BRUME - HINAI; ❝ branches and thorns may break my bones

Ven 30 Oct 2020, 19:22

fog of illusion,
fog of confusion
event d’automne

1er novembre 2020, 12:35

à peine débuté, le mois de novembre semblait déjà peser lourd. l’air était étrange, ce jour-là ; pas assez frais pour véritablement justifier les frissons qui secouaient la chair de ceux qui l’affrontaient, mais suffisamment pernicieux pour s’infiltrer jusqu’à leurs os. les rues étaient agitées, erratiques : ceux qui foulaient leurs pavés devaient lutter contre cette sensation tentaculaire que quelqu’un (quelque chose) était en train de les observer ; lorsque la sensation devenait trop intense, trop difficile à rationaliser, ils finissaient par jeter une œillade derrière leur épaule. furtive, d’abord, puis un peu plus appuyée.

mais personne n’était là. même si la brume s’était attardée, survivant aux rayons du soleil, elle n’était pas suffisante pour dissimuler quoi que ce soit.

alors les passants continuaient à vaquer à leurs occupations, leur esprit encombré par cette sensation que quelque chose se trouvait là où ils ne pouvaient pas regarder, juste derrière eux. ils marchaient et marchaient, retrouvaient leurs amis et leurs proches ; rentraient chez eux pour les rejoindre ou s’asseyaient à leurs côtés sur un banc dans un parc, à la table de leur café habituel. tous avaient la même expression soucieuse sur leur visage, car c’était un présage que tous parvenaient à ressentir – même si personne ne pouvait véritablement à en comprendre la nature, la raison d’être de cette panique sourde qui commençait à enfler, enfler au creux de leur poitrine.

leurs cœurs s’agitaient comme un oiseau piégé dans une cage, tentant désespérément de s’en extirper. quelque chose allait se produire.

à midi trente-cinq, la brume s’éleva.

et avec elle, vinrent les voix.

spécificités de Hinaï

Tout a commencé par l'arrivée de la brume, signe annonciateur d'une catastrophe, s'infiltrant dans chaque recoin avant que n'arrive le tremblement de terre. Pendant plusieurs minutes, la bulle de calme qu’est habituellement Hinaï a été secouée de diverses secousses que ses habitants ne savaient comment interpréter. Jusqu’à que les racines sortent de terre, que les plantes s’animent, que le microcosme de cette serre faisant lieu de quartier prenne vie. On aurait pu s’en réjouir, presque émerveillé devant ce spectacle troublant, mais la flore ne voulait plus se targuer d’être belle. Au contraire, aujourd’hui elle comptait asseoir sa supériorité et s’attaquer aux sorciers.

Sous la caresse de la brume, les fleurs les plus inoffensives se dotent d’épines, soufflent leurs spores empoisonnés à ceux s’approchant de trop près. Les arbres deviennent prisons, branches frappant et empoignant les passants pour les immobiliser et les serrer, chaque seconde qui s’écoule, un peu plus fort. Les plantes magiques, quant à elles, sont les adversaires les plus redoutables de cette zone se muant de plus en plus en champ de bataille. Seuls les sorciers expérimentés et les earth-benders semblent réussir à leur tenir tête en usant de leurs faiblesses contre elles. Mais combien de temps sauront-ils résister à la vengeance qu’a décidé d’exercer la nature avant d’être submergés ?

hrp

bienvenue dans cet event d’automne ! une étrange brume semble donc envahir minami iwo jima, et votre personnage ne peut lui échapper. dommage.

déroulement il est impossible pour votre personnage d’échapper à la brume. où qu’il se trouve sur l'île, elle commence à se faufiler vers lui ou ses proches. le quartier nawa est déjà intégralement recouvert par la brume, qui est en train de lentement s'écouler vers les autres quartiers : il est donc innaccessible à vos personnages. cependant, certaines personnes semblent être plus ou moins touchées par la brume…

— personnages hensokus : dès que vous entrez en contact avec la brume, vous commencez à vous sentir étrange. plus l’exposition est prolongée, et plus la vérité vous apparaît : l’animal dont vous avez hérité les pouvoirs est en train de s’éveiller en vous, et tente de se dissocier en s’échappant. vous entendez les voix de vos proches (vivants ou décédés) venir de la brume : ils vous interpellent, appellent à l'aide. les autres conséquences de chaque topic s'appliquent à vous.
(note : l’animal ne peut pas s’échapper. votre personnage ne le sait pas.)

