MIKROKOSMOS
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Fermeture du forum
Suite à une refonte complète, Mikrokosmos a fermé ses portes et la communauté a fait ses bagages sur une nouvelle plateforme et vers un nouvel univers. Le forum n'est accessible qu'aux anciens membres encore inscrits.
-40%
Le deal à ne pas rater :
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 pièces (induction, ...
59.99 € 99.99 €
Voir le deal

Sawano Akira
Sawano Akira
don't get too close — himari ATniWLUOri — she/herIRL : Kwon Minsik (Sik-K) & OriAvatar, Crédits : 1722Messages : 10RPs : 666Gallions :
don't get too close — himari G4wSBVc



MOODBOARD
俺は暴力の中に平和を見つけた




☉ SCORPIO ∙ ☾  LEO ∙  ↑  SCORPIO
CHAOTIC NEUTRAL ∙ ISTP-A ∙ 8W7
TW:
Disclaimer :
tom nookMulticomptes : 151195 — 26 yo.Naissance & Âge : ∙ ilPronom(s) du personnage : #CD1B27Couleur de dialogue :
「 FIREWIZARD 」

après 6 ans de médicomagie, et avoir bossé aux urgences, akira décide de changer de cap et rejoint la caserne de fuji.


「 TEMPLE D'IZANAMI 」

combattant des bas-fonds, accro à l'adrénaline. besoin d'évacuer la violence qui consume ses veines. appartient aux abysses et aux vices.
Occupation :
「 HENSOKU ONI & THÉRIANTHROPE 」

anger empowerment
(énergisation par la colère)

« capacité de gagner de la force grâce à la colère. transformation de la colère en une forme d'énergie. le sujet N°127 devient plus fort, plus endurant lorsqu'il est excessivement énervé. »


misfortune spreader
(porteur de malheur)

« le sujet est un porte-malheur vivant, provoquant des accidents, des ennuis ou d'autres malchances autour de lui. d'ampleur variable, les incidents sont souvent mineurs. »


demonic guy
(transformation en oni)

« après analyses sanguines, il est mis en évidence que les métamorphoses intempestives du sujet N°127 sont dues à un cas de thérianthropie. il est intéressant de remarquer que seuls les attributs physiques propres au yokaï oni se manifestent chez le sujet. »

Particularité(s) :
| I'LL RISK IT ALL FOR YOU

(( don't leave me ))
SEIYA // best friend
PANDORE // best friend
REMI // evil twin

| I DON'T WANNA HURT YOU

(( hold with caution ))
HIMARI // favorite victim
ANDREA // homie, roommate
EVIE // homie
OSAMU // homie
ROSE // homie
MARLON // homie

| THRILL ME, CHILL ME, FULFILL ME

(( love, lust, passion ))
SOMI // reckless love (ex)

| NOT MY PROBLEM

(( aren't we all sinners ? ))
SAWAKO // former-victim
BERLIOZ // research partner, rival
MARIE-CLÉMENCE // à venir

| DAMN RIGHT YOU SHOULD BE SCARED OF ME

(( you can call me monster ))
ATLAS // cursed children
CHARON // vipère au poing, traqueur
KELL // wanna punch your faceRelations :
|RPs

14.10.21 PREPARE FOR TROUBLE Rose
28.01.22 NEW PLAN : FUCK IT Kenzo
xx.02.22 TITRE Nanashi
19.02.22 TITRE Pandore
xx.xx.22 TITRE Remi
xx.xx.22 TITRE Andrea


|SMS

PANDOREHIMARILE KRASSEIYAEVIEATLASROSEANDREANANASHIYOU ?
Plume à Papote :
— sorcier ❝ Hellboy - i'm still ANGRY
don't get too close — himari ATniWLU
IRL : Ori — she/her
Avatar, Crédits : Kwon Minsik (Sik-K) & Ori
Messages : 1722
RPs : 10
Gallions : 666

don't get too close — himari G4wSBVc



MOODBOARD
俺は暴力の中に平和を見つけた




☉ SCORPIO ∙ ☾  LEO ∙  ↑  SCORPIO
CHAOTIC NEUTRAL ∙ ISTP-A ∙ 8W7

Disclaimer :
TW:

Multicomptes : tom nook
Naissance & Âge : 151195 — 26 yo.
Pronom(s) du personnage : ∙ il
Couleur de dialogue : #CD1B27
Occupation :
「 FIREWIZARD 」

après 6 ans de médicomagie, et avoir bossé aux urgences, akira décide de changer de cap et rejoint la caserne de fuji.


「 TEMPLE D'IZANAMI 」

combattant des bas-fonds, accro à l'adrénaline. besoin d'évacuer la violence qui consume ses veines. appartient aux abysses et aux vices.

Particularité(s) :
「 HENSOKU ONI & THÉRIANTHROPE 」

anger empowerment
(énergisation par la colère)

« capacité de gagner de la force grâce à la colère. transformation de la colère en une forme d'énergie. le sujet N°127 devient plus fort, plus endurant lorsqu'il est excessivement énervé. »


misfortune spreader
(porteur de malheur)

« le sujet est un porte-malheur vivant, provoquant des accidents, des ennuis ou d'autres malchances autour de lui. d'ampleur variable, les incidents sont souvent mineurs. »


demonic guy
(transformation en oni)

« après analyses sanguines, il est mis en évidence que les métamorphoses intempestives du sujet N°127 sont dues à un cas de thérianthropie. il est intéressant de remarquer que seuls les attributs physiques propres au yokaï oni se manifestent chez le sujet. »



Relations :
| I'LL RISK IT ALL FOR YOU

(( don't leave me ))
SEIYA // best friend
PANDORE // best friend
REMI // evil twin

| I DON'T WANNA HURT YOU

(( hold with caution ))
HIMARI // favorite victim
ANDREA // homie, roommate
EVIE // homie
OSAMU // homie
ROSE // homie
MARLON // homie

| THRILL ME, CHILL ME, FULFILL ME

(( love, lust, passion ))
SOMI // reckless love (ex)

| NOT MY PROBLEM

(( aren't we all sinners ? ))
SAWAKO // former-victim
BERLIOZ // research partner, rival
MARIE-CLÉMENCE // à venir

| DAMN RIGHT YOU SHOULD BE SCARED OF ME

(( you can call me monster ))
ATLAS // cursed children
CHARON // vipère au poing, traqueur
KELL // wanna punch your face
Plume à Papote :
|RPs

14.10.21 PREPARE FOR TROUBLE Rose
28.01.22 NEW PLAN : FUCK IT Kenzo
xx.02.22 TITRE Nanashi
19.02.22 TITRE Pandore
xx.xx.22 TITRE Remi
xx.xx.22 TITRE Andrea


|SMS

PANDOREHIMARILE KRASSEIYAEVIEATLASROSEANDREANANASHIYOU ?

cw:


don't get too close[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] + [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]14 Novembre 2021[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]



23:03 Le chant des chutes d’eau capture le silence de la nuit dans leurs écoulements infinis. Mais malgré l’atmosphère protectrice qui se dégage des lieux, les ombres rampent tout autour, menacent de s’infiltrer et de guetter dans les recoins sombres de l’académie. Dans la hauteur des monts, le vent se lève, et le ciel obscur de novembre gronde. Sa voix tonne soudain, enroulé des murmures sifflant des bourrasques ; sinistre invisible qui rassemble les nuages. Un typhon approche.

De loin l’atterrissage le plus éclaté qu’il n’ait jamais fait.

Transplanage d’urgence, auquel il n’a même pas pris le temps de réfléchir. La fuite l’a emporté dans son tourbillon de panique, au risque d’être désartibulé – plus qu’il ne l’est déjà par les coups – sans même avoir fixé l’image de sa destination dans son esprit. Corps en décomposition dans l’espace-temps, restitué sous l’instinct primaire de la sécurité.

Mahoutokoro.

Ce ne sont pas ses pieds qui trouvent le sol les premiers, mais bien ses paumes venues le rattraper de justesse aux portes de l’académie. L’une d’elles, perforée un peu plus tôt par Charon, s’esquive aussitôt le poids du corps abattu sur sa prise, et c’est son visage qui vient frapper la pierre. Akira amorti un grognement sous le l’impact et sent la bosse poindre, là où les cornes s’étiraient un peu plus tôt.

La barrière anti-transplanage le laisse sur le carreau de l’entrée, par-delà la cascade. L’école s’érige fièrement devant ses yeux, puissante et intouchable. Une armure de pierres et de tuiles, enveloppée par une magie singulière. Comme un rescapé devant le navire de sa rescousse, Akira lève le menton pour en distinguer les contours. A bout de souffle, il se redresse en peine et entre dans l’enceinte.

Il fait si sombre, qu’on ne distingue que très peu les pourtours de l’école. Les couloirs s’étendent dans une infinie pénombre, offrent une multitude de chemins sans qu’ils ne ressemblent plus à ceux du jour. La Nuit a recouvert l’endroit d’un voile inconnu – inquiétant.

Akira rompt le silence lugubre qui étouffe les lieux – sans aucun ménagement, fracture son entrée. Coup d’épaule vigoureux, tout autant que douloureux, libère la voie. Se traîne dans les allées du bâtiment administratif sans plus se soucier du carnage laissé sur son passage ; le sang s’éprend à mesure qu’il ralentit, ayant abandonné l’idée de retenir ses plaies. Pourtant il continue d’appuyer de sa main percée, comme pour contenir un peu de lui, de sa blessure. L’autre le retient debout, appuyée sur les murs qui le guident jusqu’au fond du couloir.

Dans sa peine, il ne pense plus à ce qui l’entoure. Assourdit par le sang qui bat dans ses tempes, aveuglé par la fatigue qui réduit sa vision. La confusion de son état lamentable associé à l’éveil du démon qui lui laisse une colère furieuse au creux du ventre, ne facilite pas sa tâche. Pilote automatique, passe devant le bureau de l’accueil qu’il a tant de fois visité pour y trouver Yokoi. Se dirige vers l’infirmerie, où Atlas et lui se sont rencontré il y a un mois. Où, bien avant cela, il est venu tant de fois voler dans les réserves de potions.

Brûlure fulgurante s’éprend de son crâne, se propage dans sa trachée jusqu’à son torse. Comme une vague qui s’écrase sur son cœur, la colère va et vient, intenable. Se retire pour ne lui laisser que la fièvre qui lui enserre la tête, avant de revenir frapper dans l’élan brutal de ses fureurs. FRAPPE. Contre le mur qui ne fait pourtant que le soutenir. Contraint de s’arrêter pour laisser échapper la chaleur qui le brûle de l’intérieur, l’emporte dans une impétuosité qui soulève la violence de ses gestes. Stop it. I’m DONE.

CRACK. Du verre brisé, en même temps que sa voix qui éclate. Douce souffrance, libère ce qu’il peut des flammes qui lui lèchent les entrailles en rugissement bestial. Mélange inexplicable du plaisir qu’il ressent à s’adonner au chaos – casser, rompre, cogner, gronder, détruire – et du supplice d’à la fois retenir le débordement de ces élans, qui se perdent en douleur. Déchirement de l’âme incontrôlable. Entre lui et l’oni.

Fulmine de ne pouvoir gérer tant la colère de fond que les blessures qui l’affaiblissent. Cercle infernal qui boucle son sort. Aux portes de l’infirmerie qu’il atteint enfin, Akira s’abat sur la poignée et s’engouffre dans la pièce-recueil. A la recherche d’une trêve factice, potion de paix qui saurait apaiser son mal. Les mains poisseuses plaquées contre les vitres des armoires, tire sur les placards, renverse les tiroirs.

I can’t fuckin find it. Le souffle rongé par la fatigue. Akira se rattrape aux bords d’un lit, mais ses muscles rompus n’ont pas la forces de se hisser dessus, et il se laisse tomber au pied de la couche.

STOP IT. Nouvelle convulsion rageuse. Se recroqueville sur lui-même pour planter ses propres doigts dans ses côtes, d’une colère qu’il ne peut vouer qu’à lui. Retourne le lance-flamme directement sur le coupable, front contre le sol. Se maudit d’être maudit. Akira voudrait oublier et s’endormir – se réveiller quand la tempête sera passée. Mais elle l’empêche de fermer les yeux, l’oblige à regarder.

STOP.

Dents serrées retiennent à peine l’outrage, qui ricoche sur les murs de l’infirmerie. Les émotions l’ébranlent, de secousses impétueuses, avant de se ravaler pour revenir à la prochaine vague. Respiration bruyante, au goût acre laissé dans sa gorge par le cruor. Fuck it, fulmine toujours, prouve qu’il n’a pas abandonné. Tente de se redresser, au moins assit. Les gestes sont lourds, puisent la force au plus profond de ses tripes. Son dos cogne brusquement contre l’armoire derrière lui quand il vient y chercher un appui. Laisse sa tête rouler sur sa nuque et

Attend.
Attend de trouver la force de se lever.

I can’t stay like that…
skate vibe, mk.

Mars Vermeer et Yokoi Himari ont feelsé sur ce message

Yokoi Himari
Yokoi Himari
don't get too close — himari BWuIvRImelody — she/herIRL : saito asuka (斎藤飛鳥)Avatar, Crédits : 2281Messages : 22RPs : 14 911Gallions :
certains éléments de l'histoire et de la narration peuvent aborder les sujets suivants :
coma, deuil, panic/anxiety attack
Disclaimer :
Multicomptes : 07.07.98 (23)Naissance & Âge : elle/she/herPronom(s) du personnage : goldenrodCouleur de dialogue :
assistante au secrétariat de mahoutokoro
professeur de piano à temps partiel chez wada ongakuya
Occupation :
aucune.Particularité(s) :
don't get too close — himari MAIc9Or

☼ CANCER ☾ SAGITTAIRE ↑ SAGITTAIRE
INFJ-A | 9W1: THE DREAMER | BLOOD TYPE A


sawako・ambrose・clémence
akira
noé・felix・anla・evie

Relations :

| 220420 vanity and friendshipambrose
| 220516 la rose et le renardtc
| 220604 beyond the seanino
| 220616 l'incendietc
| 220616 à venirakira
| 220618 match 1 : thd vs gsptc
| 220624 just a sunny day...scooby-gang
| 220703 you can cry...sawako

Plume à Papote :
— STAFF ❝ Baby Shark Doo Doo Doo
don't get too close — himari BWuIvRI
IRL : melody — she/her
Avatar, Crédits : saito asuka (斎藤飛鳥)
Messages : 2281
RPs : 22
Gallions : 14 911

Disclaimer :
certains éléments de l'histoire et de la narration peuvent aborder les sujets suivants :
coma, deuil, panic/anxiety attack

Multicomptes :
Naissance & Âge : 07.07.98 (23)
Pronom(s) du personnage : elle/she/her
Couleur de dialogue : goldenrod
Occupation :
assistante au secrétariat de mahoutokoro
professeur de piano à temps partiel chez wada ongakuya

Particularité(s) : aucune.

Relations :
don't get too close — himari MAIc9Or

☼ CANCER ☾ SAGITTAIRE ↑ SAGITTAIRE
INFJ-A | 9W1: THE DREAMER | BLOOD TYPE A


sawako・ambrose・clémence
akira
noé・felix・anla・evie


Plume à Papote :
| 220420 vanity and friendshipambrose
| 220516 la rose et le renardtc
| 220604 beyond the seanino
| 220616 l'incendietc
| 220616 à venirakira
| 220618 match 1 : thd vs gsptc
| 220624 just a sunny day...scooby-gang
| 220703 you can cry...sawako


november 14th 2021, 11:15pm
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Verre brisé.

Himari lève la tête de son évier, les deux mains prises par sa vaisselle. Un fuurin accroché près de la fenêtre gît au sol, dans les débris de la petite bulle de verre entourant la clochette, alors que le vent semble se lever. Coupant l’eau, elle vient ramasser les débris avec précaution, avant de s’agenouiller sur son lit pour fermer la fenêtre entrebâillée.

L’air est lourd, le vent brusque. Les cèdres frémissent sur les hauteurs de la montagne, entre les toits de l’académie, dans la pénombre simplement éclairée d’une lune quasi pleine. Typhoon. That’s why it’s been so strangely warm today. Les prémices d’une nuit aux bourrasques de pluie agitées, pour seulement dégager le ciel et les inonder de soleil au matin. Alors que la métropole s’étonnerait probablement de la saison, la localisation plus proche du tropique de l’île les rend peu communs, mais pas rares pour un mois de Novembre.

La fenêtre close coupe l’appartement des frémissements du vent dans les arbres, alors que Himari retourne à ses activités - elle n’a pas fait un pas sur le parquet que ça la frappe. The office. The windows! Ironie pour une école de magie, alors que sa secrétaire ne la pratique plus. Les dossiers ne sont pas immobilisés contre les courants d’air, tout simplement parce que Himari ne peux pas le faire. Et comme toute Moldue - elle doit composer au quotidien avec les éléments sans sortilège.

Hésitant entre laisser cette pensée de côté et son appel du devoir de faire les choses bien - c’est son sens des responsabilités qui prend le dessus. En partie lasse de devoir tout trier et ranger le lendemain si le typhon venait à mettre le bureau sans dessus-dessous, juste parce que l’air chaud de la journée l’avait poussée à ouvrir les fenêtres. Enfilant un manteau par-dessus son jean et son pull blanc, attrapant uniquement son trousseau de clés et son téléphone, Himari sort en vitesse.

Le chemin vers l’académie est bref, serpentant à travers les cèdres de la montagne, traversant un ruisseau allant se jeter dans le lac en contrebas. Elle se dépêche et marche d’un pas vif, pour revenir au chaud le plus vite possible avant que la pluie ne tombe, que le vent ne menace sa sécurité à faire choir des branches sur son passage. I still have time. Utilisant la lampe torche de son téléphone sur ses pieds pour éviter de trébucher dans la hâte.

Les bâtiments aux toits en pagodes de Mahoutokoro sont plongés dans la pénombre, soulignés des rayons de lune çà et là. Connectés les uns avec les autres grâce aux watarirouka couverts, alors que les visiteurs se voient invités à quitter leurs chaussures d'extérieur avant de pouvoir naviguer dans l’enceinte de l’académie.

Himari ne déroge pas à la règle, malgré l’heure tardive, malgré l’école déserte sans personne pour la juger ni la réprimander. Laisse ses baskets au genkan, pour saisir ses patins dans le petit casier à son nom du côté du personnel, elle se glisse avec rapidité vers le bureau, retraçant un chemin qu’elle connaît par cœur. Fait glisser la porte, pour constater que le vent avait bel et bien commencé son travail ; Himari allume l’une des lampes, refermant la fenêtre laissée entrebâillée, avant de ramasser les quelques papiers washi éparpillés au sol. Good thing I decided to drop by, it would have been such a disas-

Verre brisé.

Himari lève le nez interrompue dans sa tâche par ce bruit parasite. What was that? Peut-être le typhon poursuivant sa besogne, ayant trouvé une nouvelle brèche dans laquelle s’engouffrer. Il y aurait probablement du ménage à faire le lendemain, mais elle n’a pas le temps de trop s’attarder et de visiter toute l’école. Se relève pour ranger les piles de papiers ramassés, les mains à moitié dissimulées par les manches d’un manteau un peu trop grand.

Des coups.

Le bruit sourd l’interpelle à nouveau - mais cette fois, accompagné d’un pressentiment étrange. It’s not the wind, is it… Il y a quelqu’un dans l’école. Ou quelque chose. Aucune effusion de voix ou de cris, cependant. Un calme olympien, seulement perturbé par-

Un nouveau coup.

Non loin du bureau, même. Dans cette même aile, pour qu’elle puisse tout entendre de la sorte. Son cœur s’accélère, prise de peur. What if I get attacked by a creature? what if someone’s breaking in and they want to make sure there’s no witness? what if- Elle ne peut pas se défendre, Himari, mais la curiosité est plus forte. Quelque chose ne va pas. Les sons et les images ne font pas sens. Les papiers reposés sur le bureau, elle quitte la pièce doucement, refermant la porte derrière elle, veillant à faire le moins de bruit possible.

Un coup, encore. Plus violent, cette fois.

Le couloir lui semble interminable, plongé dans le noir alors qu’elle suit l’origine des sons. Lentement, avec précaution. Son rythme cardiaque semble faire un vacarme assourdissant dans sa poitrine.

Nouveau bruit sourd, suivi du cliquetis de fioles de verre et d’objets métalliques.

Himari s’arrête. L’infirmerie. Les points se relient, entre les sons, la distance, et maintenant, alors qu’elle se remet en route un peu plus vite, la porte - enfoncée, alors qu’un nouveau froissement de l’air, différent cette fois, est suivi d’un bruit de respiration sifflante, confirmant la présence d’un être vivant dans la pièce.

Merlin, what do I do-

Elle en sait trop, mais pas assez à la fois. Le dos contre le mur, près de la porte, sans oser y pénétrer, de peur de ce qu’elle y trouverait, au milieu de la nuit. Son cœur va exploser d’anxiété. Why did I do that… Elle aurait simplement pu ignorer et rentrer chez elle, et la voilà maintenant coincée dans l’école, un typhon menaçant de l’empêcher de faire le chemin inverse, avec une créature probablement violente dans le bâtiment. Sounds like the plot of a Muggle horror movie… Moldu. Ses pensées se remettent dans l’ordre pour calmer son stress. This is Mahoutokoro. It’s a magic school for children. Of course I’ll be safe. Pas exactement sûre de ce qu’elle avance, mais c’est suffisant pour lui faire décoller les pieds du sol, et passer la porte lentement.

En apnée, presque, alors que ses yeux se posent d’abord sur le désordre d’étagères fouillées à la hâte, des fioles tombées à terre, d’artefacts métalliques jonchant le sol. Confirmant sa théorie sur l’origine des bruits venus l’interrompre dans sa mission nocturne. La pièce est silencieuse, si ce n’est pour la respiration d’une silhouette assise au sol, dos contre l’un des meubles. Immobile. Himari sort son téléphone, pour allumer la torche - illumine d’abord le sol, alors que son cœur fait un bond dans sa poitrine. Du sang.

Le stress repart de plus belle, mais impossible de reculer. Sa main scanne les traces d’abord, avant qu’elle ait enfin le courage de braquer la lampe sur la silhouette se détachant du mur - et alors que son coeur avait grimpé quatre étages d’un coup à la vue de l’hémoglobine, il redescend six pieds sous terre d’un coup lorsqu’elle reconnaît vaguement les traits tuméfiés de la personne gisant au sol.

« Sawano?! »

Elle détourne le faisceau de lumière immédiatement, pour ne pas l’aveugler plus longtemps, avant de s’approcher. Plus vraiment terrifiée de ce qu’il pourrait lui arriver. Des milliards de questions se bousculent d’un coup si bien que Himari a du mal à aligner deux mots cohérents ni même deux gestes utiles. « Wha- what happened to you? » Alors qu’il n’est probablement pas en état de faire un compte-rendu, la question fuse d’elle-même. Posant son téléphone à terre, elle s’agenouille près du garçon ensanglanté, constatant de plus près l’étendue des dégâts.

Elle n’a jamais rien vu de tel, Himari. Ayant grandi avec ses privilèges, loin de toute violence ou de cruauté brutale, toujours surveillée ou trop rêveuse pour se mettre en danger. Aucun os brisé, aucun point de suture. Mais elle sait une seule chose : c’est grave. Sans même vraiment savoir différencier grand chose à l’oeil nu, dans son ignorance, l’ampleur des dégâts parle d’elle-même. Des maux, des plaies, des symptômes dont elle n’a entendu parler qu’en théorie, dans les films, dans les livres, dans les notes de Sawano. He’s the medic. Not me. I’m a fraud.

Ironie du sort - elle est la seule en position de faire quoi que ce soit, à l’instant. Ne sachant pas par où commencer, confusion angoissée qui s’entrechoque dans sa tête l’empêchant d’établir des priorités.

For the love of Merlin, Himari, do something. For once in your life.

Douleur sourde à l’arrière de son crâne, toujours au même endroit. D’ordinaire sensation gênante et vite laissée de côté, cette fois, c’est comme si une force invisible venait la secouer. Himari prend une inspiration pour se relever et fouiller dans les tiroirs sans vergogne - brisant la glace de sa coquille habituellement si polie, si respectueuse des règles et de la bienséance, pour le Bien, pour aider. Au diable les règles si une vie est en jeu, elle se débrouillerait avec les conséquences plus tard. « We have to stop the bleeding, I- » Sa voix se veut assurée et décidée, mais ne peut s’empêcher de trembler d’angoisse. I have no idea what I’m looking for. Des bandages ? De quoi nettoyer les plaies ? Un anesthésiant ? N’importe quoi ferait l’affaire, à ce stade. « If you can hear me, please tell me what you need, » elle souffle à Sawano, quelque peu désemparée. Et s’il ne répond pas, elle aviserait, en dernier recours.

Elle attrape au passage un rouleau de tissu, des compresses. Des choses que ses yeux de née-Moldue reconnaissent et savent utiliser, en priorité, faute de savoir faire le tri entre les potions, onguents et ingrédients magiques. En revenant à ses premiers réflexes originels : agenouillée de nouveau face à Sawano, elle quitte son manteau pour le jeter sur le lit de l’infirmerie derrière elle, pour faire un geste hésitant de la main. Entre-deux entre le besoin de faire quelque chose et la bienséance qui revient à la charge, de ne pas toucher les gens sans leur accord, mais l’urgence est trop présente. Soufflant un « I’m sorry », elle saisit un de ses poignets pour soulever son bras - dévoilant non seulement la plaie perçant sa main, mais également la lacération près de son estomac. « Merlin I- » I don’t know if I can do this. « Hold this here for me, okay, » glisse-t-elle en posant une compresse sur la blessure, veillant à la faire maintenir de la main intacte de Sawano, pour pouvoir enrouler un bandage bancal autour de son autre paume, histoire de limiter les dégâts. Ses réflexes de premiers secours s’arrêtent là - désemparée rapidement, la respiration aussi courte que celle de son patient de fortune. We should go to a hospital. I have to call someone. I can’t apparate anywhere… La suite défile devant ses yeux alors que rien ne semble évident ni apparaître comme la bonne solution - bonne à rien, sans magie, sans connaissances pratiques, sans débrouille de la rue.

