Forgiveness (Marlon)

be careful what you wish for

Kida, c'est celui qui a préféré fuir.
Kida, c'est celui qui f'sait tourner toutes les têtes, et les coeurs qui ne cessaient jamais de fleurir, des corps qui s'offraient à lui sans même qu'il le demande. Kida était roi, entre ces murs, entre ces âmes.
Mais il n'est plus rien, d'un empereur réduit au silence, au chaos. Le coeur s'est éprit jusqu'à ne plus se relever, répéter des erreurs maudites (le paternel en haine), il ne vaut pas mieux que lui.
Il a tout abandonné, pour quelques caprices, pour une douceur trop vive dans le battant.
Il est tombé au combat, parce qu'il n'aimait qu'elle, dans cette douce souffrance, il ne s'est donné entièrement qu'à elle. Sora si différente des autres, et il l'a aimé jusqu'à ce qu'on arrache ses ailes.
Jusqu'à partir, loin des terres japonaises, seul remède contre malédiction (en vain). A jamais prévenir personne, sauf Lila, sauf Marlon. Considération honteuse.

Il aura passé des semaines à se demander, pourquoi.
Tentant d'oublier, avec quelques shots d'alcool, vodka avalées comme une simple pilule, comme si c'était facile, sans que ça ne le soit réellement. Il avait beau boire, sentiment infame qui ne partait jamais. Elle restait, dans ses pensées, à le maudire, roi d'un enfer.
Ca partait jamais, ces douleurs au coeur, comme un tumeur, qui faisait que le tuer à petit feu. Et il aura de nouveau disparu, malgré le fait que Marlon soit venu aux USA, trônant à ses côtés.
Il aura abandonné, une nouvelle fois, laissant ses démons le consumer, laissant son âme au diable, son âme aux fantômes.
Sans plus jamais donner de nouvelles.

Il voulait simplement cesser d'exister.

Mais la vie est complexe, elle le cherche, se joue de lui jusqu'à le rendre fou. Jusqu'à lui faire comprendre, que rien ne changera jamais vraiment. Lui faire comprendre, qu'il avait besoin d'elle, plus que n'importe qui. Alors le Japon l'aura de nouveau accueilli dans ses bras solitaires, où aucune chaleur ne vient l'embraser. Pensées étouffées dans cette masse de travail, mais le coeur lourd, honteux, il voulait le retrouver aussi un peu.
Lui demander, de le sauver.
S'excuser, probablement.
Chemin jusqu'à l'appartement qu'il ne connaissait que trop bien. Le battant s'accélère violemment à chaque pas, et dès lors que les yeux se posent sur la porte, il voudrait faire marche arrière.
Fuir.
Il n'en fait rien, et minable, il laissera le poing s'écraser contre le bois. Sans un mot, sans une parole, seulement son souffle trop bruyant, qu'il voudrait faire taire à jamais. Minutes torture, et finalement, c'est un soulagement quand il voit la porte s'ouvrir, sourire maladroit sur le bout de ses lèvres.
Hey mec. Surprises ?
Bonne ou surprise, il ne peut le dire, tendant dans ses mains, quelques bouteilles d'alcool, comme pour réclamer son pardon.

