❀ monster (himari & akira)

Mar 16 Mar 2021, 15:25

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

april 21, 2019
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Son mensonge devient de plus en plus fragile, à Himari. Deux ans à prétendre d'étudier un domaine dans lequel elle n'a aucune compétence, à baratiner ses parents et esquiver les questions lors de sa visite annuelle à Matsue et prier qu'ils n'essaient jamais de relier les points. Ça devient plus difficile, alors Himari, elle a développé sa nouvelle technique. Ça fait quelques semaines qu'elle profite de temps morts dans son emploi du temps pour se faufiler dans un amphithéâtre du cursus médicomagie, au hasard, pour peut-être y prendre quelques notes et gratter quelques informations qui l'aideraient dans la perfection de son joli mensonge. Elle a eu chaud, pour setsubun, quand sa grand-mère a fini par lâcher devant toute la famille qu'elle était persuadée que Himari cachait quelque chose - déclaration vite éliminée par une diversion habile de Himari jetant discrètement un haricot à terre avant d'accuser son frère de la pauvreté de ses manières à table. Elle a eu chaud aussi la semaine dernière - Himari a trouvé le cours idéal, terminant au tout début de sa pause déjeuner du mercredi, dans lequel elle a pris l'habitude de se glisser à une heure de la fin, assise tout en haut près de la porte, une pile de dossiers avec elle en guise d'alibi de secours. La semaine dernière, c'est un de ses collègues du secrétariat qui a fait irruption dans l'amphithéâtre sans crier gare, alors que Himari a eu le réflexe de se lever pour disparaître dans un froissement de papier washi par une des autres sorties de la pièce avant d'être repérée.

Aujourd'hui, son plan est parfait. Elle a vérifié les emplois du temps de tout le monde, au secrétariat, et même Ueda-san n'est pas de service dans cette aile à ce moment-là. Himari, elle reprend sa place avec sa pile de dossiers, et elle gratte frénétiquement dans un petit carnet à fleurs comme une simple Moldue, notant toutes les informations lui semblant plus ou moins pertinentes pour son mensonge. Et au moment où les coups de midi et demie, fin du cours, sonnent, résonnant à travers toute l'école, elle se lève brusquement pour être la première à partir, son visage étant trop familier du corps professoral pour risquer d'être repérée une nouvelle fois.
Dans le mouvement, enfilant un blazer crème plus professionnel par dessus sa robe, son mouvement accompagné par le voile de sa longue jupe, elle se fond dans le flot des étudiants se dirigeant tous vers la cafétéria, alors qu'elle bifurque l'air de rien dans un couloir différent, nez baissé, tout ça pour heurter de plein fouet un étudiant étant venu se planter pile devant elle en une demi-seconde. Ses dossiers-alibis - de vieilles archives d'anciens étudiants d'il y a vingt ans, histoire d'éviter de potentiellement perdre des documents importants - s'écrasent et viennent s'éparpiller à terre, ainsi que son carnet avec toutes ses notes précieusement griffonnées - bourrées de fautes, dignes d'une novice en la matière. « Oh! I'm sorry, » elle lâche, confuse, mais aussi pressée de récupérer ses affaires pour disparaître fissa avant que l'on pose trop de questions. Sauf que le temps qu'elle rassemble les feuilles de washi délavées, l'étudiant a déjà la main sur son carnet. Oh non. « Excuse me, can I have this back? It's pretty important... » elle demande avec un sourire mal assuré en désignant le petit calepin d'une main avant de croiser le regard de l'inconnu. Lui filant un frisson au passage, alors qu'elle ne lit pas vraiment de bienveillance ou de compréhension dans ses yeux blasés. Jugée, analysée, sondée. Il n'a encore rien dit, mais le rictus au coin de ses lèvres filent à Himari un pressentiment qui n'a rien de bon. Après deux ans à s'en tirer, serait-ce comme ça que son mensonge va s'effriter - par maladresse ?

