- melody — she/herIRL : saito asuka (斎藤飛鳥)Avatar, Crédits : 2281Messages : 22RPs : 14 911Gallions :certains éléments de l'histoire et de la narration peuvent aborder les sujets suivants :Disclaimer : Multicomptes : 07.07.98 (23)Naissance & Âge : elle/she/herPronom(s) du personnage : goldenrodCouleur de dialogue :
coma, deuil, panic/anxiety attack❀ assistante au secrétariat de mahoutokoroOccupation : aucune.Particularité(s) :
❀ professeur de piano à temps partiel chez wada ongakuyaRelations :
☼ CANCER ☾ SAGITTAIRE ↑ SAGITTAIRE
INFJ-A | 9W1: THE DREAMER | BLOOD TYPE A
sawako・ambrose・clémence
akira
noé・felix・anla・evie
| 220420 vanity and friendship・ambrosePlume à Papote :
| 220516 la rose et le renard・tc
| 220604 beyond the sea・nino
| 220616 l'incendie・tc
| 220616 à venir・akira
| 220618 match 1 : thd vs gsp・tc
| 220624 just a sunny day...・scooby-gang
| 220703 you can cry...・sawako
— STAFF ❝ Baby Shark Doo Doo Doo
IRL : melody — she/her
Avatar, Crédits : saito asuka (斎藤飛鳥)
Messages : 2281
RPs : 22
Gallions : 14 911
Disclaimer :certains éléments de l'histoire et de la narration peuvent aborder les sujets suivants :
coma, deuil, panic/anxiety attack
Multicomptes :
Naissance & Âge : 07.07.98 (23)
Pronom(s) du personnage : elle/she/her
Couleur de dialogue : goldenrod
Occupation :❀ assistante au secrétariat de mahoutokoro
❀ professeur de piano à temps partiel chez wada ongakuya
Particularité(s) : aucune.
Relations :
☼ CANCER ☾ SAGITTAIRE ↑ SAGITTAIRE
INFJ-A | 9W1: THE DREAMER | BLOOD TYPE A
sawako・ambrose・clémence
akira
noé・felix・anla・evie
Plume à Papote :
| 220420 vanity and friendship・ambrose
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may 19th, 2021
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Yokoi.
Une voix résonne dans sa tête, alors que ses doigts effleurent les touches bicolores d'un clavier familier, sous un rayon de soleil encore doux avant la saison des pluies. Yokoi. Une seconde fois. Elle fronce le nez, Himari, avec un geste de la main comme pour chasser cette voix invisible qui vient perturber sa rêverie. Le clavier qui l'hypnotise, elle tourne autour sans savoir quoi en faire, plongée dans une lumière pastel... où exactement ?
Yokoi. Himari ouvre les yeux, et son rêve prend fin, effacé comme de la craie sur un tableau. Assise à son bureau du secrétariat, assoupie le menton dans les mains, accoudée sur la table, quasi-dissimulée derrière le rideau que forment ses cheveux. La rentrée scolaire a été occupée, et cet instant de répit après des jours à courir a eu raison d'elle, alors que la météo se montre assez clémente pour illuminer son poste d'un rayon printanier bien placé. Elle est dans une drôle d'humeur depuis la Golden Week, Himari, dans un sentiment un peu similaire à celui qui avait suivi cette drôle de brume qui avait fini par terroriser toute la ville il y a quelques mois, sans trop pouvoir mettre le doigt dessus. Hantée par ces rêves qui semblent la narguer, se réveillant trop tôt chaque matin pour passer de longues minutes assise dans son lit à scruter le piano recouvert de sa housse au pied du meuble, comme si quelque chose allait tout d'un coup se passer.
Elle met quelques secondes à remettre les pieds sur terre, clignant des yeux, pour qu'un nouveau Yokoi ponctué d'une tape du plat de la main sur le bureau de la fasse sursauter. Sawano. Elle devrait s'estimer heureuse que ce ne soit pas un professeur qui l'ait surprise en pleine sieste au travail, mais elle sait déjà pourquoi il est là. « It's you... » elle lâche d'un ton las en bâillant sans retenue, étirant ses bras sur sa chaise, pour apercevoir l'heure sur l'horloge du secrétariat - midi passé de trois minutes. Midi trois. Himari se frotte l'arrière du crâne machinalement, comme si quelque chose venait de lui effleurer la tête, sans trop chercher à comprendre. Vraiment étrange. Il a rien besoin de rajouter, Sawano, elle sait très bien pourquoi il est là à cette heure-ci. Même pas étonnée de le revoir se pointer, n'ayant visiblement pas eu assez de la semaine passée à lui chercher des noises en France quand elle voulait juste passer des vacances au calme. Himari ferme le volet qui la sépare des visiteurs en lui adressant un regard farouche, attrape son sac, et emboîte le pas à Sawano - c'est lui qui réclame, elle se contente de le suivre pour son menu du jour.
