wall of glass. (aran)

C’était si facile de faire comme si de rien n’était. Les mois avaient coulé depuis la mort du père, les positions prises avant de se faire fantôme, incapable de militer pour son choix, incapable de convaincre. Le pas presque tremblant, les prunelles quasi absentes, pas capable - encore - d’accuser qui que ce soit ; plus de sourires, sauf ceux présentés avec nervosité juste avant de filer (fuir) dans sa chambre et s’enfermer pendant des heures. On l’embêtait jamais dedans, ils savaient tous qu’il n’y avait rien à voir, rien à y faire dedans, sauf Serena, beaucoup trop dans ses pensées pour parler de la pluie et du beau temps. Elle pouvait sentir derrière son dos la présence de son père avant, quand celui-ci se présentait pour voir si elle existait toujours dans le manoir de leur grande famille avant de s’éclipser en silence. Mais il était parti maintenant, et elle ne sentirait plus cette présence. La tête est secouée avec virulence, la potion devant elle se mélangeant toute seule. S’affale sur sa chaise et pour la première fois de sa vie, elle aimerait fuir cette pièce. Les prunelles glissent jusqu’à sa bibliothèque et remarque alors une créature dont elle avait oublié l’existence. « t’étais là.. viens. » Bras tendu jusqu’au serpent qui s’enroule confortablement autour de son bras. « on va se balader ? » Marmonné en abandonnant le plan de travail et quittant sa chambre, le couloir tout aussi silencieux quand les portes n’étaient pas claquées. Seul détail remarqué, le manoir avait perdu son âme depuis l’été, assez pour lui donner envie de fuir indéfiniment leur maison pour son dortoir mais elle avait trop été habituée à la grandeur pour passer le cap. Serena s’avance jusqu’à une porte, toque doucement pour s’annoncer avant de l’ouvrir délicatement et de faire apparaître son visage. « aran ? t’es occupé ou ça te tente une partie de merlin kart? » Présente aussi son bras et le reptile blotti autour. « j’ai ramené quelqu’un avec moi. »

le premier pas était toujours le plus difficile. traverser le cadre de la maison familiale, une épreuve. les mois s'étaient envolés depuis qu'il n'était plus, mais c'était toujours aussi difficile de revenir. comme un poids l'empêchant d'avancer... et comme toujours, il était resté un moment devant, à regarder l'extérieur du bâtiment qu'il connaissait sur le bout de ses doigts, à y chercher un signe, un message inexistant. et quand le froid s'était mis à s'infiltrer dans la chaire, jusqu'à l'âme, il avait franchit le pas. le chez-soi avait désormais l'odeur d'ailleurs, les aromes familières se mêlant à l'absence flagrante d'une autre. et chaque interaction avec les frères et soeurs présents se teintant d'un arrière-goût amer de suspicions. alors c'est vers sa chambre qu'il s'était dirigé, sans s'arrêter pour parler, pour prendre des nouvelles... parce que l'ambiance était étouffante ; le chagrin menaçant de noyer son coeur.

la porte se referme, le coupe du reste du monde. rien n'a changé, rien n'a été bougé. il n'en a jamais eu la force, ni l'envie, aran ; garde la pièce comme elle l'a été toutes ses années, intouchée par le fil du temps (si ce n'est la couche de poussière qui s'y est accumulée entre ses visites).

l'ainé termine tout juste de reposer ses effets sur un bureau nouvellement nettoyé quand le bruit à sa porte se fait entendre. un simple : oui est lancé, à peine attendu avant que la tête de serena ne se glisse à l'intérieur. les lippes s'étirent en sourire à la proposition. tu tombes à point, je viens de finir de nettoyer. le bureau est abandonné pour le sofa. le vieux projecteur est allumé, affiche sur le mur un cliché de la famille heureuse qui serre le palpitant. tu te souviens où j'ai mis les manettes ? cherche à oublier ce qu'ils ont perdu, ces souvenirs d'un passé plus doux.