Réalisant avec désespoir combien elle dépend des autres elle-même, à cet instant, alors que la seule personne de confiance insolente en qui elle aurait probablement cherché de l’aide se trouve au sol face à elle, couverte de son propre sang.

« Sawano, you have to tell me what to do next…

Please. »


Please.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Mars Vermeer et Sawano Akira ont feelsé sur ce message

Sawano Akira
Sawano Akira
don't get too close — himari ATniWLUOri — she/herIRL : Kwon Minsik (Sik-K) & OriAvatar, Crédits : 1722Messages : 10RPs : 666Gallions :
don't get too close — himari G4wSBVc



MOODBOARD
俺は暴力の中に平和を見つけた




☉ SCORPIO ∙ ☾  LEO ∙  ↑  SCORPIO
CHAOTIC NEUTRAL ∙ ISTP-A ∙ 8W7
TW:
Disclaimer :
tom nookMulticomptes : 151195 — 26 yo.Naissance & Âge : ∙ ilPronom(s) du personnage : #CD1B27Couleur de dialogue :
「 FIREWIZARD 」

après 6 ans de médicomagie, et avoir bossé aux urgences, akira décide de changer de cap et rejoint la caserne de fuji.


「 TEMPLE D'IZANAMI 」

combattant des bas-fonds, accro à l'adrénaline. besoin d'évacuer la violence qui consume ses veines. appartient aux abysses et aux vices.
Occupation :
「 HENSOKU ONI & THÉRIANTHROPE 」

anger empowerment
(énergisation par la colère)

« capacité de gagner de la force grâce à la colère. transformation de la colère en une forme d'énergie. le sujet N°127 devient plus fort, plus endurant lorsqu'il est excessivement énervé. »


misfortune spreader
(porteur de malheur)

« le sujet est un porte-malheur vivant, provoquant des accidents, des ennuis ou d'autres malchances autour de lui. d'ampleur variable, les incidents sont souvent mineurs. »


demonic guy
(transformation en oni)

« après analyses sanguines, il est mis en évidence que les métamorphoses intempestives du sujet N°127 sont dues à un cas de thérianthropie. il est intéressant de remarquer que seuls les attributs physiques propres au yokaï oni se manifestent chez le sujet. »

Particularité(s) :
| I'LL RISK IT ALL FOR YOU

(( don't leave me ))
SEIYA // best friend
PANDORE // best friend
REMI // evil twin

| I DON'T WANNA HURT YOU

(( hold with caution ))
HIMARI // favorite victim
ANDREA // homie, roommate
EVIE // homie
OSAMU // homie
ROSE // homie
MARLON // homie

| THRILL ME, CHILL ME, FULFILL ME

(( love, lust, passion ))
SOMI // reckless love (ex)

| NOT MY PROBLEM

(( aren't we all sinners ? ))
SAWAKO // former-victim
BERLIOZ // research partner, rival
MARIE-CLÉMENCE // à venir

| DAMN RIGHT YOU SHOULD BE SCARED OF ME

(( you can call me monster ))
ATLAS // cursed children
CHARON // vipère au poing, traqueur
KELL // wanna punch your faceRelations :
|RPs

14.10.21 PREPARE FOR TROUBLE Rose
28.01.22 NEW PLAN : FUCK IT Kenzo
xx.02.22 TITRE Nanashi
19.02.22 TITRE Pandore
xx.xx.22 TITRE Remi
xx.xx.22 TITRE Andrea


|SMS

PANDOREHIMARILE KRASSEIYAEVIEATLASROSEANDREANANASHIYOU ?
Plume à Papote :
— sorcier ❝ Hellboy - i'm still ANGRY
don't get too close — himari ATniWLU
IRL : Ori — she/her
Avatar, Crédits : Kwon Minsik (Sik-K) & Ori
Messages : 1722
RPs : 10
Gallions : 666

don't get too close — himari G4wSBVc



MOODBOARD
俺は暴力の中に平和を見つけた




☉ SCORPIO ∙ ☾  LEO ∙  ↑  SCORPIO
CHAOTIC NEUTRAL ∙ ISTP-A ∙ 8W7

Disclaimer :
TW:

Multicomptes : tom nook
Naissance & Âge : 151195 — 26 yo.
Pronom(s) du personnage : ∙ il
Couleur de dialogue : #CD1B27
Occupation :
「 FIREWIZARD 」

après 6 ans de médicomagie, et avoir bossé aux urgences, akira décide de changer de cap et rejoint la caserne de fuji.


「 TEMPLE D'IZANAMI 」

combattant des bas-fonds, accro à l'adrénaline. besoin d'évacuer la violence qui consume ses veines. appartient aux abysses et aux vices.

Particularité(s) :
「 HENSOKU ONI & THÉRIANTHROPE 」

anger empowerment
(énergisation par la colère)

« capacité de gagner de la force grâce à la colère. transformation de la colère en une forme d'énergie. le sujet N°127 devient plus fort, plus endurant lorsqu'il est excessivement énervé. »


misfortune spreader
(porteur de malheur)

« le sujet est un porte-malheur vivant, provoquant des accidents, des ennuis ou d'autres malchances autour de lui. d'ampleur variable, les incidents sont souvent mineurs. »


demonic guy
(transformation en oni)

« après analyses sanguines, il est mis en évidence que les métamorphoses intempestives du sujet N°127 sont dues à un cas de thérianthropie. il est intéressant de remarquer que seuls les attributs physiques propres au yokaï oni se manifestent chez le sujet. »



Relations :
| I'LL RISK IT ALL FOR YOU

(( don't leave me ))
SEIYA // best friend
PANDORE // best friend
REMI // evil twin

| I DON'T WANNA HURT YOU

(( hold with caution ))
HIMARI // favorite victim
ANDREA // homie, roommate
EVIE // homie
OSAMU // homie
ROSE // homie
MARLON // homie

| THRILL ME, CHILL ME, FULFILL ME

(( love, lust, passion ))
SOMI // reckless love (ex)

| NOT MY PROBLEM

(( aren't we all sinners ? ))
SAWAKO // former-victim
BERLIOZ // research partner, rival
MARIE-CLÉMENCE // à venir

| DAMN RIGHT YOU SHOULD BE SCARED OF ME

(( you can call me monster ))
ATLAS // cursed children
CHARON // vipère au poing, traqueur
KELL // wanna punch your face
Plume à Papote :
|RPs

14.10.21 PREPARE FOR TROUBLE Rose
28.01.22 NEW PLAN : FUCK IT Kenzo
xx.02.22 TITRE Nanashi
19.02.22 TITRE Pandore
xx.xx.22 TITRE Remi
xx.xx.22 TITRE Andrea


|SMS

PANDOREHIMARILE KRASSEIYAEVIEATLASROSEANDREANANASHIYOU ?



don't get too close[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] + [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]14 Novembre 2021[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Le noir pèse sur ses paupières. Pensées à l’abandon, errent dans le néant d’une conscience à la dérive. Akira n’entend pas le vent l’appeler, ni son corps qui hurle entre les os brisés et le sang qui goutte. La fièvre continue de se diffuser, le dérobe au sommeil qui voudrait l’anesthésier.

Tout autour, l’infirmerie se dissout pour ne laisser que le vide. L’obscurité. Le silence, soulevé par à-coups sous sa respiration saccadée – il ne s’entend même plus vraiment. Ni son souffle, ni les pas qui se rapprochent. Pourtant, tout au fond de lui, Akira tente de se rappeler. I can’t stay here.

Les limbes se fissurent – laissent passer la lumière au travers des brèche de l’esprit à l’agonie. Rappelle Akira à la surface. L’extirpe de ses profondeurs.

Sawano

Les fourmillements du vide s’estompent, encore couvert par les battements du palpitant qui résonnent plus fort que le reste.

Sawano

Il est plus dur de remonter que de descendre. Quelques secondes, la conscience d’Akira refuse la réalité, s’oppose à y retourner. Grimace désagréable sur le visage, il sent pourtant ses traits se tirer douloureusement – ce qui l’attire plus encore à ce présent qu’il ne peut ignorer.

Lumière aveuglante danse devant ses yeux clos, s’agite brusquement en tout sens. Revient lentement à lui, après s’être oublié lui-même. Combien de temps ? Bat des cils, malgré le sang qui colle. Impossible de lire les mouvements qui s’esquisse devant lui, ni de replacer les lieux – regard perdu dans le vide, le temps que les éléments lui reviennent, chacun à leur place.

L’infirmerie. Les potions. Partir.

what happened to you

Soudain, la présence de quelqu’un d’autre près de lui le frappe. Sursaut de panique qui fout en l’air toute douleur, par instinct de s’écarter ; les pensées encore inaudibles se traduisent en émotions primaires et intuitions farouches. Glisse sur le sol duquel il voudrait se repousser brusquement, mais trouve derrière lui l’armoire qui le coince. Bien vite, la douleur le rattrape, le lacère de liens invisibles. Shit. Premier éclair de lucidité. Who’s that. Le cœur s’emballe à nouveau, alimente le cerveau et le corps, redonne du charbon au brasier.

C’est l’odeur qui l’emporte sur le reste, pourtant. L’effluve sucrée d’un gel douche qui trouve son chemin parmi la rouille de l’hémoglobine. Contraste inédit de deux entités qui s’entrechoquent. L’un métallique, imbibé de ce goût salé et ferreux. L’autre douce, comme un baume onctueux. Presque gustatif, l’arôme se libère lorsque celle qu’il distingue à peine s’agenouille tout près de lui, tandis qu’il cherche à s’en esquiver. Immobile tout à coup. Akira pose ses yeux sur Yokoi.

What is she doing here

Quand il la découvre, son souffle s’apaise lentement après s’être emporté comme celui d’un animal sauvage. Soulagement que ce soit elle qui l’ait trouvé, et pas quelqu’un d’autre. Pression qui retombe, sans que ses muscles ne se relâchent. Malgré le choc de la trouver devant lui, il discerne de mieux en mieux son visage, à mesure qu’il recouvre ses esprits. Incapable de prononcer le moindre mot, alors que de nouvelles vagues de laves s’éveillent en lui, corrosives – ravivent ses forces. Fuck.

Ils se dévisagent dans l’urgence d’une situation qu’aucun d’eux ne semblent capable de prendre en mains, dépourvus et désemparés. Cherchent leurs places dans la collision. Elle étudie ses traits décousus et lui observe son visage bouleversé. Interdit. Surveille sa réaction sans pouvoir la prévoir, dans l’attente de ses mots, du moindre indice cueillit à ses yeux. Expose devant elle le tableau de ses secrets, sans en révéler les crasses derrière la peinture qui s’écaille déjà.

Akira attend de vérifier le contrecoup. Faudra-t-il la retenir, lui mentir, la dissuader, la convaincre ?

Elle ne lui laisse même pas le temps de choisir, qu’aussitôt elle prend une grande inspiration et se relève d’un bond, avant de se ruer jusqu’aux tiroirs que lui-même retournait un peu plus tôt. Prit de cours. Akira la regarde faire, sans comprendre immédiatement ses intentions, ni même ce comportement d’urgence dans lequel il ne l’a jamais vu. We have to stop the bleeding, I- We ? Tremblements dans sa voix, conviction ébranlée. Bat des cils quand il la voit décider d’agir, là où il en avait presque oublié la nécessité. Les actions de Yokoi se précipitent devant lui, remettent en évidence l’inévitable vérité ; celle d’avancer.

L’éveil brutal a ça de bon de lui redonner rapidement contenance – ou au moins de lui remettre les idées en place. De moins bon, de revenir avec cette colère sourde qui gronde dans son torse. Celle qui n’a pas été présentée au monde depuis huit ans. Cette colère qui trouve exutoire dans la forêt ou sur une arène de fightclub, en temps normal. Cette colère bien plus grande que tout ce qu’il n’a jamais pu offrir, avant.

If you can hear me, please tell me what you need
I need you to (SHUT UP) s’interrompt – … let me think…

Douleur en barrière. Par une chance crasse, il est dans un état minable, trop minable pour laisser la verve l’emporter dans des paroles démesurées. La colère ricoche derrière ses dents serrées, retient le venin qu’il ravale amer. … I need – to get out of here…, lâche enfin, le ton irrité qu’il ne peut réprimer. S’efforce de diluer ses propos, lutte contre lui-même. Mais elle l’écoute à peine, de toute manière ; pas offensée par le ton âcre qu’il emploie, ni par sa vue désastreuse. Au contraire, Yokoi s’affaire, sans attendre de consignes. Du mieux qu’elle peut, de ses propres moyens. The fuck you doing ? A l’opposé du vaurien qui se fait bête en cage, mauvaise et blessée. De sa position détestée d’être incapable, Akira la voit se défaire de son manteau avant de revenir près de lui. Cette fois, il n’a pas la force de s’écarter – ou plus exactement, il n’en a pas envie, et reste immobile quand elle s’approche. Son souffle toujours en pagaille, emmêlé par la souffrance qui le lui coupe, il laisse échapper des feulements hostiles. What are you –

A ce regard mauvais et méfiant qui lui est adressé, Yokoi n’accorde aucune importance et se contente d’un « I’m sorry », auquel Akira cherche une raison – elle s’excuse toujours trop. Comprend lorsqu’elle prend l’initiative de lui prendre le poignet. Don’t – il proteste, sans pouvoir l'empêcher. Son corps ne lui obéit plus, encore moins ce soir. La main perforée quitte la chaleur de son ventre, couvert de sang encore tiède et révèle de plus vastes dégâts. Merlin I – soupire résigné de l’autre. Told you – not to. Se fait réprobateur, comme si sa mise en garde n’était pas qu’une marque de pudeur ou d’ego, mais un avertissement pour ne pas la heurter. Mais elle reprend presque tout de suite, se fait violence. Hold this here for me, okay. Les rôles inversés le dérangent, position inconfortable à laquelle il n’a pas l’habitude d’être relégué. Yokoi est celle qui prend les choses en mains et se montre efficace, là où il se contente de subir.

Quelques grognements mécontents de se sentir acculé ponctuent l’intervention de l’infirmière de fortune. You don’t ha– ugh… Gestes en désagréments, quand par réflexe il tente de se défiler d’une main qui se retire, puis se soustrait aux bandages. Ne se donne pas le choix non plus, lorsqu’il la laisse enrouler sa main dans le pansement. Observe ses mouvements pressés et maladroits. The muggle way, pense-t-il pour lui-même. Il voit ses gestes tremblants, et c’est seulement maintenant qu’il remarque qu’il n’est pas le seul à avoir le souffle court.

Il la dévisage sans rien dire. Remarque la vitesse à laquelle défile ses pensées à travers ses yeux mouvants en tout sens, perdus dans le vide de la panique. Empêtrée dans une toile de problèmes qui ne lui appartiennent pas. Soupir. Get over it…, marmonne-t-il d’une voix éraillée. Quelques mots qui voudraient rendre la situation moins importante qu’elle n’est – dévaloriser la gravité qu’il sait pourtant évidente. Sawano, you have to tell me what to do next… Préfère garder le silence un peu plus longtemps. Rassemble ses pensées. C’est le bordel. Et Yokoi, au milieu de ce zbeul. Devant lui. Qui a mis – il la serre sous sa paume – cette compresse contre son ventre. C’est elle qui a l’air désemparée, désormais. Please, elle répète. Et Akira prend une inspiration difficile. Prend la main tendue.

There’s – draught of peace, somehwere in here. Sa tête roule sur son épaule, pour trouver le regard de Yokoi et y planter ses yeux. I need that... Fast. And… Au même moment, une nouvelle vague incendiaire se déverse sur son cœur, et le crispe. Shit… I can’t hold it too long. …Find an – orange balm – « cicatrix ». La fièvre ne quitte pas ses tempes, comprimées par l’effort de résister à la fureur. Profite du regain d’énergie pour se redresser, lentement, en s’aidant du bord du lit, dans un soupir d'effort. … We go to your place.

N’attend ni son autorisation ni son approbation. Akira se relève, prend sur lui pour tenir debout malgré tout. That’s – what next, il conclut pour fermer la porte à ses questions. Le schéma se dessine devant ses yeux – un endroit safe, sans risque que quelqu’un d’autre ne lui tombe dessus. Dans l’enceinte de l’école. Et où se remettre sur pieds. C’est le meilleur plan dont il dispose à cet instant – avec l’aide de Yokoi, même si ça le fume de l’admettre. Pourtant, c'est bien elle qui vient de lui tendre la main. Sans qu'il n'ait rien demandé. Rien dit. Et elle n'est pas partie. Elle n'a pas fuit. You found it yet ? relève la tête dans sa direction, en chien de la casse.

Quand il la découvre, les bras chargés de fioles et de flacons médicaux, il ravale ses flammes. Plus simple de se taire que de dire quoique ce soit qui puisse déraper. … You – You got first aids box at home ? Amorce un pas vers elle, pour vérifier les potions qu’elle tient. I’ll need you to stitch. Since you don’t do magic… – ! Un pas de plus, mais l’appui n’est pas stable, et de sa main libre, il se retient à l’épaule – frêle, basse – de Yokoi. Fuck… Let’s go. Now.
skate vibe, mk.

Mars Vermeer et Yokoi Himari ont feelsé sur ce message

Yokoi Himari
Yokoi Himari
don't get too close — himari BWuIvRImelody — she/herIRL : saito asuka (斎藤飛鳥)Avatar, Crédits : 2281Messages : 22RPs : 14 911Gallions :
certains éléments de l'histoire et de la narration peuvent aborder les sujets suivants :
coma, deuil, panic/anxiety attack
Disclaimer :
Multicomptes : 07.07.98 (23)Naissance & Âge : elle/she/herPronom(s) du personnage : goldenrodCouleur de dialogue :
assistante au secrétariat de mahoutokoro
professeur de piano à temps partiel chez wada ongakuya
Occupation :
aucune.Particularité(s) :
don't get too close — himari MAIc9Or

☼ CANCER ☾ SAGITTAIRE ↑ SAGITTAIRE
INFJ-A | 9W1: THE DREAMER | BLOOD TYPE A


sawako・ambrose・clémence
akira
noé・felix・anla・evie

Relations :

| 220420 vanity and friendshipambrose
| 220516 la rose et le renardtc
| 220604 beyond the seanino
| 220616 l'incendietc
| 220616 à venirakira
| 220618 match 1 : thd vs gsptc
| 220624 just a sunny day...scooby-gang
| 220703 you can cry...sawako

Plume à Papote :
— STAFF ❝ Baby Shark Doo Doo Doo
don't get too close — himari BWuIvRI
IRL : melody — she/her
Avatar, Crédits : saito asuka (斎藤飛鳥)
Messages : 2281
RPs : 22
Gallions : 14 911

Disclaimer :
certains éléments de l'histoire et de la narration peuvent aborder les sujets suivants :
coma, deuil, panic/anxiety attack

Multicomptes :
Naissance & Âge : 07.07.98 (23)
Pronom(s) du personnage : elle/she/her
Couleur de dialogue : goldenrod
Occupation :
assistante au secrétariat de mahoutokoro
professeur de piano à temps partiel chez wada ongakuya

Particularité(s) : aucune.

Relations :
don't get too close — himari MAIc9Or

☼ CANCER ☾ SAGITTAIRE ↑ SAGITTAIRE
INFJ-A | 9W1: THE DREAMER | BLOOD TYPE A


sawako・ambrose・clémence
akira
noé・felix・anla・evie


Plume à Papote :
| 220420 vanity and friendshipambrose
| 220516 la rose et le renardtc
| 220604 beyond the seanino
| 220616 l'incendietc
| 220616 à venirakira
| 220618 match 1 : thd vs gsptc
| 220624 just a sunny day...scooby-gang
| 220703 you can cry...sawako


november 14th 2021, 11:15pm
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Temps en suspens dans le silence total de l’obscurité. Simplement ponctué de la respiration sifflante et des hurlements menaçant du vent qui se rapproche en bourrasques, annonçant la chute imminente de pluies diluviennes. Et puis il y a Himari, le cœur qui bat à tout rompre, le sang dans les tempes, inondée de questions qu’elle n’a pas d’autre choix que de laisser sous silence. Pas le moment. Pas le temps. Ses pupilles n’ont même pas achevé d’intégrer les informations, imprimant encore la vue ses contusions sur son visage d’animal blessé, dans la demi-obscurité de l’infirmerie, à peine éclairée du faisceau de son téléphone. Pas le temps. Pas de rembobinage. Elle se construit son équilibre sur le tas, alors que les actes doivent passer avant les mots.

Ses mains fouillent à toute vitesse dans les tiroirs. I’ll clean up later. Cliquetis des outils dans les armoires qui s’entrechoquent, n’ajoutant que plus d’anxiété à la panique rampante. He has to say something. I can’t do this. Temps en suspens comme sa respiration tant que Sawano n’aurait pas prononcé le moindre mot, signe d’un état de conscience minimal. Just one word, at least. Elle insiste, tout de même, même si ça lui coûte de demander autant au vu de son état, mais elle n’a pas le choix.

…let me think.

Uh?

Un poids infime quitte ses épaules - il est conscient. Elle ne s’arrête pas pour autant, prise dans sa spirale infernale de trouver quelque chose à faire, quelque chose à utiliser. Mains qui s’emparent d’objets familiers, alors que d’autres mots sont prononcés. …to get out of here. Elle ne relève pas tout de suite, occupée dans sa recherche. Yes. The hospital. S’agenouille près de Sawano avec son futile matériel de née-Moldue. Incapable de faire une pause, dans l’urgence. Ne s’occupe même pas des protestations de Sawano. Il grogne, se rebiffe, comme d’habitude, mais là où elle aurait probablement répondu de son ton le plus insolent, cette fois, elle ne le laisse pas prendre le dessus. La découverte de l’ampleur des dégâts lui fait marquer une pause. It’s bad. It’s really bad. Told you not to. Sa voix narquoise semble presque vouloir lui assurer que tout va bien, à essayer de garder le contrôle, quand il ne peut même pas aligner deux mots sans grimacer. Un bref instant de réalisation de la situation critique, avant de repartir de plus belle.

Compresse appliquée sur la plaie, maintenue de sa main valide. Enroule l’autre dans la gaze de ses gestes fébriles. Himari essaie de garder la tête froide, mais ses mains comme ses iris trahissent l’angoisse qui l’envahit et qu’elle tente de contenir tant bien que mal. It’s not about me. Comme un écho à ses propres pensées qui se bousculent et résonnent dans sa tête comme un bruit parasite, la voix de Sawano raille de nouveau. Get over it… Himari lui jette un regard désabusé, soufflant une esquisse de rire nerveux. Yeah, get over yourself, Himari.

Le silence retombe un instant, maintenant que les bandages sont posés. Elle n’a aucune idée de quoi faire d’autre, autre que d'appeler les secours, dans l’attente d’une réponse. Quelle ironie - d’attendre les ordres du blessé - brisant l’aura-illusion qu’un médecin, ça ne se blesse pas, ça ne tombe pas malade. Lies. Avec l’image du soignant, c’est aussi l’habituelle confiance de Sawano qui s’effrite un peu, pour dévoiler un fond que Himari a à peine commencé à entrevoir. Humain. Pas le mur inébranlable qu’elle a longtemps vu et auquel elle s’est longtemps heurtée, probablement parce que ce n’était que ce qu’il voulait bien montrer. Sorcier avec ses faiblesses, d’ordinaire trop bien gardées.

Silence qui pèse trop lourd et semble durer des heures. Elle insiste, Himari, lui demande une nouvelle fois ce qu’elle doit faire, mais il ne répond pas tout de suite. L’obscurité rend la vision difficile, en plus du sang coagulé sur ses paupières. Did he- « Do you hear me? » Aucune réponse. Elle n’attend peut-être pas assez longtemps, mais la panique reprend le dessus, dans l’absence de signe évident de conscience, plongée dans le noir. « Do you hear me?! Oi, Akira! Stay with me, you have to- » insiste Himari de plus belle alors que la peur teinte son timbre, plus fort, moins contrôlé. « Please… »

Draught of Peace. Somewhere in there. Nouveau soupir rassuré d’entendre la voix à nouveau, la raccrochant à la réalité. Croise le regard de Sawano qui semble ouvrir un peu plus les yeux. Vite. I know. Himari se redresse d’un bond, sans plus attendre. Draught of Peace. Cicatrix balm. Se remet à fouiller, attrapant son téléphone pour braquer le faisceau sur les fioles dans les armoires. Le myocarde qui va exploser sous l’adrénaline. …we go to your place. That’s what’s next. « ...wait, what? » elle lâche, détournant le regard de l’étagère un instant. Pourquoi chez elle si tout peut s’arranger à l’hôpital ? Mais le temps presse, le typhon aussi, et elle n’a même pas une seconde pour poser les quinze questions qui fusent à la seconde qu’on la rappelle à l’ordre. You found it yet? « Oh- uh, on it… » elle s’empresse de répondre, alors qu’enfin, tout d’un coup, la fiole apparaît sous ses yeux. Liquide argenté à la douce lueur… sous les verrous.

Nouvel obstacle qui vient se heurter. Derrière une porte de verre, fermée à double tour d’un lourd cadenas, avec toutes les potions et filtres potentiellement dangereux - ou addictifs. Ou les deux à la fois. Pour une raison inconnue, ça la met en rage, Himari. Si proche et si loin à la fois. Scannant la pièce de comment se débrouiller avec ça, avant de trouver exactement ce dont elle a besoin. « ...on it. » Watch out. Dans le silence, se mordant la lèvre, elle empoigne un support d’alambic métallique posé sur l’un des établis, avant de le jeter de toutes ses forces sur l’armoire en fermant les yeux, pour se protéger des débris. This is going to be a mess to clean up. Pensées à mille à l’heure alors qu’elle s’approche des fioles libérées pour s’emparer de ce dont elle a besoin. I’ll just make it look like the typhoon broke in. Everything will be just fine. Saisissant le baume trouvé dans un autre tiroir plus accessible.