— personnages cracmols : la brume semble vous ignorer. lorsqu’elle vous touche, elle ne s’enroule pas autour de vous ni ne s’attarde. vous n'êtes pas visés par la brume et donc ne souffrez d’aucune conséquence personnelle, mais êtes toujours exposé aux conséquences de groupe et pouvez être un dommage collatéral. vous n'entendez pas les voix de vos proches dans la brume, contrairement aux autres.

— tout autre personnage (y compris ceux avec particularités) : dès que la brume s’approche, votre instinct vous hurle de vous échapper. quelque chose de maléfique et de conscient semble s’y dissimuler. vous entendez les voix de vos proches (vivants ou décédés) venir de la brume : ils vous interpellent, appellent à l'aide. les conséquences décrites dans chaque topic s'appliquent intégralement à vous.

vous pouvez vous déplacer librement entre les topics. vous ne pouvez pas en ouvrir de nouveaux. vos actions, quelles qu’elles soient, n’auront pas d’impact sur la suite de l’event : vous êtes donc tout à fait libres d’agir comme vous le souhaitez. les personnages cherchent des issues par tous les moyens mais, pour l'instant, n'en trouveront pas.

n’hésitez pas à utiliser des dés succès/échecs si vous le souhaitez.

maximum 350 mots par post, résumé obligatoire.

si vous avez la moindre question, n’hésitez pas à contacter le staff.

Dim 01 Nov 2020, 13:40

— branches and thorns may break my bones
[ outfit ] ;; november 1st, 2020

Et petit à petit, tandis que le soleil reprend vie, le loup s'endort, dévoilant à l’aurore, un corps nu marqué par les frayeurs de la nuit. Douleur exprimée par des cris et autres plaintes incessantes. Puis ladite douleur s’évanouit avec lui, laissant la maudite âme se reposer pour quelques heures.

*
C’est donc après plusieurs appels manqués que le garçon se rend dans les rues de Kanto. Rendez-vous avec sa nouvelle camarade de meute dans le quartier d’Hinaï en attendant qu’Eira ne le rejoigne. Il sait déjà ce qu’elle va lui dire, et il n’est pas pressé de la rencontrer. Préférant profiter d’un petit moment avec Soa, pour relater les aventures de la nuit. Pourvu que le loup soit encore en phase avec lui-même, prêt à parler, sans le moindre problème, de cette chasse éternelle contre la faim effectuée le soir-même. Les regrets viendront plus tard. Ils viennent toujours plus tard pour enfermer le britannique dans ce cercle vicieux dont il ne peut décidément pas se défaire. Lorsqu’il arrive près du jardin, Andrea s’adosse contre le premier tronc d’arbre venu, malgré cette brume qui l’empêche d’y voir correctement et cette toux particulière qui le prend depuis un moment. Et peu à peu, de longs murmures se propagent et mutent : en hurlements. Il connaît cette voix, ces voix. Sa mère ? Sa soeur ? Non. Quelque chose de plus cruel. Un appel à l’aide. Oui. Un hurlement. Ce n’est pas l’humain qu’on appelle. C’est le loup. No, no, not now, please… Inquiétude palpable. Persuadé que les effets secondaires de ses consommations habituelles ont évolués. Plaquant ses paumes contre ses oreilles pour empêcher les voix de s’infiltrer en lui il appelle Soa dès qu’il l’aperçoit. I think we should g…OUUUCH mais le sorcier n’a ni le temps de finir sa phrase ni de rejoindre l’étudiante, car une branche d’arbre vient violemment lui fouetter le haut du dos, le faisant tomber au passage. Fuck you man (oui il personnifie la branche yakoi), s'exclame-t-il en se cambrant, se redressant comme il peut I feel it, they’re calling… La meute. C'est leur appel.