y a l’hésitation qui disparaît quand il lui donne son accord, accord dont elle n’aurait jamais dû douter. les lèvres s’étirent en guise de merci quand elle l’invite entre ses murs. les prunelles inspectent instinctivement les environs, la curiosité montant en flèche comme pour se remémorer de précédents souvenirs, des objets placés ailleurs, du bureau immaculé appuyé par les mots de son grand-frère. elle regarderait presque la pièce avec envie avant de se remémorer que si elle y prenait place, le chaos y régnerait. « what is there to clean? everything is always spotless. » qu’elle ajoute simplement, le doigt effleurant un meuble sans laisser de trace, l’absence de poussière pour prouver ses dires.
à la question posée, elle essaie de se remémorer, usant de ses souvenirs qui ne veulent pas s’effacer avant de pointer simplement un placard. « there. unless you’ve already played it with someone else in the meantime. » si un de leurs frères et soeurs avaient décidé de passer, le drapeau blanc levé, mais elle en doutait, même si elle ne voyait rien la plupart de temps, toujours entre ses propres murs.
le feu dans leur cheminée était toujours allumé, mais le feu en eux semblait éteint quand il ne brûlait pas d’aversion. y avait plus de couleurs dans la maison, tout semblait noir ou blanc maintenant. elle s’installe à la même place que d’habitude, attendant que l’homme ne lance le jeu. les pupilles se perdent sur les étagères à vue, puis le portrait familial tout sourire, avant de finalement les poser sur aran, qui semblait être tout comme elle et ça lui allait pas. elle voulait lui effacer tout ce qu’il avait dans le regard. le reptile est posé à terre devant elle, hésitant en territoire pas si inconnu que ça. « i also remember that you won last time. this is the last time this will happen. » précision qu’elle devait mentionner quand elle se rappelle du précédent affront, quand tout semblait plus ou moins aller, quand elle n’avait pas à faire semblant de fermer les yeux.  

si l'esprit était parfois chaos, le coeur avait toujours eu l'habitude de se gonfler de fierté, et les lippes l'accompagnant d'un sourire, quand on mentionnait sa propreté. il aimait ranger aran, pour ne pas oublier et pour oublier, semer les émotions entre deux coups de balai.compared to your room, even a pig's den would be clean. il se moque et si les mots sont peut-être un peu brusque, le ton est joueur, complice. et alors qu'elle fait le tour, glisse le doigt sur les surfaces comme pour en faire l'inspection, il s'éloigne pour installer le jeu. se retourne pour voir le doigt de sa soeur pointé une direction, et il la croit sur paroles (peut-être un peu naivement). il y trouve les reliques et vient s'installer à ses côtés, l'une des manettes lui est tendue. i seem to remember that I won everytime we played together. il se vante ouvertement le gamin, cherche à détendre l'atmosphère pour lui faire oublier, parce qu'il sait que quelque chose la dérange. si avant, l'offre aurait pu être innocente, il y a longtemps que les simples instants joyeux ont cessés d'exister... ne reste que les questionnements, et les suspicions, jeux d'esprit auxquels le gamin n'a jamais excellé. et alors que le menu apparaît à l'écran, il laisse les choix à la petite soeur, tourne son attention vers le reptile à leur pieds. hey buddy. la main est tendue vers le museau, invite la créature à monter sur la paume. don't even think of trying to cheat. rappelle à serena que son attention n'est pas entièrement dirigée ailleurs.

