— made of glass

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Le son d’un verre éclaté au sol la ramène à la réalité. Elle sursaute, se retourne soudainement, examine les bouts de verres qui se sont envolés avant d’aider volontiers le serveur et ramasser ce qui reste.  « Reparo. » l’objet retrouve sa forme initiale et un fin sourire s’étire sur les lippes de la douce Alma, dont les cheveux sont blonds vénitiens ce soir. Le serveur se retire et elle reprend sa place, elle n’avait pas quitté ce siège depuis le début de la soirée, ses yeux rivés sur la même cible. Ce soir, aucun bénéfice, juste de l’information. une demoiselle dont le visage été un peu trop familier, entourer de faire valoir. Elle lui ressemble tellement, c’est affolant, comment était-ce possible ? Etait-elle aussi une métamorphe ? Etait-elle aussi une création d’un garçon trop peureux pour vivre ? Il s’interroge, il se questionne. Et finalement, il se agit. Son corps se laisse emporter entre les autres, les figurants, ceux qui ne sont là que pour faire exister les filles comme elles. Elle remarque rapidement le love filtre qui s’écoule dans le verre de la gamine, et n’arrive pas à temps pour le renverser.  « Sh•t. »  Ses pas sont alors plus rapides, et sans demander l’avis à la gamine, elle renverse son brevage et tire sur son bras.  « Sorry, I’m so messy, I can clean in, just follow me. » n’attends toujours pas la réponse et la pousse en dehors du cercle. Elle peut sentir la frustration du garçon jusqu’ici, et se contente de se retourner vers lui pour offrir un doigt d’honneur.  « Everybody leave. »  toutes les autres faire falloir qui essaie tant bien que de mal de s’arranger, trouve refuge dans les toilettes pour s’améliorer. trop de blush ne changera rien, avait-elle envie dire, mais Alma avait d’autres chats à fouetter. Elles obéissent et elle scelle la porte du revers de sa main. « You need to vomit, now. » plus un ordre qu’autre chose.

Il s’arrête soudainement sur les détails, Yujin. Sa peau laiteuse, ses lèvres pulpeuses, son teint parfait, tout ça c’est naturel ? Elle doit avoir du sang de velane dans les veines, ou utilises des produits qui n’existent pas aux japon. Il se sent soudainement intimidé et se tourne, lui aussi, vers les miroirs qui étaient jadis squattés par les faire valoir. Car c’est à ça qu’il ressemble à côté d’elle : une vulgaire copie.  « He put something in your drink, a love filter maybe, or drugs, i’m not sure. »

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les sourires sont polis, la tête hoche distraitement. le liquide tourne au fond du verre, se réchauffe entre les doigts alors que la glace a fondu depuis longtemps. entrainée au fond de la boite de nuit par des collègues après un tournage, les visages déjà perdus, remplacés par d'autres. simplement profiter de la présence d'une nouvelle célébrité à leurs côtés, à ne pas réellement chercher à connaître au-delà de la tête d'affiche. vinit lui manque, inwoo aussi. échangerait la cacophonie des basses volontier pour ses amis, se contenterait même de la modestie de l'appartement qu'elle partageait avec sadae depuis quelques temps. la poupée étouffe un soupire derrière un sourire faussement amusé à la blague faite par on ne sait qui, ils se ressemblent tous les charognards aux grandes promesses. et elle s'est déjà brûlée trop de fois à y croire à leurs belles illusions ; ne peut s'empêcher de les comparer à marlon... et bien que ça l'irrite de se l'avouer, ils n'ont pas un quart de son charme. le verre est porté aux lèvres carmines et le liquide tiède vient brûler la trachée. les effluves de la potion se mêlent à l'alcool, se perdent dans les arômes et parfums des corps pressés les uns aux autres, et terminent imbibés dans le tissu de sa robe.

