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Noé Águilar
Noé Águilar
So this is Christmas | ft. noé - Page 2 ENM4ltEE_ospuf, Léa — elle/she/herIRL : marlon pendlebury (spuf) ; (vocivus)Avatar, Crédits : 582Messages : 4RPs : 7 928Gallions :
So this is Christmas | ft. noé - Page 2 QkILw753_o
Spoiler:
Disclaimer :
charon, l'ombreash, l’éclipsekenzo, la luneMulticomptes : 12.03.01 •• 21 années trop vite passées, en pilote automatiqueNaissance & Âge : il, he, himPronom(s) du personnage : cadetblueCouleur de dialogue :
•• ECONOMIE & GESTION ••
première année
Poussé sur une voie qui l’ennuie et l’indiffère, il fait de son mieux, pas pour lui mais pour combler les attentes de ses parents. De difficultés en réussites, son périple d’étudiant est une catastrophe. Lui s’imaginait danseur ou historien. Botaniste même. Mais papa en a voulu autrement, son héritage ne se danse pas, il marquera l’histoire plutôt que l’enseigner et fera pousser les graines de l’opulence. Alors il ploie Noé, s’oblige et s’efforce. Pour la seconde fois, recommence puisque la première tentative a été un échec.

•• DANSE ••
deuxième année
Ce qui devait être un à côté pour s'apaiser est devenu sa fierté et sa réussite. Avec retard mais un talent certain, le petit papillon prend un peu plus son envol à chaque nouvelle chorégraphie.
Occupation :
•• rokurokubi •• fils de la nuit depuis le 08 septembre 2020

•• CONTRÔLE DE LA MORSURE ••
seuil 1
Encore en phase d’apprentissage. Y a des ratés, des fois une rentre et pas l’autre, des colères et crises de nerfs devant son inefficacité. Le contrôle en guirlande de Noël, il clignote et lui glisse entre les doigts la plupart du temps. Ca viendra, il le faut.

((2 points en réserve))
Particularité(s) :
pandore •• l'autre partie du coeur ••
anla •• le baume au coeur ••
nanashi •• apprendre au coeur ••
naoyu •• le frère de coeur ••
bae •• les jeux du coeur ••
yujin •• voir au-delà du coeur ••
atlas •• les méfiances du coeur ••
seiren •• la mécanique du coeur ••
isaac •• l'idole du coeur ••
himari •• les mots du coeur ••
lloyd •• le professeur du coeur ••
ujinori •• la folie du coeur ••
Relations :
— ÉLÈVE ❝ mister st-valentin 2022
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IRL : spuf, Léa — elle/she/her
Avatar, Crédits : marlon pendlebury (spuf) ; (vocivus)
Messages : 582
RPs : 4
Gallions : 7 928
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Disclaimer :
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Multicomptes : charon, l'ombreash, l’éclipsekenzo, la lune
Naissance & Âge : 12.03.01 •• 21 années trop vite passées, en pilote automatique
Pronom(s) du personnage : il, he, him
Couleur de dialogue : cadetblue
Occupation :
•• ECONOMIE & GESTION ••
première année
Poussé sur une voie qui l’ennuie et l’indiffère, il fait de son mieux, pas pour lui mais pour combler les attentes de ses parents. De difficultés en réussites, son périple d’étudiant est une catastrophe. Lui s’imaginait danseur ou historien. Botaniste même. Mais papa en a voulu autrement, son héritage ne se danse pas, il marquera l’histoire plutôt que l’enseigner et fera pousser les graines de l’opulence. Alors il ploie Noé, s’oblige et s’efforce. Pour la seconde fois, recommence puisque la première tentative a été un échec.

•• DANSE ••
deuxième année
Ce qui devait être un à côté pour s'apaiser est devenu sa fierté et sa réussite. Avec retard mais un talent certain, le petit papillon prend un peu plus son envol à chaque nouvelle chorégraphie.

Particularité(s) : •• rokurokubi •• fils de la nuit depuis le 08 septembre 2020

•• CONTRÔLE DE LA MORSURE ••
seuil 1
Encore en phase d’apprentissage. Y a des ratés, des fois une rentre et pas l’autre, des colères et crises de nerfs devant son inefficacité. Le contrôle en guirlande de Noël, il clignote et lui glisse entre les doigts la plupart du temps. Ca viendra, il le faut.

