BRUME - FUJI; ❝ scorched earth, burnt death

— SCORCHED EARTH, BURNT DEATH
[ outfit ] ;; november 1st, 2020
on en parlait dans tous les couloirs de l'hosto, cette semaine. c'était pas grand-chose ; juste deux-trois patients a priori sans lien entre eux, mais partageant pourtant la même histoire abracadabrante. pris en charge en psychiamagie pour d'intenses angoisses, alors qu'ils disaient avoir été attaqués par le brouillard. les délires se criblaient ici et là de : « il l'a croisé aussi, okada-san, le brouillard ! il l'a croisé et il a disparu ! » oz s'est contenté de lever les yeux au ciel, de concert avec un autre stagiaire qui l'aidait à replacer les articulations déboitées de deux duellistes trop acharnés. c'est le problème des médias ; ils nourrissent des élucubrations perchées chez les esprits fragiles.

alors quand un intense pressentiment a titillé son don plus tôt, il n'en a rien pensé. a seulement supposé que la paranoia des patients avait fini par le toucher. et craint, un peu plus sombrement, que l'impression concerne ruem ((mais la consultation ne s'est ni bien ni mal passée)).

et quand l'air s'épaissit tandis que les triplés partagent un repas, il n'en pense rien non plus. étire sa nuque courbaturée, s'agite sur son siège, mal à l'aise. de son okonomiyaki, le rokurokubi ressent seulement la surdose de piment, et se demande si c'est à elle qu'est due la chaleur accablante ou si c'est le sentiment d'impuissance vis-à-vis de la santé de ruem qui l'étouffe littéralement. bien que troublé, il s'oblige à creuser un sourire, s'étire par-dessus la petite table et chope une vivement part du repas de nuri qu'il engloutit dans la foulée, avant de répondre à ruem : she's certainly not herself, en ricanant, car une noor dans son assiette ne l'aurait pas laissé faire sans menacer de lui planter baguette ou fourchette dans la main.

l'amusement meurt dans une toux sèche, une inspiration difficile, et il avale de travers. it's so damn hot, what the hell ? canicule en novembre ? c'est insensé.

— SCORCHED EARTH, BURNT DEATH
[ outfit ] ;; november 1st, 2020 feat @seth baku
jamais il n'aurait cru qu'il allait ressentir cette émotion à nouveau. le calme avant la tempête. rien n'est agréable dans cette sensation lourde, asphyxiante. l'irrémédiabilité d'une situation dans laquelle le gamin se trouve impuissant. bientôt, le chaos va déchirer les cieux. kazzar, il le sait, il le sent, mais n'y peut rien. seth s'accroche à lui comme lui s'accrochait à son souvenir. seulement, aujourd'hui, tout est réel. — never. répond l'idiot, prêt à protéger de sa vie celle qui l'a brisé tout entier. il ne regarde pas seth, kazzar, trop occupé à scruter un horizon timide, rendu invisible par ce brouillard sec qui continue à l'étouffer. la pression sur sa main devient plus forte, douloureuse. offrant alors toute son attention à son premier amour, le coeur de l'arabe manque un battement en voyant sa belle s'étouffant sous le poids de sa malédiction. — seth !!! force tranquille, kazzar, il ne panique pas. il rend muettes les voix chimères de ses proches le suppliant, se concentre sur le plus important, tout de suite, maintenant. seth. elle souffre, et lui souffre avec elle. lâchant sa main, l'airbender vient se placer en face d'elle et plante son regard dans le sien. — look at me. sa baguette disparaît dans l'une de ses larges manches et il s'empare du visage de la kaze. — it's gonna be alright, seth. son prénom est si doux sur la langue, contraste saisissant avec leur entrevue d'il y a quelques mois. — breath with me, slowly. in.... and out. si ses paumes et ses pouces caressent toujours les joues de la petite baku, ses autres doigts sont occupés à générer son air, son grand, son bel. kazzar, il est en train de créer une bulle rien que pour eux, emprisonnés par ses vents le temps qu'elle puisse mieux respirer. il fait mourir sa crise d'angoisse, doucement. — it'll not leave you. en bon serdaigle, le gamin s'était pris de passion pour cette magie dès que seth lui avait révélé sa condition, et rien sur cet étrange phénomène de fuite de l'hensoku. kazzar spéculait, et espérait.

