ˏ⋆ ·˚ˎ * feeling high endorphin

Coréen ; Japonnais Il n'y a que le japon dans son coeur.
Il n'y a que la Corée dans ses souvenirs.
Pourtant dans ses veines, tout se mélange encore et encore, pour faire de lui la plus sublime des créatures. Bercé par les douces paroles de cette nymphe à la chaleur inépuisable, les contes que l'on a jamais cessé de murmurer à ses oreilles, sur ces deux terres où l'âme habite.

37cm, bois de cyprès, cheveux de vélane Si fine entre les phalanges délicates ; reine dans les mains où la magie explose encore et encore. Kida est ce sorcier d'exception, baguette qui n'a jamais douté de son choix. Seule détentrice du battant ; car elle aussi, est âme soeur de cet homme valsant dans les cieux.

Mizu Kida, il est cet océan ravagé, parfois trop lasse, parfois trop agité pour respirer. Kida, il porte fièrement ses couleurs entre les murs de l'université, loin de la maison de son frère, car lui n'existe que grâce à la beauté de l'écume sur son épiderme nacré.

double cursus DROIT ET SCIENCES POLITICOMAGIQUES / langues Loin de la musique ; car rien en lui ne vibre. La passion n'a jamais su frôler ses doigts. Kida sera différent. il le sera toujours.
Kida se lasse encore et encore. De tout. Rien n'arrive à capturer le coeur ; charmer les pupilles fatales. Alors les corps se meut jusqu'à ces salles de cours où rien ne l'intéresse, pourtant il persiste, à croire qu'il existe un avenir glorieux quelque part pour lui.
tire à l'arc Bouffée d'air ; lorsqu'il se trouve au milieu de ceux qui partagent cet amour pour le tire à l'arc, et peut-être qu'il n'y a qu'ici, que Kida arrive à se sentir libre de ses propres chaînes nécrosées.

Riche L'argent de papa.
Toujours.
Ils n'ont su vivre que de ça, au final.
Alors dans toute son insolence, Kida ne cesse d'en profiter jusqu'à l'excès, contraire de son frère. Arrogance reine dans les artères du garçon, toujours profiter, sans jamais rien offrir en retour.

Bisexuel ; célibataire Elles valsent ; contre ses courbes.
Ils valsent ; contre ses lèvres.
Kida, jamais satisfait. Il s'amuse avec eux, avec elles. Mais la lassitude revient toujours prendre possession de lui. Alors il abandonne avant de trouver mieux ailleurs.
Jamais fidèle. Kida ne reste jamais. Kida part, jouant avec le feu à chacun de ses mots. Trop charmeur ; bourreau des coeurs pour protéger le sien.

madeleine ; herbe fraiche ; écume Maman, éternelle. Maman, elle est celle qui mérite le plus son coeur en ce bas monde. Et maman, elle a le don de faire danser les effluves sucrés sous leurs narines. Kida ne s'en lassera jamais, de ces madeleines dont il raffole encore et toujours, jusqu'à s'en dégouter lui même.
Nostalgie dévorant le battant.
L'écume sur le sable chaud, parfois froid. Sa main toujours dans celle de Shotaro, l'autre à la recherche des merveilles de l'océan, coquillages collectionnés, encore aujourd'hui. ( Tout fuir pour y retourner au moins une fois, courir et s'effondrer contre les vagues avec lui. )
Et il y a les genoux cent fois trop éclatés contre l'herbe chaude, les rires qui valsaient dans l'air frais du japon, Kida qui n'a jamais cessé de partir à l'aventure avec ses frères comme ses soeurs. Il menait cette sublime danse, électron libre dans un monde bien trop cruel.

Phénix Renaissance éternelle dans les entrailles du Sawada.
Kida est phénix, immortalité mensongère, cycle éternel entre la mort et la vie. La plus belle des poésies, la plus majestueuse des créatures, s'élève dans les orbes sombres.

Maladie Nosophobie ; handicapante.
Et il n'ose y penser.
Il n'ose imaginer ses propres se mourant petit à petit.
Il tremble, la nuit. Il tremble, dans ses songes, lorsque la nuit le ronge de ses pensées nécrosées.

Mystère Qu'a-t-il vu ?
Personne ne le sait.
Kida n'a jamais parlé, jamais raconté à qui que ce soit ce qui figurait dans le reflet du risèd.
Le secret gardé dans le fond du myocarde, et il n'ose poser des mots dessus, par même à son propre frère.

1995La vie qui brûle ses phalanges ; et c'est comme un artifice qui éclate dans les cieux, âmes jumelles, à jamais liées. Jusqu'à la fin ;
Jusqu'à la fatalité.
Kida jamais sans Shotaro.
Car il y aura toujours que lui pour partager cette chaleur qui consume leurs entrailles.

2001 Il y a la vie qui défile lentement. Parfois trop rapidement.
Et ça fait peur, comme ça fascine Kida, de ses grands yeux sombres. La magie qui implose en son sein, rayonne dans les prunelles merveilles, et c'est tout un univers qui le fait vibrer, qui le rend dingue, enfant constellation.

2006 Ô c'est qu'il y a ces choses ; ces événements qui brisent.
Il l'a vu dans les yeux de Shotaro. La peur.
Différence t a b o u, parce que Kida n'y a vu que la beauté, dans ce feu ardent qui a tout emporté avec lui. Sauf les vies. Sauf ces souffles précieux. Il y a de l'adoration, pour ces étincelles qui détruisent, calcinent les corps et le bois.
Alors Kida n'en aura jamais peur,
Non.
Il l'aimera, ce feu, d'un amour inconditionnel.

2013 Solitude ; lentement ronge ses os.
Trou dans l'coeur. Shotaro s'est envolé trop loin de lui, loin du myocarde, loin du corps.
C'est comme se noyer dans un océan du désespoir.
C'est comme cette douleur dans l'battant. Ô Kida, enfant déception, trop las d'un monde où tout lui est offert sur un plateau d'argent. Vie qu'il fout en l'air pour le simple plaisir de voir leurs yeux malheureux. ( Mais pas ceux de maman, pas ceux de Shotaro ). Talon d'achille.
Jamais comme papa ; amertume dans sa gorge.
Des études comme simple prétexte pour faire passer le temps. L'intérêt jamais né, pourtant c'est presque trop facile, intelligence trop vive.

2021 C'est comme mourir d'une lassitude pourrissante.
Les années sont passées ; les années se sont validées. Shotaro est rentrée, mais il ne sera jamais comme avant. La langue qui brûle d'un poison qu'il pourrait faire éclater aux visages des damnés. Kida, le palpitant qui s'est teinté d'un noir bien plus tragique. Mais il prétendra toujours que tout va bien ;
car la faiblesse n'a pas sa place ici.
Dieu au masque démoniaque ; valse dans les cieux jusqu'à charmer les nymphes, les nécroser sous son touché.
Avenir incertain, même si l'excellence le frappe de sa gloire.