Sous la pluie, sous la neige, là sous un soleil encore tranquille d'une mi-saison idéale avant le tsuyu et l'humidité estivales. Le chemin à travers Hinai, ils l'ont fait des centaines de fois, au début sous la menace, puis sous la contrainte, et maintenant, par simple habitude. Elle dit pas grand chose, Himari, alors que sa main vient frotter son crâne machinalement régulièrement, comme un tic étrange qui sort de nulle part. La dernière fois qu'elle avait ressenti ça, elle avait (parlé à Yori ? non, c'est stupide, et impossible, quiconque entendrait cette affirmation lui répondrait qu'elle est folle à lier) fini par prendre son courage à deux mains pour enfin revoir ses amis de l'école, après plusieurs années de messages creux trouvés sans réponse. Comme une drôle de timeline qui se déroule en filigrane au fond de sa tête et qui trouve issue de temps à autre, quand la réflexion ne peut plus se contenter de rester subconsciente.
Il parle, Sawano, devant elle, alors que le soleil encore haut l'empêche de lui faire de l'ombre avec sa stature, mais elle écoute à moitié. Encore un pied dans ses rêveries qui durent depuis plusieurs jours, comme un motif qui se répète tant qu'elle ne peut plus l'ignorer. Avant qu'il s'arrête net, et Himari, le nez au sol, finit par lui rentrer dedans, la tirant une nouvelle fois de ses pensées. « Ouch, sorry... you were saying? » Elle n'a rien écouté du tout, il va s'énerver, mais même ça, ça fait longtemps qu'elle y est si habituée que c'est devenu presque normal. Sauf qu'en temps habituel, elle aurait peut-être l'énergie de répliquer une ou deux fois. Là, son regard dérive sur la vitrine de la boutique face à laquelle ils se sont arrêtés, et elle ne l'entend plus.
Un piano.
De la musique qui résonne depuis l'intérieur de la boutique.
La Valse des Fleurs de Tchaïkovski.
Ce motif qui se répète et envahit son quotidien, elle sait pas quoi en faire. Ça la perturbe, ça remet en question son équilibre, aussi malheureuse soit-elle de ne plus pouvoir produire de son sans faire face à ses démons. C'est encore pire depuis son altercation avec Neo il y a quelques semaines, alors que ses paroles résonnent encore régulièrement dans sa tête. Ne plus pouvoir les regarder en face sans voir Yori. Jusqu'à quand vivras-tu dans le déni ? Himari, quand le son du piano résonne, elle les revoit tous dans le salon, face à la piscine, elle se revoit elle, les mains sur le clavier, elle entend les notes et les rires. Avant de décrocher, secouant la tête pour passer leur chemin. « Have you decided on what you want to eat yet? » elle lance plus pour le geste, parce qu'il l'a sans doute dit, mais qu'elle n'écoutait absolument pas, encore plus distraite qu'à l'accoutumée.
Une voix résonne dans sa tête, alors que ses doigts effleurent les touches bicolores d'un clavier familier, sous un rayon de soleil encore doux avant la saison des pluies. Yokoi. Une seconde fois. Elle fronce le nez, Himari, avec un geste de la main comme pour chasser cette voix invisible qui vient perturber sa rêverie. Le clavier qui l'hypnotise, elle tourne autour sans savoir quoi en faire, plongée dans une lumière pastel... où exactement ?
Yokoi. Himari ouvre les yeux, et son rêve prend fin, effacé comme de la craie sur un tableau. Assise à son bureau du secrétariat, assoupie le menton dans les mains, accoudée sur la table, quasi-dissimulée derrière le rideau que forment ses cheveux. La rentrée scolaire a été occupée, et cet instant de répit après des jours à courir a eu raison d'elle, alors que la météo se montre assez clémente pour illuminer son poste d'un rayon printanier bien placé. Elle est dans une drôle d'humeur depuis la Golden Week, Himari, dans un sentiment un peu similaire à celui qui avait suivi cette drôle de brume qui avait fini par terroriser toute la ville il y a quelques mois, sans trop pouvoir mettre le doigt dessus. Hantée par ces rêves qui semblent la narguer, se réveillant trop tôt chaque matin pour passer de longues minutes assise dans son lit à scruter le piano recouvert de sa housse au pied du meuble, comme si quelque chose allait tout d'un coup se passer.