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Dim 21 Mar 2021, 13:03

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
— Monster ❀
April 21, 2019 // [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] + [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Les couloirs sont pour l’instant épargnés d’une surabondance estudiantine. L’heure est encore à la concentration, alors que la voix d’un professeur résonne dans un sonorus qui s’étend jusqu’aux abords de la porte de l’amphithéâtre. Juché sur le rebord des barrières encadrant l’extérieur de l’auditoire, Akira époussette la cendre de sa clope qui vient de tomber au milieu de sa page. Damnit. Il secoue le manuel dans le vide qui lui fait dos – derrière lui, les chutes d’eau froissent l’air, accompagnant la mélodie du printemps qui fleurit à Mahoutokoro. Un cadre auquel il ne prête plus tellement attention malgré la singulière beauté des lieux. Délaissant l’étude des anales de cardiologimagiques, il jette un coup d’œil à sa montre. 12h27. Intérieurement, il se réjouit de voir l’heure du déjeuner approcher. Certain de ne faire qu’une bouchée de celle qu’il s’apprête à dévorer ; une saveur arrogante lui brûle déjà le palais lorsqu’il pense à Himari Yokoi. Celle qui n’existe dans son esprit que depuis une semaine, pour qu’il ne l’ait jamais vraiment remarqué avant. Pourtant, il s’agit d’une secrétaire de Mahoutokoro et, vraisemblablement, d’une ancienne élève. Sa discrétion l’a gardé à l’abri de la vue du jeune homme, jusqu’au jour où, au détour d’un couloir, Akira la surprend au téléphone. Public indiscret qui a profité de l’opportunité d’entendre des mots qui n’auraient dû être écoutés de quiconque. Esprit vil qui s’enorgueillit de tirer profit de secrets volés. Rapidement, il envisage la valeur de ces informations et le pouvoir qu’elles lui octroient. Un pouvoir qu’il mesure encore mal, ne connaissant pas sa cible, mais dont il est certain. Après une semaine à s’assurer que la situation est telle qu’il l’a compris – au travers d’une filature scrupuleuse et distrayante – Akira a décidé qu’il était temps de rencontrer la cible principale de ses conspirations. 12h30. Un peu plus loin, il aperçoit le flux d’élèves qui s’expulse de l’amphi comme une seule vague, pressé de se remplir leurs estomacs affamés – ou retournés, selon les teneurs du cours dispensé. Tous s’éloignent dans une direction opposée à la sienne. En maître de ses desseins, Akira quitte son perchoir sans se hâter (se débarrasse de son mégot dans une poubelle non prévue à cet effet) et se dirige dans un couloir réservé à l’administration qu’il sait déboucher de l’autre côté du bâtiment. Il n’a pas le temps de faire trois pas qu’il aperçoit déjà celle qu’il espérait – de bien moins romantiques intentions l’animant. « Oh ! » Il grimace en la regardant lui rentrer dedans – d’une force très relative – surpris qu’elle ait pu réellement manquer de le voir. What’s wrong with her ? Ses affaires se répandent par terre à la collision de leur rencontre, suscitant chez le kasai un regard agacé. « I’m sorry, » - « Yeah sure. » commente-t-il en la regardant rassembler ses papiers comme une pauvrette toute remuée par l’imprévu. Si cela suffit à la déstabiliser, il ne lui en faudrait pas davantage pour obtenir ses services. Tandis que la jeune fille s’empresse de récupérer les papiers étalés au sol, Akira (qui ne l’aide absolument pas, s’il était encore nécessaire de le préciser) remarque un petit carnet à fleurs au milieu de ce fouillis. Il détonne dans le reste des documents austères ; sa couleur, son épaisseur, l’usure de sa reliure, la fragilité des pages irrégulières qui en dépassent. A peine a-t-il la main dessus que le caractère spécial du bouquin est révélé par l’attention que Himari lui porte. « Excuse me, can I have this back? It's pretty important... » - « Is it ? », fait-il d’une voix intéressée, feignant la surprise. Il reconnaît en effet le bouquin ; pour l’avoir de nombreuse fois vu plutôt ouvert que fermé, Himari noircissant activement ses pages lors des cours auxquels il l’avait vu assisté. Un sourire narquois étire ses lèvres lorsqu’il feuillette le contenu du carnet, découvrant au fil des pages des annotations relevant d’un niveau de L1 en médicomagie – et la semaine suivante, des notions abordées en L3 ? – quelques schéma auxquels il manque la moitié des informations – et dont le coup de crayon laisse à désirer sur la nature exacte de l’anatomie illustrée – des ‘????’ ponctuant des principes hyper basiques… Un contenu plus proche de l’œuvre abstraite que du cahier de cours, mais qui a le mérite de faire rire Akira. Tout du moins, un air de jugement mêlé à de la moquerie, mais, c’est aussi drôle que ridicule. « That’s a shitty writing here. » raille-t-il en tournant une nouvelle page. « 't’s hard to keep up with all those bullshit, huh ? Maybe you should just give up on being a med. » Il a soudain envie de jouer un peu. Il a faim. Mais l’occasion de prendre une entrée est trop belle. Ses yeux brillent d'une lueur malicieuse peu rassurante, lorsqu'il détaille la jeune fille qui le regarde d'en bas. « Where's your uniform, babe ? » Jusqu'à qu'elle point était-elle prête à garder son secret ?