chevelure blonde qui passe en coup de vent, les ongles manucurés s'accrochant au poignet l'entraine dans son sillage avec une excuse qui n'a rien d'une excuse. pointe d'énervement et confusion sur les traits de la belle, sans doute plus causée par la tâche fraiche sur sa robe, que par autre chose. les salles de bain sont rejointes, et l'autre évicte le reste. et quand tout s'est calmé et que les prunelles se posent finalement sur les traits se cachant sous les mèches blondes, c'est un reflet étrange qui lui fait face. les mots de kei remontent à la surface, et sans qu'elle ait besoin de dire quoi que ce soit, hanui reconnait alma. I need to what? s'attendait à tout sauf à ça, mais le ton lui met la puce à l'oreille sur le sérieux de la situation alors elle repousse les questions. aish shit. fuse tout naturellement entre les lippes quand l'explication tombe finalement. elle ignore si c'est vrai la poupée, mais que gagnerait l'autre à lui mentir sur une telle horreur ? préfère disparaître dans l'une des cabines libres en espérant qu'il ne soit pas trop tard.

elle en ressort les yeux larmoyants la poupée, les traces carmines ont glissées sur l'épiderme, donnent l'apparence de lèvres ayant trop embrassés sur les traits. les mains glissent sous l'eau, viennent perfectionner à nouveau une apparence déjà charmante. thank you for the help... hésite un seul instant avec de se lancer, la curiosité au bout des lèvres, trop prête à éclater pour pouvoir la réprimer. alma right? kei mentioned you. termine d'effacer les dernières traces du presque drame. he was right. we do look alike. et les regards se retrouvent à travers la glace, poupée sourire aux lèvres, sans savoir que ce qu'elle voit n'est qu'une savante tromperie. nice to meet you, I'm hanui. arrête le jet d'eau pour se retourner vers elle, main tendue. le début de quelque chose, sans doute. moment qui change tout, quand les étoiles se percutent pour la première fois dans un univers trop petit.

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« Vomit. » Répète t-elle avec le même ton. Ses joues sont encore rosées et elle se tourne la tête quand celle-ci s’enferme dans une cabine. Yujin est subjugué, il ne s’attendait pas à une tel ressemblance. Ses yeux ont la même forme amande que la fille de la pub, mais son visage n’a rien avoir. Il était plus fin, mieux dessiner. Dans le métier, on aurait pris ses mensurations pour dessiner les anges, délicate petite fleures qu’on cueille du bout des doigts, ou vilaine antagoniste qu’on n'ose pas haïr car elle est beaucoup trop jolie. Il déglutit, l’impression que sa propre poitrine va exploser, qu’il était bête, qu’il était stupide. Crée toute son histoire autour de quelqu’un dont il n’arrivera jamais à égaler la beauté. La porte claque de nouveau et il sursaute prête. « Feeling better ? » à son tour, se rapproche du lavabo, zieutant leurs deux reflets dans la glace qui trônait au-dessus de l’évier. Il a crée la version raté d’un chef d’œuvre, quel imposteur.

« Mh? » le contexte, il en oublie le contexte. Alma sursaute preste à la mention de Kei, elle oublie parfois qu’il a une vie ne dehors d’elle. Qu’il existe, qu’il n’est pas une réalité crée pour assouvir des fantasmes. « Kei Reynolds? » sa voix est plus douce qu’en règle générale, Alma venait de se faire effacer à grand coup d’éponge par sa version original. Pourtant, elle ne perd pas le nord, ses doigts scelle cette rencontre étrange. « How do you know him? » Elle ne relève pas le reste, oui elles se ressemblent, mais si Hanui poser trop de question, elle ne saura pas y répondre. « Nice to meet you, Hanui. Aren’t you famous ? I’m 100% sure, I saw you on tv. Or somewhere else. » elle marque une pause, se voulant douce et bienveillante, Alma ne l’a jamais était, et à l’heure actuelle, elle brulait d’envoie de lui poser un millier de questions. « I’m no one to tell you that but : I’m not sure you should return with your group of friends. - sans mon intervention, tu te serais sûrement retrouver dans la rubrique fait divers de demain matin, avait-elle envie de rajouter. - We should leave, let me call a magic taxis, or helping you to transplane. Whenever you want, just you and me, and no weird boy trying to drugs you. »

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elle s'était imaginée rencontrée la mystérieuse hanui. quand la nuit était noire et que le sommeil lui échappait, elle avait tenté de se dessiner ses traits sans succès. incapable de s'imaginer les traits de quelqu'un qui lui ressemble sans être elle... et pourtant, maintenant que les deux visages se cotoient dans la glace, elle comprend sans difficulté ce que kei avait voulu dire. feeling better? elle n'offre qu'un sourire en réponse la poupée. incapable de dire si la potion a eu un effet, ou pas. ne peut qu'espérer que l'intervention de la blonde suffira.