Se retournant dans le désastre ambiant les mains chargées, alors que Sawano pose une nouvelle question pertinente. À laquelle elle hoche la tête. Kit de premiers secours donné il y a bien longtemps par son père, auquel elle n’avait encore jamais trouvé d’utilité, dans son cocon, loin de toute effusion de violence ou de blessures. Rangé avec précaution dans un panier dans sa ridicule salle de bains. I’ll need you to stitch- « ...what? » Des sutures. Great. Nouvelle information à enregistrer, à laquelle Sawano n’apporte aucun détail et vient immédiatement s’appuyer sur son épaule pour avancer, Himari plantée là les bras chargés. Let’s go. Now. « Y-yes, » elle souffle, attrapant son manteau au passage, avant de quitter la pièce.

Le chemin semble faire des kilomètres, entre les fioles, les compresses, et un Sawano dans un état pitoyable qui peine à mettre un pied devant l’autre. L’arrivée au genkan annonce également la mauvaise nouvelle, alors que la pluie a commencé à tomber, visible et audible à travers les portes d’entrée coulissantes. « Crap, » jure Himari, fait qui aurait pu être assez rare pour être souligné, si seulement ça avait été le moment. Chaussant ses baskets en essayant de ne pas faire défaut à Sawano, dans un jonglement habile de ses mains et contorsions improbables, c’est sur le porche qu’elle marque une hésitation. « Uh, alright- here you go, » elle souffle en jetant son manteau sur la tête de Sawano, dans une tentative dérisoire de protéger au moins les bandages de fortune et s’assurer qu’ils restent aussi secs et propres que possible sur le chemin. Fourre les fioles et les instruments en tous genres dans les larges poches de la veste, avant d’attraper le bras de Sawano et le caler sur son épaule, optimisant leur configuration pathétique pour avancer plus vite. « We need to hurry, it’s getting bad… » Une bourrasque leur hurle dans les oreilles, venant retourner les cheveux de Himari qui plisse les yeux par réflexe, comme pour souligner ses propres mots. Obviously.

Chemin qui semble mille fois plus escarpé sur le retour, alors qu’elle a tant l’habitude de le parcourir en quelques minutes au quotidien. Avancer est douloureux et difficile, alors que Himari se voit obligée de replacer ses cheveux hors de son champ de vision toutes les trente secondes, alors que à peine a-t-elle un moment de répit que les gouttes de pluie l’aveuglent au passage. Le ruisseau traversé, un craquement menaçant fend l’air alors - à peine le temps de voir la branche se mouvoir qu’elle s’arrête. « Watch ou- » Bruit sourd du bois lourd qui s’écrase à terre, à leurs pieds, à quelques centimètres de leurs têtes. « Alright. It’s just a stupid typhoon- let’s go… » elle souffle. Pour Sawano, ou pour elle, difficile de savoir. « It’s not far, just up… there– » Respiration courte et voix qui se meurt sous l’effort et la fatigue qui se fait sentir, quand finalement, ils arrivent à s’écraser sous le porche du bâtiment, éclairé d’une lampe magique d’ordinaire attaquée par les papillons de nuit. Accroupie dos au mur, pitoyablement trempée, Himari reprend sa respiration, avant de souffler un « -upstairs, » pointant l’escalier extérieur du doigt.

Dernière épreuve digne de Sisyphe, c’est finalement devant la bonne porte qu’elle s’appuie, pour sortir la clé de la poche de son jean et ouvrir d’une seule main. Ne perdant jamais ses bonnes manières, alors que son réflexe la pousse à quitter ses baskets dans un état miteux avant de poser pied sur le parquet, hissant Sawano vers le tapis du kotatsu au milieu de l’unique et minuscule pièce. « Sorry- about- the- mess… » elle couine dans un ultime effort pour soutenir et faire arriver son patient à bon port sans rien renverser ni qu’il ne se cogne inutilement - avant de s’écraser elle-même de tout son long au sol à son tour, la joue sur un coussin, épuisée.

Yeah. Great. Now what.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Mars Vermeer et Sawano Akira ont feelsé sur ce message

Sawano Akira
Sawano Akira
don't get too close — himari ATniWLUOri — she/herIRL : Kwon Minsik (Sik-K) & OriAvatar, Crédits : 1722Messages : 10RPs : 666Gallions :
don't get too close — himari G4wSBVc



MOODBOARD
俺は暴力の中に平和を見つけた




☉ SCORPIO ∙ ☾  LEO ∙  ↑  SCORPIO
CHAOTIC NEUTRAL ∙ ISTP-A ∙ 8W7
TW:
Disclaimer :
tom nookMulticomptes : 151195 — 26 yo.Naissance & Âge : ∙ ilPronom(s) du personnage : #CD1B27Couleur de dialogue :
「 FIREWIZARD 」

après 6 ans de médicomagie, et avoir bossé aux urgences, akira décide de changer de cap et rejoint la caserne de fuji.


「 TEMPLE D'IZANAMI 」

combattant des bas-fonds, accro à l'adrénaline. besoin d'évacuer la violence qui consume ses veines. appartient aux abysses et aux vices.
Occupation :
「 HENSOKU ONI & THÉRIANTHROPE 」

anger empowerment
(énergisation par la colère)

« capacité de gagner de la force grâce à la colère. transformation de la colère en une forme d'énergie. le sujet N°127 devient plus fort, plus endurant lorsqu'il est excessivement énervé. »


misfortune spreader
(porteur de malheur)

« le sujet est un porte-malheur vivant, provoquant des accidents, des ennuis ou d'autres malchances autour de lui. d'ampleur variable, les incidents sont souvent mineurs. »


demonic guy
(transformation en oni)

« après analyses sanguines, il est mis en évidence que les métamorphoses intempestives du sujet N°127 sont dues à un cas de thérianthropie. il est intéressant de remarquer que seuls les attributs physiques propres au yokaï oni se manifestent chez le sujet. »

Particularité(s) :
| I'LL RISK IT ALL FOR YOU

(( don't leave me ))
SEIYA // best friend
PANDORE // best friend
REMI // evil twin

| I DON'T WANNA HURT YOU

(( hold with caution ))
HIMARI // favorite victim
ANDREA // homie, roommate
EVIE // homie
OSAMU // homie
ROSE // homie
MARLON // homie

| THRILL ME, CHILL ME, FULFILL ME

(( love, lust, passion ))
SOMI // reckless love (ex)

| NOT MY PROBLEM

(( aren't we all sinners ? ))
SAWAKO // former-victim
BERLIOZ // research partner, rival
MARIE-CLÉMENCE // à venir

| DAMN RIGHT YOU SHOULD BE SCARED OF ME

(( you can call me monster ))
ATLAS // cursed children
CHARON // vipère au poing, traqueur
KELL // wanna punch your faceRelations :
|RPs

14.10.21 PREPARE FOR TROUBLE Rose
28.01.22 NEW PLAN : FUCK IT Kenzo
xx.02.22 TITRE Nanashi
19.02.22 TITRE Pandore
xx.xx.22 TITRE Remi
xx.xx.22 TITRE Andrea


|SMS

PANDOREHIMARILE KRASSEIYAEVIEATLASROSEANDREANANASHIYOU ?
Plume à Papote :
— sorcier ❝ Hellboy - i'm still ANGRY
don't get too close — himari ATniWLU
IRL : Ori — she/her
Avatar, Crédits : Kwon Minsik (Sik-K) & Ori
Messages : 1722
RPs : 10
Gallions : 666

don't get too close — himari G4wSBVc



MOODBOARD
俺は暴力の中に平和を見つけた




☉ SCORPIO ∙ ☾  LEO ∙  ↑  SCORPIO
CHAOTIC NEUTRAL ∙ ISTP-A ∙ 8W7

Disclaimer :
TW:

Multicomptes : tom nook
Naissance & Âge : 151195 — 26 yo.
Pronom(s) du personnage : ∙ il
Couleur de dialogue : #CD1B27
Occupation :
「 FIREWIZARD 」

après 6 ans de médicomagie, et avoir bossé aux urgences, akira décide de changer de cap et rejoint la caserne de fuji.


「 TEMPLE D'IZANAMI 」

combattant des bas-fonds, accro à l'adrénaline. besoin d'évacuer la violence qui consume ses veines. appartient aux abysses et aux vices.

Particularité(s) :
「 HENSOKU ONI & THÉRIANTHROPE 」

anger empowerment
(énergisation par la colère)

« capacité de gagner de la force grâce à la colère. transformation de la colère en une forme d'énergie. le sujet N°127 devient plus fort, plus endurant lorsqu'il est excessivement énervé. »


misfortune spreader
(porteur de malheur)

« le sujet est un porte-malheur vivant, provoquant des accidents, des ennuis ou d'autres malchances autour de lui. d'ampleur variable, les incidents sont souvent mineurs. »


demonic guy
(transformation en oni)

« après analyses sanguines, il est mis en évidence que les métamorphoses intempestives du sujet N°127 sont dues à un cas de thérianthropie. il est intéressant de remarquer que seuls les attributs physiques propres au yokaï oni se manifestent chez le sujet. »



Relations :
| I'LL RISK IT ALL FOR YOU

(( don't leave me ))
SEIYA // best friend
PANDORE // best friend
REMI // evil twin

| I DON'T WANNA HURT YOU

(( hold with caution ))
HIMARI // favorite victim
ANDREA // homie, roommate
EVIE // homie
OSAMU // homie
ROSE // homie
MARLON // homie

| THRILL ME, CHILL ME, FULFILL ME

(( love, lust, passion ))
SOMI // reckless love (ex)

| NOT MY PROBLEM

(( aren't we all sinners ? ))
SAWAKO // former-victim
BERLIOZ // research partner, rival
MARIE-CLÉMENCE // à venir

| DAMN RIGHT YOU SHOULD BE SCARED OF ME

(( you can call me monster ))
ATLAS // cursed children
CHARON // vipère au poing, traqueur
KELL // wanna punch your face
Plume à Papote :
|RPs

14.10.21 PREPARE FOR TROUBLE Rose
28.01.22 NEW PLAN : FUCK IT Kenzo
xx.02.22 TITRE Nanashi
19.02.22 TITRE Pandore
xx.xx.22 TITRE Remi
xx.xx.22 TITRE Andrea


|SMS

PANDOREHIMARILE KRASSEIYAEVIEATLASROSEANDREANANASHIYOU ?

cw:


don't get too close[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] + [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]14 Novembre 2021[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

La tempête se lève. Au-delà des murs, le vent souffle à en faire trembler les murs. A l’intérieur, c’est le même effet. Les pensée en pagaille, Akira se concentre pour rassembler le maximum de sa lucidité, malgré les tourments qui lui assènent l’esprit. Sawano, you have to tell me what to do next… l’urgence dans sa voix le presse à réfléchir plus vite. Elle n’a pas l’habitude, Yokoi, de se trouver dans ce type de situation. C’est sa faute – c’est lui qui l’entraîne dans son sillage de carnage. Qui l’emporte dans ses abysses sanglants. Elle s’est jetée dedans, sans seconde pensée. Mais maintenant, elle appelle à l’aide, mains vides qu’elle voudrait pleine de ce secours qu’elle ne sait plus comment lui donner.

La réponse tarde, emmêlé dans les calculs subtils des risques et des dangers. Des conséquences qui s’empilent à chaque pas en avant, menacent de s’effondrer s’il fait un pas en arrière. Peu importe la décision, ce sera problématique. Depuis qu’elle est arrivée, Yokoi s’est prise dans la toile de ses secrets. Do you hear me ?Mh… Grognement à peine perceptible, concentré sur ses réflexions. Il faut qu’il sorte de là, dans un meilleur état pour ensuite se charger du reste tout seul. Ne pas tirer Yokoi plus loin dans ses problèmes. Ne pas en faire une témoin, une spectatrice de ses vices. Ne pas l’exposer au danger qu’il représente lui-même. Do you hear me ?! Ni lui donner l’opportunité de devoir faire des choix qu’elle ne devrait jamais avoir à faire. Oi, Akira ! Ne pas l’effrayer. Donc la tenir à l’écart de tout ce… Stay with me, you have to-  – OI SHUT UP !… Please… Putain, c’est pas vrai. Le soupir est assez profond et agacé pour être audible, emprunt d’un semblant de regret de s’être laissé emporter. Crispation de n’en laisser échapper davantage. La situation ne rend sa patience que plus fragile, Akira s’en mord la langue (pâteuse, au goût ferreux). Devoir composer avec une autre personne dans l’équation lui complique la tâche et irrite ses nerfs. De toute évidence, la priorité est d’apaiser sa colère, au risque de saboter l’aide que Yokoi représente.

She’s such an idiot. Why she try so hard, getting into all this trouble. Ça lui colle une sacrée migraine, à Sawano. De la voir se démener pour lui, qui répugne à accepter l’aide de qui que ce soit. She could have left. She could have say nothing. She could have run. But she still here. She doesn’t have to. Why – you care ? ravale ses mots et les garde en lui-même, sous une épaisse couche de fierté. Elle n’a pas entendu, trop occupée à fouiller les placards, exécute la demande sans discuter.

Prenant appui sur le bord du lit, Akira raffermi ses appuis et concentre ses forces à se tenir debout. Analyse brève de sa condition, en silence – des côtes cassées, que le moindre pas ébranle comme un tremblement de terre sur un lustre en cristal. Le dos déchiré sous les lacérations, l’estomac retourné par les coups de poings, le flanc perforé. Le reste est secondaire ; nez cassé, visage tuméfié, crâne ouvert au niveau du cuir chevelu. Main gauche perforée. Par chance, ses jambes sont en état de marche et sauront le porter, lentement mais sûrement. Vérifie l’état de sa paume, à l’aveugle. Muscles et tendons rompus. Immobile, inutile. Fuck. Il faudra plus que des potions pour ça.

Oh- uh, on it… Prise au dépourvue à l’annonce du plan. Akira n’en dit pas davantage. Chaque chose en son temps – mieux vaut économiser sa salive, surtout lorsqu’elle est plus proche du venin que de paroles rassurantes. S’appuie sur le matelas et relève enfin la tête dans la direction de Yokoi, tente de distinguer ses gestes dans l’obscurité. ...on it. Elle a l’air de se saisir de quelque chose, ses mouvements enveloppés des chuintements de ses vêtements. Akira plisse les yeux pour essayer de comprendre, voit sa silhouette détourée de lumière prendre – de l’élan ? L’éclat de verre brisé succède et tout s’effondre en cliquetis aigues. What the fuck ?! Le bruit des semelles de Yokoi écrase les débris, tandis que Akira essaie de s’approcher à son tour. Did she just break it ? Les yeux braqués sur elle, comme s’il l’examinait pour s’assurer de son état. Damn… – going wild Yokoi… S’il en avait la force, il l’aurait ponctué d’un rire moqueur. Mais la surprise est tout ce qui s’entend. Elle se saisit du filtre de paix, dont la lueur argentée attire l’œil du jeune homme.

She no joke. Le fracas du verre. Le chaos du typhon. Les brisures au sol. L’oni s’enroule sur son cœur, se complaît dans un environnement propice à la chaleur de ses élans. Vibre en écho à l’énergie que répand Yokoi. More…

Les deux casseurs laissent derrière eux l’infirmerie dans un état déplorable. Dans leur passage, du verre, du sang, des papiers en tous sens, des affaires renversées. Mais déjà ils quittent les couloirs pour rejoindre la sortie qui les appelle au dehors. Un dehors peu clément, qui laisse comprendre que le désastre qui colle à Akira les poursuit. Définitivement maudit. L’averse s’amplifie à mesure qu’ils approchent de la porte coulissantes, seul rempart entre eux et le typhon qui se déchaîne, messager sinistre. Crap, laisse échapper Yokoi. Du peu qu’il puisse bouger, Akira tourne doucement la tête vers celle qu’il découvre sous le clair-obscur de la Nuit. Une lueur différente qui semble lui dessiner des traits qu’il n’avait jamais soupçonner exister chez elle. De sa hauteur, il la regarde interdit, sans commenter ce qui normalement aurait fait l’objet d’une raillerie. Se mure dans le silence de ses forces qu’il garde en réserve. Yokoi se chausse – parce qu’elle avait pris le temps de respecter cet ordre, ce qui soulève un haussement de sourcils désabusé à Akira – avant qu’elle ne leur ouvre le passage.

Uh, alright- here you go – Wha – Elle lui jette son manteau sur la tête, suscitant les protestations de Sawano en grognements. I don’t need that !, renâcle à encaisser l’attention qu’elle lui offre, mais sa main valide est déjà coincée par la compresse qu’elle maintient sur son ventre. Les soupirs sont sa seule objection, qu’il ne manque pas d’appuyer pour manifester l’agacement. Trouve encore le moyen de se plaindre dans une situation pareille. Mais comme si ça ne suffisait pas, Yokoi prend les devants en s’emparant de son bras ballant, qu’elle passe autour de ses épaules. I don’t – We need to hurry, it’s getting bad…, le coupe-t-elle. Et elle a raison. Alors il la laisse faire. Au même moment, une rafale les frappe violemment, car la poisse est coriace, mauvaise joueuse. Let’s go. Les cheveux sombres de Yokoi s’envolent et se prennent dans le visage de Sawano, qui grimace en détournant le visage. Great.

La progression est difficile – plus qu’elle ne le devrait. Ce n’est pas que le typhon qui s’acharne, mais tous les astres qui foudroient sur eux l’accumulation des peines. La pluie qui les aveugle, le sol qui se fait glissant, le vent qui menace d’emporter Yokoi comme n’importe quelle brindille. Akira ne dit rien, garde pour lui l’évidence qu’il s’agit de son hensoku libéré. Continue d’avancer, sans que les difficultés ne le visent directement – mais davantage Yokoi, qui tient bon malgré les trébuchements, les faux pas. Watch ou- Craquement sourd du bois qui rompt sous la lame du vent. Tombe non loin, évitant une catastrophe certaine. Akira ne s’attarde pas à y réfléchir, pourtant il se questionne sur la malchance qui les guette. Les effleure. Les manque. Did she dodge it, or is it because it can’t touch me ? … just a stupid typhoon- let’s go… Il l’entend à peine murmurer, au travers des bourrasques et du déluge.

La pluie trempe son visage malgré le manteau, amenée par les aléas du vent. L’eau ruisselle sur sa peau, se mêle au sang collant, à ses cheveux encrassés, à sa sueur. Pourtant, il y a quelque chose de plaisant à la laisser venir nettoyer son visage. Se déverser en filets froids et glissants. Guidé par les pas de Yokoi, il s’octroie de fermer les yeux. Juste un peu. Juste un instant. Pour profiter de cet apaisement éphémère. A l’aveugle, les mouvements de celle qui l’entraîne lui sont plus discernables. Il la sent le traîner dans ses efforts d’avancer. Il la sent lutter contre le vent qui la repousse. Agiter son bras pour dégager les mèches de son visage. Une seconde, il mesure le poids qu’il repose sur elle, et rouvre les yeux. Se redresse un peu pour se faire moins lourd. Dans les derniers pas, les plus difficiles, il prend conscience de toute cette énergie qu’elle déploie pour le tirer. Sans savoir d’où il vient. Ce qu’il a fait. De quoi il est question. Ignorant ce qu’elle fait entrer dans son appartement. Il n’a pas de remord. Ni de culpabilité. Il se demande simplement d’où ça lui vient.

It’s not far, just up… there– c’est à peine audible, le fond de ses mots dissout sous une respiration décousue et bruyante, alors Akira redonne un dernier élan pour entraîner les pas qui les séparent du porche, et la pousse à son tour sur les derniers mètres, du bras qu’elle tient toujours autour d’elle. L’épreuve se termine, ou presque, lorsqu’ils peuvent enfin reprendre leur souffle à l’abri du porche. Akira ne prend pas le temps de détailler les lieux, savoure le soutien que lui offre le mur contre lequel ils s’appuient. N’ose pas s’accroupir, sachant que se relever sera trop difficile. Se contente d’un regard en bas, sur la tête trempée de Yokoi et ses cheveux collés au visage, à quelques centimètres de sa main à lui. -upstairs, se contente-t-elle d’indiquer entre deux respirations.

Une fois en haut, devant cette porte promesse de répit, les deux rescapés détrempés ne s’attardent pas à la victoire de leur parcours. Aussitôt la voie ouverte, Yokoi s’engouffre à l’intérieur en entraînant Akira à sa suite, sans manquer de le soutenir jusqu’à cette dernière étape. It’s fine, fait-il quand la porte se referme derrière lui. Dans l’urgence, elle lui épargne de retirer ses baskets, au contraire se précipite au cœur de l’appartement où elle le délaisse finalement devant un kotatsu qui prend toute la place au centre. Sorry- about- the- mess… Stop saying sorry. Il n’a pas la force de parler et se laisse tomber à genoux sur le tapis, dans une grimace douloureuse, quand le choque résonne dans ses os brisés.

C’est d’abord son souffle qu’il rattrape, prenant le temps de retrouver suffisamment d’air pour pouvoir parler, et bouger. Laisse tomber le manteau de Yokoi dans son dos. Recroquevillé sur lui-même, il se baisse de plus en plus en avant, et son front fini par trouver le bois de la table. Frais, lisse. Reste comme ça un moment, savourant l’immobilité que lui réclamaient ses muscles. Étalée non loin de son côté, sur son propre coussin, Yokoi peine sûrement à se remettre tant du périple que de ses émotions. Sans bouger, Akira écoute la respiration de la jeune femme se calmer – calque son propre souffle dessus, inconsciemment. Déglutit dans le silence de l’appartement. Papilles au goût de sang. Huh, une coupure qu’il n’avait pas sentie jusque-là.

Après quelques instants d’accalmie, il est temps de retrouver la mécanique de son corps. Par souci d’hygiène plus que par politesse, il retire ses chaussures en s’aidant de ses pieds, et s’en débarrasse sur le côté. Lentement, il déroule son dos. Les muscles sont froids, cassants et la douleur lui revient plus aigüe. Le corps rouillé, il met au silence ces plaintes – n’évite pas quelques grincements de douleur, lorsqu’il se tord pour atteindre un pan du manteau laissé derrière lui. Sa main sale, tâchée, peine à se déplier, articulations engourdies qui attrapent le tissu et fouille les poches. Du bout des doigts, il effleure la surface lisse du verre, et se saisit du flacon. Manque de lui échapper, sous la prise abîmée, qu’il raffermit. Porte à sa bouche le goulot et en arrache le bouchon en liège avec ses dents. Fuckin finally. Sans attendre, boit la moitié de la fiole, le plus doucement possible. Ne précipite pas l’entière potion dans son gosier, car il aura besoin du reste plus tard.

A mesure que le liquide descend sa trachée, son pouls s’apaise. Ses muscles se détendent. Son souffle est moins fort. Akira passe une main sur son front pour essuyer la moiteur de la fièvre qui tombe petit à petit. Okay…, souffle-t-il. Une étape importante. Maintenant que le démon s’endort, cela lui laisse du répit pour s’occuper du reste – sans empirer la situation.

Il jette un coup d’œil à Yokoi. Les mots lui manquent soudainement. Sentiment inhabituel de ne pas savoir manœuvrer dans cette situation inattendue. Déséquilibre de courte durée. Oi… You okay ? Mh, ce n’est pas ce qu’il voulait dire. I mean… So you can go get the first aids box. Reprend contenance en se concentrant sur l’aspect pratique. Observe – sent – tous les tenants et aboutissants de chaque urgence, de l’ordre. Replace dans son esprit les priorités. S’ancre au concret, ce qui est le plus simple pour lui à aborder. Réparer. Résoudre. And, Yokoi, il reprend en suivant le fil de ses pensées. I’ll – need a drink. Laisse un blanc exprimer le reste de ce qu’il expose. Mauvais avec les mots, mauvais à expliquer, mauvais à parler. To deal with pain – anything you have.

La fièvre le laisse enfin tranquille. Un temps soit peu. Il se rend compte qu’il a presque froid, sans elle. Sans son incendie intérieur. Lui d’ordinaire si brûlant. La pluie, les plaies ; lui dérobent ses dernières braises. Akira se redresse avec l’aide du kotatsu, et vient s’asseoir dessus sans ménagement, en guise de table de soin. Abandonne sa dernière source de chaleur en retirant la compresse qu’il tenait contre son ventre, par-dessus son t-shirt. Le sang a refroidi, n’est qu’une masse poisseuse qui recouvre ses vêtements. Ce n’est pas tout de retirer la compresse. La procédure ne s’arrête pas là. Akira prend une inspiration, et vient chercher le col de son t-shirt pour tirer dessus. Le passe au-dessus de sa tête et s’en dégage dans une contorsion aussi douloureuse qu’incommode. Abandonne le vêtement sur un coin de la table et observe pour lui-même l’état de ses blessures. Shit… Doesn’t look good. Heureusement, c’est de loin le plus simple à gérer sans pratiquer la magie.

Give me alcohol and a pad, lance-t-il à Yokoi quand elle revient, en les montrant du doigt. Ordonne comme il le fait avec ses externes et stagiaires en formation, d’un ton pragmatique qui se veut efficace, au détriment de la sympathie. Se saisit du coton imbibé et vient nettoyer la plaie ouverte. … Clean every wound you see. Se fait cobaye de ses propres cours. Ironie du sort. Concentré sur celle qui lui traverse le flanc en profondeur, prend sur lui pour ne pas s’agiter sous les sensations de morsures que lui laisse Yokoi sur la peau. She does this with so much care. Remarque en son for intérieur, sans rien laisser paraître, quand il perçoit le soin qu’emploie Yokoi dans ses gestes. Comme si elle craignait de lui faire plus mal. … Now – needle and thread. Pause. And the drink.
skate vibe, mk.