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
icons@pinterest

Mer 24 Mar 2021, 16:56

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

april 21, 2019
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Confuse, elle l'est, Himari, alors que sa course pour retourner à son poste avant que l'on ne se demande où elle peut bien passer sa pause déjeuner est interrompue de plein fouet par la présence de cet étudiant planté devant elle. Sorti de nulle part - ou elle était juste tellement concentrée à essayer de se faufiler hors de la foule sans être repérée qu'elle en a oublié de regarder droit devant elle. Les papiers s'envolent et s'étalent au sol, et bien qu'ils ne soient que de vieilles archives, Himari finirait dans un sacré pétrin si elle venait à les perdre ou si quelqu'un les trouvait au détour d'un couloir, où ils n'ont certainement pas leur place. Mais le plus important, c'est son petit carnet. Où Himari note non seulement tout ce qui lui passe par la tête et ce qu'elle doit se rappeler de faire pendant ses journées, mais contient également toutes les informations qu'elle glane lors de ces cours de médicomagie - tout ce qui pourrait lui permettre de maintenir l'illustion aussi longtemps qu'elle en aurait besoin. Des termes techniques, des informations en vrac qu'elle ne comprend pas mais que ses parents ne comprendraient pas non plus, qui serviraient de poudre dans leurs yeux de moldus ignorant complètement le monde magique. Des informations pour rendre les bulletins qu'elle falsifie en douce plus crédibles. Une tonne de bribes de choses en désordre, incomprises, mal écrites, et sans doute inutiles - mais empêtrée dans son mensonge, elle l'est, Himari, persuadée d'avoir besoin d'avoir trois coups d'avance pour déjouer des potentiels soupçons qui n'existent sans doute que dans sa tête. Et celle de sa grand-mère, visiblement. L'étudiant a l'air intéressé quand elle réclame tout spécialement son carnet, un sourire qu'elle n'apprécie pas beaucoup fendant son visage blasé. « Yes...? » souffle Himari en guise de confirmation. Oui, c'est important, et voir l'objet dans les mains d'un inconnu la met fort mal à l'aise, alors qu'il contient sans doute assez de preuves pour lui faire perdre son emploi et sa petite sécurité personnelle. Elle se mord la lèvre quand l'inconnu feuillette le contenu, nerveuse, impatiente de pouvoir récupérer sa possession, et la remarque qui s'échappe de la bouche de l'étudiant lui arrache un regard inquiet et légèrement blessé. « Excuse-me? » fait Himari, sourcils froncés, avant de rassembler le reste des papiers à terre et se redresser une nouvelle fois, toujours dans l'ombre bien plus grande de l'inconnu en face d'elle. « That is not a very nice thing to say... » elle souffle, presque vexée. Oui, ça n'a aucun sens, et oui, ses kanji sont des pattes de mouche qu'elle seule, et peut-être Naeun, peut déchiffrer. Elle ne veut même pas vraiment faire de médicomagie, Himari, mais quelque chose dans le ton employé a le chic de la frapper un peu plus près du coeur qu'une simple et légère plaisanterie. Il le fait exprès. « ...now can I just have it back already? Please? » Voilà qu'elle se met à supplier, ou presque, Himari, parce que c'est vraiment la seule chose dont elle a besoin pour s'éclipser le plus vite possible, et qu'elle ne peut pas juste abandonner le carnet comme ça, son auteur si facilement identifiable. Pas maintenant, pas comme ça. Un silence flotte dans l'air, air qui commence à peser sur ses frêles épaules. Elle n'ose qu'à peine croiser le regard de l'étudiant alors qu'il fouille dans ses affaires d'une manière fort déplaisante. Et puis il se met à la sonder presque, jaugeant Himari de bas en haut, pour lâcher une question qu'elle n'a que trop entendue. « My what? » elle lâche par réflexe. Venant du corps professoral, elle l'a entendue, cette question, et elle commence à y être habituée aussi, même si en deux ans, on commence aussi à connaître son visage. Mais c'est différent. Le regard inquisiteur, presque carnassier de l'étudiant sur sa tenue la font frissonner et elle se surprend à serrer un peu plus ses dossiers contre elle, comme pour se cacher, comme si elle se retrouvait à nu au milieu de ce couloir. Elle l'est un peu dans un sens, les pages du carnet ouvertes entre des mains malveillantes. « Th-that is none of your business! » elle rétorque alors que sa voix se brise dans un couinement de souris sur le dernier mot. L'éloquence n'a jamais fait partie de ses traits de caractère, et encore moins lorsqu'elle se trouve acculée sans aucune sortie de secours. Elle n'a aucune excuse toute faite qui lui vient à l'esprit, et quelque chose lui dit que ce serait de toutes façons inutile. Il le fait exprès. Himari détourne une nouvelle fois le regard vers le côté, le rouge aux joues d'anxiété et le coeur battant, se cachant presque derrière ses vieux dossiers sans intérêt, pour tendre une main devant elle. « I really need to go now... » elle souffle, attendant qu'on lui rende son bien et qu'on la libère de cette rencontre malvenue. Ne me le fais pas répéter, je t'en supplie.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