résumé:

Dim 01 Nov 2020, 21:38

— branches and thorns may break my bones
(outfit) ;; NOVEMBER 1ST, 2020

De ces nuits compliquées où la pleine lune a frappée, transformant sorciers et sorcière en monstres sanguinaires. Et de ces réveils difficiles, les marques indélébiles accrochées fièrement sur les corps vaillants. Les plaies soignées, l’âme rafistolée en pensée mascarade de réalité et quelques mots étouffés entre deux messages amicaux, Soa se prépare et marche déjà dans un novembre grisâtre. L’atmosphère est étrange. Les sensations qui en découlent plus étrange encore. Comme un pressentiment qu’on ne veut ressentir d’aucune manière soit-elle, mais qui n’échappe pas tant elle frappe l’esprit à peine les pieds posés sur le sol humide de la grande serre.

Au loin, la silhouette presque indiscernable d’Andrea lui fait face — ou peut-être est-ce celle de quelqu’un d’autre. Se rejoindre pour manger un morceau avant de jouer les parfaits inconnus jusqu’à la prochaine pleine lune était le plan initial, mais soudainement des hurlements résonnent dans les oreilles de la femme. Si bien que ses mains se portent naturellement vers ses tympans, essayant de rester calme quand son instinct lui cris de prendre la fuite. Et quand la brume épaisse efface chaque détail qui l’entourait plus ou moins à son arrivée dans le jardin, plusieurs voix s’invitent dans des murmures désagréables. De ces mots qu’on n’aiment entendre.

De ces voix qui nous hantent.

« Mam… Maman est-ce que c’est toi ? » osa-t-elle.

Aucune réponse. Ou plusieurs en même temps, indiscernables et malsaines. Une voix masculine puis une autre plus fragile, bientôt grave et horrifiante. Elle veut hurler alors, Soa. Crier haut et fort le prénom du garçon, mais l’action reste sans succès. Comme si la brume entrait dans sa gorge, étouffant ses poumons au passage. Et pour seul sens, l’ouïe qu’elle rêvait de s’arracher. N’être plus que sourde et aveugle. Morte.

« Andrea ! … Je m’enfonce dans le sol ! » Un chuchotement parmi d’autres.

Les fleurs d’autrefois venaient de s'écarter ailleurs, laissant ses pieds se faire engloutir lentement dans la terre. La scène ressemblait à celle du sable mouvant en plein désert, mais l’issus plus difficile à imaginer quand les hurlements grotesques s'imposaient sous le regard de la brume.

RESUME : Soa et Andrea se sont donnés rendez-vous après la nuit de pleine lune passée sous la forme de loup. Elle le vois au loin mais quand elle souhaite le rejoindre, elle est victime de la brume et de ses hurlements. Elle pense entendre sa mère, mais la voix devient plus grave. Finalement, le sol devient mou et elle s'enfonce doucement.