elle abandonne l’examen de la chambre, les détails fixés inévitablement dans son crâne qui se refusait à oublier ces détails qui ne lui serviraient à rien à l’avenir, à part pour l’embêter peut-être et pour y remarquer un détail suffisamment doux pour l’attendrir. « hey ! » elle ne manque pas de bouder à la comparaison, même si elle savait et qu’elle était en paix avec. plus besoin de se battre avec elle-même, serena savait que rien ne changerait. « i already told you that it’s an organized chaos. » qu’elle souligne en insistant bien sur le chaos. elle s’y retrouvait bien là dedans, même s’il lui arrivait d’un peu trop éternuer avec la poussière qui s’accumulait trop facilement, trop rapidement, ou avait-elle encore perdu la notion du temps. « if any of you hire a cleaning company for my room, you know I'll get mad. » la menace déjà glissée à de nombreuses reprises même si cette fois, les rires n’étaient plus, l’assemblée déchirée. peut-être devrait-elle songer à demander un aspirateur pour noël. la fin d’année sera bien noire, la première sans leur père. elle inspire un coup, et manque alors de grimacer au fait délivré par son grand-frère, et quelques années plus tôt, il était certain qu’elle lui aurait tiré la langue avant de s’exclamer, la manette contre sa paume « dio mio, did i ever cheat? » faussement choquée, et doucement satisfaite de voir le reptile et aran s’accorder et d’offrir son attention à l’écran, « hm… i’ll take yama-uba ! » 

le hey ! résonne dans la chambre, étire les lippes en un sourire amusé. parce que c'est ce qu'il attendait comme réaction de sa part. otto toujours aussi piquée lorsqu'on parlait de son organized chaos récité en coeur pour se l'être fait dire à de trop nombreuses reprises. l'ainé redevenu gamin l'espace d'un court instant, se permet d'oublier pour n'être que 여섯, le frère, le confident. I'd never dare. i'd be too ashamed to face the cleaning people. et ça a presque le goût de la normalité... il ne manque que le coeur des rires, des voix qui fusent pour ajouter à la moquerie. le froid revient, s'installe dans les os, et le silence avec. peut-être que ça rappelle juste tout ce qu'ils ont perdus. les mois sont passés, mais ça ne s'améliore pas. au contraire, la situation ne fait que s'envenimer... se dégrader. et le monde continue de tourner, quand eux semblent coincés dans le passé. when did you not cheat? réponds du tac au tac, alors que l'attention est dirigée sur la bestiole qui s'enroule doucement autour du bras. then i'll take kappa l'adorable yokai est sélectionné à l'écran. i'll also let you choose the map. gamin qui ajoute à l'injure alors que la soeur sait bien que s'il n'en tenait qu'à lui, aran aurait choisi takama-ga-hara et son parcours céleste reconnu pour être dans les plus difficiles du jeu.

c’était si facile de se laisser distraire, après tout c’était dans ce but qu’elle s’était glissée dans la chambre du frère, la confession au bord des lèvres mais elle tient bon. alors serena se laisse porter, boude à l’accusation sans fondement - un mensonge - de son frère aîné avant de tenter de le distraire et de lui faire oublier en énonçant tous les parcours possibles et leurs subtilités, la réflexion lui venait plus facilement en songeant à voix haute, avant de finalement se décider, « i see in your eyes what you want, and olympus would be too easy as a map, don't you think? » et peut-être qu’elle se tirait en avance une balle dans le pied en sélectionnant takama-ga-hara avec aran comme concurrent et pas n’importe qui d’autre, elle qui n’avait pas spécialement le défi dans les veines quand il s’agissait d’autres choses que ses passions respectives, mais elle avait envie de le voir sourire, lui faire échapper un rire. « let’s go... » marmonne alors que la partie est lancée, pas spécialement étonnant de se faire aussitôt devancer par l’homme qui connaissait certainement le parcours comme sa poche, serena pouvait bien l’imaginer. « hey ! » qu’elle échappe aussitôt, offusquée par ce qu’elle voit à l’écran, à essayer de talonner son aîné. « tell me, » qu’elle avance par la suite, plus doucement, presque timide. « have you seen the others lately ? » l’interrogation résonne à côté du jeu qui paraissait si joyeux à côté de leur demeure. elle hésite un autre instant, les mains serrés sur la manette avant d’ajouter « you don't ask about my presence here. why? »