Mars Vermeer et Yokoi Himari ont feelsé sur ce message

Yokoi Himari
Yokoi Himari
don't get too close — himari BWuIvRImelody — she/herIRL : saito asuka (斎藤飛鳥)Avatar, Crédits : 2281Messages : 22RPs : 14 911Gallions :
certains éléments de l'histoire et de la narration peuvent aborder les sujets suivants :
coma, deuil, panic/anxiety attack
Disclaimer :
Multicomptes : 07.07.98 (23)Naissance & Âge : elle/she/herPronom(s) du personnage : goldenrodCouleur de dialogue :
assistante au secrétariat de mahoutokoro
professeur de piano à temps partiel chez wada ongakuya
Occupation :
aucune.Particularité(s) :
don't get too close — himari MAIc9Or

☼ CANCER ☾ SAGITTAIRE ↑ SAGITTAIRE
INFJ-A | 9W1: THE DREAMER | BLOOD TYPE A


sawako・ambrose・clémence
akira
noé・felix・anla・evie

Relations :

| 220420 vanity and friendshipambrose
| 220516 la rose et le renardtc
| 220604 beyond the seanino
| 220616 l'incendietc
| 220616 à venirakira
| 220618 match 1 : thd vs gsptc
| 220624 just a sunny day...scooby-gang
| 220703 you can cry...sawako

Plume à Papote :
— STAFF ❝ Baby Shark Doo Doo Doo
don't get too close — himari BWuIvRI
IRL : melody — she/her
Avatar, Crédits : saito asuka (斎藤飛鳥)
Messages : 2281
RPs : 22
Gallions : 14 911

Disclaimer :
certains éléments de l'histoire et de la narration peuvent aborder les sujets suivants :
coma, deuil, panic/anxiety attack

Multicomptes :
Naissance & Âge : 07.07.98 (23)
Pronom(s) du personnage : elle/she/her
Couleur de dialogue : goldenrod
Occupation :
assistante au secrétariat de mahoutokoro
professeur de piano à temps partiel chez wada ongakuya

Particularité(s) : aucune.

Relations :
don't get too close — himari MAIc9Or

☼ CANCER ☾ SAGITTAIRE ↑ SAGITTAIRE
INFJ-A | 9W1: THE DREAMER | BLOOD TYPE A


sawako・ambrose・clémence
akira
noé・felix・anla・evie


Plume à Papote :
| 220420 vanity and friendshipambrose
| 220516 la rose et le renardtc
| 220604 beyond the seanino
| 220616 l'incendietc
| 220616 à venirakira
| 220618 match 1 : thd vs gsptc
| 220624 just a sunny day...scooby-gang
| 220703 you can cry...sawako


november 14th 2021, 11:15pm
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

cw:
Tout s’enchaîne à une vitesse qu’elle ne maîtrise plus, malgré ses meilleurs efforts pour garder la tête froide. Adrénaline qui alimente ses gestes et anesthésie la partie de son cerveau qui d’ordinaire aurait tout arrêté pour obtenir des réponses à ses questions d’abord. Limiter les saignements. Trouver les fioles. Casser la vitre. Se lever. Avancer. Se surprend elle-même de sa capacité à agir sans trop réfléchir, malgré les quelques interventions de Sawano qui la laissent sans voix. My place? Stitches? Demi-secondes d’hésitation qu’elle aurait d’ordinaire utilisées pour protester, pour prêcher sa propre paroisse, le convaincre que c’est bien plus raisonnable d’appeler du secours et d’aller chercher les soins de professionnels - mais l’urgence de la situation et le ton déterminé dans la voix de Sawano lui intiment déjà que c’est non-négociable.

Alors elle avance, sans broncher. Triant les priorités sur le volet, parce que se disputer ne serait qu’une vulgaire perte de temps, tant qu’ils ont encore le luxe d’avoir le choix. Posera ses questions plus tard, lorsque les choses se seront calmées. Muée par une énergie qu’elle n’avait encore jamais puisée, jusque-là à l’abri des urgences critiques et des situations dangereuses. Wild. Ce n’est pas exactement le mot qu’elle aurait employé. Mais dans les circonstances, brisant son habituel masque de politesses dociles dans les échardes de verre, c’est probablement l’image qu’elle renvoie. Ses principes personnels prennent tout leur sens, alors qu’il lui est soudainement si facile de mettre sa raison et ses (trop) nombreuses pensées de côté lorsque l’objectif prévaut de façon si évidente. That’s how it should be. Protéger, préserver. Au diable les bonnes manières. Gardienne de la Paix et de l’Harmonie, à n’importe quel prix.

Habile mélange de réalisme et d’idéalisme, fusionnant pour la plonger dans ce nouvel état d’esprit qu’elle n’avait encore jamais ressenti auparavant. Protestations de Sawano qu’elle n’ignore pas, mais auxquelles elle ne répond pas - qu’il râle, qu’il proteste, qu’il ronchonne si ça lui chante, tant qu’ils avancent et qu’il reste conscient. Que la pluie s’échoue sur leurs têtes, que le vent hurle dans leurs oreilles. Éléments déchaînés qui semblent vouloir saboter leur entreprise de se mettre à l’abri, qu’elle essuie du revers de la main. It’s just a typhoon. Optimisme réaliste nourri de cet objectif qu’elle ne perd pas de vue, faisant circuler l’adrénaline dans ses veines, fendant l’air et la pluie diluvienne pour lui tracer un chemin aux semblants impossibles. Elle ne lâche jamais le poignet de Sawano plus d'une demi-seconde lorsque le besoin de retirer une mèche de son propre visage se fait ressentir, fouettée par ses cheveux sombres au gré des bourrasques. Refuse de reculer ou de ralentir.

S’écroulent après un ultime effort au milieu de l’appartement, dans un silence religieux, uniquement perturbé par leurs respirations saccadées et les sifflements du vent, étouffés à travers la fenêtre close. Trouvant cependant l’infime réflexe de s’excuser d’un désordre qui n’existe pas, alors que la pièce, bien qu’exigüe et beaucoup trop meublée, soit d’une propreté irréprochable.

Le calme plat, la chaleur de la pièce et la sécurité de son propre logis font retomber l’adrénaline d’un seul coup, alors que Himari reste allongée face contre un coussin, sur le tapis, muette, le temps de reprendre ses esprits. Elle n’a jamais été aussi épuisée de sa vie, le souffle court, les bras douloureux, les cheveux trempés, son pull couvert de tâches de sang essuyées sur Sawano. Ne bouge pas, alors que le silence est légèrement brisé par les mouvements du garçon, fouillant dans les poches du manteau jeté à terre. Bruit de bouchon qui saute. Flacon de verre posé sur la table. Le regard dirigé vers l’autre côté de la pièce, mais les sons lui donnent les informations dont elle a besoin pour ne pas décrocher.

Himari reprend ses esprits pendant quelques minutes, silencieuse. Ses poumons et son cœur se calment petit à petit, l'esprit vide pour un répit de courte durée. Oi… you okay? I should be the one asking that. Aucun son ne sort de sa bouche dans l’immédiat, alors que Sawano la ramène sur Terre. So you can go grab the first aid box. Right. Himari se redresse, sur ses coudes, avant d’enfin s’asseoir et croiser le regard de son invité d’infortune. Yeah- give me just a minute, elle souffle, se passant les deux mains dans ses cheveux détrempés, la frange en vrac. Frisson glacé qui parcourt son échine d’un coup, entre l’eau infiltrée dans ses vêtements et contraste de la retombée d’adrénaline.

Attrape quelques fringues posées jusqu’alors sur le piano au bout de son lit, servant d’étagère depuis trop longtemps. Elle s’éclipse un instant dans la minuscule salle de bains, refermant la porte derrière elle. I’m freezing. Quelques secondes pour se changer et enfiler des vêtements secs, frottant son crâne avec une serviette. And Yokoi- La voix de Sawano traverse la fine paroi de la salle de bains avec aisance. Yeah? répond-t-elle, sa voix s’élevant à son tour depuis la pièce. I’ll need a drink. Sure. I have some tea in the- commence Himari par réflexe en séchant rapidement ses cheveux devant le miroir, avant de s’interrompre. Oh. You mean a drink drink, se corrige-t-elle. To deal with the pain. Obviously. Let me see what I can find. Anything you have. Pas vraiment sûre de ce qu’elle avance, mais un vague souvenir d’une bouteille de nihonshu offerte à sa majorité lui traverse l’esprit - elle n’a maintenant qu’à la trouver. Affaire plus difficile qu’elle n'en a l’air, pour ses vingt mètres-carré. Elle se pose un instant, à scruter son reflet dans le miroir. What in hell am I doing, I don’t have a single idea. Se passe la serviette tiède sur le visage, comme pour effacer cette confusion parasite qui vient ralentir ses actes. Inspiration, expiration.

Elle fait coulisser la porte de la salle de bains, profitant de son passage pour tirer le kit de premiers secours de l’étagère sous l’évier. Serviette posée sur sa tête encore quelques secondes, elle marque une micro-pause à la vue de Sawano, sans tee-shirt, assis sur la table au milieu de la pièce. Elle qui n’est déjà d’ordinaire pas habituée à voir quiconque dans cette pièce depuis bien longtemps, c’est un spectacle qui la désarçonne un instant, avant de reprendre sa contenance dans un toussotement, le visage à moitié dissimulé sous le pan de tissu-éponge. Pose la boîte sur la table, avant de se retourner pour s’agenouiller et ouvrir les placards des meubles de la cuisine. It’s somewhere in there. Himari disparaît un instant, plongeant son bras au fond des étagères, pour finalement en sortir une bouteille d’alcool moldu d’apparence coûteuse. Jamais elle ne se serait imaginée boire une seule goutte de ce nihonshu de valeur, mais jamais elle n’aurait soupçonné un jour en faire usage à cet instant précis, dans ces circonstances. Thanks, Grandma.

Himari se redresse, jetant au passage la serviette sur le rebord du lavabo de la salle de bains. Appartement à l’espace limité, jouissant de l’avantage non négligeable de ne demander qu’un effort de gestuelle minimal pour jongler entre les tâches au quotidien. Pose la bouteille près de Sawano sans prendre le temps de sortir un verre, parce qu’elle sait très bien qu’il n’en n’aura pas besoin, détournant le regard des blessures à vif par réflexe. Here. That’s all I have. Il faudrait s’en contenter, ou serrer les dents.

Give me alcohol and a pad. Tirée de cet entre-deux par l’ordre qui fuse, Himari esquisse un infime sursaut, rappelée à l’ordre. Elle s’agenouille près du kotatsu pour ouvrir la boîte, voyant la lumière naturelle pour la première fois depuis que son père avait jugé approprié de la lui offrir en apprenant sa “réussite” aux concours d’entrée en médicomagie. Ça lui arrache un léger soufflement d’ironie. Himari tend à Sawano le flacon de désinfectant encore neuf, et quelques morceaux de coton volés avant de partir de l’infirmerie. Ses yeux se posent lentement sur ses mains qui viennent maculer la plaie pour en chasser les bactéries. Hypnotisée par les gestes précis autant que par la profondeur de la blessure. Impressionnée, intimidée. Une nouvelle fois tirée de ses pensées par Sawano qui l’extirpe de sa position de spectatrice malgré elle. Clean every wound you see. Aucune réponse ne sort, pétrifiée par l’anxiété qui revient à la charge, par le choc des plaies ouvertes et du sang. You did it earlier. You did not hesitate. You can do it again.

Himari hoche la tête, se sortant de sa torpeur doucereuse de la poussée d’adrénaline retombée. Se lavant les mains avec insistance dans la salle de bains avant de revenir au salon, et saisir les compresses à son tour. Les lacérations dans son dos sont plus superficielles, lui laissant un instant de répit, moins inquiétée - c’est plutôt le reste des cicatrices autour des plaies fraîches qui accrochent son regard. Indice hurlant qu’il y a bien plus que cet incident, plus ancien. Plus grave, peut-être. Tentée de les effleurer du bout des doigts un moment, avant de se raviser par souci de bienséance. What did that to you…? elle demande par réflexe, mettant des mots sur l’une des questions qui occupe le plus son esprit depuis qu’elle l’a trouvé gisant dans son propre sang dans l’infirmerie. Sans vraiment préciser si elle parle des blessures encore sanguinolentes, ou des stries plus anciennes marquées à jamais sans sa peau. Sans vraiment attendre de réponse immédiate non plus.

Himari s’affaire, les gestes délicats, veillant à ne rien brusquer, alors que l’alcool et le désinfectant arrachent tout de même à Sawano des grimaces qu’elle ne peut pas ignorer. Ses sourcils se froncent dans une expression inquiète, tantôt miroir, tantôt éponge émotionnelle. Silencieuse. Concentrée. Un “Sorry” glissé par réflexe lorsque ça devient trop insupportable, sur les plaies plus profondes, et que les muscles se contractent sous les compresses. Sawano ne dit rien non plus, probablement trop occupé à essayer d’ignorer la douleur. Pour terminer, nettoie sa main, qu’elle attrape avec précaution comme pour lui donner un moment de répit.

Himari n’a pas le temps de demander ce qui vient en suivant. Now. Needle and thread. Oh no. Here we go. And the drink. Elle attrape la bouteille pour dénouer la cordelette et retirer le papier recouvrant le bouchon. Dévisse le goulot, la tend à Sawano. Kanpai? elle tente de plaisanter à demi-mot, avec un léger sourire fébrile sous le stress et l’inquiétude. Le fil et l’aiguille à sutures dans son emballage stérile semblent la narguer dans la boîte, alors que le moment qu’elle redoutait semble arriver.
Le calme olympien de Sawano et ses ordres précis ont l’avantage de la calmer un peu. Ses doigts tremblants lui tendent le matériel, alors qu’il s’apprête à faire de nouveau office de cobaye. Pas exactement sûre de quoi en penser, de savoir si elle devrait être impressionnée, inquiète, concentrée - ou tout à la fois. It’s your time to shine. Get over yourself and do it.

Himari fait glisser l’élastique autour de son poignet pour attacher ses cheveux en arrière, d’un mouvement peut-être un peu trop décidé. Se fait violence face à sa propre anxiété. I can do this. Saisit une seconde aiguille dans son emballage et le fil, pour faire face à Sawano. Jusqu’alors tuteur théorique pour un stupide mensonge, c’est une marche gigantesque qu’elle a l’impression de gravir, désormais au coeur de travaux pratiques d’extrême urgence. Impatiente de pouvoir respirer une fois les plaies bandées. Himari se fait miroir des gestes de Sawano, reproduisant au mieux les nœuds intriqués si spécifiques aux sutures, pas à pas. Légère ridule qui s’immisce entre ses sourcils, concentrée.

Elle retient presque sa respiration lorsque vient son tour de s’exécuter. Il est temps. Okay. Himari prend une inspiration face à son patient, au cœur de l’ironie profonde de devoir l’écouter lui indiquer où piquer. Son regard croise les pupilles de Sawano et tout son sérieux. He trusts me with this. I have to do my best. Toute autre option n’a même jamais été considérée.

Himari prend son courage à deux mains et pique enfin, faisant lentement passer le fil à travers l’épiderme comme indiqué. Tout comme l’acte si simple de nettoyer les plaies, ses gestes se font délicats et mesurés. Dotée d’un avantage notable de sa nature de pianiste, les doigts agiles et fins, habileté sauvant probablement la première vraie pratique médicale de sa vie pour faire un travail décent. Chaque piqûre de l’aiguille dans la peau lui arrache une grimace à elle aussi, trop plein d’empathie, pas habituée à faire preuve de recul - incapable d’en avoir. Face à son manque d’expérience, au fait que c’est de Sawano qu’il s’agit. Elle prend conscience après quelques minutes des larmes qui perlent aux coins de ses yeux lorsque l’une vient s’écraser sur l’un des genoux de son patient, laissant une trace sur le tissu. Sorry, fait-elle par réflexe en essuyant ses joues de son coude, pour ne pas venir salir ses mains propres, sans pour autant interrompre ses sutures. Concentration extrême de faire du mieux qu’elle peut, se mordillant le coin de la lèvre inférieure, comme toujours lorsqu’elle focalise son attention sur quelque chose d’important. It’s not much different from sewing up some clothes. Come on.

Elle retient sa respiration en nouant délicatement la première suture, refermant la première plaie avec succès. Soupir soulagé lorsqu’elle coupe le fil pour terminer le travail. Recouvrir ses points d’un pansement adapté. Avant de constater qu’il y en a encore d’autres à recoudre. We can still go to the hospital, you know, glisse Himari comme pour s’assurer que ces sutures de fortune d’une main inexpérimentée sont bien ce qu’il a choisi, en âme et conscience. They would do a much better job than I do. Mais elle sait très bien ce qu’il va dire - parce que si ce n’était pas son dernier recours et sa seule option, il ne serait probablement pas là. Parce que Sawano Akira n’est pas du genre à se satisfaire des plans B sans se débattre.

Himari se détend un peu, rassurée de constater qu’elle arrive à suivre les instructions, dans un résultat certes loin d’être parfait, mais qui semble tenir la route. Sutures suivantes, noeuds faits. Nouvelles excuses lorsqu’elle s’apprête à piquer, avant d’entreprendre un second travail de couturière de l’extrême. Elle est assez confiante pour lâcher quelques mots, moins bouleversée, les larmes ayant vite séché. Really though… what happened to you? Elle attend presque la réplique. Qu’il lui dise de se mêler de ce qui la regarde, qu’il l’envoie paître avec une réponse évasive pour ne pas passer aux aveux. Himari ne peut pas s’en empêcher, de poser la question. Toutes les interrogations qu’elle a tant bien que mal laissées de côté plus tôt lorsque l’urgence était plus importante, revenues sur le tapis une fois à l’abri.

But who am I even to ask for an explanation, really.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Mars Vermeer et Sawano Akira ont feelsé sur ce message

Sawano Akira
Sawano Akira
don't get too close — himari ATniWLUOri — she/herIRL : Kwon Minsik (Sik-K) & OriAvatar, Crédits : 1722Messages : 10RPs : 666Gallions :
don't get too close — himari G4wSBVc



MOODBOARD
俺は暴力の中に平和を見つけた




☉ SCORPIO ∙ ☾  LEO ∙  ↑  SCORPIO
CHAOTIC NEUTRAL ∙ ISTP-A ∙ 8W7
TW:
Disclaimer :
tom nookMulticomptes : 151195 — 26 yo.Naissance & Âge : ∙ ilPronom(s) du personnage : #CD1B27Couleur de dialogue :
「 FIREWIZARD 」

après 6 ans de médicomagie, et avoir bossé aux urgences, akira décide de changer de cap et rejoint la caserne de fuji.


「 TEMPLE D'IZANAMI 」

combattant des bas-fonds, accro à l'adrénaline. besoin d'évacuer la violence qui consume ses veines. appartient aux abysses et aux vices.
Occupation :
「 HENSOKU ONI & THÉRIANTHROPE 」

anger empowerment
(énergisation par la colère)

« capacité de gagner de la force grâce à la colère. transformation de la colère en une forme d'énergie. le sujet N°127 devient plus fort, plus endurant lorsqu'il est excessivement énervé. »


misfortune spreader
(porteur de malheur)

« le sujet est un porte-malheur vivant, provoquant des accidents, des ennuis ou d'autres malchances autour de lui. d'ampleur variable, les incidents sont souvent mineurs. »


demonic guy
(transformation en oni)

« après analyses sanguines, il est mis en évidence que les métamorphoses intempestives du sujet N°127 sont dues à un cas de thérianthropie. il est intéressant de remarquer que seuls les attributs physiques propres au yokaï oni se manifestent chez le sujet. »

Particularité(s) :
| I'LL RISK IT ALL FOR YOU

(( don't leave me ))
SEIYA // best friend
PANDORE // best friend
REMI // evil twin

| I DON'T WANNA HURT YOU

(( hold with caution ))
HIMARI // favorite victim
ANDREA // homie, roommate
EVIE // homie
OSAMU // homie
ROSE // homie
MARLON // homie

| THRILL ME, CHILL ME, FULFILL ME

(( love, lust, passion ))
SOMI // reckless love (ex)

| NOT MY PROBLEM

(( aren't we all sinners ? ))
SAWAKO // former-victim
BERLIOZ // research partner, rival
MARIE-CLÉMENCE // à venir

| DAMN RIGHT YOU SHOULD BE SCARED OF ME

(( you can call me monster ))
ATLAS // cursed children
CHARON // vipère au poing, traqueur
KELL // wanna punch your faceRelations :
|RPs

14.10.21 PREPARE FOR TROUBLE Rose
28.01.22 NEW PLAN : FUCK IT Kenzo
xx.02.22 TITRE Nanashi
19.02.22 TITRE Pandore
xx.xx.22 TITRE Remi
xx.xx.22 TITRE Andrea


|SMS

PANDOREHIMARILE KRASSEIYAEVIEATLASROSEANDREANANASHIYOU ?
Plume à Papote :
— sorcier ❝ Hellboy - i'm still ANGRY
don't get too close — himari ATniWLU
IRL : Ori — she/her
Avatar, Crédits : Kwon Minsik (Sik-K) & Ori
Messages : 1722
RPs : 10
Gallions : 666

don't get too close — himari G4wSBVc



MOODBOARD
俺は暴力の中に平和を見つけた




☉ SCORPIO ∙ ☾  LEO ∙  ↑  SCORPIO
CHAOTIC NEUTRAL ∙ ISTP-A ∙ 8W7

Disclaimer :
TW:

Multicomptes : tom nook
Naissance & Âge : 151195 — 26 yo.
Pronom(s) du personnage : ∙ il
Couleur de dialogue : #CD1B27
Occupation :
「 FIREWIZARD 」

après 6 ans de médicomagie, et avoir bossé aux urgences, akira décide de changer de cap et rejoint la caserne de fuji.


「 TEMPLE D'IZANAMI 」

combattant des bas-fonds, accro à l'adrénaline. besoin d'évacuer la violence qui consume ses veines. appartient aux abysses et aux vices.

Particularité(s) :
「 HENSOKU ONI & THÉRIANTHROPE 」

anger empowerment
(énergisation par la colère)

« capacité de gagner de la force grâce à la colère. transformation de la colère en une forme d'énergie. le sujet N°127 devient plus fort, plus endurant lorsqu'il est excessivement énervé. »


misfortune spreader
(porteur de malheur)

« le sujet est un porte-malheur vivant, provoquant des accidents, des ennuis ou d'autres malchances autour de lui. d'ampleur variable, les incidents sont souvent mineurs. »


demonic guy
(transformation en oni)

« après analyses sanguines, il est mis en évidence que les métamorphoses intempestives du sujet N°127 sont dues à un cas de thérianthropie. il est intéressant de remarquer que seuls les attributs physiques propres au yokaï oni se manifestent chez le sujet. »



Relations :
| I'LL RISK IT ALL FOR YOU

(( don't leave me ))
SEIYA // best friend
PANDORE // best friend
REMI // evil twin

| I DON'T WANNA HURT YOU

(( hold with caution ))
HIMARI // favorite victim
ANDREA // homie, roommate
EVIE // homie
OSAMU // homie
ROSE // homie
MARLON // homie

| THRILL ME, CHILL ME, FULFILL ME

(( love, lust, passion ))
SOMI // reckless love (ex)

| NOT MY PROBLEM

(( aren't we all sinners ? ))
SAWAKO // former-victim
BERLIOZ // research partner, rival
MARIE-CLÉMENCE // à venir

| DAMN RIGHT YOU SHOULD BE SCARED OF ME

(( you can call me monster ))
ATLAS // cursed children
CHARON // vipère au poing, traqueur
KELL // wanna punch your face
Plume à Papote :
|RPs

14.10.21 PREPARE FOR TROUBLE Rose
28.01.22 NEW PLAN : FUCK IT Kenzo
xx.02.22 TITRE Nanashi
19.02.22 TITRE Pandore
xx.xx.22 TITRE Remi
xx.xx.22 TITRE Andrea


|SMS

PANDOREHIMARILE KRASSEIYAEVIEATLASROSEANDREANANASHIYOU ?

cw:


don't get too close[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] + [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]14 Novembre 2021[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

De l’autre côté de la salle de bain, il peut presque entendre les gestes de Yokoi se dérouler. Frottement de ses vêtements mouillés. Le bruit plus prononcé d’un tissu qu’elle agite, probablement pour se sécher. Le mur est si fin, c’est comme s’ils étaient dans la même pièce, sans se voir. Mais les sons lui portent les images de sa progression, jusqu’à ce qu’elle réapparaisse à travers la porte. Concentré sur son diagnostic, Akira ne relève pas sa présence, perdu dans ses observations et les soins qui vont suivre. Un léger toussotement attire toutefois son attention, et il relève la tête un instant. Yokoi s’est changée – elle a bien fait. Elle ressemblait à un chaton dans le caniveau, avec ses cheveux mouillés.

Il remarque immédiatement cette serviette qui lui couvre la tête et un bout de son visage – brièvement, il prend conscience de se trouver bel et bien dans l’appartement de Yokoi, au milieu de ses affaires et de son intimité. Pour la première fois depuis qu’ils sont arrivés, ses yeux vagabondent sur les murs, les objets, les meubles. Cette image d’elle est différente de toutes celles qu’il a pu avoir auparavant. Sans qu’il ne puisse vraiment se l’expliquer, Akira se sent tout à coup plus proche de Yokoi. Parce qu’il est à moitié à poil dans son appart’ ou bien parce qu’elle se balade avec une serviette sur les cheveux, il n’est pas sûr. En quoi cette image le déstabilise et le dérobe à ses contemplations. C’est comme si chacun laissait voir à l’autre une part d’eux qui ne se partagent pas – pas avec n’importe qui.  Forcés par une situation improbable, qu’aucun ne souligne pour le moment.

Toujours plus confortables dans cet entre-deux sans nom.