Mar 03 Nov 2020, 17:29

c'est une belle matinée. les rires s'élèvent. les sourires sont complices. kaito a le coeur léger. sentiment d'être enfin à sa place. auprès de ceux qui ont vécu la même chose durant toutes ces années. de ceux auxquels il s'est retrouvé lié. leurs cinq silhouettes s'avancent dans le quartier de hinai après une fin de matinée colorée. pourtant, son sourire perd très vite de son assurance. fleur qui se meurt au creux de ses lippes lorsque la brume s'élève. mal être qui s'accentue de minute en minute. corps enveloppé de la fumée argentée. qui se plie en deux. myocarde au bord des lippes. pâleur de l'épiderme renforcé par les reflets de l'astre solaire. c'est à peine s'il fait attention au chaos qui les entoure. ses iris se posent sur les autres. réagissant eux aussi au phénomène étrange qui s'est abattu sur eux. sensation terrible sur laquelle il n'arrive pas à mettre de mots. les sons meurent avant même d'être prononcés. les craquements sinistres qui éveillent en lui un sentiment de danger sont presque secondaires. la respiration saccadée, le gamin presse une main contre son torse. comme pour retenir cette partie de lui qui semble vouloir s'échapper. morceau de son âme qu'on semble vouloir lui arracher. et plus kaito inhale l'air empoisonné, plus cela devient insupportable. des dizaines de et si résonnent dans son esprit. il prend conscience de ce qu'on veut lui retirer. doigts qui gravitent près de ses iris qui lui semblent se voiler. cauchemar qui semble devenir une réalité. si bien qu'il ne voit pas les arbres qui semblent remuer étrangement. branches qui se glissent vers eux dans un suintement écœurant. « non. non. non. c'est pas possible. » souffle coupé. gamin qui supplie. terreur qui le paralyse. kaito ne veut pas perdre ce qu'il a. même s'il n'a jamais voulu de cette particularité. même si elle est responsable de bien des malheurs, c'est elle qui lui a offert le plus beau des cadeaux. eux.

résumé:

Sam 07 Nov 2020, 22:00

— FOG OF ILLUSION, FOG OF CONFUSION
[ outfit ] ;; november 1st, 2020

Grosses soirées au rendez-vous pour grosse gueule de bois. Geonu s'était réveillé sur le sol froid d'un appartement au coeur d'Hinai. What the. Il était pourtant certain d'avoir commencé les festivités à Nagao avant de basculer vers Fuji. S'asseyant sur le sol, il avait pris un certain temps avant de réussir à se relever, trébuchant sur des bouteilles vides. Ce n'était qu'à la vue de quelques amis avachis sur le canapé que le reste de la soirée lui était revenue.

—

Dans la rue, son appel avec son meilleur ami avait coupé net. Ne comprenant pas, Geonu avait dévisagé son écran : midi trente. Midi trente et des frissons. Midi trente et un temps de merde, brumeux comme on aimait. Reportant son profond malaise sur les vingt-quatre dernières heures, il avait froncé des sourcils. Il se sentait comme une merde.

Puis il y avait eu les voix. Des voix comme des susurrements qui lui rappelaient sa soeur pourtant en France et des amis qui n'étaient plus ici. La brume était devenue si dense qu'il ne voyait plus rien et ce n'était que son instinct godai qui l'avait poussé à se jeter sur le côté lorsque tout autour de lui avait commencé à trembler. Une racine était sortie violemment de la terre à l'endroit qu'il venait de quitter, bientôt suivie d'autres. WHAT. THE. HELLA. FUCK ???? Les mains poisseuses, l'esprit de Geonu s'était mis à tourner à mille à l'heure. Il avait pensé à tous ses amis : à son coloc, ses turbulents copains du dortoir et à sa grande famille du quidditch.

Rampant le temps de reprendre un quelconque équilibre, il avait remarqué au travers de la brume le corps d'une jeune femme s'enfoncer dans le sol. Oh Merlin. Ne voyant même pas Andrea à quelques mètres de lui, il avait lancé avec force un sort d'attraction sur Soa pour essayer de la sortir de là.

récap:

Sam 07 Nov 2020, 22:00

Le membre 'Geonu Nam' a effectué l'action suivante : Coup du sort

'succès / échec' :

BRUME - HINAI; ❝ branches and thorns may break my bones L2it10

Sam 07 Nov 2020, 22:31

fog of illusion
fog of confusion
branches and thorns may break my bones

— outfit —
A gité, seul adjectif pouvant qualifier le sorcier en ce début de journée. Pas de gueule de bois à l’horizon malgré la fête de la veille, il avait pris ses précautions afin d’être alerte pour la réunion mensuelle fixée avec Arabella et Julian quant à la gestion du VR Café. Ils se trouvaient donc tous trois attablés, arrivant au bout des différents points du jour, lorsque les secousses ont fait trembler l’établissement. Premier réflexe du plus jeune ? Transplaner à l’étage pour récupérer lutin et shriver dans son appartement avant de redescendre s’assurer que la bâtisse et les clients n’avaient rien.