skate vibe, mk. mad’eyes (icon) @MARLON ROOKWOOD

be careful what you wish for

L’appartement se faisait plus silencieux quand son colocataire n’était pas présent, et a alterné entre le spacieux cocon et son dortoir, il ne connaissait pas le silence. Ni la paix, mais ce n’était pas quelque chose que cherchait réellement Marlon, surtout sobre. Ses oreilles bourdonneraient presque à l’absence de distraction, la télé en fond sonore mais déjà oubliée. Et peut-être qu’il pouvait user de ce temps pour enfin défaire toutes ses valises, les placards toujours vides alors que cela faisait quelques semaines, à peine, qu’il était rentré. La fuite, comme il l’appelait si bien, avait été bénéfique ; un véritable vent de fraîcheur, qui lui avait rappelé ce qu’il était vraiment : un fêtard, imbu de lui-même. Et quelle liberté, il en avait presque oublié qu’il avait été enchaîné par ses grands-parents dans une alliance qu’il n’avait jamais souhaité de tout son être. Un soupir est instinctivement lâché avant de continuer son affaire silencieuse, à ressortir de vieilles traces de son échange à Ilvermorny. Et dans cette position, il aurait presque pu penser qu’en levant les yeux, il pourrait voir Marley dans un coin, toujours dans son jugement empoisonné, mais la créature dans sa tête était absente, étonnamment. Cette absence suffisait à réveiller une paranoïa qui ne lui ressemblait pas, et qui suffisait à le détester d’autant plus. Lui ou Marley, il n’arrivait plus à faire la différence, et cette faiblesse, traîtresse qu’il aimerait anéantir en un coup de poing. Y a pas d’amour, plus d’amour, plus rien qui pourrait le faire faillir malgré la présence de la silhouette traîtresse qu’il avait au fond jamais pu oublier. Mais le déni était sa maison, comme toutes les pilules avalées, porteuses de rêve qui le faisaient temporairement s’oublier, et se sauver. Il fouille encore, et encore, puis s’arrête brutalement en entendant un son vers l’entrée. La curiosité qui monte en n’imaginant pas son cousin sonner pour rentrer chez eux et il avance jusqu’à la porte frappée, l’ouvre sans se presser pour révéler une silhouette qu’il n’aurait pas cru voir de sitôt. « ah. » Les paupières battent un court instant avant de claquer la porte aussitôt, et de la rouvrir dix secondes plus tard avant que l’information ne remonte, et les bouteilles d’alcool. « désolé j’ai cru qu’un mort avait toqué à ma porte……… putain mais t’es passé où ? » Le début d’interrogation mais la porte grande ouverte pour inviter son ami à rentrer dans l'appartement pour qu’il se mette à l’aise après l’avoir délesté des bouteilles.

skate vibe, mk. mad’eyes (icon) @kida sawada

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Il est comme la brise, comme l'air qui s'infiltre dans les poutres, celui qui vient tout faire craquer, à provoquer bien des frayeurs quand tout menace de s'écrouler ! Mais Kida, il est aussi l'océan, calme, baigné de son sel qui ronge ses entrailles, ronge ses lèvres et ses rêves. Violent, quand tempête se déchaîne sur son passage ! Sans pitié, quand les vagues viennent s'écraser contre les rocheux, à en laisser l'écume comme seule preuve de son existence, de son passage.
Il était là, et la seconde d'après ;
Il a cessé d'être.
Il est éphémère, comme un souffle, pourtant il est la colère en elle même, celle qui marque, celle qui blesse, celle qui laisse des traces sur les âmes. Invisible sur les peaux, invisible sur les lèvres. Kida, est là, sans pourtant l'être.
Et il est parti, sans un mot, sans un regard,
Des regrets dans le coeur, dans l'être, comme des centaines de coupures qui ne se referment pas. Celles qui ne guérissent pas ;
Jamais.
Et Marlon ! Il l'a suivi sans le vouloir, à l'autre bout de ce monde inconnu, un univers qu'il ne connaissait pas. Il l'a suivi, l'a entraîné ici et là pour tenter de lui faire oublier ce fantôme qu'il ne cesse de revoir, dans le coin de ses yeux. Lui faire oublier, l'amour et ses tourments, ce sentiment jugé trop inutile, trop lourd
Sans y parvenir,
Kida au coeur grand ouvert !
Et il revient toujours là, sur ses pas.
Il refait toujours les mêmes erreurs, en boucle, et ça ne s'arrête jamais. Ca frappe contre son crâne, contre son corps, contre ses os.
Le bruit qui ne s'arrête jamais.
A se laisser porter, encore et encore, jusqu'à retrouver ce chemin longtemps pris, jusqu'à cette porte qu'il a passé, encore et encore. Une fois, une deuxième, sans plus jamais compter. Et il a espéré, qu'il soit là. Qu'il lui ouvre, quand rêve devenu réel ! Sur son visage qui n'a pas changé, mais rapidement coupé dans son élan, par cette porte refermée. Il laisse le rire s'emparer de son corps, avant d'attendre, car il sait qu'il ne résistera pas.
Choqué de me faire déjà rejeté.
Mais il reste, le laisse de nouveau ouvrir la porte alors qu'il hausse les sourcils à ses paroles, presque outré qu'on le pense finir aussi facilement entre les bras de la faucheuse. M'enterre pas trop vite Rookwood, je pourrais mal le prendre. Alors que ses mains sont libérées de l'alcool, le corps qui se fait roi, entre dans l'appartement qui lui aurait presque manqué, chaleur familière, de sa présence qui a toujours su le canaliser, le rassurer dans même s'en rendre compte. Je sais pas, encore plus loin de l'autre bout du monde. Mais surprise, je suis rentré. J'avais genre, un taf à assurer. Pointe d'ironie dans ses propos alors qu'il se déleste de sa veste avant de s'écrouler dans le canapé. Et toi ? T'es rentré depuis depuis quand ? Quand il vient éviter bien des sujets, les yeux qui roulent jusqu'à lui, sans jamais mentionner ce qu'il a fait, là où on ne pouvait le retenir.
Sans mentionner, qu'il s'est laisser mourir dans la solitude.