Arrivant avec ce style toujours aussi exaspérant, hautain même si le style semblait normal dans les rues colorées. Il regarde Somi qui lui demande de lui faire confiance pour aller dans un petit restaurant. Il était fatigué et marcher serait sûrement pénible. « Sérieusement, j’espère que ce sera bon, parce que ça ne vaut pas la peine de se perdre pour un plat. » dit-il à l’apparition de l’épaisse fumée qui semblait entrer dans les rues. Soudainement, il s’arrête, comme s’il avait vu un fantôme. Pourtant, il n’y avait qu’un hurlement, presque indétectable tellement il en fut surpris. « Kyo ! Aides-moi ! » le cris strident résonne jusque dans sa colonne vertébrale, le faisant frissonner légèrement, perdu entre les pensées du passé. Il ne reconnaissait pas la voix, il ne voyait pas son visage, mais la détresse apportée dans ses mots l’avait pris de plein fouet. Ses yeux semblent s’aventurer longuement vers la brume qui s’épaissit. « J’hallucine, vous les entendez aussi? » Une pause prit place entre eux alors qu’ils semblaient penser à une solution. Lila brisa le silence en lui demandant d’utiliser ses gros bras. « Comment ça me dit d’utiliser mes bras, mais ça va se coller à Somi dès que quelque chose fait peur. » boude-t-il un peu avant de reprendre ses esprits. Il suit les demoiselles, ne sachant pas quoi en tirer puisqu’il n’y comprend rien. Peut-être était-ce un canular, un petit vandal qui aurait dispersé des fumigènes. « Par où tu vas là, j’y vois rien. » Brouillard qui semble s’intensifier derrière eux alors qu’il regarde vers où ils sont partis. En se retournant vers l’avant, il tombe nez à nez avec une figure imposante, incapable de distinguer les traits de son visage. Simple squelette, une ombre bancale qui semble s’avancer vers lui. « MERDE, c’est quoi ce truc. » Il sort sa baguette et la pointe en sa direction avant de la voir disparaître et réaparaître plus loin, puis un deuxième.

Rejoins-nous – qu’il avait dit – ce sera marrant. Rien de personnel, mais tu avais, accessoirement, mieux à faire que sortir voir Shan et tes camarades, d'autant plus qu'il faisait franchement moche aujourd'hui. Pour la peine, tu comptais laisser Shan payer pour toi ce midi – comme d’habitude – puisque tes maigres revenus viennent directement de tes poches trouées d’étudiantes fauchées, malgré les heures pointées au travail. Tes talons claquent sous tes pas et tu notes soudainement à quel point le quartier est… silencieux. Tu as la drôle sensation d’être complètement vulnérable, que quelque chose est là bien présent. Faisant doucement pression sur ta poitrine, tandis que le palpitant s’emporte. Brume étrange qui se répand en ces lieux, elle paraît sordide, mais elle ne fait que ralentir ta cadence, qui se fait un peu plus prudente. Murmures indiscernables qui spiralent autour de ta tête, à t’en retourner l’esprit. « Shan… » Non. Ce n’est pas sa voix. Trop grave. Trop irritante, au sens propre du terme, ta gorge s’assèche. Ton père, tu reconnais. Ton sang ne fait qu’un tour, les veines bouillonnantes, tu tentes de garder le contrôle tant bien que mal. Jusqu’à la douche froide. Tu te figes comme la glace lorsque ton regard capture ses traits. Ta mère, qui t’ordonne d’approcher. Premiers pas hypnotiques, tu obéis bêtement, mais tu te figes sur place. Ta mère qui t’ordonne ? C’est presque trop tard lorsque tu comprends la supercherie. L’instinct de survie te permet d’échapper à la chose, la main qui frôle l’emprise qui veut s’emparer de toi et les doigts qui frémissent sous la chaleur qui s’exalte de cette ombre. Terrifiant. Et tu cours, à en perdre haleine, le regard emplit de larmes que tu ne verseras pas, qui t’empêchent de discerner la silhouette dans laquelle tu finis ta course. Rattrapant maladroitement la jeune fille, tu t'excuse et dans la foulée tu sens ton corps se détendre lorsque le nom roule sur tes lèvres « Lila… ? »