Tout le monde semble indemne et pourtant, tous partagent cette impression de malaise inexplicable. Reyn, de par les sensations innées offertes par sa maison, ne tient plus en place. Les cents pas ne suffisent plus à le calmer, les créatures perchées à ses épaules ne faisant que piailler. Signe qui ne faisait que le conforter dans son agitation. « Something’s not right. » qu’il répète pour la millième fois. « Look at them, they feel it too. » C’est Luci et Oscar qu’il désigne pour appuyer son argument, conscient que ce ne sera peut-être pas suffisant pour finir de convaincre Julian et Freddie.

L’un d’eux semble d’ailleurs rétorquer quelque chose. Qu’il ne saisit pas. La voix est noyée par un cri trop familier, l’appel de son nom quelque part dans la rue. Mais c’est impossible alors il secoue la tête. La supplique redouble, gonfle, noie sa prudence et le force à ouvrir la porte pour guetter les environs. « Tell me you heard her… » Soufflé à demi-mots car Hawkins croit devenir fou, en proie à des hallucinations auditives. Elle est morte Lua, pourquoi semble-t-il donc l’entendre crier comme ça ? Elle n’est plus là Lua, et pourtant Reyn avance malgré lui. Dans la brume qui, très vite, trop vite, avale sa silhouette. Puis une autre voix s’y superpose, l’enjoignant à courir pour de bon cette fois. Note vocale envoyée à Berlioz, peur au ventre, terreur dans la voix : where are you !?

résumé:

Dim 08 Nov 2020, 11:19

FOG OF ILLUSION, FOG OF CONFUSION
novembre 2020

Soojin.

Agaçants petits murmures perdus dans la brume qui bourdonnaient, et chantaient ses sonorités macabres.

Tac. Tac. Tac.

Et sa canne qui continuait à battre le sol, implacable, alors qu’elle tâtonnait en aveugle le bitume qui se mélangeait à la terre. Ses petits yeux exorbités par une sensation irrationnelle contre laquelle son esprit taciturne luttait.

Soojin.

Irritant.

Tac.
Tac. Tac.

Mais elle savait l’être aussi, se raccrochant à ce doux bruit, creux et familier, à chacun de ses pas désarticulés. Ses doigts se déliaient autour du pommeau de cristal, esquissant les premières notes d’une nervosité dérangée.
Et rien ne savait ralentir plus qu’elle ne l’était déjà, sa longue marche. Et rien ne savait faire dévier ses pensées de leur cadre trop ordonné.

Soojin. Soojin.

Son esprit allait aux phénomènes étranges qui modifiaient sa géographie terrestre. Les reliefs se dessinaient pour entraver ses lents mouvements. Sous ses pas, les tremblements s’étalaient en petites racines invisibles avant de remonter le cours de ses jambes frêles, jusqu’en vibrations qui éclataient au bout de ses doigts.

Je suis ton père.

TAC.

La pointe de sa canne s’enfonça dans le sol, et sa haute stature s’immobilisa presque parfaitement. Lèvres pincées, il lui semblait que quelque chose tentait de s’insinuer dans son esprit dans une forme de confusion trouble. Rien sauf peut-être l’affirmation singulière d’une entité déraisonnable. Un voile pâle recouvrit son visage comme le linceuil d’un mort.
Elle hésita, avant qu’un brusque sursaut rationnel ne chasse la nébuleuse de sa tête. Elle répondit sans même se retourner, d’une aigreur propre : « Certainement pas. » Et sa canne reprit le mouvement régulier, qu’elle voulait apaisant d’une fuite qui pourtant ne l’était pas.
Aussi figurait à présent sous ses phalanges l’ossature étranglée d’un bois d’érable qui s’acharnait à repousser des vapeurs toxiques. Elle transplana dans les ombres en comprenant que cela ne servait à rien, et réapparut brusquement à trois centimètres d’un visage qui lui sembla bien réel cette fois.