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be careful what you wish for

comme s’il allait le laisser au pas de sa porte. il le connaissait depuis, kida. kida qui ne ressemblait plus trop à son kida sur les traits perdus qu’il avait en face de lui. s’il cherchait une oasis, le mizu était en terre promise.
« culotté de ta part, casper. » qu’il marmonne avant de lui faire un geste de tête pour l'intimer à rentrer, et vite.
la porte claque derrière eux, les prunelles de marlon sont dirigées vers les bouteilles, si précieuses. il laisse le fantôme s’installer, il était familier de l’espace où il habitait, qu’importe si les deux y étaient la majorité du temps éméchés, jamais assez sobres, tout avait plus de sens de cette manière. il leur fallait juste un décapsuleur et quelque chose à manger à côté et ils étaient bons. « fréro, y a disparaitre et disparaitre. » lancé assez fort depuis la cuisine pour qu’il puisse l’entendre avant de le retrouver étaler comme un roi sur son canapé. « j’ai trouvé des chips dans le placard… » il s’arrête un court instant pour regarder le goût, et de continuer « au xérès, parfait pour les alcolos qu’nous sommes. » affirmé avec un grand sourire, un peu trop fier de sa trouvaille et de s’étaler aux côtés de kida dans le canapé. confortablement installé, il se rappela qu’il n’était pas l’invité ici avant de soupirer et d’ouvrir la première bouteille, « j’suis là depuis… deux semaines j’crois ? le temps passe trop vite, ça me casse les couilles. » le bouchon décolle et ça coule par terre et jusqu’à leurs verres. « je suis sûr qu’on t’a kidnappé pour ton fric, mais t’oses pas le dire. » qu’il glisse avec malice, parce que ce silence n’avait pas de sens, parce que ça allait forcément sortir à un moment ou à un autre.