— Monster ❀
April 21, 2019 // [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] + [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Au bout du couloir, le tumulte provoqué par les étudiants se dissipe dans un régulier battement de portes ; jusqu’à ce que peu à peu, elles semblent ne plus bouger et referment sur eux le silence. Désormais, on n’entend plus que le lointain chuintement des cascades ; le pépiement des oiseaux, le vent qui balaye les murs et le froissement du papier à chaque page que tourne Akira. C’est à peine si l’ensemble de ces murmures n’a pas couvert la minuscule voix de Himari, qui tente vaguement une protestation. Elle se relève, mais cela ne fait pas grande différence que de la voir par terre ; elle a cet air vexé qui contrarie la douceur de ses traits, la faisant ressembler davantage à une enfant privée de dessert qu’à une quelconque menace. « ... now can I just have it back already ? Please ? » Un constat qui étire le sourire du Kasaï, vraisemblablement amusé par ce pouvoir d’intimidation qu’il exerce sur elle ; mais ce n’est pas aussi stimulant qu’il l’aurait pensé. Ce n’est pas encore assez. Elle n’a pas encore compris qui il était. « Where's your uniform, babe ? » Akira referme le calepin, qu’il garde bien en sa possession. « My what ? » - « Your uniform », répète-t-il, comme si elle n’avait pas compris de quoi il parlait. Et joignant le geste à la parole, il dégage une mèche de ses cheveux ondulés derrière l’épaule de Himari, feignant de mieux y regarder sa tenue. « Nice dress for a nice weather. » Le ton employé est suave, mais l’écho est amer. A nouveau il vient planter son regard dans le sien, s’invite dans sa tête par un simple regard venu percer ses secrets. Il fouille ses pensées sans pouvoir les lires, mais le malaise qui inonde les traits de la demoiselle lui prouve que l’intrusion est réussie. « Th-that is none of your business ! », fait-elle en pressant contre elle ses dossiers. Un bien maigre rempart qu’elle tente de dresser entre eux ; résistance inutile qu’elle saura abdiquer d’elle-même bien assez tôt. « Mh. » Le poids du regard de Sawano finit par avoir raison de sa faible résistance, tandis que sa victime détourne le regard, le teint qui s’empourpre de quelques émotions qu’il ne saurait nommer. C’en est presque touchant, que de la voir si vite perdre ses moyens ; touchant, ou décevant ? Est-ce là tous les efforts qu’elle est prête à déployer se défendre ? Ridicule. Come on, Himari. Is that all you got ? Et le démon s’éveille, attisé par le jeu du feu qui le pousse à toujours embraser ce qui manque de le divertir. « I really need to go now... » Ce n’est même plus une demande, c’est une invocation ? Une prière informulée qui – elle ose y croire – incitera son salue ? Elle souffle à peine ses mots, sans même oser le regarder dans les yeux ; et alors elle tend sa petite main devant elle, réclamant ce qui lui appartient. Akira baisse les yeux et observe avec désintérêt cette paume ouverte qui s’offre à lui. « To go where, Himari ? » le ton est différent – accusateur. Et pour la première fois il prononce son prénom. L’accent de la menace s’enroule autour de chaque syllabe. Himari. Himari. Himari. Car Himari, il sait qui tu es, mais toi tu ignores tout de lui. Tu ignores pourquoi il agit ainsi. Tu ignores ses intentions. Tu ignores pourquoi il s’attarde autant sur ta personne. Tu ignores ce qui l’intéresse tant dans ton petit carnet. Himari, lui il sait. Et Akira peut presque entendre ton cœur pulser. « Back to the secretariat ? » Le sourire a disparu et c’est sans doute plus terrifiant encore. Le regard accusateur, plus perçant qu’auparavant, examine le visage de la jeune femme qui se décompose. « Ahh. Am I wrong ? Nah. » D’un geste lent, il propose négligemment le carnet au-dessus de la main de Himari, l’agite comme un hameçon. « Here. Take it. Go on. » Et au premier mouvement amorcé, il relève sa prise et dérobe de nouveau le carnet de sa portée. « I’m messin’ with you. » Soupir las. « I think the headmaster will be pleased to hear how interested you are in the medic courses. Maybe he’ll let you quit your office girl’s job to focus on your study… » Il laisse une pause. « Your parents must be so proud. » S’il n’avait pas eu l’ambition de profiter d’elle, Akira aurait certainement ri de l’absurdité de sa stratégie et du bordel dans lequel elle s’est empêtrée. « Or. » Ce même sourire traître se dessine sur ses lèvres. « I can – let’s say – help you, with thoses classes. », et il glisse dans la poche de sa cape le fameux carnet. « So you won’t need it anymore. »