« BOUH ! »

Et elle donna un petit coup de canne à l’infortuné pour le sortir de son espace vital.

Spoiler:

Mar 10 Nov 2020, 10:06

fog of illusion
fog of confusion
nobody panic

I l avait fini par se prendre au jeu, Julian, de ces réunions mensuelles où ils se retrouvaient pour discuter de la gestion du VR Café. Bien sûr, il avait dû apprendre à laisser la parole à ses cadets, à prendre sur lui pour ne pas - horreur - reproduire le comportement du père, cette propension à prendre seul le commandement des choses. Et un équilibre avait été trouvé, un équilibre qui, il était le premier à l'avouer, faisait des merveilles pour le développement du café.

Cependant ce jour-là, une ambiance assez étrange régnait dans le quartier, et le comportement agité de Reyn lui portait sur les nerfs plus encore qu'habituellement. Ne cessant de lui jeter des regards noirs, il fut complètement pris au dépourvu par les secousses autant que par la disparition immédiate de son petit frère. "What is he up to now??" Ne put-il s'empêcher de lancer à Arabella. Mais Reyn ne tarda pas à réapparaitre, ses deux créatures piallantes sur les épaules. « Something’s not right. Look at them, they feel it too. » Julian ne put s'empêcher de rouler les yeux, bien que lui-même ressentit également ce malaise inexplicable. "Reyn, come on, you know as well as we do that Japan's prone to earthquakes."

Mais Junior, le botruc qui, quelques mois auparavant s'était entiché de lui alors qu'il s'occupait de son arbre dans la serre de l'école et, depuis, ne le quittait plus, sortit de la poche de sa veste pour venir se glisser dans son col de chemise, comme pour lui confirmer que ses doutes étaient fondés.

« Tell me you heard her… » - "What?" Mais Reyn ne les regardait même plus, quittant le café pour aller s'enfoncer dans la brume. "Reyn! Come back this instant! ... Fuck!" Plus énervé qu'inquiet, il sortit sa baguette de sa veste pour s'élancer à la poursuite de son frère. S'arrêtant sur le pas de la porte, il se retourna vers Arabella pour lancer: "You coming? Idiot Reyn, I swear, I feel like punching him right now!" Lâcha-t-il avant de s'enfoncer à son tour dans la brume.

résumé:

Mar 10 Nov 2020, 10:34

— BRANCHES AND THORNS MAY BREAK MY BONES
[ outfit ] ;; november 1st, midday

La réunion touche à sa fin, et c’est surement pour cela que l’attention d’Arabella s’efface. Son regard se perd sur son téléphone alors qu’elle envoie quelques messages a Seeley pour lui confirmer qu’il pourra bientôt venir la sauver. Et pourtant, ce serait mentir que de dire qu’elle n’apprécie pas ces réunions familiales – presque. Ses frères se montrent tout aussi insupportables que de bonne compagnie, une situation au sein de laquelle les enfants Hawkins semblent briller. Mais ce jour n’est pas comme d’autres. La secousse surprend la sorcière, bien qu’ils soient tous habitués à la terre brisée de Californie. « What is he up to now?? » Elle se contente de lever les épaules, dépitée, avant de laisser son regard se poser sur le benjamin. « Something’s not right. Look at them, they feel it too. » « Your pets are just scared of the earthquake. » Julian se joint à elle, tente d’ignorer l’état de leur jeune frère ; il continue. « Tell me you heard her… » Ses sourcils se froncent alors qu’elle rejoint l’incompréhension de l’ainé. « You’re hearing voices now? » Elle se moque, Freddie, mais ce qu’elle voit dans le regard de son frère force son cœur à se briser. Sur pieds, sa gorge se fait sèche, son regard fuyant. Alors que le Denki s’enfonce dans la brume apparue de nulle part, la voix de la sorcière se mêle à celle de son frère. « Reyn! » Julian est prêt à agir sur le pas de la porte. Arabella, elle, se contente de faire quelques pas, soudainement terrifiée par ce qui les attend. « You coming? » Elle fait non de la tête, mais il semblerait que le mouvement passe inaperçu. « Idiot Reyn… » « Julian! » Il y a de la panique dans sa voix. Ses mains s’accrochent à l’encadrement de la porte sans qu’elle n’y fasse attention. « Reyn?! Julian?! Come back here you fucking idiots! I swear to… » Une voix brumeuse l’immobilise. « S… Seeley? » Il y a des larmes dans son regard alors que le Daichi semble l’appeler au sein même de la brume, alors que des pas lent l’y mènent. Mais elle a peur, Arabella. Elle a peur, alors c’est une main tremblante qu’elle y met avant tout, debout à la rizière du néant.