l'attention est dirigée au jeu, efface la réalité de sa magie virtuelle. et ça fait du bien de respirer un instant, de tout oublier pour exister simplement. frère et soeur, loin des séparations, loin des combats, des injures et des trahisons. juste eux, comme avant. la carte favorite est sélectionnée à l'écran, et le sourire étire les lèvres. il la connait sur le bout des doigts le gamin, pourrait presque la jouer les jeux fermés à force de pratique. et s'il oubli un court instant, la réalité le ramène rapidement. ça ne s'oubli jamais réellement, ça revient toujours, comme un second souffle, comme un deuxième coeur qui ne bat plus, mais continue de peser au fond de la cage thoracique. c'en est presque humiliant que ce soit la plus jeune qui ose toucher la blessure du bout des doigts. not really, except passing by at school. mais ça ne compte pas, parce qu'ils ne sont pas des inconnus, ne l'ont jamais été et ne le seront jamais. simplement se croiser est une injure à ce qu'ils ont un jour été ; une famille. les doigts continuent d'appuyer sur les boutons, mais il ne regarde plus réellement l'écran, jette un regard en coin à sa soeur. you'll tell me when you're ready... right? endosse ce rôle de grand-frère, cette identité qu'il s'est forgé au sein des gamins perdus et qui le précède aujourd'hui -- indissociables. you know i'll always be there to listen otto. et ça fait presque étrange d'utiliser l'appellation familiale maintenant que tout s'écroule dans une lente agonie. mais aran, il veut lui rappeler qu'il est là pour elle, et qu'il sera là pour elle, peu importe ce qu'elle a à lui demander.

Facile de parler quand les prunelles étaient ailleurs, les regards rivés sur le même écran et elle n’arrivait pas à voir à travers, à attraper le regard de son grand-frère. Elle voudrait presque excuser d’avoir casser l’ambiance, d’avoir ramené la réalité à eux avec cette seule question, trop innocente mais censée venant d’elle. Elle ne voyait rien, les yeux toujours tournés vers un coin de sa chambre, absente physiquement et mentalement, la dernière arrivée des Fleming constamment dans sa bulle. Elle ne fait qu’hocher la tête à la réponse offerte par Aran, il était certainement occupé de son côté avec sa première année de retour sur le banc de l’école. « i see. » le campus était si étendu qu’elle ne pouvait qu’entre apercevoir les silhouettes de sa famille, si elle avait de la chance et si son regard n’était pas plongé dans un livre de potions. Y a un soupir qui échappe, se force à garder sa pleine attention sur le jeu mais ne peut que finir avec les yeux humides face à la tendresse qu’il lui offrait. Rien ne coule encore, les prunelles ne font que briller, seule ses lèvres s’étirent de contentement au surnom qui résonne dans l’air, et rien que pour cette chance de l’avoir pour elle et qu’il la considère comme sa petite-sœur. Elle allait bientôt atteindre l’année de ses vingt-cinq ans, et pourtant elle se sentait toujours si jeune, trop petite à ses côtés. Pas que ça la gênait. « thank you. » Les mots sont prononcés avec douceur, et elle y trouve de la lassitude parce que derrière tout ça, tout était noir et Aran, il méritait pas ça. Il méritait la Terre entière si Serena pouvait le gagner pour lui, même s’il était toujours si humble, si doux, Aran. « you’re the best person i know, and i’m just a liar. » qu’elle lâche en appuyant agressivement sur les boutons de sa manette pour relâcher la pression, qu’importe si elle était seconde et qu’elle passe aussitôt dernière, cet obstacle de malheur. « you know whose side i'm on, right? don't worry, i'm not here to talk about that. ...well maybe. » il le place dans le contexte, la voix dépourvue de la moindre émotion, sa position claire. « … ‘m not registered. » C’est murmuré avec dépit dans le silence de la pièce, brisé par le jeu.