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
icons@pinterest

07.07.98 (23)Naissance & Âge :

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

april 21, 2019
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

La sérénité ensoleillée du début d'après-midi dans les couloirs animés de l'école tourne vite court quand Himari ramasse enfin ses possessions. Que l'accident fortuit se transforme en un duel sans aucun témoin pour l'aider, face à l'étudiant inconnu qui ne semble pas être là par hasard. Son carnet, c'est son allié clé dans son mensonge, mais aussi une mine d'informations quant à sa vie personnelle qui ne feraient pas bon tomber entre n'importe quelles mains. Le voir si près et pourtant si loin de la sécurité de la petite poigne de Himari suffit à ce que le signal d'alarme se déclenche dans sa tête, lentement, doucement, d'abord lointain, de plus en plus présent. Envahissant sa tête lorsqu'il pose cette question quant à son uniforme, qui d'ordinaire la laisse si indifférente - mais là, c'est autre chose. Himari se cache derrière sa pile de documents, du mieux qu'elle peut, mais le geste de l'inconnu qui vient glisser ses doigts dans ses cheveux, le regard inquisiteur, tout fait hurler ses réflexes de fuite - mais elle ne peut pas bouger. Incapable, tant qu'elle n'aurait pas mis son carnet en sécurité, face à la silhouette sombre de ce garçon inconnu qui lui barre le passage. Himari déglutit une fois, silencieuse, le coeur battant la chamade d'anxiété, pour finalement suivre un élan de courage et tendre la main pour demander une nouvelle fois. To go where, Himari ? Himari ? Entendre son prénom prononcé de la sorte, de la bouche d'un inconnu, avec ce ton lourd de sens - un frisson lui parcourt l'échine de haut en bas, glacée sur place dans sa position, la main tendue, les yeux écarquillés un instant. Son prénom, prononcé ainsi, similaire à une intrusion totale dans sa vie privée. Le prénom, strictement réservé à la famille et aux proches. Prononcé avec une autre intonation que n'importe lequel des étudiants étrangers maladroits avec les coutumes, parce que ce n'est pas une erreur. Il le fait exprès. La mention suivante de son emploi achève de faire hurler la sirène interne, et Himari perd son ton fragile de celle qui essaie de maintenir une quelconque apparence détachée. Son sourire de facade disparaît face à l'expression froide de l'inconnu aussi. « Do you need anything? » elle demande alors. Il est là pour quelque chose, si il connaît son prénom et sa fonction. Le dernier rempart de professionnalisme dans cette dernière tentative de peut-être se sortir de là aussi vite que possible. Il lui tend le carnet, et elle tend la main aussi vite que possible. « Tha- » Elle n'a même pas le temps de terminer que le carnet disparaît à nouveau, la faisant presque sursauter, la main suspendue dans l'air une nouvelle fois, l'expression livide, son coeur faisant des bonds dans sa poitrine à chaque tournant dans cette histoire. La mention du directeur. Des cours. De son job. Himari lève la tête pour confronter le regard de l'inconnu, les sourcils légèrement froncés. « ...who are you? » Parce qu'il en sait trop, et au moment où elle croyait avoir atteint le fond, une nouvelle attaque. Tes parents doivent être fiers de toi. C'est le choc de trop, sans doute le plus agressif de la série. « Please leave my parents out of this... » elle rétorque d'une voix blanche, un léger tremblement dans l'intonation. Plus que simplement son prénom ou son travail, mentionner sa famille, moldus de surcroît, ça en devient fondamentalement personnel, et la panique prend la place de la simple anxiété de se retrouver dans une situation un peu délicate. C'est sérieux. Il est sérieux. Un silence s'installe alors que Himari ne sait pas quoi ajouter, figée dans l'espace-temps sans savoir quoi faire. Ou sinon... qu'il l'aide avec ces cours ? Himari affiche une expression déconfite à la proposition, clignant des yeux plusieurs fois. Elle a correctement entendu ? « But I- » elle commence, avant de se taire, et de saisir enfin où tout ce cirque était sensé aller. Himari pince les lèvres, les ridules marquant son anxiété entre ses deux sourcils froncés. « What do you want from me...? » elle glisse, presque murmurée, alors que le couloir est vide de tout témoin potentiel, que le silence envahit les jardins à l'extérieur. Parce que c'est de ça qu'il s'agit, n'est-ce pas ? C'est absurde. Himari lâche un léger rire nerveux, secouant la tête. « I'm really not- There must be a mistake. » Pourquoi elle ? Pauvre fille insignifiante derrière son bureau toute la journée, incapable de produire le moindre sort, à la famille toute aussi anecdotique pour le monde magique de Iwojima. « I don't have anything to give you. Just please give it back and let me go, » elle répète en insistant. Dans la panique, elle ne pense même pas à rappeler à cet inconnu que ce qu'il fait pourrait aussi se retourner contre lui, qu'elle pourrait tout simplement nier en bloc et appeler à l'aide. Prise la main dans le sac, son ton se fait plus pressant, plus désespéré, moins affirmé. Rien, il n'y a rien. Juste un mensonge trop gros pour elle dans lequel elle s'est empêtrée toute seule, sans avoir besoin d'une aide quelconque - et elle aimerait que ça reste ainsi jusqu'au bout.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
— Monster ❀
April 21, 2019 // [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] + [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