kei reynolds? la réaction de la gamine intrigue la vélane, lui laisse penser que quelque chose se trâme entre les deux âmes. l'impression déjà existante suite à la conversation avec kei, mais voilà qu'elle ne fait que gagner en force, amuse la poupée coincée au centre de cette histoire sur laquelle elle est tombée par pure coincidence. we work together. tout simplement. une seule fois, pour le moment. plus un inconnu qu'un ami si elle devait être honnête, mais ce n'était que des précisions inutiles. i don't know about famous. fausse modestie. sa mère lui a toujours répété que le monde préférait les demoiselles humbles, et que l'arrogance ne lui allait pas au teint. i do acting and modelling stuff. carrière minimisée alors que c'est toute sa vie, qu'elle n'a jamais su faire quoi que ce soit d'autre ; uniquement exister pour le regard des autres. peu de réelles amitiés dans sa vie, à plutôt être utilisée et abandonnée. they're not... my friends. la phrase est coupée par l'entrain d'alma qui continue de s'exclamer. yes i'd like that, anywhere you'd recommend? I haven't been in minami iwo jima for a long time. et tous les endroits qu'elle fréquentait autrefois sont aujourd'hui hors de ses moyens. c'est peut-être naïf de sa part de s'accrocher à cette inconnue... mais même si la gamine avait des intentions mauvaises, elles pouvaient difficilement être pires que celles de son entourage jusqu'à présent.

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Elle ne relève pas l’information, qu’est-ce qu’elle sait sur lui ? Sur eux ? Sur la relation qu’Alma peut avoir avec Kei ? Elle a l’impression d’être bête, elle aurait du demander à Kei, mais l’idée ne lui aurait jamais effleuré esprit. Elle qui pensait avoir un coup d’avance, se rend compte qu’elle n’a aucune idée de l’adversaire qu’elle peut avoir en face. Ça la fruste, elle en pince les lèvres, puis comme une envie de rouler des yeux à la réponse d’Hanui. Tu n’as aucune idée si tu es célèbre ou pas ? Menteuse. En tout cas, tu es très populaire. C’est sûrement parce que tu es très jolie, les jolies filles ne passent pas inaperçue ici, y’en a pas beaucoup. elle aurait du rajouter qu’elle parle d’elle aussi, mais sa phrase été trop houleuse, sonne presque comme de la drague si elle avait eu la forme de Yujin à ce moment là.

Heureusement pour elle, la conversation vire pour une évasion à deux. Alma palpite, sa jalousie la ronge, mais sa curiosité devait être assouvie. Hanui est un puits à secret, et une seule idée la hante depuis qu’elle apprit son existence : elle veut tout savoir, tout découvrir, tout comprendre de la vie de celle à qui elle a volé les traits. Je peux donc affirmer qu’ils ont l’air très naze, tes amis. elle glousse, consciente que les maires valoir ne sont là que pour passer le temps. Sans attendre, elle se saisit de son poignet, pour finalement libérer les toilettes. Des filles attendaient en file indienne devant la porte, et Alma ne manque pas de les bousculer sans excuser. Bougez-vous de là. hurle t-elle presque, en se faufilant un passage entre les demoiselles. En passant devant le groupe qui accompagnait Hanui, Alma dresse son majeur pour l’offrir au débile qui voulait abuser d’elle. Débile. dit-elle assez fort pour qu’il puisse l’entendre.

J’ai un ami qui me prête son appart. C’est en attendant que j’ai des sous pour m’en prendre un. L'emmenait chez Yujin était risqué, mais Alma n’aurait jamais plus une occasion pareille. Retourner dans un autre bar, ou à la tour des Denki attirerait trop l’attention sur les deux jeunes filles, on les prendrait pour des jumelles, ça attiserait encore les envies perverses des détraqués. Fais-moi confiance, je te veux aucun mal. Le taxis magique venait de retrouver son client, et Alma ouvre la porte arrière pour invité Hanui à monter dedans. Oui, ou non, c’était à elle de choisir.