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Disparaître comme la brume, sans jamais en laisser une trace derrière lui. Kida en était le maître, dans cet art de faire le mort, comme s'il n'avait jamais existé, à deux doigts d'effacer des mémoires sont existence fade. Feu ardent, Kida s'est noyé dans ses propres eaux avant d'en revenir plus fragile, sans même le montrer. Pourtant visible, pourtant ça se sent au son de sa voix, il n'a plus les mêmes ambitions, mortes comme un eau mouillé au fond de son estomac. Et il se refuge là où le corps a souvent été accueilli ! Là où il sait qu'il trouvera confort et oreille pour l'écouter, gorge pour en avaler les litres d'alcool.
Kida est rentré.
Il est seul, n'a laissé aucun message pour personne quand il est parti, seulement pour Lila. Un mot rapidement pour Marlon quand il sait que c'est sur lui qu'il peut compter en premier quand danger ou besoin se montre trop présent dans ses entrailles. Kida est rentré, mais cette fois, elle n'a prévenu personne, il s'est simplement planté là, chez Marlon. Sans un mot, quelques bouteilles dans les mains. Accueille ses remarques avec ce vieux rictus dans le coin de ses lèvres. Je t'apprendrai un jour, l'art de réellement disparaître de la circulation. Il n'en fait pourtant pas tant le fier. Sait qu'il est en tort, il sait qu'il peut lui en vouloir ;
Il ne lui reprochera rien. Pas aujourd'hui, quand il se tiendra toujours à ses côtés, il le sait. Fidèle ami, il tendra toujours sa main pour le sauver de bien des galères. Assez bien pour éponger les litres qu'on risque de vider, le gout nous changera pas trop, au moins. Qu'il vient plaisanter alors qu'il le regarde s'installer à ses côtés, sans rien dire, il attend qu'il réalise que c'est à lui de le servir ; quand il aurait très bien pu le faire de lui même. De retour à Mahou, du coup. Non ? T'as l'air réellement ravi, ouais ça se voit. Quoi qu'à ta place... Bref. Il observe le liquide couler sur le sol avant d'atterrir dans les verres, le sien qu'il empoigne rapidement alors que les lèvres viennent s'y planter, goutant à l'amertume délicieuse de l'alcool. Thanks bro. Ca m'avait bien manqué ça. J'ai pas assez bu dernièrement, j'avais pas de bonne compagnie. Verre qu'il lève à lui, ami sur qui il peut toujours compter alors qu'il vient claquer son verre contre le sien un instant, les lèvres s'étirent de nouveau. Franchement, ça m'emmerde juste ce boulot. Peut-être que je reviendrais à Mahou, genre un jour, j'sais pas. Pour t'emmerder ou voir des meufs, y'en a pas assez à mon taf. A jamais amoureux de la chair ;
Quand il ne pense toujours qu'à elle, quand il la voit toujours dans chaque recoin, dans chaque rue, et il voudrait simplement lui dire à quel point ça fait mal. T'as vu Sora à l'école ? Elle va bien ?
La poigne se sert autour du verre ; il sait qu'il a merdé.
Qu'il a été trop loin.
Je l'ai vu, quand je suis rentré. Bref. Main qui se plonge dans l'une de ses poches avant d'en ressortir un paquet de clopes qu'il tend en premier à Marlon.

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Tous les éléments étaient réunis pour que ça commence, enfin. Enfin, comme s’il avait prévu l’arrivée de son copain disparu. Il se demandait comment les deux compères allaient finir après tout ça. Toujours habillé ? Dans le même appartement ? Dans le même pays ? Un ricanement s’échappe au souvenir d’une soirée qui semblait les avoir fait prendre un portoloin hors du japon, complètement torché. Un grand sourire au souvenir parce que, ah, la jeunesse ! Il ne peut que grimacer à la proposition de Kida, bien que celle-ci semblait si attrayante. « ouais ouais, un jour p’têtre. je risque d’en abuser et de me foutre dans la merde, tu connais. » bien-sûr qu’il allait en abuser, même s’il n’aimait pas spécialement être seul sur le long terme, en compagnie de son démon personnel. Et il n’avait pas hâte de recevoir des beuglantes de ses grands-parents qui n’hésitaient devant rien pour lui faire un énième coup de pression, histoire qu’il revienne sur le droit chemin, perdu depuis bien longtemps. Ne peut que trinquer avec la bouteille en réponse à sa question, ouais, ça bouge plus, avant que les deux ne fassent leur affaire. Clin d’œil quand il lui offre un remerciement, disparu ou non les choses n’allaient pas changer. Ça faisait du bien de disparaitre de temps en temps, il supposait. « évidemment j’étais pas là ! » qu’il s’enorgueillit, gonfle le torse avant de boire. Il se fait faussement boudeur quand celui-ci ne semble pas déterminer à rejoindre les bancs de l’académie. « j’vais chialer si tu reviens pas tu m’entends ! regarde, j’ai le cœur en morceaux quand t’es pas là.. » se fait homme de théâtre, et porte sa main sur son cœur, la mine tragique avant de lâcher un ricanement et d’avaler une chips. Ses traits se font nettement moins tragiques et plus surpris à la question posée et, oh. Il croit presque avoir compris ce qu’il se passait. « tu t’fous de moi ? » demandé, incrédule. Juste pour en être sûr. « bref, bref quoi ? et comment tu veux que je sache si elle va bien, on se déteste. ‘fin elle fait toujours bien travailler ses vocalises donc ça doit aller, hein. »