« … Who are you ? » Une ombre d’inquiétude vient voiler le visage de Himari, et alors Akira évalue le poids de ses mots ; la menace qu’il fait planer sur son petit cœur, qui sans doute s’emballe sous sa poitrine – instinct de la proie chassée par le rapace qui fond droit sur elle, toute serres dehors. Les questions se bousculent à la fenêtre de ses yeux, cherche à résoudre l’énigme qu’il lui impose par sa simple présence. Akira la regarde et se nourrit de cette peur, du trouble qu’il a créé. Se délecte de tout ce qu’il sait et qu’elle ignore, jusqu’à même son nom qu’il ne lui donnera pas ; pas encore, pas trop tôt. « Please leave my parents out of this... » Le point sensible. La zone de bascule sur laquelle il exerce une pression habile ; évoque subtilement jusqu’où les dégâts se porterait si elle venait à le contrarier. Dans un non-dit impeccable, Akira fait étale de l’ampleur de son jeu. « Maybe I will. Depends of you. » Le venin de ses mots se répand dans l’esprit de Himari, à l’évidence de son silence, de son incapacité à se défendre. Parce qu’il a raison. Parce qu’il n’énonce que la vérité. Et parce qu’il Sait ce qu’elle voudrait que tous ignorent. Akira se veut dangereux et se fait diable malin sur l’épaule de la jeune fille. Seules ses instructions peuvent guider ses décisions, seules ses décisions ont le pouvoir de reverser une vie bien rangée, un quotidien millimétré qu’il est venu saboter. Maître du chaos qui se plaît dans la terreur qu’il sème, et seul démon capable d’essouffler la tempête. C’est lui, désormais, qui tire les ficelles. « But I- …What do you want from me...? » Docile, la voilà qui semble peu à peu comprendre la direction que prend leur rencontre, qui n’avait jamais rien eu d’un hasard. Pose les questions importantes, celles qui ont du sens. La logique se déploie et Himari fait les bons calculs. « I'm really not- There must be a mistake. » - « Nah. There’s no mistake, Himari. You’re exactly the one I want. » Sa voix s’enroule sur des mots qui flirt avec la séduction, outrage qu’il lui offre dans un regard intense, qu’il soutient ; mais la déclaration est bien plus inquiétante lorsqu’elle est prononcée par ses lèvres, que chaque syllabe révèle une canine étonnement féroce sous son sourire. « I don't have anything to give you. Just please give it back and - » - « You don’t understand. » Sa voix la coupe et se fait ferme ; tranchante. A l’allure d’un spectre drapé de ténèbres, Akira se détache de son immobilité suprême et s’approche d’un pas sinistre ; imminent, tandis qu’il réduit à une trentaine de centimètre leur proximité, profite du moindre mouvement pour l’encercler de sa hauteur, de ses épaules plus larges que les siennes pour la surplomber. La coincer. Les contours de son visage domine d’un regard dévorant la minuscule souris acculée entre ses griffes. « You have something that I want. Many things. And you’ll give them to me. No questions asked. Not a word. If I want a student’s record, you’ll do as I say. If I want your keys from school’s private rooms, you’ll hand them to me. If someone come and complain about me, you’ll make sure my file stays clean. » Le sourire carnassier a laissé place à un visage plein de colère, prêt à mordre et montrer les crocs à toute tentative de résistance. Ils sont si proches que le parfum d’Akira est plus présent que la moindre bouffée d’oxygène. « Got it ? Because if you don’t, it will take me only a minute to address the director and your colleagues about your filthy little secret, Himari. » Inutile de feindre davantage ce qui est désormais une évidence. Le bout de ses doigts caresse la reliure du carnet fleurit, à l'abri dans sa poche. Seuls dans ce couloir où les murs sont seuls témoins de leurs confidences, à l’abris des regards sans qu’aucun ne puisse venir en aide à une demoiselle en détresse. Akira se hérisse en lui-même. Est-il assez clair, désormais ? Ou lui faudra-t-il la bousculer davantage pour qu’elle saisisse qu’il ne lui offre aucune issue ? Une main invisible tendue pour lui offrir son aide perfide. « But I’m no shitass. And to be fair, I’ll help you tweak your story a better way. » Dans l’obscurité du couloir, d’où s’infiltre à chaque extrémité une lumière salvatrice, le visage du bourreau semble s’éclairer d’un rictus plein de promesses. « My notebooks. My grades. My knowledge. Are yours. » Pause. « And trust me, I’m not bad at it. » Haussement de sourcils provocateur, lèvres ourlées par l’arrogance. « Now remember ; in exchange – … You know where this is going, Himari. » Toujours son prénom qu’il lui vole, qu’il s’approprie d’un accent indécent. You’re mine, now. Les mains du démon s’impatientent, s’agitent au fond de ses proches, prêtes à l’enfermer dans leur prise comme une luciole dans un bocal. Son mensonge est à lui. Empêtrée dans sa propre toile d’araignée.