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ça a quelque chose de très étrange ; plus que la relation qui est des plus singulière, les compliments en eux-même. peut-être est-ce leur similitude, les traits qui semblent avoir été peint des mêmes traits de pinceau ; comme si un seul peintre s'était amusé à créer un jeu des 7 différences. alors quand le compliment s'élève, il y a ce sentiment au fond de la poitrine qu'il ne lui est pas entièrement dédié -- à moitié pour elle, à moitié à l'autre. on dirait qu'elles ne sont que les deux faces d'une même pièce, à exister sans connaître ce qui se trouve de l'autre côté... et ça l'a déroute la poupée, arrache ses mots pour l'enfermer dans un mutisme confus, simple merci? s'élevant, aussi chaotique que l'a été leur rencontre, et les débuts de cette étrange relation se formant.

mais il n'y a pas le temps de réfléchir, pas le temps de souffler avec la gamine tornade à ses côtés ; elle s'active, l'entraine, aspire son air dans son orbite. they're not my friends. qu'elle réitère, sachant très bien que les mots ne changeront rien. mais elle veut qu'alma l'entende, que les mots libèrent le poids de sur le palpitant. désolée, désolée. lancée sur le chemin que la nouvelle amie crée à coup d'hurlement. et c'est en gloussant de satisfaction qu'elle dépasse ceux qui lui tenait compagnie un peu plus tôt. catastrophe naturelle l'entrainant loin d'eux et de leurs désaccords bruyants ; douce musique à ses oreilles qui s'éloigne jusqu'à ne plus l'entendre, remplacée par les talons s'heurtant au sol, et par le vent qui s'heurte contre l'épiderme, par son souffle qui s'élève en nuage. elle hésite à peine la poupée, lui jette simplement un regard, et le reflet familier suffit à, naivement, lui donner confiance. alors elle s'installe au fond du taxi, lui laisse la place à ses côtés. t'as de bons amis. et ça résonne avec une jalousie qu'elle ne sait pas comment dissimuler tant elle vibre au fond du palpitant.

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Les traits de son visage s’adoucirent au fur et à mesure de la discussion, et Alma se demande si elle aussi elle avait l’air aussi joli quand elle devient plus tendre. Elle ne s’attendrit pourtant jamais, peut être dans les bras d’un amant qu’elle apprécie plus que la moyenne, ou juste parce que le projet arrive à sa fin. Elle ne voit pas d’autre moment où elle s’autorise à sourire, se rend rapidement compte qu’elle a sûrement l’air toujours : énervé ou sur ses gardes.

Tu ne le regretteras pas. Affirme t’elle, heureuse de la tournure que prenait la situation. Les filles trouvent refuge dans le taxis, et rejoignent rapidement l’appartement de Yujin. C’était si risqué, mais nécessaire. Parce qu’Alma mourrait d’envie d’en savoir plus sur cette moitié retrouver, mais aussi parce qu’elle avait l’impression qu’elle pouvait également apporter quelques choses à l’enfant. C’est le chantier ici, mais je n'ai pas le choix, mon loft est réquisitionné par les ouvriers, et je n’ai pas envie de t’accueillir entre les fenêtres pas encore posées et le carrelage en construction. Tous est faux, totalement faux, Alma n’existe qu’ici, dans l’esprit torturer d’un garçon de vingt-trois ans, qui s’évadent comme il peut. Met toi sur le canapé, j’arrive. Et sans attendre, deux verres s’installent sur la table basse suivie d’une bouteille de saké, Yujin l’avait reçue en cadeau de son père, bien qu’il n’affectionne pas vraiment ça. C’est ce que les vrais hommes boivent, avait-il presque hurlé ce soir là, sous-entendue : tu n’en est pas un vrai. Il s’en fiche, il est qui il a envie d’être et ce soir, il veut être l’ami d’Hanui. Tu peux boire, celui-ci n’est pas empoisonné. Leger rire s’évade de ses lippes, tandis qu’elle prend place en face de la demoiselle.

Ses yeux ne cessent de regarder la version orignal de l’œuvre qu’elle a usurpé, elle est si belle qu’elle semble irréelle, elle aussi. Alors ? Kei et toi vous bossez vraiment ensemble où c’est juste un prétexte pour dire que vous couchez ensemble? Alma, la jalousie est un vilain défaut.