Maladroitement, il attrape le kit de secours, et à l’aide seulement de deux doigts, essaie d’en défaire les attaches. Evidemment, c’est beaucoup plus compliqué qu’il ne le voudrait – alors des points de suture… Cette pensée lui arrache un soupire, tandis qu’il abandonne l’idée d’ouvrir lui-même la boîte. Sans y réfléchir, il se tourne pour trouver du regard celle qui s’en chargerait, par conséquent, et Yokoi se relève justement de ses placards, une bouteille à la main. Here. That’s all I have, fait-elle en portant la bouteille près de lui. De sa main libre, Akira avise de l’étiquette collée sur le verre. Du nihonshu… moldu, apparemment. Haussement de sourcils approbateur. Peu importe la liqueur, du moment qu’elle distille la douleur. Acquiesce l’air vague, yeah – will do. A en juger par le degré tracé à l’encre, ce sera plus que suffisant.

Aussitôt réclamé aussitôt fait ; Yokoi place dans sa main un flacon de désinfectant. L’odeur qui s’en échappe est entêtante – enivrante pour Akira. Fragrance de son amortancia, ignorance d’y trouver tant de complaisance. Simplement ce plaisir d’un effluve familier. En imbibe généreusement le coton qu’elle lui tend. Il aime bien moins en sentir la morsure sur ses plaies. Tout en silence et en gestes méthodique. Ils ne disent rien, quand Akira s’applique à nettoyer la plaie, sous les crispations involontaires de son ventre. Serre les dents et garde dans sa gorge la moindre plainte – respiration qui se coupe sous la concentration. It’s deep… The son of a… Expire en souffle de lamentation pour évacuer les nerfs. A côté de lui, Yokoi est aussi bonne élève qu’elle est attentive quand il lui explique les principes de la cardiolomagie. Raclement de gorge, quand il remarque son regard appuyé sur les gestes qu’il dessine. Plus simple de la distraire sur autre chose, que de l’avoir à quelques centimètres de ses gémissements de douleur…

L’envoie s’occuper ailleurs – là où il ne pourra pas intervenir lui-même. Voit bien dans ses yeux l’instant d’hésitation, la conscience qui lui revient soudain, maintenant qu’elle s’est accoutumée à l’urgence. Sans insister plus longtemps, il s’en remet à l’entaille qui lui mange le flanc. Grignotée par l’alcool qui dévoile les contours de la lésion, déjà bleuis, bordant un cœur vif d’où s’écoule encore quelques larmes de sang. Yokoi revient se placer derrière lui, préférant s’employer à ce qu’il ne voit pas. Les déchirures laissées par le grillage – et le sol rêche de l’arène dans laquelle on l’a traîné. Des coupures plus superficielles parsèment son torse, mais elles sont bien moins gênantes, et les nettoyer lui laisse le temps de penser. Machinalement, Akira les compte. Mesure leur profondeur. Estime leur longueur. Trouve une satisfaction à voir sa peau s’éclaircir, et profite du coton pour nettoyer sa peau.

Dans son dos, les gestes sont plus lents – plus précautionneux aussi. Conscient de ses propres limites, ne rechigne pas à essuyer et effectuer sa tâche de manière pragmatique. Efficace. Mais Yokoi s’applique. Il peut sentir dans la compresse la délicatesse qu’elle lui adresse – par souci de bien faire, de l’épargner aussi sans doute. Il a terminé, maintient le coton contre la plaie, et garde le silence le temps qu’elle termine. Pourrait exiger qu’elle se dépêche, qu’elle s’exécute pour en finir au plus vite. Mais cette fougue l’a quitté avec le filtre de paix. Malgré la brûlure de l’alcool, ça et là dans son dos, comme des constellations que trace Yokoi et qui diffuse leur chaleur sous sa peau – il se laisserait presque bercer. Tant épuisé qu’il trouve une forme de réconfort à se laisser aller sous la douceur de son toucher. Immobile, comme s’il risquait de la déranger, et qu’elle arrête au moindre mouvement. What did that to you…?, sa voix brise le silence dans lequel ils s’étaient murés dans l’exécution. L’utilisation du ‘what’ lui étire un sourire amer, qu’il dissimule en baissant la tête. A se battre comme des chiens, ils sont devenus des bêtes. Some jerk. Maudit l’enfoiré dans son for intérieur, et espère qu’il est dans un état pire que le sien. A l’évoquer, les images de ce soir lui reviennent, se rejouent devant ses yeux perdus dans le vide. Inconsciemment, serre les dents, en souvenir de la violence qu’ils se sont donné – se crispe quand Yokoi s’attaque à une nouvelle coupure, le ramenant à l’instant présent. Sorry‘ts’fine, il assure, mais ses muscles disent le contraire, se tordent au contact du désinfectant.

Finalement, elle revient lui faire presque face, dans un trois-quarts où chacun préserve son regard. S’évitent, alors que leurs peaux se touchent – que Yokoi attrape sa main pour la passer elle aussi sous l’embrasement de l’alcool. Cette fois, il n’essaie même pas de ravaler sa grimace ni son feulement. Tch ! C’est peut-être la blessure qui l’inquiète le plus. Il ne peut plus la bouger. Il sent bien ses doigts, mais les nerfs sont touchés. C’est du travail de dentelle, à ce niveau. Pour se distraire, il vient essuyer ses phalanges droites dans une compresse qui traîne, pour en retirer le sang séché.

La suite des festivités n’est pas pour la réjouir. Quand Akira annonce avoir besoin du fil et de l’aiguille, il ne manque pas de surprendre Yokoi se décomposer, malgré ses efforts pour garder bonne figure. Il lui accorde un peu de répit en désignant la bouteille nihonshu pour qu’elle lui ouvre. Ne pense même pas aux risques et au « et si ». L’appréhension est reléguée loin derrière son inébranlable besoin de concret. Se raccroche à tout ce qui est tangible, palpable. Tant que l’aiguille n’est pas plantée, il n’a pas à y penser. Kanpai ? Lui jette un regard dubitatif, mais se fond presque aussitôt dans une moue proche du sourire. La rejoint dans une légèreté factice, bancale, dans les regards qu’ils s’échangent. Le sien se fait plus confiant. Yeah... Kanpai. Se saisit de la bouteille et la porte à ses lèvres, pour en écouler la liqueur. Chaque gorgée avalée est un supplice pour ses côtes brisées, et l’encourage d’autant plus à boire. C’est son souffle qui le rattrape et l’enjoint à s’arrêter, pour garder une part de lucidité – nécessaire, afin de guider son assistante. Exprime l’étanchement de sa soif dans un sifflement entre ses dents. …Alright. It’s quite strong, pense pour lui-même en tendant la bouteille à Yokoi avec un regard appuyé. Incompréhension dans le regard de la jeune femme qui ne semble pas savoir quoi faire de ce qu'il lui tend. Akira se fend d’un sourire narquois. … 'kidding – need you sober. Trait d’humour qui s’estompe bien vite, alors qu’il retrouve son sérieux en même temps qu’il s’empare du matériel.

A une main seulement – la performance est remarquable. Akira trouve le relais de sa bouche et de ses dents pour soutenir sa démonstration. All you got to know is – it’s not that hard. Déglutit, réfléchit à ses explications pour ne pas l’effrayer. Invisible aux regards, Sawano enfile sa blouse de soigneur. Se fond dans un savoir-faire médical et pourtant rassurant. Appelant un vocabulaire basique, et un ton confiant malgré sa voix éraillée. I was like – sixteen the first time I did it. Echange un regard serein, comme pour dédramatiser le propos. It was a mess, but it worked. So… Don’t boss yourself to do it ‘perfect’. Insiste. Good is enough. I just need you to – close the wounds. And the knots to be strong. Les effluves de l’alcool lui réchauffent le torse. Lui monte doucement à la tête. Se racle la gorge. …Two things to keep in mind ; plant the thread correctly – joignant le geste à la parole, Akira tire de deux doigts sur un bout de peau qui borde une petite plaie sur son torse – just move the skin, until you see clear. Y plante la pointe solide du fil et tire dessus suffisamment. And – tighten your knots. I’ll show you real quick, but – keep it easy. Abandonne à même sa chaire le fil rentré dans sa peau, pour se saisir de son extrémité. Le nœud est simple, basique, et Akira s’aide de ses dents pour tirer dessus et le refermer, le reste du fil disposé pour suturer le reste. … There. Soupire en abandonnant le nœud, solide. Pas le plus beau point qu’il ait fait – sans outils, sans la pince, sans le ciseau, sans la magie pour faire flotter le bordel et suturer pour lui. Comme à l’ancienne, comme à la rue. Comme un moldu. Et ce sera bien assez.

Got it ?, scanne le fond des yeux de Yokoi, soutient son regard pour y déceler les doutes et l’appréhension. You won’t miss, insiste-t-il. Unless you stab the needle in my eye, but… Et ce faisant, il lui tend l’aiguille, laissant la moquerie s’évaporer dans le silence – concentration de Yokoi qui s’empare de toute réponse. C’est quand elle ramasse ses cheveux en une queue de cheval que Akira sait qu’elle est prête. Pas décidée. Pas sereine. Pas convaincue. Mais sa volonté de bien faire sera suffisante. Okay. Sans le vouloir, il pose sur elle un de ses rares regards – si sérieux et calme, de ceux qu’on ne lui voit que trop peu. Et en échange, elle essaie d’y croire. Il le voit bien.

Don’t bother the pain – it’s fine, rassure-t-il quand il la voit hésiter à piquer le fil. Si elle pouvait oublier ses états d’âmes à lui, déjà qu’elle doit gérer les siens dans tout ce bordel. Ou bien est-ce l’inverse, aux vues des priorités douteuses qu’elle peut avoir. Mais dès qu’elle se lance, Yokoi ne regarde plus en arrière et poursuit son œuvre. Lentement elle prend ses marques, et de sa position inconfortable du spectateur-cobaye, Akira assiste à sa progression. Se fait docile en gardant pour lui les objections douloureuses, l’alcool aidant. Le filtre de paix, aussi. Doux mélange qui ne vaut pas les sortilèges anesthésiants, mais fait son effet. Si au début il veille à ses gestes, les premiers points passés, ses yeux dévient sur les doigts habiles de Yokoi ; une souplesse qu’il a rarement vu à cette entreprise, discipline qui se veut d’ordinaire efficace et pragmatique. Mais les tours du fil autour de son pouce, les écarts de son majeur, la pince de son index, se révèlent agiles et délicats. You’re not bad at it…, murmure presque pour ne pas l’interrompre. Coupe sa respiration à chaque fois que l’aiguille passe sa peau, mesure son souffle. La douleur commence à devenir familière. Sensation de fond. C’est le visage concentré de Yokoi qu’il observe à présent, spectateur de ses efforts. Une larme s’échappe du bord de ses paupière, qu’il aperçoit en fronçant des sourcils ; la voit finir sa course sur son pantalon. Sorry, bref et bas, tant elle ne veut perdre le fil – huh – de ses gestes. If you need a break… Mais elle ne l’écoute déjà plus, ou du moins ne s’attarde pas à lui répondre.

Coupe le fil. Fait un nœud solide. Toutes les étapes sont respectées, et la première plaie est finalement fermée. Les souffles se libèrent, après avoir été filtrés par tant d’application. Akira fait un geste de la main pour lui signaler d’attendre, quand il présente le baume cicatrix à sa vue. Applique grossièrement la pâte graisseuse sur la longueur de l’entaille qui s’en abreuve aussitôt, se colorant d’une teinte orangée. Pour ensuite la laisser appliquer un pansement de protection. We can still go to the hospital, you know, fait doucement Yokoi. Fuck no. Akira croise son regard, l’air sceptique. Comme pour lui laisser l’opportunité de revenir sur ses mots, ne pas dire de telles bêtises, de les ignorer. La situation lui semble si évidente qu’il n’envisageait pas qu’elle le lui propose. No need, il lâche de son habituel tranchant. They would do a much better job than I do.Cut the bullshit. You’re doing just fine, termine-t-il pour la couper.

Le rythme a ralenti. Leur laisse le temps d’observer la situation, d’y réfléchir. Ce moment de doute était à prévoir. Elle doit se poser des questions – évidemment. Après tous les efforts qu’elle a fait pour rester calme et réfléchie. Sans le contredire, Yokoi reprend son travail de suture, Akira l’aidant à trouver la peau, en écartant la plaie. N’importe qui d’autre aurait paniqué. Avec un peu de recul, force lui est d’admettre qu’elle l’a impressionné – à sa manière. Jamais il ne l’aurait imaginé capable de garder sa tête froide si longtemps. De supporter autant de pression. De sa part et de la situation. De prendre les choses en mains sans qu’il ne lui demande. De ne pas craindre de prendre d’initiative. L’urgence – ou la peur – l’ont poussé à dévoiler une vraie force. Une force que Sawano ne soupçonnait pas, en réalité. Il connaissait sa patience. Sa tolérance. Mais ce soir – elle s’est dépassée autrement. Elle ne l’a pas laissé tomber. Elle s’est – oubliée.

She broke a fucking window to steal a draught of peace. Cette pensée lui suscite un sourire, à travers les grimaces que lui arrache l’aiguille. She abandon her principles and get out of her way - she threw an alambic holder at a cupboard, for fuck's sake. Totally nuts, no shit. But precisely what I would have done too. And I needed this fucking elixir so bad. I must’ve look like shit, bloody and sweaty. She didn’t flip out. That's a lot to take in, for someone so small. And how did she take all that without saying anything ? Without doubting me.

Really though… what happened to you ? D’abord l’hôpital, maintenant les questions. C’était à prévoir. Une évidence à laquelle il ne pouvait pas échapper éternellement. Ses doigts se sont faits aux gestes qu’elle exécute délicatement. … Keep stitching… Devenue suffisamment confortable pour retrouver ses pensées et la parole. Et lui aussi, trouve du confort dans cette étrange association. Le typhon rugit au-dehors. Les rues de Guré sont loins – ses problèmes avec. A l’abri dans l’appartement de Yokoi. Et elle, penchée sur lui qui – oh wait. L’alcool et le filtre de paix l’ont suffisamment abruti pour qu’il ne réalise que maintenant la proximité qu’oblige ces points de suture. She’s stitching my chest. Right. Définitivement abruti. Comprend que son état de fatigue ne lui donne pas autant de contrôle sur la situation qu’il l’aurait pensé. It’s… – complicated, marmonne vaguement pour se donner le temps de réfléchir.

Vulnérabilité qui n’est pas simple à céder. Se convainc qu’il n’est pas dans son état normal. Que la fatigue lui pèse. Que l’alcool le fait chavirer. Que le filtre de paix baisse sa garde. I’ve been – fighting. Comme si c’était quelque chose de nouveau – que les rumeurs n’avaient pas précédé, laissées à son passage, depuis des années. Mais pour Yokoi, c’est différent. Elle a déjà aperçu des coups. Des égratignures. Des cicatrices – les cicatrices. Akira pose machinalement ses yeux sur ses bras, si proches du visage de Yokoi. Contemple les stigmates orner sa peau, par reliefs éparses. She definitely saw the scars. Mais sans jamais se douter de ce que ça pouvait signifier. Se noie peu à peu dans ses aveux. For money. And – ‘cause I like it, il avoue en voulant hausser une épaule. Les abysses ressurgissent. I’m fighting since i’m – like… long ago. Maybe my fifteen. S’élèvent dans la confidence, dansent dans l’air, d’ombres silencieuses. Brossent un portrait plus sombre. That’s what happened tonight. Silence. I brought a knife to the ring, and... Écho à l’aiguille qui se plante – moue de douleur. … It backfired.

S’entend prononcer les mots sans les charger d’émois. Garde une distance quasi-insensible face à ses confidences. Expose un pan de sa vie dans lequel il baigne depuis si longtemps que l’évoquer ne suscite plus rien que l’habitude. Une seconde-nature, dans l’accoutumance de ses déviances. Pourtant, il garde un œil sur le visage de Yokoi. Avec un intérêt singulier pour la réaction qu’elle lui offrira. Car si pour lui tout n’est qu’une routine, une addiction intime, c’est l’annoncer qui est nouveau. Voir Yokoi accueillir cet aveu lui donne une distance qu’il a peu ressenti – la collision de sa vérité à elle et de la sienne qu’il laisse entrevoir. De son monde et du sien. De ce à quoi ressemble sa vie, et de ce qu’est la sienne. Le temps d’une fraction de seconde, il la contemple dans cette différence inexplicable – inatteignable. Qu’il ne connaîtra jamais, pour ce qu’il est. Prenant conscience de tout ce qui les oppose. Et un instant, il ne comprend pas d’où vient cette tristesse.

Mais Yokoi lui semble encore plus proche. Malgré la distance.

I’m not burning anymore. I just feel warm.
skate vibe, mk.

Yokoi Himari a feelsé sur ce message

Yokoi Himari
Yokoi Himari
don't get too close — himari BWuIvRImelody — she/herIRL : saito asuka (斎藤飛鳥)Avatar, Crédits : 2281Messages : 22RPs : 14 911Gallions :
certains éléments de l'histoire et de la narration peuvent aborder les sujets suivants :
coma, deuil, panic/anxiety attack
Disclaimer :
Multicomptes : 07.07.98 (23)Naissance & Âge : elle/she/herPronom(s) du personnage : goldenrodCouleur de dialogue :
assistante au secrétariat de mahoutokoro
professeur de piano à temps partiel chez wada ongakuya
Occupation :
aucune.Particularité(s) :
don't get too close — himari MAIc9Or

☼ CANCER ☾ SAGITTAIRE ↑ SAGITTAIRE
INFJ-A | 9W1: THE DREAMER | BLOOD TYPE A


sawako・ambrose・clémence
akira
noé・felix・anla・evie

Relations :

| 220420 vanity and friendshipambrose
| 220516 la rose et le renardtc
| 220604 beyond the seanino
| 220616 l'incendietc
| 220616 à venirakira
| 220618 match 1 : thd vs gsptc
| 220624 just a sunny day...scooby-gang
| 220703 you can cry...sawako

Plume à Papote :
— STAFF ❝ Baby Shark Doo Doo Doo
don't get too close — himari BWuIvRI
IRL : melody — she/her
Avatar, Crédits : saito asuka (斎藤飛鳥)
Messages : 2281
RPs : 22
Gallions : 14 911

Disclaimer :
certains éléments de l'histoire et de la narration peuvent aborder les sujets suivants :
coma, deuil, panic/anxiety attack

Multicomptes :
Naissance & Âge : 07.07.98 (23)
Pronom(s) du personnage : elle/she/her
Couleur de dialogue : goldenrod
Occupation :
assistante au secrétariat de mahoutokoro
professeur de piano à temps partiel chez wada ongakuya

Particularité(s) : aucune.

Relations :
don't get too close — himari MAIc9Or

☼ CANCER ☾ SAGITTAIRE ↑ SAGITTAIRE
INFJ-A | 9W1: THE DREAMER | BLOOD TYPE A


sawako・ambrose・clémence
akira
noé・felix・anla・evie


Plume à Papote :
| 220420 vanity and friendshipambrose
| 220516 la rose et le renardtc
| 220604 beyond the seanino
| 220616 l'incendietc
| 220616 à venirakira
| 220618 match 1 : thd vs gsptc
| 220624 just a sunny day...scooby-gang
| 220703 you can cry...sawako


november 14th 2021, 11:15pm
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

cw:
Attention toute particulière qui anime les doigts de Himari, s’occupant de nettoyer les plaies inaccessibles. Superficielles, alors que le coton imbibé semble dévoiler lentement les blessures. Fouille archéologique d’un autre quand en plus de griffures légères et rougies par leur fraîcheur et le désinfectant qui brûle, ses gestes dévoilent aussi des reliefs plus anciens, ancrés pour de bon sur l’épiderme. Traçant des volutes sur ce qui semble être ce qui cartographie un passé dont elle ignore tout - et qu’elle n’avait jusqu’à présent jamais vraiment soupçonné. Ou peut-être simplement ignoré. Peut-être se contentant de la face non-immergée de l’iceberg pour se dire que ce n’était pas si grave. Jusqu’à aujourd’hui.

Sa question reste vague, n’osant pas s’aventurer trop loin. Hypnotisée par les stries presque étincelantes qui semblent hurler leur message sans qu’elle n’arrive à le déchiffrer. What did that to you. Dans son microcosme, seule une bête sauvage pourrait être capable d’en arriver là, de déchirer et attaquer sa proie avec tant de férocité qu’elle l’en a laissée apeurée et acculée au fin fond de l’obscurité de cette infirmerie. Some jerk. Himari s’interrompt une fraction de seconde pour être sûre d’avoir bien entendu. A… person? elle souffle avec appréhension. Désarçonnée de faire face à la réalité. Que les Hommes aussi peuvent se montrer vils et féroces à leur manière. Sa question murmurée à demi-mot, comme n’osant pas prononcer les syllabes trop fort, se heurte à une nouvelle crispation lorsque sa main s’attarde un peu brusquement sur une plaie, coupée dans sa réflexion par de nouvelles excuses pas moins sincères.

A person. Did that.

Ça se bouscule dans sa tête, sans réellement arriver à visualiser non plus. La tâche que Sawano lui a donnée la laisse silencieuse un instant, essayant de remettre de l’ordre dans son univers bousculé. C’est finalement sa main, percée de part en part, qu’elle saisit en dernier, lorsqu’il n’en n’a plus trop besoin. Essaie de nettoyer la plaie des deux côtés, lentement, malgré le grognement que Sawano ne peut pas réprimer, la faisant sursauter elle aussi. Déploie les doigts immobiles avec précaution de ses deux mains, les sourcils froncés entre inquiétude et douleur par procuration. Merlin. Who in hell did that. Do- do you think it will be okay? elle demande alors. Not sure if I can even remotely fix that. Is… that something you can fix with magic? Probablement que oui, même si Himari n’a aucune information sur la nature de l’attaque. Magie noire ou artefact ancien sont vite utilisés pour des conséquences plus que désastreuses. I still need you to take notes for me, you know? ajoute-t-elle dans une tentative de raillerie pour détendre l’atmosphère - mais malgré ses efforts, elle n’a jamais été très douée pour masquer ses émotions. Le sourire crispé et la voix tremblante.

Ascenseur émotionnel alors qu’elle commençait à peine à trouver la force de plaisanter lorsque Sawano annonce la suite. Needle. Thread. Alcohol. Repousse un peu l’échéance autant pour lui que pour elle, avec la bouteille tendue sans ménagement. Nouvelle plaisanterie qui trouve un public mesuré, sans effusion. Kanpai. Le sake descend de lui-même à une vitesse qui l’aurait inquiétée dans n’importe quelle autre situation, alors que Himari reste silencieuse, les yeux rivés sur le visage de Sawano qui semble revenir à la vie après une traversée du désert, goulot aux lèvres. Lui jette un regard interloqué, gêné, presque paniqué lorsqu’il lui tend la bouteille ensuite. Uh… I don’t drink alcohol. I should not drink alcohol. Also, he just drank from it, I can’t just- …kidding - need you sober. Confusion chassée alors qu’elle ne sait même pas pourquoi une once d’hésitation lui a même traversé l’esprit. Himari lâche un petit rire soulagé et nerveux à la fois, s’évanouissant dans le silence de la pièce. Of course you do.

Son appréhension trouve refuge dans les instructions précises de Sawano. La voix confiante et les mots clairs, Himari écoute avec attention, observant les gestes et les outils, sa concentration au maximum. Probablement plus qu’elle ne le serait jamais, elle qui pourtant écoute tout de même décemment ses explications de cours toutes les semaines depuis plusieurs années. Mais cette fois-ci, ça n’a rien à voir. I was like, sixteen the first time I did this. Sixteen?! elle lâche d’un souffle, ses yeux quittant un instant les points pour remonter vers le visage de Sawano d’un air interdit. Who sutures themselves when they’re only sixteen? Why would he do that? Chasse les questions pour plus tard une nouvelle fois, se concentrant à nouveau sur ses explications. Good is enough. Can I even do “good”... …two things to keep in mind. Himari prend note mentalement, ne pouvant réprimer une grimace en le voyant manipuler sa propre plaie avec tant d’aisance et sans ménagement, un frisson parcourant son échine. …there. Et en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, un point. Got it? Himari décroche ses yeux des fils noués sous la peau pour croiser de nouveau le regard de Sawano, et hocher la tête lentement, déglutissant avec appréhension. I think so. It’s not that hard. Good is enough. You won’t miss.

Ses cheveux hors de son champ de vision, c’est toute sa concentration qu’elle mobilise pour ne rien manquer. Se repassant les instructions en boucle dans sa tête, soufflant un “plant the thread” pour elle-même de temps à autre alors qu’elle tente tant bien que mal de manipuler l’aiguille en forme de crochet pour que les points gardent un semblant de régularité. Silence religieux dans la pièce, accompagnant ses mains qui s’appliquent, retenant presque sa respiration pour ne pas trembler d’un demi-millimètre tant que le nœud ne serait pas fait. You’re not bad at it. Le commentaire de Sawano ne la fait pas bouger, mais la pousse à se concentrer un peu plus, calmant un peu plus les tremblements fébriles de ses mains sous le coup de l’anxiété. Ne se rend même pas compte qu’elle commence à pleurer, alors que ses yeux semblent vouloir somatiser l’empathie habituelle qu’elle s’efforce de laisser de côté, bien que toujours présente, inévitable. If you need a break… Himari secoue simplement la tête, sans s’arrêter plus que pour essuyer ses joues avec son bras, jusqu’à la dernière seconde.

It’s done. I did it. Interrompue lorsqu’elle saisit un pansement par Sawano qui lui rappelle le baume volé dans l’infirmerie. So that’s what it’s for. La magie semble déjà opérer sur la plaie, changeant de couleur, volutes orangés qui s’imprègnent dans la peau pour accélérer la guérison. Prend note mentale de ne pas oublier pour les prochaines sutures, avant de définitivement envelopper sa première couture dans le bandage d’un geste.