❝ résumé,, Freddie est en réunion de famille avec @reyn hawkins et @julian hawkins et c'est all fun and games jusqu'a ce qu'ils disparaissent dans la brume (oui elle a tres tres peur). Elle entend @seeley mokrani, c'est la confusion. (code special combo @mazra white et @jp jones :hearts:

)

trad
— Qu'est-ce qu'il fait ?
— Quelque chose ne va pas, ils le sentent aussi.
— Tes animaux de compagnie ont juste peur du tremblement de terre.
— Dites-moi que vous l'avez entendue ?
— T'entends des voix maintenant ?
— Tu viens ?
— Reyn ?! Julian ?! Revenez les idiots ! Je jure...

Mar 10 Nov 2020, 17:22

crédits : mikrokosmos, skate vibe.

hinai — 1er novembre 2020, 12:35w/ everyone

Famille - nom féminin ; ensemble des personnes unies par un lien de parenté ou d'alliance. concept étranger, longtemps rêvé, jamais touché jusqu'à les toucher eux. swann, la grâce dans les pas et l'innocence dans le regard, marche à reculons tout en interrogeant ses comparses riant aux éclats. « pourquoi vous voulez pas m'expliquer ? JE SUIS PLUS UN BEBE JE SAIS CE QUE C'EST QUE LE BDSM OK » attire l'attention des regards indiscrets, plaque ses paumes sur ses lèvres qu'elle serre. « je l'ai crié c'est ça..? » murmure étouffé contre sa bouche, joues rougies par la gêne. inconsciente swann, ne voit pas venir le frisson qui s'infiltre le long de l'échine, midi trente-cinq, l'enfant se retourne. myocarde qui s'agite. « vous.. vous avez entendu ? » elle s'agite, la brune, le pas qui accélère, le coeur qui se serre, se compresse dans la poitrine. elle l'entend. elle l'entend qui l'appelle. qui crie. « ATLAS ! » ami d'enfance qui crie le nom de la gamine, détresse palpable dans la voix, poupée qui tressaillis, s'arrête à un croisement d'hinai. puis vint une autre voix. celle du comparse d'hôpital. l'image d'un gamin affaibli qui revient en mémoire comme une claque. elle a le tournis, swann. réponse murmurée comme une plainte, tandis qu'elle se sent de plus en plus étourdie. « ...ruem ? » de quel côté sont-ils ? pourquoi appellent-ils tous deux à l'aide ? elle se retourne vers ses comparses ; mais la brume l'enveloppe, elle ne les voit plus swann. « KAITO ? ADORA ! » les prénoms répétés comme une litanie, poupée émotive, larmes bordant les opales noires, quand elle sent que ça l'oppresse dans la cage thoracique. comme si on cherchait à lui arracher sa famille. le corps se courbe, les mains couvrent les oreilles. « nana... kash... » mais elle les voit pas, swann. ne les entend pas. chaos assourdissant, et la fillette fond en larmes ; vulnérable. ne voit pas la terre qui gronde, et les plantes qui menacent.

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