il n'y a que le silence qui s'élève, presque plus vocal que les moindres paroles. le poids du deuil sur les coeurs ; celui du père, celui de l'entité familiale, celui des frères et soeurs aspirent à d'autres horizons. ils se sont brisés en mille pièces, et les lames se sont logés au fond de la cage thoracique, menace de les déchirer à chaque souffle. alors il glisse un regard vers elle, y découvre le regard humide qui fixe sans la voir la télévision. l'une des mains quitte la manette pour venir serrer l'épaule -- et dans ce geste anodin, il lui dit sans bruit : i know, it sucks, but it'll get better... it has to.. parce qu'ils semblent avoir déjà atteint le fond... il l'espère en tout cas. un soupire nait au fond de la poitrine, mais il s'étiole, remplacé par la voix qui s'élève d'un ton sérieux, presque moralisateur. hey. it's my sister you're talking about here. sa façon à lui de lui rappeler qu'elle a tord,à être trop difficile envers elle-même, et à trop l'idéaliser lui. elle est sa petite soeur, parfaite dans ses imperfections ; qu'importe ce qu'elle puisse faire, qu'importe ce qui pourrait arriver, dans cette vie ou dans une autre. les doigts bougent lentement sur les contrôles, à ne plus réellement jouer, parce que le coeur n'est plus à la compétition. yeah, i know. our side vs the other side ; fracture à laquelle on ne peut toujours pas s'habituer, difficile de voir l'autre côté comme l'ennemi quand iels étaient autrefois les plus importants. i'm not either. i get scared everytime... tout est pourtant prêt, mais incapable de sauter le pas. y'a l'envie de respecter les désirs du père parti trop tôt, même quand les croyances et les espoirs pointent de l'autre côté. wanna do it together? il y a force dans les nombres, et peut-être qu'avec elle à ses côtés, il trouvera le courage d'abandonner tout ce qu'il connait derrière...

Il n’y avait pas de jugement entre ses murs et pourtant, elle ne comprenait pas pourquoi elle avait peur. Peur de la réaction de son frère, peur de ses mots jamais tranchants, aussi doux qu’un nuage mais les masques étaient tombés il y avait bien longtemps, bien avant la mort de leur père. Il pouvait changer aussi un jour, Aran. La probabilité était minime, absurde, mais elle était là. « yes, maybe you’re right. » Il avait toujours raison, Aran. Ça ira mieux quand ils sauront enfin qui avait commis l’irréparable. Elle attendait comme elle craignait cet instant, comme tout le monde elle imaginait avec facilité. Serena ne peut que sourire quand il se met à gonfler faussement le torse, se faisant brièvement autoritaire, le regard brillant d’adoration. Puis la chute, les hésitations dans sa voix et entre ses mots, mais la même détermination qui l’animait au fond. Même si c’était hypocrite de sa part de ne pas s’être enregistré. La mizu n’est pas surprise quand il lui dit être dans la même situation, parce qu’elle le voyait comme un pont entre les deux. Le deuxième aîné après Ichi, voix de la raison qu’on suivrait avec grand plaisir comme avec le docteur, quand il était encore là. Le jeu est aussitôt abandonné, l’enfant en elle rassuré et prêt à s’y accrocher avant que la raison ne vienne tout submerger. « but Aran… i see your hesitation, are you sure you really want to do this ? » demandé doucement, presque comme si elle ne voulait pas le brusquer. Elle voulait bien le garder pour elle, Aran. Tout irait bien avec lui et Mads, ses autres frères et sœurs – Lazar – hors de portée maintenant pour elle. C’était facile de se faire égoïste à cet instant présent et l’entrainer avec elle alors qu’elle-même n’était pas prête. « i can't figure out what you think. or… are you going to escape again? »