La légère pause lui permet de respirer. De réfléchir normalement. Avec des doutes sur ce qu’elle fabrique ici, dans ce rôle d’infirmière d’infortune. Aider, protéger, préserver, elle le ferait si on le lui demande, comprenant l’urgence, ayant constaté la gravité des blessures, le besoin de réagir vite. Mais pourquoi en arriver là lorsqu’il pourrait avoir accès à de bien meilleurs soins ? Himari remet la question sur le tapis, pour s’assurer que c’est bien ce qu’il veut. Sa réponse tranchante, elle s’y attendait tellement qu’elle n’affiche aucun signe de surprise. Of course. Tente tout de même d’ajouter un argument bien réel. Cut the bullshit. You’re doing just fine. Himari garde le silence. Sait très bien que c’est inutile de protester ou de relancer le débat - sa décision est finale. À la lumière de ses demi-aveux à enseigner ses sutures, Himari devine que l’hôpital n’a probablement jamais été une option.

But is fine enough…

Elle reprend son travail de suture, avec un peu plus de confiance. Impatiente de voir ces plaies refermées, même avec quelques fils, pour se détendre un peu, criblée par l’inquiétude de le voir à tout moment se vider de son sang sur le parquet. Stop being so dramatic, Himari. Le silence ne l’empêche pas de penser, alors elle trouve le moyen de parler. Poser les questions qui tournent en rond dans sa tête depuis de longues minutes. What happened… …just keep stitching. La réplique la fait taire immédiatement, repoussant ses iris pour les faire retomber sur son aiguille semi-circulaire. Fair enough. Elle ne s’est jamais interrompue, mais il a le droit de lui demander de ne pas se laisser déconcentrer. Droit aussi de ne pas lui répondre, puisqu’en dehors d’une suture et d’une armoire brisée, ça ne la regarde pas non plus. Ça ne l’empêche pas de s’inquiéter, avec toute l’ironie d’être en train de coudre des points à quelqu’un qui l’a longtemps effrayée - même si ce temps est révolu depuis plus longtemps qu’elle ne pourrait l’admettre. Et finalement, la voix de Sawano brise la glace. It’s… complicated. I don’t think anything simple ever ends up in so much blood and stitches, réplique Himari d’une voix douce, sans interrompre son geste, tirant lentement sur le fil pour aligner un nouveau point. Sans jugement, simple constat, pointe d’humour pour tenter d’alléger la conversation aussi. Tenter de rendre les choses un peu plus confortables quand elles ne le sont absolument pas.

I’ve been fighting. Himari relève le nez, pour croiser le regard de Sawano qui se dérobe. La légère fronce entre ses sourcils toujours présente, entre la concentration et l’interrogation. Laisse quelques secondes pour rebondir. …but why? Pourquoi se battre ? Y aurait-il même une bonne raison - ou du moins, une raison qu’elle pourrait peut-être tenter de comprendre ? For money. Oh. And ‘cause I like it. Explications énoncées avec un détachement presque dérobé, entre insolence et légère honte peut-être, alors qu’elle a arrêté son geste un instant pour capter les expressions du garçon avec intérêt. Y trouver des détails à ces réponses, du contexte, des indices pour la mener là où elle voudrait aller. Là où tout se reliera de soi-même et prendra son sens. I’ve been fighting since long ago. Maybe since I was fifteen. Fifteen. Les lèvres de Himari répètent le chiffre dans un souffle quasi inaudible d’elles-mêmes. Fifteen. A child. He was just a child. Gamin assez seul, paumé et probablement livré à lui-même pour en arriver là, à se battre et se mettre en danger pour de l’argent. Imaginant que l’un est venu avant l’autre. Son cœur semble accélérer de nouveau sous le coup des révélations qui touchent une corde sensible - plus que s’il s’était agi d’une bête bagarre entre étudiants ivres. Fifteen.

Himari retrouve un peu de contenance, reprenant ses sutures lentement, sans jamais brusquer, les doigts agiles et délicats. And… does it always end up like… that? Appréhende presque la réponse. Combien de temps à finir à l’article de la mort pour se rafistoler lui-même ? Y avait-il seulement quelqu’un avec lui, quand il n’était qu’un môme, pour veiller à ce que rien ne soit irréparable ? Est-ce qu’elle a passé deux ans à ne rien voir lorsqu’il venait réclamer sa part du marché auprès d’elle et de sa petite bulle de privilèges, aveugle des galères et des blessures bien dissimulées ? That’s what happened tonight. Fin de l’histoire, tomber de rideau. Elle n’ajoute rien. I brought a knife to the ring. Merlin, why. Envie de réprimander, de laisser aller ses inquiétudes pour lui rappeler que c’était probablement la chose la plus stupide qui soit - mais elle se contient. He knows. No need to add salt to the wounds. I’ve seen it. Ses yeux terrorisés par le faisceau de lumière braqué sur sa carcasse dans l’infirmerie. Cette expression d’animal à l’article de la mort, sur ses dernières forces. Probablement désespéré. La peur, meilleur rappel à l’ordre de l’Homme.

Ses pensées la ramènent aux cicatrices. Ce dos zébré de stigmates qui ne lui inspirent rien de bon. Hésite un instant à les ajouter dans l’équation - mais si elle ne le fait pas maintenant, peut-être qu’elle n’en aurait plus jamais l’occasion. And the ones on your back… are they from the fights too? Silence accusé avec clémence. Elle ne s’attend pas à grand chose, au final. Simples mots pour le dire. Qu’elle a vu, qu’elle enregistre. Qu’elle ne poserait pas plus de questions si trop indécentes. Que n’importe quel silence vaut parfois mieux qu’un long discours.

Elle préfère détourner l’attention, Himari. Revenir à un ton plus léger. Refusant de s’immiscer de force dans quelque chose dans laquelle elle n’a pas été invitée. At least it’s just a knife. Un bête couteau moldu, dénué de tout talent magique. Comme elle. I guess that means your hand will be fine… that’s good, glisse Himari avec un semblant de sourire tracé sur son visage, alors qu’elle termine un nouveau nœud. Attrape le baume à son tour, reproduisant les gestes de Sawano, pour l’appliquer du bout des doigts avec délicatesse. Facile à réparer, à guérir, même si ça prendrait du temps, grâce à leurs natures, aux solutions et aux sortilèges. Inquiétudes avancées un peu plus tôt qui trouvent réponse et un quelque soulagement de ne pas devoir faire face à une blessure par magie noire ou sombre artefact maudit. So was that the reason why you needed the key to the nurse’s office the other day…? Pour voler des baumes et des filtres et panser ses plaies lui-même, comme un animal sauvage isolé ? Ne sait pas trop quoi en penser, si elle doit être rassurée ou inquiète. Pas infiltré pour s’y battre ou manigancer quoi que ce soit de nocif. Sachant tout de même qu’il aurait besoin de soins après une rixe planifiée à l’avance. Pas pour y retrouver une conquête illégitime non plus. …wait, what? Secoue la tête alors que ses pensées divaguent. I’m so tired. I can’t think straight.

Fifteen. L’information peine à passer, en filigrane dans sa tête. Dans un rappel presque foudroyant à ce qu’elle a vu lors de cette étrange nuit, coincés entre songes et réalités. Is that related somehow? Elle n’a jamais osé poser trop de questions non plus. Quelque chose lui dit qu’elle ne trouverait probablement que peu de réponses pour le moment. Fifteen. Un gamin égaré sans personne pour le guider. Coeur qui se serre à imaginer ce qu’il a bien pu traverser à cette époque pour devenir le Sawano qu’elle connaît maintenant - mal, probablement. Mais connaît un peu tout de même.

Himari termine une troisième suture, alors qu’une dernière, plus petite, reste à refermer. Plaque un nouveau pansement avec un soupir épuisé. Maybe you want to stick to your fists for a little while, elle glisse de son ton de demi-plaisanterie, d’une petite voix. Can’t just tell him to stop - he’s been doing this for literal years. It’s not my place. Or I will have to start practicing medicine for real. Aider. Préserver. Protéger. Le ferait bien évidemment sans sourciller pour n’importe lequel de ses amis, le ferait pour des inconnus aussi, bien qu’avec plus de réserve. Le ferait sans hésiter une nouvelle fois pour Sawano aussi, quoi qu’il soit, comme elle l’a fait aujourd’hui sans même y réfléchir - maintenant, elle sait. Faux reproches recouvrant un fond d’inquiétude sincère, masqués de sa voix qui se veut légère, malgré ses mains qui tremblent, ses lèvres fébriles, ses yeux humides.

Elle se relève, les mollets engourdis d’être restée agenouillée devant les plaies, pour ouvrir l’un des compartiments du petit frigo de sa ridicule cuisine. En sortir un sachet de petits pois surgelés, et l’envelopper dans un torchon. Here. Before Davis thinks someone broke into your dorm room and tries to jump you too, plaisante-t-elle de nouveau. Regard insistant pour qu’il attrape le torchon - aux motifs de tournesols - et se plaque le bloc gelé sur les contusions de son visage et autour de sa lèvre éclatée, commençant à prendre des couleurs et des formes peu naturelles. Profitant d’un instant pour appuyer sur le bouton de sa bouilloire et faire chauffer de l’eau, anticipant déjà sur son besoin de boire quelque chose de chaud pour accuser la retombée d’adrénaline et se réconforter elle-même aussi.

Rebâtir son cocon, après s’être heurtée de plein fouet à un monde dont elle refusait probablement de voir l’existence.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Sawano Akira a feelsé sur ce message

Sawano Akira
Sawano Akira
don't get too close — himari ATniWLUOri — she/herIRL : Kwon Minsik (Sik-K) & OriAvatar, Crédits : 1722Messages : 10RPs : 666Gallions :
don't get too close — himari G4wSBVc



MOODBOARD
俺は暴力の中に平和を見つけた




☉ SCORPIO ∙ ☾  LEO ∙  ↑  SCORPIO
CHAOTIC NEUTRAL ∙ ISTP-A ∙ 8W7
TW:
Disclaimer :
tom nookMulticomptes : 151195 — 26 yo.Naissance & Âge : ∙ ilPronom(s) du personnage : #CD1B27Couleur de dialogue :
「 FIREWIZARD 」

après 6 ans de médicomagie, et avoir bossé aux urgences, akira décide de changer de cap et rejoint la caserne de fuji.


「 TEMPLE D'IZANAMI 」

combattant des bas-fonds, accro à l'adrénaline. besoin d'évacuer la violence qui consume ses veines. appartient aux abysses et aux vices.
Occupation :
「 HENSOKU ONI & THÉRIANTHROPE 」

anger empowerment
(énergisation par la colère)

« capacité de gagner de la force grâce à la colère. transformation de la colère en une forme d'énergie. le sujet N°127 devient plus fort, plus endurant lorsqu'il est excessivement énervé. »


misfortune spreader
(porteur de malheur)

« le sujet est un porte-malheur vivant, provoquant des accidents, des ennuis ou d'autres malchances autour de lui. d'ampleur variable, les incidents sont souvent mineurs. »


demonic guy
(transformation en oni)

« après analyses sanguines, il est mis en évidence que les métamorphoses intempestives du sujet N°127 sont dues à un cas de thérianthropie. il est intéressant de remarquer que seuls les attributs physiques propres au yokaï oni se manifestent chez le sujet. »

Particularité(s) :
| I'LL RISK IT ALL FOR YOU

(( don't leave me ))
SEIYA // best friend
PANDORE // best friend
REMI // evil twin

| I DON'T WANNA HURT YOU

(( hold with caution ))
HIMARI // favorite victim
ANDREA // homie, roommate
EVIE // homie
OSAMU // homie
ROSE // homie
MARLON // homie

| THRILL ME, CHILL ME, FULFILL ME

(( love, lust, passion ))
SOMI // reckless love (ex)

| NOT MY PROBLEM

(( aren't we all sinners ? ))
SAWAKO // former-victim
BERLIOZ // research partner, rival
MARIE-CLÉMENCE // à venir

| DAMN RIGHT YOU SHOULD BE SCARED OF ME

(( you can call me monster ))
ATLAS // cursed children
CHARON // vipère au poing, traqueur
KELL // wanna punch your faceRelations :
|RPs

14.10.21 PREPARE FOR TROUBLE Rose
28.01.22 NEW PLAN : FUCK IT Kenzo
xx.02.22 TITRE Nanashi
19.02.22 TITRE Pandore
xx.xx.22 TITRE Remi
xx.xx.22 TITRE Andrea


|SMS

PANDOREHIMARILE KRASSEIYAEVIEATLASROSEANDREANANASHIYOU ?
Plume à Papote :
— sorcier ❝ Hellboy - i'm still ANGRY
don't get too close — himari ATniWLU
IRL : Ori — she/her
Avatar, Crédits : Kwon Minsik (Sik-K) & Ori
Messages : 1722
RPs : 10
Gallions : 666

don't get too close — himari G4wSBVc



MOODBOARD
俺は暴力の中に平和を見つけた




☉ SCORPIO ∙ ☾  LEO ∙  ↑  SCORPIO
CHAOTIC NEUTRAL ∙ ISTP-A ∙ 8W7

Disclaimer :
TW:

Multicomptes : tom nook
Naissance & Âge : 151195 — 26 yo.
Pronom(s) du personnage : ∙ il
Couleur de dialogue : #CD1B27
Occupation :
「 FIREWIZARD 」

après 6 ans de médicomagie, et avoir bossé aux urgences, akira décide de changer de cap et rejoint la caserne de fuji.


「 TEMPLE D'IZANAMI 」

combattant des bas-fonds, accro à l'adrénaline. besoin d'évacuer la violence qui consume ses veines. appartient aux abysses et aux vices.

Particularité(s) :
「 HENSOKU ONI & THÉRIANTHROPE 」

anger empowerment
(énergisation par la colère)

« capacité de gagner de la force grâce à la colère. transformation de la colère en une forme d'énergie. le sujet N°127 devient plus fort, plus endurant lorsqu'il est excessivement énervé. »


misfortune spreader
(porteur de malheur)

« le sujet est un porte-malheur vivant, provoquant des accidents, des ennuis ou d'autres malchances autour de lui. d'ampleur variable, les incidents sont souvent mineurs. »


demonic guy
(transformation en oni)

« après analyses sanguines, il est mis en évidence que les métamorphoses intempestives du sujet N°127 sont dues à un cas de thérianthropie. il est intéressant de remarquer que seuls les attributs physiques propres au yokaï oni se manifestent chez le sujet. »



Relations :
| I'LL RISK IT ALL FOR YOU

(( don't leave me ))
SEIYA // best friend
PANDORE // best friend
REMI // evil twin

| I DON'T WANNA HURT YOU

(( hold with caution ))
HIMARI // favorite victim
ANDREA // homie, roommate
EVIE // homie
OSAMU // homie
ROSE // homie
MARLON // homie

| THRILL ME, CHILL ME, FULFILL ME

(( love, lust, passion ))
SOMI // reckless love (ex)

| NOT MY PROBLEM

(( aren't we all sinners ? ))
SAWAKO // former-victim
BERLIOZ // research partner, rival
MARIE-CLÉMENCE // à venir

| DAMN RIGHT YOU SHOULD BE SCARED OF ME

(( you can call me monster ))
ATLAS // cursed children
CHARON // vipère au poing, traqueur
KELL // wanna punch your face
Plume à Papote :
|RPs

14.10.21 PREPARE FOR TROUBLE Rose
28.01.22 NEW PLAN : FUCK IT Kenzo
xx.02.22 TITRE Nanashi
19.02.22 TITRE Pandore
xx.xx.22 TITRE Remi
xx.xx.22 TITRE Andrea


|SMS

PANDOREHIMARILE KRASSEIYAEVIEATLASROSEANDREANANASHIYOU ?

cw:


don't get too close[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] + [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]14 Novembre 2021[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Mouvements lents se veulent exigeants. Dans l’empreinte de ses doigts, elle trace une délicatesse fascinante. Regard perdu dans les gestes qu’elle esquisse, Akira contemple la main de Yokoi dans la sienne – ou ce qui y ressemble. Si petite qu’elle utilise ses deux mains lorsqu’elle déploie la paume blessée. Avec une attention particulière. Akira ne bouge pas – ne peut pas bouger – et la laisse passer la compresse sur la peau perforée. Vaguement bercé par la patience de ses gestes, aux allures de caresses. Do- do you think it will be okay ? Contemple la blessure en reprenant contenance, hésitant. Is… that something you can fix with magic ? Secoue la tête, par un diagnostique plutôt mauvais. Magic can fix it – but it still a surgery work, il explique avec un détachement pragmatique, comme s’il ne s’agissait pas de ses propres blessures. Nerves are touched. De l’index, il survole la plaie. I’ve no contact with my fingers, right now. So we’ll have to wrap it tight until i work it out, tomorrow. Reporte son regard sur celui attentif de Yokoi, qui suivait l’explication avec intérêt. Une lueur traverse son regard.  I still need you to take notes for me, you know ? Avant que l’étincelle ne s’estompe dans le froid d’un regard inquiet, malgré ce qu’elle voudrait montrer. A l’opposé du tremblement dans sa voix, Akira amorce un sourire pour tenter de rattraper son effort, ne pas le laisser couler. You mean my bad-written notes ?, qu’il rappelle sans rancune.

La chaleur de l’alcool se diffuse peu à peu dans son torse – se dilue dans ses pensées. Yokoi s’affaire avec toujours cette même douceur. Sensations qui n’ont jamais été mêlées aux soins et au besoin d’efficacité de Sawano. Ses doigts ne tremblent pas et sont d’une précision remarquable – comme si elle jouait la mesure des sutures, dans une valse infime et maîtrisée. Ne peut faire autrement que de lui faciliter la tâche en se rendant docile. Le poids de son regard se détourne après un moment, alors qu’il se laisse de plus en plus aller à la confiance des mains de Yokoi. Non pas qu’il s’inquiète, en général. Mais particulièrement maintenant, le contraste du soin qu’elle exerce est d’autant plus nouveau pour lui, qui n’est pas habitué à tant d’égards.

Le fil passe sa peau, dans un crochet coriace mais manipulé avec précision. Chaque nœud lui donne le répit de respirer. Au détour d’un point, il reprend la bouteille pour annihiler un peu plus profondément ses sens – noyer à l’alcool les réflexes de douleur. Il se perd dans l’éther liquoreux, en fait le sirop de ses maux. Et a mesure que Akira se détend, Yokoi semble trouver plus d’assurance à son œuvre. Les muscles se relâchent – et il se rend moins nerveux à la tâche. L’atmosphère s’apaise, dans le silence confortable qui les blotti, à l’abri du typhon. Ne disent rien. Ne se regardent pas – pas dans les yeux. Se parlent par la peau – douceur-douleur. Se savent sans échanger le moindre mot, chacun concentré à sa façon.

Dans cette intimité de paix, les consciences s’éveillent. Rompt la barrière des pensées, pour franchir les lèvres. What happened. Inconfort foudroyant de faire face aux questionnements, qui amènent bien souvent le jugement. Les problèmes. Akira se tend de nouveau, cuirasse qui réagit aux mots. La renvoie à sa concentration, d’une réplique prudente, mais nette. Instinct de garde derrière lequel se murer. Manque de savoir faire à parler. Le silence retombe, et l’armure avec. Dans la chaleur vacillante qui se mue entre eux, de peut-être s’ouvrir – un peu.

I don’t think anything simple ever ends up in so much blood and stitches. You’d be surprised. Mais la réplique ne vient pas. Retrouve son mutisme un instant, pèse dans un soupir le poids de ses secrets. Les facettes les moins crasses, les termes les plus évaporés. Fighting. Et lorsque Yokoi relève le nez pour croiser son regard, c’est le sien qui s’efface, se voile la face. Les yeux s’attardent et la question darde. Why ? Un souffle insolent soulève son torse d’un rire discret. Lueur d’innocence vient éclairer ses ombres. Because I need it. S’enfonce dans ses ténèbres pour n’en dévoiler qu’une surface égratignée. Mais Akira ne peut l’ignorer – il aime ça. L’arrogance délie ses mots, dans une évidence trop audacieuse. Même dans sa noirceur, il trouve un fond de bonheur. Se complaît à cet équilibre instable qu’il a fondé. Dans une vie bousculée qui peut à tout moment chavirer. A laquelle il appartient et qu’il a choisi d’embrasser, il y a des années. C’est à peine s’il la sent reprendre les sutures, lorsque le vent glacé des aveux est passé. And… does it always end up like… that ? Moue indifférente, lorsqu’il parcourt sa mémoire dans le vide devant lui. Tous intenses. Tous teintés de violences. L’oni émet une légère chaleur près du cœur. Somnolent, mais pas inerte – réagit aux pensées-chaos. Sometimes.

Les confidences délivrées à demi-mots réservés. La voix de Sawano est posée, s’écoule sur le fil d’une pensée monotone, à peine dévoilée. Comme à l’accoutumé, il n’a pas besoin de se forcer pour garder ses secrets. Pourtant, il vient d’en révéler l’existence. Lui tend un profil élimé par le passé, à la lumière d’une Nuit qui n’est pas différente de celles qu’il a déjà traversée. Yokoi accueille la confession avec la même lenteur qu’elle suture. Les émotions passent sur son visage dans l’ombre de questions qui ne se formulent que dans ses pensées, pour le moment. Akira passe sa langue sur sa lèvre éclatée, comme pour meubler l’absence de parole. Contenu dans cette fierté guerrière qui sculpte ses traits, attitude qu’il ne quitte jamais. Endurcie. And the ones on your back… are they from the fights too ? Battement manqué. Imperceptible – ou presque. Sans y réfléchir, il les sent se dessiner dans son dos, capable d’en tracer les contours, d’en voir la blancheur – détestées. Maudites. Vestiges des sortilèges qui l’ont rompu au supplice. Doloris. La plupart sont des brûlures abandonnées par la magie noire. Pour ne pas oublier. Lézardent sur sa peau, jusqu’au creux de son cou, stigmates qu’il sent même sans les regarder. Some of them. Les réponses sont plus courtes, présage d’ombrages. Machinalement, il regarde celles de ses bras. Tente de les aimer malgré les souvenirs. De se les approprier, pour mieux s’appartenir.

La chaleur n’est plus celle de l’alcool. Ni le démon terré dans ses entrailles. C’est de sa propre colère qu’il se réchauffe, Akira. Quelque chose qui le démange. La vérité qui lui brûle la langue. At least it’s just a knife. La voix de Yokoi le rappelle à la réalité, l’extirpe de ses incendies cachés. Cette fois, c’est lui qui voudrait trouver son regard. Réfugiée dans l’art de suturer, elle ne s’attarde pas sur ces aveux, ni ceux qui ne sont jamais arrivés. Elle semble étrangement calme – une surface qu’il devine fragile, superficielle. Mais qui lui plaît. Contemple cette façade tranquille, qui ne l’accable pas. Qui ne s’évanouie pas sous le poids des révélations. I guess that means your hand will be fine… that’s good. Aussi simplement, elle revient à son état de santé. Se soucie de sa main. S’en rassure, lorsque l’ombre d’un sourire traverse son visage. Elle… sourit. Akira se perd quelques secondes dans cette expression calme qu’elle offre en miroir à ses ténèbres. Mh. Sans y réfléchir, acquiesce, encore pris dans la tourmente de ses pensées. Encore ce contraste qu’il ne comprend pas. Qui ne fait pas sens. Qui l’interpelle.

She seems so - soft. Not even shaken from what I told her. Just... worried. I feel like a could wreck her from just my words. From what's inside. She's too fucking soft. And still - she keep up with me. She tries so hard, I can see. Don't even flick. Don't even leave.

Comme pour illustrer ses pensées, Yokoi se saisit du baume pour venir en appliquer sur la plaie qu’elle vient de refermer. Une de plus. Dans ce calme attentionné qu’elle voue à bien faire, à – l’aider. Sans lutter contre les raisons qui l’ont provoqué. Passe le bout de ses doigts sur la peau rougie par les points. Le baume fonds dans la peau, nourrit l’entaille qui s’abreuve des propriétés magiques ; sous le regard de Sawano, qui observe faire ses doigts. So soft. Le contact est bref – futile. Mais retient toute son attention le temps qu’il dure. So was that the reason why you needed the key to the nurse’s office the other day… ? Découvre une nouvelle habitude de Yokoi – celle d’interrompre ses pensées lorsqu’il profite d’un peu de quiétude. Comprend par la même occasion quel chemin emprunte sa réflexion au travers de ses questions. Could be. Could say ‘yes’. Mais la forteresse a baissé les armes. Depuis plus longtemps qu’il ne voudrait l’admettre. No – different business. Needed somewhere safe. Et Mahoutokoro est le lieu le plus sûr dont il dispose, pour l’instant. Le souvenir d’Atlas flotte dans son esprit brièvement. Leur échange en écho lointain à l’arrière de sa tête. She doesn’t need to know. She’s better off.

Répond aux questions et incitations sans jamais venir de lui-même. Prudence dans les mots, dans les informations distillées. Funambule sur le fil de ses secrets – au travers des mensonges parsemés. Ne décide pas du moment – mais étudie la situation pour savoir ce qu’il peut s’autoriser. Sans s’en rendre compte, Yokoi et Sawano ont entamé une étrange attrapade – sèment les sous-entendus, échangent des aveux confus – se mesurent l’un à l’autre dans un jeu de confiance qui se bâti à chaque mot. Se jaugent à demi dans les gestes et les regards, pour vérifier jusqu’où ira l’autre. Akira davantage qu’elle, s’avance sur ce terrain glissant. Collecte ses réactions pour en étudier le sens. Tester ses limites.

Malgré ses propres instincts. Il a mis un pied dans la confidence. Attiré par cette lumière qu’elle dégage et de laquelle elle éclair ses noirceurs – sans détourner le regard. Sans essayer d’y changer quoique ce soit. Sans s’imposer. En lui donnant tout l’espace qu’il n’a même pas besoin de réclamer. Akira la contemple d’un regard nouveau – différent. Do I know her ? – all of her. No. Chacun miroir d’un reflet à la profondeur dissimulé. Ne montre que ce qu’ils veulent. N’ont jamais scruté si longtemps leurs regards, au travers de conversations murmurées. Soudain pris de curiosité, quand bien même l’esprit enfumé par l’état second qui s’éprend de lui.