— SCORCHED EARTH, BURNT DEATH
[ outfit ] ;; november 1st, 2020
Est-ce que c’est possible ? Est-ce que le Kabuso peut la fuir, la laisser seule, vide, abandonnée ? L’idée la terrifie. Elle la terrifie, mais Kazzar est là. Son coeur cogne douloureusement dans sa poitrine, et l’air fait mal, et ses poumons font mal, et sa gorge est trop sèche et sa poitrine ne se soulève plus et— et soudainement, elle ne voit plus que ses yeux. Elle ne sent plus que le poult sous ses doigts, alors qu’elle enroule inconsciemment ceux-ci autour du poignet de son ancien amour. Elle n’est pas toute seule. On ne l’abandonne pas. Et même si la créature le fait — Kazzar lui, il ne va pas le faire. C’était elle qui l’avait fait. Elle ferait peut-être mieux de se souvenir de ça. Ou peut-être pas, car cela n’aide en rien son coeur à se calmer. Elle se concentre sur sa respiration, et quand l’air se fait respirable et doux de nouveau (comment ? oh, c’est lui, n’est-ce pas ?) elle se rend compte que ses yeux sont remplis de larmes, et qu’elle s’accroche à lui un peu trop fort. “I’m so sorry,” qu’elle murmure avec trop de douleur dans la voix, une qu’elle n’a pas ressenti depuis si longtemps — car elle vient du fond du coeur, et elle a oublié en avoir un. “I… I shouldn’t have… I…” Elle n’est pas certaine de quoi lui dire, ça se perd contre sa langue. Elle n’est pas certaine, et puis un mouvement au coin de son oeil la distrait, et elle perd ses mots. Une exclamation choquée la prend soudainement, alors que le corps se tétanise de nouveau. Elle oublie tout, tout ce qu’elle a appris — tout ce qui pourrait lui faire dire qu’il s’agit d’un Inferi, qu’elle doit attraper sa baguette et se servir du feu. Parce que c’est le visage de Rin qu’elle voit, et le coeur qu’elle redécouvre est trop fragile pour cela.

❝ résumé,, La crise est calmée par le prince charmant @Kazzar Az'kell, et Seth a un éclair de lucidité et en dit presque un peu trop. L'apparition d'un gentil Inferi avec la tête de sa bff décédée lui coupe l'herbe sous le pied, et elle repart en tétanie  

traduction
- Je suis tellement désolée
- Je... je n'aurais pas dû...

— SCORCHED EARTH, BURNT DEATH
[ outfit ] ;; november 1st, 2020
hear w- ? l'interrogation s'évanouit alors qu'il les perçoit à son tour — voix-chagrines, sanglots étouffés, des appels à l'aide qui résonnent jusqu'à son organe vital et l'affolent. berlioz se redresse brusquement, prêt à quitter les lieux sur le champ pour rejoindre ses proches, mais il remarque alors la brume qui danse autour d'eux, tapis nuageux rendant le sol imperceptible. son instinct vibre de répulsion et il secoue les pieds en une stupide tentative de se défaire de l'étreinte humide. en vain, bien sûr. autour d'eux, les gens commencent à paniquer. something's wrong, il recule. cherche autour de lui un lieu épargné par l'élément, sans rien trouve. we must get away from this thing, now. la certitude vibre du fond de ses entrailles — cette chose est dangereuse. ruem, move, for merlin's sake ! il s'impatiente, sent la panique s'infiltrer dans ses veines. son frère semble totalement aveugle et sourd à ce qui se passe, pour une obscure raison ; mais les voix retentissent de plus en plus fort et c'est un combat entre cœur et don : plonger plus loin dans le brouillard ou le fuir de toutes leurs forces ? we can't go there, il retient nuri, parce qu'il craint qu'elle ne cède aux cris qui les talonnent.