@"Himari Yokoi"
icons@pinterest

07.07.98 (23)Naissance & Âge :

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

april 21, 2019
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Le silence pèse plus lourd de seconde en seconde, dans ce couloir désert, les battements de son coeur paniqué assourdissant ce qui devait être une journée de printemps comme une autre. Elle essaie, Himari, de trouver une explication rationnelle, se persuader elle-même que tout ça n'est qu'une vaste plaisanterie, que son quotidien et ses petites habitudes sont en sécurité, se raccrochant à des affirmations qui tentent tout autant d'éclaircir la situation que de la rassurer elle-même. Plaisanterie, erreur, quiproquo, son esprit est incapable de démêler la situation pour ne serait-ce que l'accepter, interrompue dans son petit train de vie par un inconnu menaçant soudainement de venir tout chambouler. Son mensonge, il est ridicule, elle le sait. Himari, elle a conscience de sa couardise constante, sa tendance à fuir et envelopper les évidences dans des sourires forcés et des jolies calomnies, pour simplement ne pas affronter les choses qui fâchent. Tu es exactement la personne que je cherche, Himari. L'étudiant s'approche d'elle quand elle essaie de se défaire de ce pétrin, lui faisant esquisser un léger mouvement de recul par réflexe, ses mains se resserrant un peu plus sur ces dossiers idiots contre sa poitrine, son visage se renfrognant légèrement comme si elle s'attendait à se faire frapper - un coup d'estoc qui vient, mais pas de la manière dont elle l'aurait attendu. Lui donner des informations. Des accès à des pièces interdites. Trafiquer son dossier scolaire. La liste s'allonge sous les mots du garçon, qu'elle scrute d'un air interdit, en silence, faute de savoir quoi en dire, ses protestations trouvant porte close. « Excuse me...? » elle souffle simplement, faute de mieux. Elle pense à protester une nouvelle fois, Himari, à s'offusquer pour l'envoyer paître, mais n'est-ce pas exactement ce qu'elle fait déjà pour illustrer sa double vie à ses parents ? Un rappel à la réalité qui coupe court au moindre mot qu'elle aurait pu prononcer. La dénoncer à l'administration, dans une autre vie, ça aurait été le cadet de ses soucis, alors que la plus grosse inconnue dans cette équation, c'est sa famille. Mais le simple fait de perturber l'équilibre et potentiellement détruire sa routine installée confortablement, malgré les mensonges, ça la terrifie, Himari. Alors elle ne dit rien. Plus il parle, plus il s'approche, plus elle recule, rompant le contact visuel pour détourner la tête, comme heurtée par les mots qui viennent comme secouer d'un coup ses habitudes, le coeur battant la chamade de paniquer dans sa poitrine. Avant que l'inconnu ne lui propose finalement... de l'aide ? Elle ne comprend pas trop, sur le coup. Alors qu'il aurait très bien pu s'en tirer avec ce qu'il voulait sur la simple base d'un mensonge prêt à être révélé. Himari jette un regard confus à son interlocuteur. « You would help me? » Ça la laisse perplexe, et elle continue à scruter l'inconnu d'un air confus alors qu'il liste ses talents dans un domaine professionnel qu'elle usurpe sans scrupules. Ça n'a pas de sens. Il avait tout ce qu'il lui fallait pour arriver à ses fins, ça cache quelque chose. Elle répète simplement la proposition comme si ça allait devenir plus logique une fois prononcé de sa voix, mais rien n'y fait. Souviens-toi. Tu sais ce que je veux, Himari. Un frisson lui parcourt l'échine une nouvelle fois en entendant son prénom si précieusement gardé pour un cercle privé. Elle reste plantée là immobile, enveloppant ses papiers bras croisés contre sa poitrine, les muscles presque figés, crispés de ne savoir que faire ni que dire pour se défaire de ça. Elle a du mal à y croire, Himari, de ce qui vient de lui tomber dessus sans prévenir, l'équilibre fragile de son petit monde au bord de la falaise, prêt à dégringoler d'une seule pichenette d'un sombre inconnu qui semble simplement prêt à tout pour exploiter la brèche qui se présente, alors même qu'ils ne se connaissent pas, qu'il ne semble avoir aucune revendication particulière, ni contre elle, ni contre personne. Un silence s'installe alors que l'inconnu semble en avoir fini avec son pitch. Elle n'a pas besoin de répondre, Himari, ne voyant aucune autre issue pour préserver tout ça qu'obtempérer et prier qu'elle n'encoure pas de risque supplémentaire en se pliant à ses requêtes. Ça va aller, Himari. Après tout, elle fait ça pour son seul intérêt depuis plus longtemps. Himari inspire, expire, dans un soupir pour calmer ses nerfs alors que l'inconnu lui laisse enfin un peu plus d'espace. Pour finalement fendre le silence d'une dernière question à travers le couloir désert. Une ultime requête, dans un accord non-formulé de ce marché qui semble aussi flou que sombre. Sa voix résonnant à travers le couloir, s'attendait presque plus à ce qu'il ne réponde pas que l'inverse.