Nouvelle suture. Les plus douloureuses sont derrière eux. Akira ne remarque presque plus la douleur le traverser. Maybe you want to stick to your fists for a little while. What does she mean. Is this a… threat ? Any kind of advice ? Like I care. Attend la suite, qu’il voit poindre au bord de ses lèvres, dans un ton qui se veut de paix. Offense à son insolence. Or I will have to start practicing medicine for real. Scoff. Étouffe un rire sous l’ombre d’un sourire qui s’étire. Par l’absurdité des propos, mais surtout de l’intention. De la direction dans laquelle elle s’est enfoncée – malgré elle. Does she hear herself ? Like she would keep up with my bullshits. Secoue la tête, dans un balancement plus fatigué que blasé. Retourne le reproche pour mieux plonger. I wouldn’t mind. I’m a good test subject, right ? L’ironie de sa réplique, qu’il est le seul à saisir, fait briller ses yeux autrement, comme un affront dissimulé. Provocation au fond des mots. You can train on me, sous un accent insolent, qui lui creuse la joue. Soutient le regard de Yokoi, alors que leur proximité ne fait qu’insister sur l’ambiguïté qu’il a fait naître – how much she can take of me.

Au-delà d’une réplique qui ne suffirait pas à faire cesser cet air trop audacieux, c’est s’y soustraire qui permet à Yokoi d’y échapper. Se détourne et le laisse à ce sourire trop fier pour quelqu’un à la gueule démontée. Le contact est rompu – pour l’instant – et Akira se contente d’une raillerie silencieuse, en passant des petites touches du baume ça et là, sur les coupures superficielles – les moins grave se referment instantanément, dans un frémissement chaud sur sa peau. Pendant qu’il entend la porte du petit frigo s’ouvrir, et le froissement d’un sachet ; Yokoi revient lui faire face, avec sa propre version de cet air fier qu’elle aime lui adresser quand elle s’apprête à le tacler – pour ne pas se démonter. De plus en plus, il lui connaît ce regard et la laisse venir faire sa démonstration. Here, elle fait en lui tendant un sachet de petit pois qu’elle finit d’emballer. Lâche un, What ?, méfiant –  Before Davis thinks someone broke into your dorm room and tries to jump you too. Oh. Ne peut réprimer un sourire en coin à la mention de Davis et la blague dont elle l’affuble. Incertain, pourtant. Si habitué aux concoctions et onguents qui agissent presque immédiatement, Akira en avait oublié l’alternative moldue. Good point. Il toise un instant le torchon fleurit, avant de s’en saisir avec dépit, presque pour lui faire plaisir – sans admettre que c’est carrément bien vu. Alright, sensei. Fait le difficile, mais trouve bien vite le réconfort du froid contre sa peau. Comme le sourire un peu plus tôt, un soupir de soulagement lui échappe. Thanks…, Himari. Mais la suite ne trouve pas le chemin de ses cordes vocales. Blotti son visage dans le torchon-de-petits-pois gelés comme le meilleur des oreillers, faisant rouler le contact glacé sur les contusions, ses paupières lourdes, ses pommettes douloureuses, sa lèvre éclatée.

L’eau de la bouilloire frémit dans un bruissement réconfortant. Bien vite, la vapeur se dégage de son bec et diffuse un nuage de chaleur dans le petit appartement. Akira est venu prendre place sur un des coussins qui borde le kotatsu ; a pris à pleine main le torchon-tournesol, et recouvre son visage en le posant directement dessus, accoudé à la table. Profite du noir de ses paupières. Se rappelle Charon qui a manqué de les faire éclater. Un frisson – de froid – parcourt son dos nu et il songe à se rhabiller, maintenant que le sang n’est plus un problème. Se départi à contre-cœur du sac gelé auquel il voue déjà beaucoup d’attachement, et attrape son t-shirt qui traînait sur la table. Les mouvements rouillés lui font grincer des dents, quand il tente d’enfiler le truc qui lui sert de fringue (mais ressemble plus à un chiffon troué en réalité.). Le sang a séché, laissant des traces rigides ou poisseuses par endroit. Akira les regarde, à demi-empêtré dans le vêtement. Huh. Tout compte fait, retire sa tête et abandonne l’idée pour l’instant, trop attaché à sa nouvelle propreté. La bouilloire sonne – et même ce son est agréable, synonyme de tranquillité. Il referme la bouteille d’alcool entamée qui trône sur la table, sans vraiment y réfléchir et l’en écarte. Libère l’espace, pour d’éventuelles tasses, dans un geste mécanique.

Quand Yokoi revient s’asseoir, il aperçoit son visage à travers la fumée réconfortante de son thé. Le typhon fait encore rage au-dehors, mais en-dedans, Akira est calme. Sa main perforée, emballée comme dans du papier cadeau dans une tonne de compresse et de coton, il la colle du mieux qu’il peut contre la tasse posée devant lui, à laquelle il n’a pas encore bu. La chaleur se diffuse à travers le pansement bouffi, les pensées naviguant dans la vapeur qui caresse son visage. Say. Formule en lui-même, avant de tenter d’un ton à la fois troublé et sérieux. Did what I said earlier scared you ? Ne prend la peine de préciser quelle partie. Lui laisse la liberté de choisir – de révéler ce que lui évoque le mot de peur. Maybe I tried to scared her. Son regard se porte à Yokoi, qu’il questionne autant par les mots que le regard. Un regard souligné par la marque de ses sourcils froncés. Dur. Comme s’il ne lui laissait pas vraiment le choix, et qu’il existait une bonne et une mauvaise réponse. Mais Akira surveille bien plus que les mots qu’elle pourrait employer. C'est aussi son attitude, ses expressions. Il la dévisage comme il l’a rarement fait, conférant à l’échange un poids lugubre. You think i'm the bad guy ? Et étrangement, la question en elle-même implique une réponse qui se voudrait évidente – par ce ton ferme, presque agressif s’il n’était pas si fatigué.

Sa lèvre se brûle contre le thé, fronce davantage cet air grognon sur ses traits. L’inconfort le gagne de plus en plus, la fatigue aussi lourde que la douleur charge ses épaules, le fait flancher. Perceptible au travers des raclements de gorge, des soupirs appuyés qui se succèdent. Il a encaissé toute une vie en une soirée, putain. Ça commence à faire lourd, pour rester ne serait-ce qu’assit. Il voudrait pourtant, ne pas tanguer. Ne pas avoir les paupières qui se chargent de sommeil. Ne pas sentir sa tête rouler sur sa nuque. Se réfugie dans son irritation habituelle, atténuée par ses états-d’âme qui l’adoucissent sous la fatigue. Sorry, I – sans finir sa phrase, il délaisse la tasse et s’allonge sur le dos, au même endroit. – just lying down. Même sentiment de soulagement qu’au passage du torchon de surgelé. A sa respiration, il sent que ses côtes ne le laisseront pas s’endormir aisément. Lentement, porte sa main intacte au côté le plus douloureux. I need to heal just a bit… Hey, Yokoi – don’t mind me, yeah ? Ne la voit pas, depuis son côté du kotatsu, mais aperçoit le sommet de sa tête. You go to sleep, or take a shower – I don’t know. Take care of you. Ça devrait sonner comme de la bienveillance, des conseils pour ne pas la peser, la retenir. La laisser un peu en paix, aussi. Elle s’inquiète déjà beaucoup trop. You must be fuckin tired. – I’mma just – try a healing incant’.

Peut-être qu’à deux, ce serait plus efficace. C’est même certain. D’autant qu’il n’a qu’une seule main de libre pour concentrer son flux magique. Mais Yokoi – ça suffit. Et ce n’est pas la peine de le lui imposer. Il peut se démerder tout seul maintenant. Ouais. Commence à murmurer la formule, paume ouverte face à sa cage thoracique. Récite du fond de sa gorge, dans un souffle tout bas. Mais ça ne vient pas. Shit. Force sur son énergie – mais quelle énergie. En dernier recours, il y pense. Evidemment. A puiser dans celle de l’oni. Le filtre de paix est encore actif, mais – Yokoi. Ça se verra à peine. C’est bon. Une main rouge, au pire. Ça se dissimule vite. Poursuit l’incantation, mais concentre son flux sur celui du hensoku. Of course it works… La douleur des côtes perd en intensité. Guérie lentement sous la formule qu’il murmure, litanie lointaine.

Les os se ressoudent, au moins pour l’une. Mais ce n’est pas la main du démon qui surgit. Ni sa couleur, ni ses griffes. Au travers de la magie qui circule dans ses veines, nourrit sa peine, charge son sang des dernières forces qu’ils se partagent dans un seul corps – c’est au sommet de son crâne, qu’apparaissent lentement les cornes de l’oni, pointent seulement le bout de leur nez. Concentré sur la formule et le soulagement, Akira n’y prête pas attention. Quand il termine, il respire mieux. N’a pas fait attention à Yokoi – elle est toujours là ? Décide de se relever lentement, pour ne pas se brusquer, et l’apercevoir de l’autre côté. Oi. You good ?
skate vibe, mk.

Yokoi Himari a feelsé sur ce message

Yokoi Himari
Yokoi Himari
don't get too close — himari BWuIvRImelody — she/herIRL : saito asuka (斎藤飛鳥)Avatar, Crédits : 2281Messages : 22RPs : 14 911Gallions :
certains éléments de l'histoire et de la narration peuvent aborder les sujets suivants :
coma, deuil, panic/anxiety attack
Disclaimer :
Multicomptes : 07.07.98 (23)Naissance & Âge : elle/she/herPronom(s) du personnage : goldenrodCouleur de dialogue :
assistante au secrétariat de mahoutokoro
professeur de piano à temps partiel chez wada ongakuya
Occupation :
aucune.Particularité(s) :
don't get too close — himari MAIc9Or

☼ CANCER ☾ SAGITTAIRE ↑ SAGITTAIRE
INFJ-A | 9W1: THE DREAMER | BLOOD TYPE A


sawako・ambrose・clémence
akira
noé・felix・anla・evie

Relations :

| 220420 vanity and friendshipambrose
| 220516 la rose et le renardtc
| 220604 beyond the seanino
| 220616 l'incendietc
| 220616 à venirakira
| 220618 match 1 : thd vs gsptc
| 220624 just a sunny day...scooby-gang
| 220703 you can cry...sawako

Plume à Papote :
— STAFF ❝ Baby Shark Doo Doo Doo
don't get too close — himari BWuIvRI
IRL : melody — she/her
Avatar, Crédits : saito asuka (斎藤飛鳥)
Messages : 2281
RPs : 22
Gallions : 14 911

Disclaimer :
certains éléments de l'histoire et de la narration peuvent aborder les sujets suivants :
coma, deuil, panic/anxiety attack

Multicomptes :
Naissance & Âge : 07.07.98 (23)
Pronom(s) du personnage : elle/she/her
Couleur de dialogue : goldenrod
Occupation :
assistante au secrétariat de mahoutokoro
professeur de piano à temps partiel chez wada ongakuya

Particularité(s) : aucune.

Relations :
don't get too close — himari MAIc9Or

☼ CANCER ☾ SAGITTAIRE ↑ SAGITTAIRE
INFJ-A | 9W1: THE DREAMER | BLOOD TYPE A


sawako・ambrose・clémence
akira
noé・felix・anla・evie


Plume à Papote :
| 220420 vanity and friendshipambrose
| 220516 la rose et le renardtc
| 220604 beyond the seanino
| 220616 l'incendietc
| 220616 à venirakira
| 220618 match 1 : thd vs gsptc
| 220624 just a sunny day...scooby-gang
| 220703 you can cry...sawako


november 14th 2021, 11:15pm
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

cw:
Elle essaie, Himari. Les efforts pour mettre de côté ses milliards de questions, pour ne pas céder à la panique, pour ne pas simplement fondre en larmes et s’arrêter de fonctionner sous un trop-plein d’émotions, ils lui demandent une énergie considérable qu’elle ne pensait pas avoir. Même là, face à la gravité de la blessure de la main de Sawano, la plaie qu’elle ne peut même pas essayer de rafistoler, laissée telle quelle, face à son verdict sur les nerfs affectés, elle se mord la joue pour réprimer les eaux. Trouve on ne sait où de quoi glisser une plaisanterie stupide - à laquelle Sawano réplique immédiatement, lui rappelant ses propres propos d’il y a plusieurs mois, qu’elle même avait complètement oubliés. Un petit rire lui échappe à son tour, d’un souffle silencieux, sans rien ajouter. Bref retour à la normale dans un échange d’apparence futile, mais d’une familiarité réconfortante qui l’apaise un peu plus.

Mensonge que d’affirmer qu’elle ne s’attendait pas à des réponses évasives, lorsqu’elle a eu le cran de poser ses questions. D’enfin oser mettre le pied sur le seuil pour obtenir des explications, même minimes. Pour réellement savoir pourquoi elle en est arrivée là, mêlée dans les histoires de Sawano malgré elle - alors que même si elle avait l’opportunité de modifier les dernières heures, elle ne changerait probablement aucune de ses décisions.

Le crochet file et défile alors qu’elle prend assez d’aisance pour suivre la conversation. Ou plutôt, les quelques mots offerts par Sawano en guise de réponses. Sometimes. Some of them. Le regard fuyant malgré les aveux d’une éloquence limitée. Lui donne tout le temps d’intégrer chaque nouvelle pièce du puzzle, alors qu’elle n’a l’impression que d’en assembler à peine les contours. Sometimes. Un seul mot jeté avec désinvolture qui semble dévoiler une habitude sombre, qu’elle n’a réellement jamais soupçonnée elle-même. Some of them. Alors d’où viennent le reste de ces stigmates ? Chaque réponse entraîne un milliard de questions de plus, que Himari garde pour elle. De peur de se montrer intrusive, et de briser l’équilibre fragile d’une rare conversation à coeurs ouverts qui semble s’être installé dans cet instant. Comme pour approcher un animal sauvage avec précaution, de peur de l’effrayer et de le voir disparaître définitivement dans la nature. Pesant le poids de chaque nouvelle pause avec délicatesse, à la manière de Debussy. La musique est faite du silence entre les notes.

Enchaîne les sutures avec plus de confiance, plus d’aisance, plus rapidement aussi, mais sans jamais perdre en délicatesse. Soucieuse de bien faire, toujours. De ne pas blesser, jamais. Tentative de rationaliser dans la confirmation que la plaie la plus grave n’est pas polluée par une quelconque magie, rendant la guérison accessible. Offrant aussi répit à ses pensées après les réponses évasives de Sawano. Après la réalisation qu’en effet - c’est compliqué. Elle se heurte à des plaies et des travers vieux de plusieurs années, presque comptées en dizaines. Des habitudes contre lesquelles personne ne saurait probablement lutter, et surtout pas elle. Qui est-elle même pour ressentir autant d’inquiétude à son égard ? Pas certaine de totalement comprendre ce qui se trame dans sa tête ni dans son coeur, mais ça, ça n’a jamais été son fort. Douée pour lire les autres, illettrée pour son propre sort.

Nouvelle question qui s’enchaîne, dans le simple but de démêler quelques non-dits de bout en bout. Cette demande soudaine il y a quelques mois d’emprunt de la clé de l’infirmerie qui revient à la charge dans sa tête, possiblement liée au reste - dans sa tête, à Himari, des milliers de théories ont déjà défilé depuis longtemps, depuis le refus de Sawano d’expliquer sa demande alors. Different business. Needed somewhere safe. Réponse qui semble classer l’affaire en surface, mais qui ne fait qu’ouvrir une nouvelle brèche, vers encore un nouveau mystère dont elle n’aurait probablement pas d’explications supplémentaire ce soir. Safe…? Elle ne peut s’empêcher de souligner ce qui l’interpelle, avant de se reprendre. I mean- yeah, okay. “Safe” implies something was not. Yet it was not about the fights. Fonctionne à toute vitesse, mais se tait. Son regard quitte le visage de Sawano pour se concentrer de nouveau sur les dernières sutures, comme pour refermer la parenthèse pour le moment.
Elle ne peut pas s’empêcher de faire une remarque, malgré tout. Déguisée sous ce ton innocent d’une douce suggestion, l’air de rien. Parce que la réprimande ne mènerait à rien, avec Sawano, qui se contenterait de lui dire de se mêler de ce qui la regarde. Demande tacite d’éviter d’aggraver la dangerosité de ses sombres habitudes, faute d’avoir la légitimité de demander plus que ça.

Fifteen. It’s been ten years. Who am I to say for anything more, really. Some girl who just happened to be enough of a coward to end up tangled in his daily life out of convenience. I’m just a loose end.

Souligne sa remarque innocente avec une nouvelle plaisanterie, dans un fil rouge avec ses propres mensonges stupides, futiles problèmes ridicules au regard des révélations. Ça a le mérite de faire sourire Sawano, contribuant à l’apaiser un peu plus. I wouldn’t mind. I’m a good test subject, right? Himari lui décoche un regard désapprobateur souligné d’un léger sourire en coin en guise de réplique, levant les yeux de sa dernière suture sans interrompre son geste. Well, I do mind- I would rather have you stay in the doctor’s seat, thank you very much, réplique Himari d’une voix détachée, avec cette pointe d’insolence légère rythmant leurs échanges habituels. You can train on me. Regards croisés dans une fraction de seconde silencieuse - avant que Himari ne laisse échapper un rire, dans un souffle presque gêné, revenant à son aiguille, les joues rosées. Don’t use me as an excuse to do anything reckless, rétorque-t-elle, l’air de rien. Dans un semblant de reproches, vite essuyés par le léger sourire teintant son visage. Would still do it if it came down to that, though.

Tâche sensible terminée. Himari trouve le moment de respirer un coup, se relevant pour se laver les mains brièvement une fois le dernier point noué, le baume appliqué. It’s done. I did it. S’autorise à peine à se détendre un peu, alors que les choses semblent définitivement sous contrôle. Sort les surgelés pour le visage de Sawano comme un item bonus, réflexe moldu hérité de sa famille. Bouilloire qui se met en route, comme pour symboliser la tranquillité qui peut enfin s’installer.

Suite de gestes en silence qui s’enchaînent comme de manière logique. Sawano quitte la table pour s’asseoir sur le tapis, sous la couverture du kotatsu, déblayant la surface, au moment où Himari attrape deux tasses dans l’un des placards au-dessus de l’évier - sur la pointe des pieds, mais habituée. Deux tasses servies sans poser de question, alors qu’elle remarque l’agitation de son invité, ne semblant pas savoir quoi faire de son tee-shirt foutu. I’m sorry I don’t have anything for you to wear… glisse Himari, léger froncement de sourcil navré sur le visage. Aucune raison même de posséder quoi que ce soit à sa taille, alors que personne ne vient jamais ici, que même son propre frère ne peut pas mettre un seul pied sur l’île. Pose les deux tasses sur la table, avant de soulever la couverture et d’activer le potentiomètre du kotatsu. Chaleur diffuse vite transmise aux occupants, sous la douceur du tissu épais. Jamais aussi fière de son héritage moldu que quand elle s’assoit au sol à cette table en hiver. Himari se relève alors pour grimper sur l’échelle rangée contre le mur, et saisir une couverture sur la mezzanine surplombant le minuscule appartement. Here, fait-elle en redescendant, pour tendre l’épais plaid à Sawano. Just to make sure you don’t get cold. Faute de vêtements adaptés à lui proposer.

Elle s’assoit enfin, dans un soupir de répit. Jambes croisées sous le kotatsu, bras sur la table, elle tire sur ses manches pour en recouvrir les paumes de ses mains, serrées contre sa tasse, dans un silence reposant, simplement rythmé par leurs respirations et la pluie battant sur le carreau de la fenêtre sous les toits. Say. Himari relève le nez, d’un air tranquille, presque prête à s’assoupir. Hmm? Did what I said earlier scare you? What? Son regard surpris soutient celui de Sawano, étrangement sérieux, pendant quelques secondes. …a little, elle admet. Ses iris retombent sur sa tasse de thé un instant. Prête à élaborer, triant ses mots sur le volet - sans avoir le temps d’ajouter quoi que ce soit. You think I’m the bad guy? I never said that, répond immédiatement Himari dans un murmure en secouant la tête. The way he asked, though. The way he jumped to conclusions. He has probably been told such things before, in the past. Trie ses mots un peu plus. You were fifteen. Marque une pause pour peser l’importance de cette information. You’ve done… that for a decade, and for the past two years, I never saw anything- commence-t-elle, sa voix marquée d’un léger tremblement. Anxiété de mal s’exprimer. There are a lot of things I do not know but… if there is one thing that I’m sure of, it’s that if you really wanted to hurt me, you would have done it a long time ago already. Tellement d’opportunités et d’occasions pour frapper là où ça fait mal. D’exercer un réel pouvoir jonché de mauvaises intentions. Il n’y a qu’à regarder d’où ils viennent, et où ils en sont. So no, I don’t think you’re the bad guy. And I’m not scared. Nouvelle pause. Ton étrangement ferme, sûre de ce qu’elle avance. Worried, and sad, maybe. But not scared. Or just scared that next time, I won’t be there to stitch you up. N’a pas une seule seconde pensé à l’autre, de l’autre côté. Ni même à qui il est. Probablement dans le même état, peut-être pire. Y-a-t-il même un camp à choisir lorsque la violence n’est là que pour le profit ou le simple plaisir ? And after all, it’s not that simple, you said so yourself, glisse Himari d’une petite voix en rapprochant sa tasse de ses lèvres, se blottissant dans son propre pull de laine. Déjà pas très grande, maintenant minuscule, noyée dans ses vêtements, assise sous le kotatsu.

Silence qui retombe sur la pièce. Fatigue qui s’installe, des deux côtés. Sawano s’excuse et s’allonge, disparaît de l’autre côté de la table, sur le tapis. –just lying down. Himari hoche la tête derrière sa tasse. Take your time… Plutôt étonnée qui l’exhaustion ne l’ait pas frappé bien plus tôt, en y repensant - après s’être battu, enfui, se vidant de son sang dans le noir, puis devant supporter le typhon, les sutures, les instructions. Hey, Yokoi – don’t mind me, yeah? Hmm? You go to sleep, or take a shower – I don’t know. Take care of yourself. Oh. Uh, yeah, sure. Hochement de tête hésitant, un peu désarçonnée par les propos, plus habituée à une confiance inébranlable et des ordres qu’à de la bienveillance. Qu’elle a pourtant déjà aperçue par le passé, brièvement - masquée de fierté et d’un ego d’une image à préserver, sans doute. You must be fuckin tired. I’m oka– I’mma just – try a healing incant’. En venant presque à oublier ce détail d’importance - la magie. Right. Sorry I can’t do anything to help with that… laisse-t-elle glisser, appuyant son dos contre le rebord de son lit derrière elle, dans un soupir presque déjà dans les bras de Morphée.

Le sentiment que sa conscience lui échappe la ramène à la réalité. Can’t sleep now. Himari termine sa tasse et se relève, en silence. Vaisselle nettoyée. Crâne vide de toute pensée, comme rangées au placard pour le reste de la nuit. Sa tête a abandonné pour le moment. Les questions, toujours présentes, mais étouffées par une couche de fatigue intense qui l’anesthésie de l’intérieur. Himari se retourne pour allumer la lumière de la salle de bains, apercevant la tête de Sawano allongé à terre, concentré sur sa main. Uh… if you want to sleep, you can take the bed, by the way. I’ll just sleep under the kotatsu, offre-t-elle, étendant son hospitalité naturelle après les émotions retombées. He needs it more than I do. Entre sutures, contusions et os fêlés, sa conscience la pousse à lui laisser la place sur un matelas digne de ce nom. Quant à elle, elle se débrouillerait. Ce n’est pas elle qui s’est trouvée rouée de coups jusqu’à la fuite pour sauver sa peau ce soir.

Entre dans la salle de bains, referme derrière elle. Trop épuisée pour une douche, mais en profite pour se laver le visage, se changer pour un pantalon et un tee-shirt de pyjama propres. Respire. Accuse le coup de la fatigue. I have to wake up for wo- wait a minute. Réalisation qui la frappe alors, se brossant les dents en silence, en tête à tête avec son reflet. Not just for work. I need to go clean up. Before anyone else sees the mess. Malgré le typhon, les tâches de sang risqueraient d’interpeller le personnel. Les gens poseraient des questions. Et à en juger au refus de Sawano de ne pas mettre un pied à l’hôpital, ce n’est pas une option. Himari saisit son téléphone machinalement. Recule son réveil de deux heures, pour une alarme sonnant au lever du soleil. Enough to clean the hallways and make up the rest of the mess as a typhoon incident. Before anyone comes in.

Sa toilette achève de l’apaiser, lorsqu’elle quitte la minuscule pièce, éteignant la lumière derrière le rideau de perles colorées décorant la porte. Remet ses pieds nus dans ses patins, revenant dans la pièce principale, éclairée seulement de la lune et de quelques lampes d’appoint, dans une lueur tamisée confortable. Dans ses gestes machinaux, remarque Sawano, toujours concentré sur ses incantations, mais qui semble reprendre un peu de couleurs.

Et puis elle les remarque.

…horns…?

Ses yeux s’écarquillent dans un choc silencieux, alors qu’aucun mot ne sort de sa bouche. Aucun mot ne lui semble adapté, même, alors que son cœur repart pour une nouvelle symphonie, adrénaline qui la réveille d’un coup. Sawano se redresse, et la scrute comme si de rien n’était. Oi. You good? Himari ne répond pas tout de suite et prend une respiration, avant d’ouvrir la bouche. Uh… okay, we don’t want your stitches to snap open so… don’t freak out, okay…? commence-t-elle, immobile, debout sur le pas de la porte de la salle de bains. Fait quelques pas vers l’entrée, pour fouiller dans son sac à main, et en sortir un petit miroir de poche. Se sent tout d’un coup comme une vulgaire Moldue, paniquée d’un évènement évidemment magique, bien que surprenant et très singulier. Évènement qui ne semble pas alarmer Sawano - ou peut-être parce qu’il ne s’en est tout simplement pas rendu compte. Curieusement, c’est aussi son détachement qui l’aide à rester calme. It can’t be that bad if he didn’t even realize he has horns growing out of his forehead… right?

