- kunst.trbl — she/herIRL : hendery ; @ my untalented ass Avatar, Crédits : 266Messages : 1RPs : 220Gallions :i am your sweetest nightmare
(sitting on a throne of pain)
- tw//:
- incitation à l'inceste, abus de pouvoir, mention de violences déviances sectaires
Multicomptes : vingt-et-un ans ; 99.06.21Naissance & Âge : #C5A852 ; Couleur de dialogue : a very much i-forced-my-way-to-get-into-the-midnight-club type of guy. Occupation : n/aParticularité(s) :TRYGETTING YOUR GRIP
ON MY FREEDOM
(༄) kell brekker ; a beautiful pain in the eyes
(༄) rose savage ; a demon in disguise
Relations :LISTEN CLOSELY, YOU COULD
HEAR MY SECRETS
(༄) kell brekker ;
I'LL TEACH YOU ABOUT NIGHTMARES
(༄) kell brekker ;
BE MY VALENTINE
(༄) cian yezhov ;
YOU CAN RUN, BUT YOU CAN'T HIDE
(༄) rose savage ;
KISS FROM A ROSE
(༄) kell brekker ;
BUILDING AN EMPIRE
TEXT ME WHEN
YOU'RE FREE
(༄) w/ rose ;
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Plume à Papote :— ÉLÈVE ❝ hottest kisser of the year
IRL : kunst.trbl — she/her
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Gallions : 220i am your sweetest nightmare
(sitting on a throne of pain)
Disclaimer :- tw//:
- incitation à l'inceste, abus de pouvoir, mention de violences déviances sectaires
Multicomptes : not such pleasure yet
Naissance & Âge : vingt-et-un ans ; 99.06.21
Couleur de dialogue : #C5A852 ;
Occupation : a very much i-forced-my-way-to-get-into-the-midnight-club type of guy.
Particularité(s) : n/a
Relations :TRYGETTING YOUR GRIP
ON MY FREEDOM
(༄) kell brekker ; a beautiful pain in the eyes
(༄) rose savage ; a demon in disguise
Plume à Papote :LISTEN CLOSELY, YOU COULD
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tu m’as rendu mon souffle 12.04.21 — 6pm — @"Cian Yezhov"
La violence des sentiments lui secouait jusqu’à l’âme. Pris d’assaut par les questions, l’imprévu, la surprise, l’incohérence qui lui sautaient au cou, Adel semblait perdre toute logique. Habituellement réfléchi, calme, parfaitement contenu, il ne répondait plus de rien depuis que ce visage avait attaqué ses souvenirs les plus enfouis. Etait-ce bien lui ? Son mirage du désert ? Cette silhouette dont il se souvenait des moindres courbes ? Ces traits étaient bien les siens. Au plus il se les remémorait, au plus cela venait assaillir sa mémoire d’une évidence trop violente. Et un détail n’avait fait qu’appuyer son hésitation passagère — bien vite oubliée : ce collier pendant à un cou à la couleur si distinctement hâlée. Bon sang, si son amortentia avait été une couleur, elle aurait été la sienne. Celle de cette peau divinement basanée. Nulle place au doute. Plus encore, ses yeux l’avaient transpercé quand leurs regards s’étaient croisés. Il avait pu lire la force des sentiments — la violence de la déception, l’incandescence de la douleur.
Adel-Zequiel n’avait jamais été une personne à regrets. Jamais. Agir avant même de penser. Vivre avant d’être enchaîné. Naturellement, il avait succombé aux plaisirs que la vie savait lui apporter pour oublier tout ce qu’il lui manquait — Cian. Kell avait été un merveilleux partenaire pour ce faire. Délicat, passionné, intense, sincère. Az avait vu en lui ce qu’il aimait à retrouver chez l’autre. Naturellement, oui, il avait succombé. Il avait provoqué les foudres de l’indécence.
Et comme une punition divine, une funeste réprimande, une intransigeante vengeance du Ciel qu’était Cian de ne pas l’avoir attendu, quand le coeur meurtri du jeune chinois, lui, l’avait fait. Tout ce temps. Toutes ces années. Sans jamais penser à nul autre être que celui qui avait envahi son esprit dans ce désert de souvenirs. Tout ce qu’il avait passé sa vie à chercher s’était tenu là, devant lui — le regard détruit, l’âme en peine. Ses jambes l’auraient lâché s’il ne s’était pas rattrapé à temps à la cabine qui avait su être le fruit de toute cette mascarade macabre dans son esprit.
Le souffle qui manquait à l'air trop sec, l'oasis qu'il manquait au désert qu'était sa vie. A travers des chuchotements, tard le soir ; au milieu du sifflement de l'air couvrant leurs secrets, ils s'étaient aimés. Jamais il n’aurait pu le laisser partir une seconde fois. Jamais. Il était mort une première fois. Pas une seconde.
Alors, cela avait frôlé la déraison. L’obsession. Le fanatisme, peut-être, pour d’autres. Il l’avait suivi. Partout où il pouvait le trouver, il fallait qu’il tente de le croiser. Un couloir, un cours, une pièce, un terrain — n’importe où pourvu qu’il puisse retrouver ses traits, entendre sa voix, qu’il n’avait toujours pas pu entendre raisonner jusqu’à son coeur. Son précieux Ciel, son précieux Cian. Jamais, jamais il n’aurait pu se résigner. Alors, chaque jour, à n’importe quelle heure, n’importe quel lieu, aussi, il tentait tant bien que mal de faire en sorte que leurs destinés se croisent à nouveau — pour une collision aussi intense que la première. Alors il l’attendait, là, durant chaque match de quidditch pour lequel il s’entrainait, à chaque fin de cours qu’il avait choisi pour que leurs chemins se voient enfin croisés — tout était prétexte à l’inciter à lui parler. Il voyait bien. Il lisait dans ces regards pauvrement évités qu’ils échangeaient que Cian savait. Cian le voyait. Cian voulait. Mais Cian luttait.
« i’ll do it. i’ll pair with cian, » avait-il fait sonné comme un serpent d’un son sinueux et symbolique, lorsqu’un professeur avait demandé qui se mettrait avec le nouveau de la classe. C’était son seul moyen. Alors il l’avait saisi. Faisant tomber ses livres dans une lourdeur messagère d’une imposante présence dans la vie du Kirghize, Az prouvait à son âme-soeur qu’il n’abandonnerait rien. Jamais. La chaise traînait près de Cian. Et il pouvait même sentir le regard insistant — difficilement supportable — du chinois. Les lèvres entrouvertes, la mine visiblement trop peu habituée encore aujourd’hui, Adel détaillait le moindre trait de son amour nomade. Il n’avait rien oublié, pourtant, il étudiait encore, et encore, sans relâche, toutes ces évolutions ayant façonné l’homme qu’il était devenu. Et par tous les Cieux, par le grand ميرلين, la divinité de ses traits aurait pu le faire sombrer dans un mutisme éternel. Aucun mot n’aurait su décrire ce qui habitait actuellement l’âme torturée du jeune promis malgré lui. Il avait retrouvé son Ciel. Il avait retrouvé sa seule Foi.