ne s’attarda pas sur cet événement. la baguette en main, il tira plutôt la tête de mule vers la maison - dorénavant invisible, engloutie dans la brume, entourée d’étranges formes. des corps, des visages. une autre illusion ? peu importe, il se stoppa net. il ne voulait rien risquer, notamment avec mazra à ses côtés. « fuck that shit. » le coeur battant, apeuré, c’est une direction toute autre qu’il finit par emprunter, suivit le trottoir dans l’espoir de trouver un autre abri. « follow me ! » pitié, sois conciliante mazra.


❝ résumé,, il essaie juste de faire rentrer dans le crâne de la mini blondasse que son cousin n'est pas vrmnt là et que c'est dangereux de rester dehors. même si l'eau se vide quand il veut retourner dans la baraque, il a l'impression de voir des formes cheloues devant, du coup il tire maz dans la rue, la direction opposée, on ne sait où.

traduction
— regarde-moi, regarde-moi mazra !
— il n'est pas là bon de diou
— je ne vais pas t'abandonner maz mais je te laisserai pas non plus aller dans ce merdier
— fuckmylife (ui traduire de l'anglais par de l'anglais, c une traduction)
— suis-moi !