« Can you at least tell me your name? »

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
— Monster ❀
April 21, 2019 // [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] + [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

A chaque nouvelle réaction de la part de Himari, il se prend un peu plus au jeu du prédateur. Cela lui semble naturel de susciter l’inquiétude, d’éveiller ces yeux à l’angoisse. Il y a longtemps qu’il n’avait pas profité de cet effet menaçant qui lui est pourtant si simple de répandre dans le cœur d’autrui. Car après tout c’est bien plus qu’une habitude, ou qu’un vice. Le prédateur, le vrai, dort au fond de lui. Ce sont des instincts qui ont toujours fait partie de ses gênes et qu’il a longuement nourrit en se faisant bourreau. Les années l’ont lassé ou bien a-t-il simplement grandit, pour finalement abandonner ce divertissement de l’asservissement. Il est si facile d’y prendre goût. Davantage lorsqu’on a souffert de ces mêmes traitements et que les forces s’inversent. Mais le plaisir a tari au profit d’autres passions. Himari sera la dernière, sera la seule. A lui donner encore ce frisson dans le regard, lorsqu’elle est à sa merci. S’il ne s’en ennui pas avant. Et puis, les règles ont changé. Il est plus rusé, désormais. Ou moins bourrin. « You would help me ? » Sens sans dessus dessous. Est-ce vraiment l’aider, que de la rendre dépendante à une qualité de mensonge que seule elle ne saurait fournir. « Sort of. Let’s say I will make myself necessary. » Et si tu n’y voit pas encore le vaste potentiel Himari, attend qu’il te demande de lui payer à manger dès que l’appétit lui viendra, qu’il exige ton implication dans ses mauvais coups, qu’il te mêle à des histoires de bagarres qu’il te faudra couvrir, d’acquiescer à la moindre de ses mauvaises idées, te rendre complice de ses vices. Les conditions sont énoncées, et sans aucune poignée de mains serrées, le marché est lancé. Akira fait un pas en arrière, et redonne de la distance, du souffle à Himari, sur laquelle il a longuement fait peser le poids de son ombre. Au fond de sa poche, un butin qu’il ne lui rendra pas. Dont elle n’aura plus besoin. Mais qui peut-être contient d’autres informations qu’il pourrait se plaire à utiliser. Il s’apprête à partir, confiant à l’idée de la trouver au secrétariat dès que l’envie lui prendra. « Can you at least tell me your name ? » La question vient lui chatouiller l’oreille, tandis qu’il lui adresse un dernier regard avant de partir. « Akira. » Good for health, bad for education. Et sans autre formalité, il la laisse seule dans ce couloir, rejoindre le chemin qu’il est venu chambouler. Jusqu’à une prochaine fois.

@"Himari Yokoi"
icons@pinterest

Fermeture du forum

❀ monster (himari & akira)

❀ monster (himari & akira)

Re: ❀ monster (himari & akira)

Re: ❀ monster (himari & akira)

Re: ❀ monster (himari & akira)

Re: ❀ monster (himari & akira)

Re: ❀ monster (himari & akira)

Re: ❀ monster (himari & akira)

Re: ❀ monster (himari & akira)

Re: ❀ monster (himari & akira)