((2 points en réserve))


Relations : pandore •• l'autre partie du coeur ••
anla •• le baume au coeur ••
nanashi •• apprendre au coeur ••
naoyu •• le frère de coeur ••
bae •• les jeux du coeur ••
yujin •• voir au-delà du coeur ••
atlas •• les méfiances du coeur ••
seiren •• la mécanique du coeur ••
isaac •• l'idole du coeur ••
himari •• les mots du coeur ••
lloyd •• le professeur du coeur ••
ujinori •• la folie du coeur ••

@yamada nanashi & @noé Águilar
december 25th, 2021
Le regard se moque, il le voit et ne comprend pas. Glousse nerveusement pour faire passer ce qui dérange tout en s’affalant sur la table, à moitié épuisé, à moitié dans la théâtralité. « - Wait what ? Fuck I forgot, I’m so sorry. » Des deux mains sur la tête, les doigts dans les bouclettes, il se planque derrière ses douces et renifle si fort que ça sent le pas vrai. Il s’en veut pourtant, et pour de vrai. D’avoir oublié. Un peu perdu entre leur danse, le gars venu l’accoster, l’allégresse folle de l’alcool dans les veines et de la soirée qu’il est en train de passer. Trop belle pour devoir s’arrêter quand pourtant il faudra bien qu’elle le fasse. Ce moment où il faudra se séparer et rentre, chacun chez soi. Pour aller crever, rien qu’un peu, dans son lit, sous sa couette dans laquelle il s’enroulera volontiers. «  - Yeah he gave it to me. I don’t know if I will, call him back, he is hot for sure but, it’s new to me, all the gay love package, and it’s kinda scary, going out with strangers, doing stuff with them and when it’s done going back to normal. » Lèvres froissées, Noé lève le nez vers Nana, cheveux toujours entre ses doigts. Ils sont doux. Comme ceux de Pandore, les boucles en moins.
« - Don’t be, it’s okay. »
D’un murmure de presque rien en sourire sur les lèvres, il est distant, le sourire. Perdu ailleurs, entre nostalgie et tristesse. Pouvoir sentir les arômes, les imaginer mais ne pas les vérifier. Il n’a jamais réussi à savoir ce qui était le pire dans sa condition, devoir boire du sang ou ne plus pouvoir manger. Un peu des deux, beaucoup de la deuxième option sûrement. On s’habitue à tout dirait maman.

Il acquiesce en silence, sa tête toujours posée sur son bras étendue et la regarde faire. Esquisse un sourire tout en fermant la paupière à la main agrippant sa guibole, ses pieds tapotant doucement sur le sol comme pour lancer un thanks silencieux. It feels like you. Et il se marre Noé, d’un coup spontané dans le ventre faisant sortir le trop plein d’air, les notes en cascade pour les voir s’échouer sur la table. « - I’m a pancake, this is nice. I do, feel the texture of food, and it’s weird, having the feeling but not the flavour, most of the time my brain tries to combine the memory to the feeling but it still feels weird even if it’s nice, sometimes. » Tapote d’un index distrait sur sa tempe, cerveau fou comme les aiguilles du cœur, il s’agite dans tous les sens mais ne sait pas vraiment où s’arrêter. Ne sait plus. Et puis la mélancolie revient, dans un sourire plaqué sur les lèvres mais perdu ailleurs. Il laisse Nana manger sans la déranger, le regard au-delà de la table, sur l’espace où des gens dansent mais qu’il ne voit pas vraiment.
Emerge à moitié sur la fin de la musique des couverts, le silence léger revenu dans leur bulle et la commande oubliée est passée. Il acquiesce simplement.

« - Yeah sure, shoot. » Le nez se relève vers le visage au-dessus du sien, petit froncement de sourcil plissant le front, Noé s’attendait sûrement à toutes les questions du monde mais pas à celle-là. Un petit o surpris sur les lèvres, il se redresse avec la lenteur d’un chaton essayant désespérément de s’étirer comme un grand, avec grâce. C’est juste un peu maladroit, une succession de mouvements pour lui permettre de se redresser et s’assoir correctement face à Nanashi. Croiser les jambes sous la table, les défaire et finalement s’assoir sur une de ses chevilles, l’autre pied dans le vide. « - I wasn’t excepting this, I… Don’t know what to say. Well no, I’ve repeated it over and over in my head but, never thought I’d have to say it out loud. » Un peu nerveux tout d’un coup, il ne dit rien lorsque le serveur pose les verres sur la table. Fait disparaître ses mains sous la table et regarde l’assiette vide. I can’t do this, it’s stupid. Mais une part de lui en a envie, de faire ça correctement.  Quand l’autre se borne à se dire que c’est débile, inutile. Sortir du placard ça veut rien dire et il ne devrait pas avoir à le faire. Et pourtant. Alors il inspire, un peu fort, un peu de travers. Se redresse comme il peut sur son siège.