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Années jeunesses épuisées dans le fond des bouteilles, dans l'alcool qui n'a jamais cessé de coloré leurs lèvres, les peaux, c'est la débauche qui n'a jamais quitté les âmes ; à se retrouver même à l'autre bout du monde, quand les corps n'ont jamais cessé de fauter, à en cracher sur la gloire du monde ! Se foutre de tout, se foutre des amours le temps d'une soirée, il n'y a que les langues de vipères qui sifflent, viennent trainer leur nez dans des affaires qui ne sont pas pour eux ; en critiquer chaque instant, des vies de ceux qu'ils ne veulent pas avoir près d'eux. Je connais, et plus que tout... Il se penche, rit légèrement alors d'une nouvelle gorgée vient effacer l'amertume de sa gorge sèche. Je te connais, Marlon.
Plus qu'il ne le pensait au départ, à pouvoir toujours compter sur lui, hier comme demain, aujourd'hui encore plus encore. Kida est solitaire, pourtant fidèle dans chacune de ses amitiés, bien plus que les amours ; sauf elle. Il ne part pas, trop rarement, épaule chacun des siens pour en porter le poids du monde sur ses jeunes épaules, oubliant le poids qu'il porte déjà trop. Maintenant que tu es là, et que je suis là, on va bien arranger ça, t'inquiètes. Et le rire vibre de nouveau, faisant trembler sa poitrine, laissant les dents se découvrir, d'une joie trop longtemps laissé au fond des abîmes, étouffé par le mal d'un coeur qui refuse de l'abandonner, de le laisser partir. Il déteste cette sensation, celle de couler, celle de se noyer. Kida, il préfère voler, laisser le vent caresser son vidage. Main qu'il porte également en retour sur sa poitrine, le visage sérieux, les paroles à en jurer sur n'importe quoi, quand il connaît bien toute l'ironie derrière leurs mots. Alors je vais revenir, voir des larmes sur ton visage... Ca va me détruire Marlon. Et il vient de nouveau engloutir le liquide dans sa gorge, anesthésiant ses lèvres, sa langue, tout ce qui le rend un peu plus réel, ses sentiments, et ses émotions étouffées, il ne veut pas les entendre, ni même les ressentir, quand le nom transperce ses lèvres, et que la discussion prend une autre tournure. J'aimerais. Mais non, je suis sérieux. Et j'sais pas, tu dois la croiser, je me demandais si elle avait l'air... Déprimer ou quoi. Je m'inquiétais un peu pour elle. Peut-être même trop, c'est bien le problème.
Parce que l'amour réside toujours.
Éternellement.
Je l'aime toujours. Et il boit, encore, pour l'oublier ce soir. Ca craint, non ? Et il vient tout ignorer d'un rire qui se veut pourtant salé, frustration qui consume son être ; il déteste ça, ce qui le rend humain.