Himari s’approche de Sawano lentement, pour s’accroupir en face, sans trop s’approcher non plus - give him the space - et ouvrir le miroir. Lui offrir son propre reflet, lentement, qu’il constate exactement ce qu’il se passe.  Are you… sure that knife wasn’t… enchanted or… cursed…? elle murmure d’une voix d’appréhension.

A hex. Because that’s the only way it could be, is it?

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Sawano Akira a feelsé sur ce message

Sawano Akira
Sawano Akira
don't get too close — himari ATniWLUOri — she/herIRL : Kwon Minsik (Sik-K) & OriAvatar, Crédits : 1722Messages : 10RPs : 666Gallions :
don't get too close — himari G4wSBVc



MOODBOARD
俺は暴力の中に平和を見つけた




☉ SCORPIO ∙ ☾  LEO ∙  ↑  SCORPIO
CHAOTIC NEUTRAL ∙ ISTP-A ∙ 8W7
TW:
Disclaimer :
tom nookMulticomptes : 151195 — 26 yo.Naissance & Âge : ∙ ilPronom(s) du personnage : #CD1B27Couleur de dialogue :
「 FIREWIZARD 」

après 6 ans de médicomagie, et avoir bossé aux urgences, akira décide de changer de cap et rejoint la caserne de fuji.


「 TEMPLE D'IZANAMI 」

combattant des bas-fonds, accro à l'adrénaline. besoin d'évacuer la violence qui consume ses veines. appartient aux abysses et aux vices.
Occupation :
「 HENSOKU ONI & THÉRIANTHROPE 」

anger empowerment
(énergisation par la colère)

« capacité de gagner de la force grâce à la colère. transformation de la colère en une forme d'énergie. le sujet N°127 devient plus fort, plus endurant lorsqu'il est excessivement énervé. »


misfortune spreader
(porteur de malheur)

« le sujet est un porte-malheur vivant, provoquant des accidents, des ennuis ou d'autres malchances autour de lui. d'ampleur variable, les incidents sont souvent mineurs. »


demonic guy
(transformation en oni)

« après analyses sanguines, il est mis en évidence que les métamorphoses intempestives du sujet N°127 sont dues à un cas de thérianthropie. il est intéressant de remarquer que seuls les attributs physiques propres au yokaï oni se manifestent chez le sujet. »

Particularité(s) :
| I'LL RISK IT ALL FOR YOU

(( don't leave me ))
SEIYA // best friend
PANDORE // best friend
REMI // evil twin

| I DON'T WANNA HURT YOU

(( hold with caution ))
HIMARI // favorite victim
ANDREA // homie, roommate
EVIE // homie
OSAMU // homie
ROSE // homie
MARLON // homie

| THRILL ME, CHILL ME, FULFILL ME

(( love, lust, passion ))
SOMI // reckless love (ex)

| NOT MY PROBLEM

(( aren't we all sinners ? ))
SAWAKO // former-victim
BERLIOZ // research partner, rival
MARIE-CLÉMENCE // à venir

| DAMN RIGHT YOU SHOULD BE SCARED OF ME

(( you can call me monster ))
ATLAS // cursed children
CHARON // vipère au poing, traqueur
KELL // wanna punch your faceRelations :
|RPs

14.10.21 PREPARE FOR TROUBLE Rose
28.01.22 NEW PLAN : FUCK IT Kenzo
xx.02.22 TITRE Nanashi
19.02.22 TITRE Pandore
xx.xx.22 TITRE Remi
xx.xx.22 TITRE Andrea


|SMS

PANDOREHIMARILE KRASSEIYAEVIEATLASROSEANDREANANASHIYOU ?
Plume à Papote :
— sorcier ❝ Hellboy - i'm still ANGRY
don't get too close — himari ATniWLU
IRL : Ori — she/her
Avatar, Crédits : Kwon Minsik (Sik-K) & Ori
Messages : 1722
RPs : 10
Gallions : 666

don't get too close — himari G4wSBVc



MOODBOARD
俺は暴力の中に平和を見つけた




☉ SCORPIO ∙ ☾  LEO ∙  ↑  SCORPIO
CHAOTIC NEUTRAL ∙ ISTP-A ∙ 8W7

Disclaimer :
TW:

Multicomptes : tom nook
Naissance & Âge : 151195 — 26 yo.
Pronom(s) du personnage : ∙ il
Couleur de dialogue : #CD1B27
Occupation :
「 FIREWIZARD 」

après 6 ans de médicomagie, et avoir bossé aux urgences, akira décide de changer de cap et rejoint la caserne de fuji.


「 TEMPLE D'IZANAMI 」

combattant des bas-fonds, accro à l'adrénaline. besoin d'évacuer la violence qui consume ses veines. appartient aux abysses et aux vices.

Particularité(s) :
「 HENSOKU ONI & THÉRIANTHROPE 」

anger empowerment
(énergisation par la colère)

« capacité de gagner de la force grâce à la colère. transformation de la colère en une forme d'énergie. le sujet N°127 devient plus fort, plus endurant lorsqu'il est excessivement énervé. »


misfortune spreader
(porteur de malheur)

« le sujet est un porte-malheur vivant, provoquant des accidents, des ennuis ou d'autres malchances autour de lui. d'ampleur variable, les incidents sont souvent mineurs. »


demonic guy
(transformation en oni)

« après analyses sanguines, il est mis en évidence que les métamorphoses intempestives du sujet N°127 sont dues à un cas de thérianthropie. il est intéressant de remarquer que seuls les attributs physiques propres au yokaï oni se manifestent chez le sujet. »



Relations :
| I'LL RISK IT ALL FOR YOU

(( don't leave me ))
SEIYA // best friend
PANDORE // best friend
REMI // evil twin

| I DON'T WANNA HURT YOU

(( hold with caution ))
HIMARI // favorite victim
ANDREA // homie, roommate
EVIE // homie
OSAMU // homie
ROSE // homie
MARLON // homie

| THRILL ME, CHILL ME, FULFILL ME

(( love, lust, passion ))
SOMI // reckless love (ex)

| NOT MY PROBLEM

(( aren't we all sinners ? ))
SAWAKO // former-victim
BERLIOZ // research partner, rival
MARIE-CLÉMENCE // à venir

| DAMN RIGHT YOU SHOULD BE SCARED OF ME

(( you can call me monster ))
ATLAS // cursed children
CHARON // vipère au poing, traqueur
KELL // wanna punch your face
Plume à Papote :
|RPs

14.10.21 PREPARE FOR TROUBLE Rose
28.01.22 NEW PLAN : FUCK IT Kenzo
xx.02.22 TITRE Nanashi
19.02.22 TITRE Pandore
xx.xx.22 TITRE Remi
xx.xx.22 TITRE Andrea


|SMS

PANDOREHIMARILE KRASSEIYAEVIEATLASROSEANDREANANASHIYOU ?

cw:


don't get too close[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] + [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]14 Novembre 2021[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Ses muscles se lamentent, tirés sous des gestes agités. Akira se débat dans son t-shirt pour le retirer, maladroitement, comme s’il s’agissait d’un filet dans lequel il était pris. Le bout de tissu ne ressemble plus à rien – taillé par la lame du couteau et tâché du sang qui l’abreuve. Finalement, il renonce à l’enfiler, au profit d’un torse-nu qu’il préfère garder frissonnant, mais propre. I’m sorry I don’t have anything for you to wear… Constat qu’il ne l’avait même pas effleuré. Il fout en boule le chiffon et l’abandonne en le jetant sur ses chaussures. I didn’t ask, don’t worry, il marmonne sans relever les yeux vers elle. L’habitude d’un verbe tranchant – pourtant dépourvu de méchanceté. C’est pas comme s’il s’attendait à pouvoir rentrer dans ses fringues taille souris, quoi.

A défaut de vêtements, Yokoi dépose deux tasses de thé fumantes sur le kotatsu, avant de se pencher en-dessous. Un cliquetis mécanique s’active, provoquant une agréable chaleur qui a tôt fait de se répandre. Il soulève à son tour la couverture, mais à la place du [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] qui s’y loge dans la plupart des foyers sorcier, il ne trouve qu’un banal chauffage électrique. The muggle version. Une simple découverte qui le retient quelques secondes en observation, avant d’entendre Yokoi s’affairer sur une échelle. Here. Akira relève la tête lorsqu’elle lui tend un énorme plaid. Devant son équilibre précaire, il se redresse lui-même sur des appuis difficiles, et l’en débarrasse. Thanks, fait-il en s’enveloppant dedans négligemment. The tea, the kotatsu, and now this. I won’t die freezing, huh. L’attention et les soins de Yokoi étant une couverture supplémentaire sur ses épaules. Pas loin de transpirer, en fait. Silencieusement, il se rassoit et profite de quelques minutes de calme où chacun entre en communion avec sa tasse de thé.

Did what I said earlier scare you ? Mais dans les soupirs se murmurent d’autres aveux, et la trêve de paroles est de courte durée. Envahi par des intentions qu’il n’arrive pas à démêler, ou même comprendre. Le désir vague de connaître ces pensées qui ne lui appartiennent pas. De vérifier dans le miroir de ses yeux quel est son reflet. …a little. Confession doucement admise. Mais l’intonation d'e sa voix n’en porte pas l’écho. La peur, avouée dans un calme serein. Davantage une inquiétude latente, à peine apprivoisée. Froncement de sourcils. Il y a une part de lui qui apprécie l’honnêteté de la réponse, et préfère qu’il en soit ainsi. Qui se nourrit de cette mise-en-garde et la maintient en barrière. Il l’aurait trouvé idiote de penser autrement. C’est finalement ce que tout le monde pense, en réalité. A raison. Lui le premier.

Une facette de lui qu’il lui montre pour la première fois, sans détour et sans voile. Qui n’est pas simple à appréhender. Et les conclusions sont souvent les mêmes. Akira s’est longtemps perdu en elles. C’est lui le méchant, c’est lui le connard. Inévitablement. I never said that. C’est un murmure, aussi léger que le reste. Le regard de Sawano se durcit. Perce au travers des yeux de Yokoi, dans un reflet sombre. Cherche à voir en elle. Don’t bullshit me. Les mécanismes de défense s’activent, et les muscles se tendent imperceptiblement. Nerfs sensibles. You might think it. Assez vite, elle répond, pour ne pas lui laisser le temps de s’en convaincre davantage. You were fifteen. Et les mots tombent, résonnent comme une évidence à laquelle il aurait manqué. Une pause laisse planer l’information dans l’air, comme un écho contenant toutes les raisons à sa réponse. Akira ne renchérit pas. La laisse l’emmener où elle souhaite en venir, mais son regard ne la quitte pas une seconde. Elle reprend, d’une voix mal assurée, mais sincère. You’ve done… that for a decade, and for the past two years, I never saw anything – ‘cause you don’t know me that much, il l’interrompt presque immédiatement. Rappelant qu’elle ne pouvait pas voir, ce qu’il a toujours fait en sorte de cacher. You couldn’t. Ne lui a jamais laissé l’opportunité. Jusqu’à ce soir, où la situation l’y obligeait. Ses mots évoquent que c’est une raison supplémentaire pour avoir peur. There are a lot of things I do not know, elle admet. but… if there is one thing that I’m sure of, it’s that if you really wanted to hurt me, you would have done it a long time ago already. Nouvelle tension qui se loge dans sa mâchoire, serrée. Ses pupilles la dévisagent, sans qu’il ne soit capable de la contredire. She’s right. Et sans le penser, l’évidence est celle qu’il n’a jamais eu l’intérêt – l’envie – de la blesser. Il le sait en lui, mais n’a jamais poussé la réflexion. Pourtant, il sait aussi que c’est arrivé. I hurt people I didn't mean to. Davantage des personnes auxquelles il tient. Remi. Pandore. And… – So no, I don’t think you’re the bad guy. And I’m not scared. La voix de Yokoi vient couper ses pensées, d’un ton plus affirmé. Worried, and sad, maybe. But not scared. Fronce les sourcils, décontenancé. Il ne comprend pas. Ses mots ne veulent pas s’enregistrer dans son esprit, ni trouvent ni place, ni cohérence. Ni droit d’exister. Comme si en réalité, il voulait qu’elle ait peur. Parce que le schéma de la peur est celui auquel il est habitué. Conforme. Ne laisse pas naître le doute, et garde les choses à leur place. Il aurait préféré qu’elle se méfie. Qu’elle ne soit pas aussi têtue. Qu’elle n’essaie pas autant, là où d’autres ont abandonné. Il aurait préféré qu’elle ne lui donne pas envie d’y croire. Alors il essaie de se convaincre en lui-même. She doesn’t know everything. She’s far from the truth. She’s just – stupidly ignorant. Pourtant, c’est bien assez que de lui avoir imposé son sang. Les blessures. Les sutures. La panique. Le risque. Mais Akira refuse de croire à une autre réalité que celle qu’il a toujours connu. C’est plus simple. And after all, it’s not that simple, you said so yourself. Abdique dans un soupir, qu’il vient noyer dans une gorgée de thé. Yeah. Let’s keep it to that. Son regard disparaît derrière la tasse, et ses pensées dans la fumée.

Il n’en faut pas davantage pour que la chaleur l’enveloppe. La fatigue l’enlace par la même occasion, dans un confort auquel son corps crève de s’abandonner, épuisé. A peine la force de marmonner quelques mots, qu’il vient s’allonger pour goûter à un semblant de repos. L’énergie lui manque, et avec elle la colère, atténuée par le filtre de paix. Doucement bercé par le silence, Akira se laisser porter par cette tranquillité – dans ses mots, aussi, il trouve un peu de répit. S’adoucit par une ponctuation plus paisible – plus sensible. Take care of yourself. Il n’y réfléchit même pas, coule lentement dans l’anesthésie de l’épuisement. Défait d’une armure greffée à sa peau, baisse les armes. La tentative du sortilège de soin achèvera de drainer le peu d’énergie qui lui reste. Sorry I can’t do anything to help with that… Didn’t ask, il manque de répéter, mais se retient. Laisse passer quelques secondes, témoins de sa réflexion, avant de répliquer. You’ve done enough, really. Et à nouveau le silence retombe, comme une couverture invisible qui dépose un peu plus de sommeil sur eux. Malgré ses efforts, Akira sent sa magie faiblir et ne parvient pas à l’utiliser suffisamment pour réparer ses blessures. De l’autre côté, il perçoit Yokoi qui s’est levée, et après avoir usé de l’évier, semble partie dans la salle de bain. Reste concentré, profitant de cette distance pour faire appel aux forces de son hensoku. Uh… S’interrompt immédiatement, et rouvre les yeux, à l’abri du kotatsu qui maintient le secret de ses stratagèmes. Attentif. If you want to sleep, you can take the bed, by the way. I’ll just sleep under the kotatsu. Wtf. S’agace de ce qui vient pourtant de bienveillance (qu’il rejette, qu’il refuse), dans un grognement. Akira lève sa main libre pour offrir son majeur en guise de drapeau de protestation. No way. You sleep in your bed. I’ll have the kotatsu. Range sa vilaine provocation pour revenir soigner ses côtes, avant d’insister. You need to rest. Bien déterminé à ne pas bouger de son nouveau coin douillet. I’m good here, this is my place now. Period. Entre la chaleur du kotatsu, le plaid et le coussin. Pas moyen qu’il squatte le lit de Yokoi. Trop d’orgueil pour accepter de la priver de ce confort de toute façon, qu’il préfère mille fois lui laisser. Sa fierté est bien assez épaisse pour lui servir de matelas.

La concentration l’absorbe dans l’incantation. Yeux clos pour puiser tous ses efforts et canaliser au mieux l’énergie de l’oni. A l’intérieur, il sent les os se ressouder, dans une sensation désagréable de craquement. La vague de magie qui se diffuse de sa main apaise la douleur, chaude et familière. Le souffle passe dans ses poumons sans causer de peine, et Akira cesse de réciter l’incantation, en même temps que l’énergie s’estompe. Done. Son cœur bat à tout rompre malgré le calme dans lequel il s’est mué pour réaliser ce sort. Juste assez de ce qu’il restait d’éveil au hensoku pour être utilisé en soin. Discrètement, il porte ses mains à sa vue pour en vérifier la couleur. Elles sont restées les mêmes, la magie restée bien à l’intérieur – à première vue.

Le rideau de perles s’agite dans un clapotis léger et Akira comprend que Yokoi était partie se laver. Nouvelle inspiration pour trouver la force de se redresser, mais lorsqu’il aperçoit son visage – oh, elle s’est changée – c’est une expression de stupeur qui couvre ses traits. Sans comprendre exactement ce qu'il se passe, Akira sourcille et l’interroge du regard, avant de lui demander si tout va bien. Uh… okay, we don’t want your stitches to snap open so… The fuck she's talking about. La scrute davantage pour essayer de lire ses expressions, au-delà de ses grands yeux écarquillés. … don’t freak out, okay…?I’m not the one freaking out, il grogne en s’agaçant de ne pas comprendre, mais reste toutefois très calme. Sans rien expliquer, Yokoi se dépêche jusqu’à l’entrée, se déplaçant presque avec prudence, comme si le moindre geste allait provoquer une catastrophe. Aborde ses gestes dans une précaution qui lui est propre, lorsqu’elle s’approche de nouveau, armé d’un petit miroir de poche. What the hell. A distance raisonnable, elle s’accroupit près de lui – elle était bien plus près encore, il y a moins d’une heure. Son comportement éveille la méfiance de Akira, mais cette fois-ci il reste détendu. Se sent… bien. Puis elle ouvre le miroir face à lui, qui découvre son reflet au creux des mains de Yokoi. The horns.

Are you… sure that knife wasn’t… enchanted or… cursed…?

Oh shit. Instantanément, son expression change. Se décompose dans un mélange de malaise et de tension qu’il ne parvient pas à camoufler. Par instinct, il porte immédiatement ses mains à son front pour les plaquer sous les cornes – encore petites, loin du plein potentiel dont elles disposent. Détourne la tête sans avoir besoin de regarder davantage dans le miroir, pour contempler un reflet qu’il connaît déjà – qui ne lui plaît pas. A ce moment, il a conscience que toute son attitude hurle des secrets qu’il ne veut surtout pas prononcer. Mais c’est trop tard pour reculer – pour mentir. Fuck... Uh, give me a minute. Et sans attendre de réponse, se lève de sa nouvelle place bien gardée, pour se précipiter dans la minuscule salle de bain. Fuck fuck fuck. Le miroir au-dessus de l’évier lui impose une vérité à laquelle il ne peut échapper. Qu’il ne peut plus cacher. Pas maintenant qu’elle les a vu. It’s – alright, il tente pour la rassurer de l’autre côté. I’m fine. Sa voix est sûre. Les mains contre l’évier, il s’observe dans le miroir sur le mur – découvre sa sale gueule au passage – et fait l’effort d’exiger aux cornes qu’elles retournent d’où elles viennent. Quelques secondes seulement suffisent à ce qu’elles se résorbent, ne laissant aucune trace. the knife wasn’t enchanted or cursed ? Les paroles de Yokoi se répètent, sans qu’il ne sache quoi lui répondre. Fuck. I’m the cursed one. What do I do now. Fuckin hell.

How much she can take of me. Les pensées reviennent, séduisantes et inquiétantes à la fois. Le soupir qu’elles lui arrachent est presque douloureux – brûlant. Annonciateur d’un aveu difficile à révéler. A prononcer. Dont il mesure mal les limites, qu’il tente encore d’estomper sous les non-dits. Voudrait essayer de se convaincre qu’il reste des barrières – mais en réalité, elles sont lentement tombées. Une à une. Depuis des mois. Et il n’en reste plus tant que ça. C’est son reflet, dans ses yeux, qui lui intime ce constat. S’il a menti, c’est surtout à lui-même. Et une seconde, il se déteste d’avoir été si mauvais. D’avoir échoué. L’instant d’après, c’est à se demander s’il n’a pas fait exprès de se saboter auprès d’elle. Lui d’ordinaire si méfiant et prudent, pour maintenir son secret. Pour n’importe qui d’autre, il se serait laissé crever dans cette infirmerie plutôt que d’accepter de l'aide. Pourquoi c’est si différent. Pourquoi il veut reculer, maintenant qu’il y est.

Quand la porte de la salle de bain s’ouvre, Akira ne cherche pas immédiatement Yokoi. All good, prononcé en l’air. Pour lui, pour elle, pour personne. Il se laisse le temps encore, de décider, d’appréhender le moindre mot qu’il s’apprête à prononcer. Comme si chaque seconde retardait un moment délicat à accoucher. Les perles passent sur sa peau quand il rejoint la pièce, et s’approche du kotatsu. Une forme de résignation imprègne ses gestes. Tout est pesant. Même pour lui. Il pourrait essayer, mais mentir n’a pas le goût du succès. Bien sûr qu’il sait mentir. Mais il n’a plus les éléments suffisant pour construire sa crédibilité. Mais si ce n’est pour mentir, alors pour dire quoi ?

Sorry about that. Cette fois il s’assoit du même côté où se tenait Yokoi un peu plus tôt. Comme si elle viendrait s’y asseoir avec lui, plus près que lorsqu’ils buvaient le thé. Dans un geste lent, Akira attrape le plaid qu’il a laissé tomber en se levant, et s’en couvre à nouveau les épaules. Puis il s’adosse au lit de Yokoi, comme elle le faisait elle-même tout à l’heure. C’est lorsqu’elle est assise à son tour qu’il déglutit calmement, en étudiant ses mots. I’ve got a – magical condition. Froncement de sourcils, lorsqu’il s’entend dire des mots pareils. C’est si différent d’en parler. Après toutes ces années à l’avoir gardé secret. Les seuls à savoir sont eux-mêmes des anomalies. Pandore, Seiya, Atlas. Des enfants qui n’ont pas eu besoin d’explications, liés par une magie maudite, code génétique déformé. Puis il y a eu Remi, et ses propres démons. Aucun n’a eu besoin de mots pour se comprendre entre eux. Tous pareils, à leur façon. Dans leur différence. Et surtout, ils étaient jeunes. Des gamins. Aujourd’hui – aujourd’hui Akira a 26 ans. Et des années qu’il porte ce secret sans l’avoir formulé. C’est nouveau – et dangereux. Il pourrait s’arrêter à cette explication. Ne pas entrer dans les détails. It’s a bit of a tricky one. S’humecte les lèvres. Since I didn't know my parents, I don’t know where it’s coming from, or what it is exactly. Perdu dans la contemplation de sa main emballée comme point de concentration, pour guider ses pensées sans se confronter au regard de Yokoi. Leurs épaules pourraient se toucher, s’il n’y avait pas le plaid pour couvrir celle de Akira. Proximité qui appelle à la confession – comme s’ils étaient suffisamment près pour que les mots ne restent qu’entre eux. But it makes my magic unstable and – raclement de gorge – just like a magical creature, my body can – sorta turn. Ses mains se mouvent de manière a guider ses mots, qui ne sont parfois pas suffisants pour expliquer toute la vérité. When I use my magic stamina, this kind of stuff can happen. Pour la première fois depuis qu’il est revenu dans la pièce, Akira cherche le regard de Yokoi. The horns, I mean. It’s – part of it, somehow. Pause. But, they’re gone now. Il montre mieux en plaquant sa main sur son front, cheveux en arrière. Puis il laisse sa main retomber sur ses genoux, repliés devant lui. Cherche dans le vide une suite qui fait sens. I don’t like to talk about it but – it’s actually a huge part of my life, y’know. … it’s – just a shot of what it really is. A nouveau, ses yeux trouvent ceux de Yokoi. Il la scrute, comme lorsqu’il lui demandait un peu plus tôt si elle avait eu peur. Cette fois, sans répéter la question, il cherche dans son regard le reflet de ces émotions. Une réaction à laquelle se raccrocher, dans ce bordel dans lequel il s’est foutu. Pousse un soupir quand il se prend la tête dans ses mains – et le pansement – apaise ses réflexions en fermant ses yeux. Sorry. It’s complicated – I’m not so sure about it. (The hell I’m talking about.) I must be fucking off. (back off back off back off)

l’alcool, la fatigue, la violence, le filtre de paix, l’adrénaline qui retombe…

Et si c’est lui qui flippait, finalement. A l’idée de lui donner de lui ce qu’il ne donne à presque personne. Un secret contre un secret, c’est tout ce que ça a été, avec les autres. Mais pour Yokoi, c’est différent. Qu’est-ce qui lui prend à prendre autant de risques. Elle pourrait faire une gaff, se mettre à vraiment flipper et alerter quelqu’un – non ? Chill, it’s only Yokoi. right ? Mais la parano, elle est pour n’importe qui. La peur que tout s’écroule, elle est permanente. Alors sur le rebord que tout bascule, Akira recule, voudrait revenir en arrière. N’ose plus sauter dans le vide. Empêtré dans sa propre vulnérabilité. Il ne s’était pas senti aussi failbe depuis – depuis. Le rêve. Où elle est apparue, de nulle part. Dans sa robe rouge. Dans ses songes lugubres, alors qu’il était abattu. Comme ce soir. C’est peut-être cette sensation, qui le conforte dans une direction aussi dingue. D’avoir déjà été là avec elle, sans qu’il ne se soit senti en danger. who’s Sen ? - (That’s me.) No one.

Et pourtant, il n’a pas prononcé le mot hensoku. Anomalie. Offre juste une surface de sa réalité. Comme un début qu’il a de la peine à amorcer. Une histoire dont il ne lit que la première ligne. Sa main droite vient passer sur sa nuque, comme pour l’aider à se détendre. Normalement, ses doigts trouvent les chaînes de son collier – mais il n’y est plus. Et cette absence le dérange. Akira brise le silence avant que le silence ne le brise. That’s a lot to take for one night, huh ?, il n’essaie même pas vraiment de sourire, le regard perdu dans le vide devant eux.

How much she can take of me.  
skate vibe, mk.

Andrea Davis, Yokoi Himari et Pandore Águilar ont feelsé sur ce message

Contenu sponsorisé
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
messages missives
Bloc-Notes