« - Okay, hum, Mom I… Merlin’s I feel so stupid right now. » Un bout de rire sonnant faux, qui grince un peu sous la nervosité qui monte. Se ressent dans son pied tapant le sol et le regard qui va partout, sauf dans celui de Nana.
Look at her. Mais c’est bête, il ne peut pas. Alors tant pis, il va balancer sa tirade à la table, l’assiette. Les verres. N’importe quoi mais pas Nana. Pas sa mère… C’est sûrement Pandore qu’il regardera le jour où ça sortira, si elle est là, avec eux. Pour se donner du courage parce qu’elle ne jugera pas.
« - I've always known something was different about me, ever since I was a kid, I just didn't wanna think about it, 'cause it scared me and we had other stuff to deal with for many years, and somehow I thought I wouldn't be here anymore so I'll never have to tell you, but here I am now, safe and sound with an heavy burden on my heart. I know I may have disappointed you, and I'm so sorry about that but I’m trying to be a better version of me everyday and make you proud. But for that, I need to be me, not an hidden version of who I am. That’s why I have to tell you, I’m gay... It doesn’t change anything, I’m still the same Noé, same son of yours... » Et c’est comme lorsque la musique s’arrête sur une dernière note restant suspendue dans le silence soudain. A peine un soulagement, le cœur battant tellement fort qu’on peut l’entendre sans avoir besoin de tendre l’oreille. Les dents mâchouillent la lèvre, et dans un nouvel éclat de rire aussi crispé que gêné, Noé disparaît sous ses mains, s’affale à nouveau sur la table comme un ballon dégonflé.

« - Fuck I wanna hide under the table so bad now. » Dans sa tête, ça ne sonnait pas comme ça. Son discours. Et maintenant qu’il l’a dit, il se rend compte des choses manquantes. De tous ces bouts qu’il faudrait rajouter, enlever. Peut-être ne pas parler de son cancer, même pas le supposé. Seulement le rayer. C’est un autre problème, on ne les mélange pas.

Yamada Nanashi a feelsé sur ce message

Yamada Nanashi
Yamada Nanashi
So this is Christmas | ft. noé - Page 2 ET8sr7smusca, lisa — she/herIRL : Awich · Sha | sign · skate vibeAvatar, Crédits : 684Messages : 4RPs : 5097Gallions :
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Ancienne Chanteuse cherchant à retrouver sa carrière passée
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Branche faciès animal : inné, instabilité, stabilité
Branche corps animal : inné, instabilité, stabilité, durée

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So this is Christmasoutfit
25 décembre | @Noé Águilar

L'amertume du cocktail me fait crisser les dents de cette façon agréable, les papilles qui se lèvent sous les frissons qui ne restent presque que derrière la barrière des dents. Un peu plus encore ce soir, je sens que je veux le protéger, le petit Noé. De l'amie qui le tire vers les limbes, avec bienveillance pour qu'il apprenne à mieux connaître ses propres limites, je passe à mère qui se met à se tenir bien droite sur sa chaise, les coudes vissés sur mon propre ventre. J'ai le cœur qui bat, alors que je lui demande de me parler comme si j'étais sa mère. Dans une respiration, je me sens avoir changé de masque ou de visage, avoir pris de l'âge et des rides, de l'assurance aussi, et beaucoup d'affection soudainement qui déborde et dégouline. Car j'ai toujours cet amour étrange pour le garçon, comme si dès le départ je m'étais transposée à cette place qui n'est pas vide mais le semble un peu par moment. Avec Hana encore toute jeune, je n'ai pas tout à fait la possibilité d'assouvir cet instant de lionne qui saisit sa progéniture dans sa gueule pour s'assurer qu'elle ne quitte pas le bon chemin. Avec Noé, il y en a des chemins desquels l'écarter, des erreurs à ne pas commettre... De quoi être fière. De quoi pleurer à chaudes larmes en se disant qu'il a grandi. Alors je fonce dans le tas, oublie la décence qui n'a jamais vraiment été très puissante chez moi, et garde mon sérieux pour ce jeu de rôle qui le nécessite.