skate vibe, mk. mad’eyes (icon) @MARLON ROOKWOOD

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comme s’il ne l’avait pas senti arriver. eh. quel cirque. la mémoire lui revenait doucement et les habitudes qui habitaient, - non, c’était trop doux - qui hantaient le mizu et, c’était hideux. presque assez pour le dessaouler avant de se précipiter pour boire, il était hors de question qu’il s’en sorte là. le kasai boira comme un trou s’il le fallait. les retrouvailles si faciles, avant la découverte du pot aux roses. y en avait eu des histoires de disparition auparavant, des potes qui refaisaient brusquement surface après avoir disparu de la surface de la terre, et les deux étaient de ce genre. pourtant son sixième sens qui habituellement ne lui servait à rien, sentait quelque chose malgré toutes les paroles échangées, les fausses déclarations d’amour et autres taquineries qui leur ressemblaient bien. « tu penses à moi, merci beau gosse » glissé dans un ricanement assuré avant de l’accompagner dans la boisson. ils étaient bien là, tout était si parfait jusqu’à ce que l’alcool ne fasse réellement son effet et la surprise, réelle cette fois, quand il réalise qu’il rigolait pas en fait, kida. fallait que le sujet de la daichi ressorte, même si en y pensant la surprise était de trop. ça allait arriver après tout, le temps que le mizu finisse suffisamment torcher pour  crier sa flamme et réciter des poèmes en l’honneur de son ex. c’était toujours la même histoire. « t’sais bien que quand je la croise, elle me regarde qu’avec du dégoût, on est loin de la dépression. » qu’il se force à répondre en se massant une tempe, mais rien à faire. un autre verre. marlon aurait bien continué sa phrase s’il n’avait pas été interrompu par une déclaration d’amour. il ne peut que le fixer avec des yeux ronds, comme pour être sûr de ne pas avoir halluciner mais son visage, sa position. « … ça fait combien de verre ? t’es encore loin du dixième, non. » les paupières battent, une main ébouriffe violemment sa chevelure déjà décoiffé alors qu’il termine le verre entre ses mains. « ça craint ? c’est pire que ça. tu reviens et la première chose que tu m’annonces c’est ça ? mais t’es foutu mon frère, je sais pas quel sort elle t’a lancé, mais c’est puissant. » et il aurait pu mentir, lui dire qu’il l’avait vu et en fait qu’elle allait un peu trop bien, qu’il la voyait toujours rire ou à embrasser un nouveau gars chaque matin. il aurait pu, ça lui ressemblait bien même mais sur le moment, son cerveau n’était pas assez vilain. « tu comptes faire quoi du coup là. me dis pas que tu vas te jeter dans ses bras comme le dernier des cons. »

skate vibe, mk. mad’eyes (icon) @kida sawada

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Des erreurs qu'il ne sait plus compter sur ses doigts, ce n'est pas comme s'il avait déjà commencé à le faire. Kida, c'est une succession d'échecs que l'on maquillage avec de la poudre, un peu de maquillage. Comme une funeste pièce de théâtre qui ne trouve sens nul part. Le voilà, ô grand magicien pour tout cacher, rendre secret les plus beaux sentiments, et tout gâcher. Comme lorsqu'il est parti, sans un mot, pas même un message, seulement pour ceux qu'il avait peur de perdre avec la distance, grand corps caché sous cette poitrine argentée. Faux justicier du temps, il n'est pas si différent de Marlon ou de n'importe qui d'autre. Il est même, parfois, juste trop misérable comme il laisse l'alcool s'enticher de ses lèvres, l'odeur qui colle à la peau comme celle des vieilles cigarettes à la cerise qu'il emmène partout avec lui. Bon après... C'est pas comme si elle t'avait UN JOUR apprécié mec... L'alcool coule le long de sa gorge pour trouver refuge dans son estomac, verre qu'il n'hésite pas à remplir dès que possible, autant que celui de son ami, précieux et toujours à l'écoute malgré ces sujets qui tournent en boucle, Sora ici, Sora là, Sora, Sora, Sora. Pas assez, je crois. Qu'il avoue, pas assez de verres pour l'oublier, pas assez de litres pour qu'il vienne à s'écrouler et qu'il ne sache plus prononcer ce serait-ce que son nom. Pas assez pour qu'il oublie l'idée de lui envoyer un message ou de transplaner jusqu'à chez elle. Pas assez. Il rit alors, parce que c'est vrai qu'elle lui a lancé un sort, trop puissant, trop violent. Lui qui se pavanait autrefois, l'air de n'aimer personne, et de pourtant, briser ceux des autres. Mais mec tu feras moins le fier quand ça finira par t'arriver. T'es le même genre que moi mais fais gaffe. Ce sont REELLEMENT des sorcières. Le sourire sur les lèvres alors qu'il le pointe du bout de son verre. Je sais pas. Je veux toujours essayer de l'attendre ou de... Je sais pas, de la récupérer ? Je sais ce que tu vas dire. Il marque une pause, avale une nouvelle gorgée pour anesthésier sa langue. Tu vas me dire de l'oublier et d'aller sauter toutes les meufs que je croise. Et je t'avoue, des fois, j'aimerais bien, mais elle m'a jeté un réel sort... Tu crois qu'elle a utilisé un philtre d'amour ? Un jour je vais me réveiller et elle sera là, à me menacer avec sa baguette... Bien sûr, il sait que ses paroles sont ironiques et que ça n'arrivera probablement jamais. Des fois, j'me dis que j'aurais dû rentrer dans un monastère et n'aimer que Jesus... Moins compliqué qu'une meuf et que l'amour. Des mots qui trouvent plus aucun sens ; comme sa vie qui n'en a déjà plus.