Elle met quelques secondes à remettre les pieds sur terre, clignant des yeux, pour qu'un nouveau Yokoi ponctué d'une tape du plat de la main sur le bureau de la fasse sursauter. Sawano. Elle devrait s'estimer heureuse que ce ne soit pas un professeur qui l'ait surprise en pleine sieste au travail, mais elle sait déjà pourquoi il est là. « It's you... » elle lâche d'un ton las en bâillant sans retenue, étirant ses bras sur sa chaise, pour apercevoir l'heure sur l'horloge du secrétariat - midi passé de trois minutes. Midi trois. Himari se frotte l'arrière du crâne machinalement, comme si quelque chose venait de lui effleurer la tête, sans trop chercher à comprendre. Vraiment étrange. Il a rien besoin de rajouter, Sawano, elle sait très bien pourquoi il est là à cette heure-ci. Même pas étonnée de le revoir se pointer, n'ayant visiblement pas eu assez de la semaine passée à lui chercher des noises en France quand elle voulait juste passer des vacances au calme. Himari ferme le volet qui la sépare des visiteurs en lui adressant un regard farouche, attrape son sac, et emboîte le pas à Sawano - c'est lui qui réclame, elle se contente de le suivre pour son menu du jour.
Sous la pluie, sous la neige, là sous un soleil encore tranquille d'une mi-saison idéale avant le tsuyu et l'humidité estivales. Le chemin à travers Hinai, ils l'ont fait des centaines de fois, au début sous la menace, puis sous la contrainte, et maintenant, par simple habitude. Elle dit pas grand chose, Himari, alors que sa main vient frotter son crâne machinalement régulièrement, comme un tic étrange qui sort de nulle part. La dernière fois qu'elle avait ressenti ça, elle avait (parlé à Yori ? non, c'est stupide, et impossible, quiconque entendrait cette affirmation lui répondrait qu'elle est folle à lier) fini par prendre son courage à deux mains pour enfin revoir ses amis de l'école, après plusieurs années de messages creux trouvés sans réponse. Comme une drôle de timeline qui se déroule en filigrane au fond de sa tête et qui trouve issue de temps à autre, quand la réflexion ne peut plus se contenter de rester subconsciente.
Il parle, Sawano, devant elle, alors que le soleil encore haut l'empêche de lui faire de l'ombre avec sa stature, mais elle écoute à moitié. Encore un pied dans ses rêveries qui durent depuis plusieurs jours, comme un motif qui se répète tant qu'elle ne peut plus l'ignorer. Avant qu'il s'arrête net, et Himari, le nez au sol, finit par lui rentrer dedans, la tirant une nouvelle fois de ses pensées. « Ouch, sorry... you were saying? » Elle n'a rien écouté du tout, il va s'énerver, mais même ça, ça fait longtemps qu'elle y est si habituée que c'est devenu presque normal. Sauf qu'en temps habituel, elle aurait peut-être l'énergie de répliquer une ou deux fois. Là, son regard dérive sur la vitrine de la boutique face à laquelle ils se sont arrêtés, et elle ne l'entend plus.
Un piano.
De la musique qui résonne depuis l'intérieur de la boutique.
La Valse des Fleurs de Tchaïkovski.
Ce motif qui se répète et envahit son quotidien, elle sait pas quoi en faire. Ça la perturbe, ça remet en question son équilibre, aussi malheureuse soit-elle de ne plus pouvoir produire de son sans faire face à ses démons. C'est encore pire depuis son altercation avec Neo il y a quelques semaines, alors que ses paroles résonnent encore régulièrement dans sa tête. Ne plus pouvoir les regarder en face sans voir Yori. Jusqu'à quand vivras-tu dans le déni ? Himari, quand le son du piano résonne, elle les revoit tous dans le salon, face à la piscine, elle se revoit elle, les mains sur le clavier, elle entend les notes et les rires. Avant de décrocher, secouant la tête pour passer leur chemin. « Have you decided on what you want to eat yet? » elle lance plus pour le geste, parce qu'il l'a sans doute dit, mais qu'elle n'écoutait absolument pas, encore plus distraite qu'à l'accoutumée.
Mars Vermeer et Sawano Akira ont feelsé sur ce message