Les mains ne se touchent plus, entre lui et moi. La complicité dont on est habitués n'est déjà plus là. Il a lâché mes mèches de cheveux, n'est plus avachi sur la table, et moi j'ai cessé de dévorer ces pancakes incroyablement légers. En un instant, nous ne sommes plus nous-mêmes, plus présents dans ce bar. On est à présent ailleurs, dans un lieu sans contours. Je sens en moi une espèce de crépitement familier, je sens que je voudrais parler pour créer l'illusion de la scène et peut-être lui faciliter les choses, mais ce ne serait que pire, alors l'oiseau chanteur demeure muet et écoute quand Noé ose enfin prendre la parole.

« Merlin’s I feel so stupid right now. - You're not. Come on, continue. I'm listenning, Noé. ». Et je le sens dans le mouvement de sa jambe stressée, tout comme dans ce rire malaisant ; il n'a pas besoin d'illusion pour y être plongé. Il y est déjà Noé, devant sa mère, devant elle, encore trop honteux pour briser le silence et la regarder. Dans une tentative vaine et un peu étrange, je tends mon bras pour venir saisir sa main et lui offrir du réconfort, mais je m'arrête avant d'y arriver, dévie le geste pour saisir mon verre. Car elle ne le ferait pas, elle, créer cette atmosphère familière pour qu'il se sente à l'aise ; elle n'y arriverait pas. Alors je reste dans mon rôle, racle ma gorge comme signe d'impatience, jusqu'à ce qu'il parle enfin et que je garde alors contre moi mon cocktail que je me mets à serrer entre mes doigts.

Jamais je n'aurais pensé qu'ils me touchent autant, chacun de ses mots. Je la connais sa situation, l'ai toujours acceptée, j'en ai même vécu des moments similaires. Mais il y a une telle justesse dans leur expression, que la pression de mes phalanges se desserrent et que tous mes muscles se détendent. Sans le couper dans son monologue, je me prends par moment à le couper dans des murmures inaudibles. You're not disappointing me, avant que mes sourcils s'abaissent de tristesse devant ses ressentis. I am, proud of you... Je ne sens même pas la main qui quitte la glace froide de mon verre pour venir se porter à mon cœur, soutenir ma respiration qui s'éteint petit à petit, les pleurs qui gonflent mes paupières qui ne craquent pas encore.
Et puis c'est fini. Le jeu est passé. Noé redevient le gamin mi-honteux mi-joyeux, teinté d'un peu d'alcool et de beaucoup d'espoirs. C'est terminé. Mais moi je reste là, bloquée dans le rôle d'une mère trop proche de celui que je m'octroie, avec lui ou avec d'autres. Je le réalise bien, parfois, que je m'aventure sur des terrains glissants qui ne me concernent pas.

Il y en a au moins une, de larme, qui commence à perler contre ma joue. Certainement deux. Mais je les chasse rapidement, puis me lève de mon siège alors que lui se cache sous ses mains. En reniflant fort, j'arrive à côté de lui et attrape son bras d'une poigne un peu sévère, un peu violente qui se veut utile pour cacher la guimauve que je suis à l'intérieur. Ma voix aussi est froide, directe. « Stop that. You just said it, Noé. You cannot hide anymore, anyway. So you... Mais elle craquelle, la voix. Elle se brise un peu sous les mots émotifs. You just stand tall, like that. And whatever happens, I'm not your mom, but I'll always be proud of you. I'm sure she is too. She should. ». Fuck. Fuck that. Murmurés encore une fois, les vulgarités qui viennent cacher la sensibilité. Mais il le sait Noé, comme je suis, entière d'un côté comme de l'autre, alors je finis par me laisser aller, le prendre dans mes bras et embrasser son cou, ses joues. Caresser le haut de son crâne pour descendre contre ses oreilles, devenue définitivement mère de ce petit bout d'homme qui s'est assumé pour l'espace de quelques lourdes secondes si importantes.

Je ne le lâche plus, décale ma chaise pour m'approcher de lui. Répéter entre une et douze fois comme je suis fière, comme il est fort. Jusqu'à ce qu'il en ait marre, que nos verres se vident. Jusqu'à ce que aussi l'inconnu du bar vienne faire un clin d'œil et que je lui réponde Not tonight à la place du garçon, car ce soir Noé est épuisé, et maman-Nana veut qu'il se repose.
Les vapeurs continuent de nous envelopper quelques temps ; nous guident hors du lieu, jusque devant les paliers de nos portes, le tour bercé dans le froid de décembre aux illuminations de Noël qui dansent et nous font un peu rêver. Ce Noël rien qu'à nous, partagé à deux.

Noé Águilar a feelsé sur ce message

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