skate vibe, mk. mad’eyes (icon) @MARLON ROOKWOOD

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« nan. et qu’elle continue. » avancé en se prélassant dans le sofa, appréciant que le sentiment soit retourné de la part de la daichi. rien n’avait besoin de changer, les deux n’avaient pas à faire un quelconque pacte de paix pour le bien de kida, bien qu’il s’en fichait. qu’elle continue à la détester comme il continuerait de lui cracher à la figure par message. « oh boy. la descente commence ! » qu’il s’exclame aussitôt, un ricanement s’échappant des lèvres de l’illuminé, et la magie utilisée pour que de nouvelles bouteilles apparaissent. ce n’était pas assez pour le grand prince ? alors il serait servi. qu’importe comment les deux finiraient, habillés ou non, à kanto ou quelque part en amérique. il n’y avait pas de morale ici, pas de frein. si kida voulait plonger, marlon - par amitié - l’aiderait à s’enfoncer jusqu’au bout avant de le rejoindre à son tour. il oublie les verres, porte la bouteille sur ses lèvres, grimace à l'insinuation du mizu. « j’apprends de tes propres erreurs t’inquiètes même pas. » il l’avait aussi appris à sa façon à beauxbâtons, avec charlotte. plus jamais il se laisserait tomber dans les méandres de ses émotions trop vives pour qu’il n’arrive à les contrôler. ces filles maintenant, il ne ferait que jouer avec jusqu’à ce que l’ennui ne vienne. et ça le dépasse, ça le dépasse de savoir kida aussi pris au piège de la toile de la daichi. et la question était : que lui mettait-elle dans son café le matin pour que son meilleur pote soit tombé aussi bas. l’alcool devenu liquide de vérité, il ne pouvait maintenant qu’être dépassé par chacun de ses mots. « tu saiiiiis ce que je vais dire ouais. » ajouté en écho avant de prendre une énième gorgée et, oh, se sentir si léger. et quand ses paroles s'alignent enfin avec ses propres pensées, il retrouve l’espoir, un peu. « c’est ce que je te dis depuis ! les nuits où tu te la tapes elle doit partir en faisant quelque chose sur toi, une incantation ou t’empoisonner avec une herbe j’vois que ça. » qu’il grimace une énième fois, l’alcool ne le rendant pas tellement joyeux. sa pensée finale ne peut que le tordre de rire, parce que kida en saint ? « j’suis mortttttttt » écrié en riant la gorge déployée, l’odeur du liquide bien trop présent. « toi, moine ? non non quelle vie tu mérites pas ça, je ne mérite pas ça aussi. » alors que les secousses de son torse ne s’amenuisent et qu’il reprend son souffle. le géant se saisit alors de ses épaules, très sérieusement dans son début d’ivresse, « apprend à la détester fréro, il te reste que ça pour connaître le véritable salut, » secouant les épaules du garçon, les secousses en crescendo, « sauve TOI ! »

skate vibe, mk. mad’eyes (icon) @kida sawada