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elle est le reflet d'une candeur enfantine ; gamine qui a été forcée d'endosser une maturité illusoire trop tôt, mais à qui on a retiré le libre arbitre pendant trop longtemps. obéir plutôt que vivre, jouer plutôt qu'exister. n'a jamais su qui elle était au-delà des caméras ; quand les projecteurs s'éteignent, elle aussi perd de son éclat, cesse d'exister un peu. je suis sure que ce serait mieux qu'ici. même si l'appartement est en ruine, même s'il n'a l'air de rien ; parce que je serai avec toi. elle y croit, sans chercher à voir au-delà des illusions.

les pas pénètrent l'espace, observe sans trop observer. elle regarde les quelques décorations ici et là, la photo d'un garçon qu'elle ne reconnait pas ; ne regarde pas au-delà de la vue offerte du canapé. curiositée avalée par les règles de bienscéance devenues seconde nature. les verres sont servis, et c'est dans un rire un peu embarrassé par l'anecdotes qu'elle goûte au liquide. la brûlure est familière, tire les lèvres en un sourire qui disparait aussitôt, dans une quinte de toux surprise. no, no, no syllabe répétée avec frénésie parce qu'elle a tout faux alma, se trompe entièrement. we're really working together. we did a photoshoot for a brand, that's all. pas même amis, à peine plus que des inconnus à partager la même profession. tout ce qu'ils ont, c'est cet étrange lien qui passe par toi. why? you fancy him? et à se faire traiter en amie, elle se prend au jeu ; oublie qu'elles étaient inconnues quelques heures à peine auparavant. ce sont peut-être les traits miroirs qui induisent en erreur, laissent passer qu'elles ont quelque chose en commun, de plus que l'apparence -- une confiance aveuglante pour celle qui pourrait être son reflet (à quelques différences près). parle-moi de toi. dit-moi tout. qui es-tu alma?

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Surprise qu’elle ait acceptée, mais n’en montre aucun signe, alma se laisse porter jusqu’en face de la gamine. elle ressemble exactement à ce qu’elle doit ressembler, la peau délicate et douce d’un enfant et les yeux pétillants d’une adolescente. la froideur qu’elle émane est sûrement dût au fait qu’elle ne peut pas faire confiance à tout le monde, et elle se demande encore comment son existence a pu passer dans les mailles du filet. Alma, perfectionniste n’aurait pas crée une version raté si elle avait eu l’exemple sous les yeux.

just a photoshoot? amuser, elle porte le verre à ses lèvres, fin sourire et délicatesse qui l’accompagne. me? we already date… kel is a great guys. plus que ça, elle en était tombé follement amoureuse, obliger de revoir tous ces plans pour réussir à s’en défaire, jalousie étrange gagne le coeur quand elle se dit que peut être il aurait pu le remplacer, avec elle. he isn’t your type of guys? elle glousse, amusée, gentille copine. did you even like … guys? autre rire, plus moqueur, bien qu’elle ne serai pas surprise qu’une si jolie fille préfère les courbes féminines à la laideur de l’homme, après tout, tous les hommes sont des chiens. if it’s to personnel, you can’t avoid, Im good with that. For me, low don’t have a big place, money come first, then celebrity, so, you have to choice. n’est-ce pas ce que tu traverses aussi ? devoir sans cesse choisir entre la raison et le coeur ? être constamment sur tes gardes ? à quel point est-ce qu’on se ressemble, Hanui ? we should worked together? and be friend, and go on vacation ? what do you think ? sun on your skin and nice mojito?

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peut-être les traits ont-ils le pouvoir d'endormir les sens ; familiarité qui s'accroche, refuse d'être effacée. parce qu'elle le connait ce visage, ces mêmes grands yeux innocents qui l'observent à travers la glace. et si elle ne se fait pas confiance, à qui peut-elle ? c'est simple, et complexe, ça ne s'oublie pas facilement -- cette liaison qu'elles partagent, sans réellement savoir d'où elle provient et si elle se veut bénédiction ou malédiction... seul l'avenir saura le prouver, et ce soir, elle n'a pas le temps de s'interroger, et encore moins l'envie. alors elle se laisse berner, croit à l'amitié mensongère. et c'est qu'alma sait jouer des informations, dévoiler ce qui donne du poids à son existence en dissimulant tout ce qui pourrait mettre à nu les mensonges.