— SCORCHED EARTH, BURNT DEATH
[ outfit ] ;; november 1st, 2020

Elle avait cru rêver ce cri de détresse mais la réaction de ses camarades montrait bien que Somi n’était pas la seule perturbée. Une brume épaisse, avait enveloppé le quartier – peut-être la ville entière ? – comme un serpent résolu à faire suffoquer ses proies. Ça vibrait dans son être, ce sentiment de danger. Cette sensation d’être épiée. Et sa propre voix dans sa tête lui prédisait que quelque chose allait se passer. Mais quoi ? La chanteuse agrippe la main de son amie qui vient se réfugier dans la sienne. Elle suit le regard troublé de Lila mais rien ne semble se détacher de l’horizon. Et c’est ensuite Shan et sa question qui rendent Somi confuse. C’était comme si chacun d’eux vivait une expérience différente. « Lila a raison, on devrait rentrer. » acquiesça-t-elle en se disant que les dortoirs des kasai devait être un des endroits sûrs du quartier. Ils n’avaient qu’à retourner sur leurs pas, ils n’avaient qu’à faire le chemin en sens inverse… C’était ce qu’elle s’était dit. Mais il fallait se rendre à l’évidence que la brume rendait quasiment impossible une bonne orientation. Les silhouettes et les ombres inquiétantes qui jaillissaient parfois du mur opaque étaient toujours menaçantes mais seule l’une d’entre elles avança soudainement vers eux. La baguette de Somi se pointa automatiquement dans la direction mais sa baissa rapidement quand Arie fut assez proche pour être reconnaissable. « Qu’est-ce que tu fais toute seule ? » s’inquiéta automatiquement la kasai en lui tendant sa main libre pour l’inviter à rejoindre le groupe. Dans ces circonstances-là, les querelles n’existaient plus. Seule la sécurité de tous importait. Quelque chose d’autre, de plus menaçant, tourna autour d’eux alors Somi imita ses amis en levant sa baguette. « On dirait un… » hésita-t-elle sans pouvoir se résoudre à prononcer sa crainte à voix haute. Il fallait avancer, s’éloigner. Somi tira ses deux amies un peu plus contre elle et fit signe à Shan qu’ils devaient y aller. Au bout de quelques minutes à peine, une autre personne se heurta à eux : Kayla et c’est en regardant dans la direction d’où venait cette dernière que Somi se rendit compte qu’un petit insigne lumineux, à peine visible, brillait pas loin. Elle le reconnaissait et ça lui paraissait être le seul abri possible à proximité alors elle expliqua rapidement. « Là-bas ! On pourra s’abriter. » en accélérant le pas vers le point de lumière. Les figures autour d’eux semblaient s’animer, à chaque fois sur le point de les attaquer, puis disparaissaient pour tenter un autre côté. Arrivée à destination, Somi se retrouva devant l’entrée du fameux restaurant. Pas le temps de réfléchir, elle tenta d’ouvrir la porte.  

Succès : La porte s’ouvre et le restaurant est vide. Ils peuvent se mettre à l’abri quelques instants et faire le point sur ce qu’il se passe, tenter d’appeler des proches ou simplement se rassurer.  
Echec : La porte s’ouvre mais les clients sont partis depuis longtemps en scellant l'entrée car des inferi avaient déjà envahi le lieu. Too bad, il faut courir ou combattre.  

❝ résumé,, Somi est toujours avec @Lila Sawada et @Shan Akiyama, ils entendent chacun quelque chose de différent dans la brume et des ombres commencent à venir vers eux alors ils se décident à chercher un abri safe. @Arie Miwako et @Kayla Noriaki tombent nez-à-nez avec eux et les rejoint. Somi remarque l'enseigne du restaurant qu'ils recherchaient avant que la brume se lève et décide d'emmener le groupe là-bas dans l'espoir de pouvoir s'y abriter. (+ ils trouvent @Lehya Noriaki aussi en chemin   )