elle réfléchir un instant hanui. repense aux traits du concerné, mais ils sont lointains -- le nom d'alma ayant marqué l'esprit plus que les traits du collègue. i do, like guys. un peu trop ajouterait sans doute sa mère si elle était là. coeur tendre à chavirer constamment, pour les plus idiotes raisons, et pour les plus vilains garçons. kei n'a rien à envier, du moins physiquement, aux hommes ayant volé son coeur précédemment... il n'éveille cependant aucun instinct, qu'une appréciation presque clinique des traits. peut-être est-ce dû à leur travail commun, ou à ce girl code s'étant imposé de lui même via son affection pour l'inconnue. peut-être les deux, ou aucun... i don't know if i have a type. bien sûr qu'elle en a un, trop humiliant pour l'avouer cependant. hanui, elle aime les garçon qui lui briseront le coeur. de toutes les formes et les couleurs, de ceux qui sont gentils pour tourner négligeants, à ceux que les rumeurs précèdent. i like them good-looking. oui, c'est bien l'unique point commun qu'elle peut leur trouver en rétrospective. i don't really care about money or celebrity... enfin, c'était avant ça. l'argent ayant pris une tout autre place dans sa vie les dernières années, place dont elle ne désirait pas penser. alors les souvenirs sont effacés d'une gorgée brûlante. I'd love that! I don't work with ladies often, and vacations are even rarer. avant, et encore plus maintenant, alors que chaque instant éveillé est une course contre la montre pour payer les dettes s'empilant. et elle se laisse emporter par les fabulations, laisse les rêves entrainer l'esprit. what would be the perfect vacation for you? I think for me it'd be a mediterranean cruise... simple idée arrive à lui tirer un sourire songeur.

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un autre verre et sa tête tournent presque, alma a l’habitude de faire boire et non l’inverse. elle essuie les gouttes qui restent coller à son gloss, rit presque en se sentant stupide d’être déjà pompette après son deuxième verre. la discussion n’aide pas, elle qui voulait s’approcher de l’ennemie, se retrouve presque en situation de désavantage, pourtant, elle a la sensation qu’hanui est inoffensive, presque trop à son goût. ça pourrait cacher un double jeu, mais ce soir, les armes sont à terre et le cœur festoie. ses joues sont rosées quand le prénom de kei est annoncé, elle n’avait pas envie de paraître trop romantique ou amoureuse, mais la réalité été bien là : kei été son eldorado, et elle était maladivement jalouse qu’il côtoie d’autre demoiselle. Just good looking? c’est vague avait-elle envie de dire, mais elle le rejoint sur un point, pour elle, kei était beau et riche, tout ce qu’il lui fallait. et dans cette lancer, elle ne peut contenir une penser à assem et naoyu, qui eux aussi avait un visage à en faire pâlir les anges. You don’t care? perroquet répète absolument tout ce que sa version originale avait à dire, penchant la tête sur le côté comme intriguer par la bête. I mean, I don’t care too, but… people with no money are sometimes… you know... they do weird things, to stay by your side. comme ceux qui traîne avec toi pour des choses gratuites, ou pour voler la lumière qui t’éclaire, pensait-elle en se servant un autre verre. Tu sais jamais si ils sont honnêtes ou pas, s'ils sont juste intéresser par l’argent ou s'ils ont vraiment envie d’être avec toi. pourtant, dans les relations qu’elle affectionne le plus, Kouta le livreur de pizza est haut dans la liste, coeur pur et désintéresser, juste de l’amour brute qu’il lui offre sur un plateau d’argent. elle manque de s’étouffer à cette penser, mais se rattrape rapidement. Im into rich kids, no brain, just vibing…. Tall boy, nice sens of humour, dark hair ? I like blond too, put not into bleach hair or weird vibes like that. sportif, quidditch player maybe ? or a dancer… I used to date a dancer ! rire leger, les joues sont encore plus rose qu’en début de soirée. And big dick in general, it’s better for the… you know. autre rire, qu’elle arrête de boire la gamine ça ne lui réussi pas. that a great idea, what about Greece ? Mykonos ? or I don’t know Santorini ? des destinations bien pétasse, bien instagrameuse.