SAINT VALENTIN ; ❝ carte d'amour ou carte osekour

Mon très cher,

Je ne suis pas la mieux placée pour écrire des lettres, tu dois le savoir tout d’abord avant de juger ma prose. Non, je suis douée pour réciter, pour accueillir ce rôle que les autres veulent de moi, pour être belle et sourire sans attendre le lendemain. Mais le lendemain vient toujours nous cueillir, nous les fleurs du printemps, nous n’avons pas le temps de flâner.

Je me sens revivre à tes côtés, je me sens vue, je me sens égoïste, je te voudrais pour moi toute seule. Je me sens dissoudre, je me sens misérable, je me sens Juliette et Roméo à la fois. Je nous sens mourir l’un contre l’autre, et pourtant, je sais que ton coeur ne m’appartiens pas. Ton coeur est un vagabond qui parcourt la route, et comme un vagabond, il s’abandonne aux plaisirs éphémères et jamais éternels. Je te comprend, je suis pareille. Pourtant, j’aimerais croire qu’il existe un monde où nous serons heureux.

Tu me rends heureuse Hikaru, plus que je ne l’aurais cru possible. J’ai toujours pensé être heureuse, c’est quelque chose auquel on ne réfléchit pas vraiment. On vit simplement chaque jour l’un après l’autre, et l’autre après l’un. Un jour, il y a quelqu’un qui arrive, qui empêche les jours de se confondre. Tu serais étonnée de croire que tu es cette personne, n’est-ce pas ? Tu égayes ma vie et tu pourras te plaindre à qui tu veux, je t’en donne ce droit, mais je t’interdis de me quitter. Je pense qu’un grand malheur s’abattrait sur nous si c’était le cas, du genre dévastateur, et ne crois pas une seconde que je n’hésiterais pas à utiliser de malédictions. Il paraît que l’amour rend fou, garde cela pour toi bien sûr.

Ta Valentine qui voulait apporter un peu de soleil dans ta journée comme tu as pu en apporter tellement dans les siennes,

Livia

À ma saison préférée,

J’ai longtemps réfléchi à comment commencer cette lettre ; j’aurais normalement commencé par le début, mais notre histoire n’en a jamais eu. L’été a trouvé sa place aux côtés du printemps, si naturellement que jamais personne ne l’a remis en question.
Pourtant, les années les plus froides m’ont rappelé que tout n’était pas acquis ; jamais ta chaleur ne m’a plus manquée que ces dernières années. En y repensant, c’est peut-être le premier souvenir que j’ai de toi. La chaleur réconfortante de tes bras qui m’enlacent et me consolent ; la douce chaleur de ton regard illuminant les meilleurs moments de ma vie ; la chaleur explosive de ton rire qui résonne dans mes souvenirs les plus heureux.
Je me rappelle que tu m’as demandé si les fraises étaient toujours mon fruit préféré, et j’ai répondu oui ;   sais-tu que les fraises ne fleurissent qu’en été ? C’est votre deuxième point commun.

Il y a quelques jours, j’ai vu quelques colombes s’envoler dans le ciel ensoleillé du mois de février et j’ai réalisé que l’hiver était en train de se terminer. Comme tous pleins d’animaux, les colombes se réveillent de l’hibernation et prennent leur envol ; en les observant, j’ai presque pu sentir l’air frais de la liberté dans mes poumons, la joie des possibilités infinies dans ma cage thoracique.
Alors, j’ai pensé à toi et je me suis dit que les colombes sont supposées voler librement en plein été. Tu es une colombe d’été piégée dans une hiver éternel. Lorsqu’un jour la neige arrêtera de tomber, que les premiers bourgeons du printemps fleuriront, tu te réveilleras toi aussi de l’hibernation et tu pourras t’envoler dans un ciel ensoleillé pour danser au gré de la brise de la liberté.

Qu’on me demande quelle est ma saison préférée, et je répondrai sans jamais hésiter que c’est l’été. Je n’ai jamais été plus époustouflé que par ta beauté ; et ça, personne n’a jamais pu rien y changer. L’été ne sait pas à quel point il est espéré chaque année, et quelle qu’ait été la sévérité de l’hiver, la chaleur remplace toujours la fraîcheur. Je jouerai mon rôle de printemps et m’occuperai de chasser le froid et ses coups glacés pour que tu puisses illuminer de ton éblouissante beauté ; cette dernière restera toujours inchangée, alors cesse de te cacher.

Je voulais terminer cette lettre avant que minuit n’arrive, mais je m’y suis pris trop tard, comme toujours ; c’est déjà la Saint Valentin et je n’ai pas terminé. Devrais-je t’envoyer un message pour te la souhaiter, à minuit pile ? Ou devrais-je attendre que tu reçoives la lettre ? Regarder mon téléphone sans l’utiliser me rappelle tous tes messages laissés sans réponse. Sais-tu que j’ai répondu à chacun d’entre eux, sans jamais avoir le courage de les envoyer ? Jamais ma vie n’a plus tourné autour de toi qu’à cette époque-là.

Même quand il pleuvait, je pensais au jour où je t’ai tiré sous la pluie,
Et où nous avons dansé sans jamais nous épuiser.
Rappelle-toi, je l'ai fait parce que la pluie t'attristait.
Cependant j'ignorais qu'après ça, chaque averses me ferait penser à toi.
Il n’empêche que la pluie n’a jamais été plus belle que cet été-là.

Soudainement me revient un souvenir précis, que je croyais avoir oublié. La première fois que je t’ai vue pleurer, tu tenais un livre dans tes mains ; j’étais si jeune, je ne comprenais pas qu’un livre puisse faire pleurer, alors je pensais que quelque chose t’était arrivé et je voulais te consoler. Plus tard, je t’ai emprunté le livre et j’ai à mon tour pleuré. Puis, des années après, j’ai retrouvé ce livre dans ma boîte aux lettres, comme un dernier message caché après tous ceux ignorés, et il y avait une réplique surlignée :

« J'ai escaladé ces murs sur les ailes légères de l'amour: car les limites de pierre ne sauraient arrêter l'amour, et ce que l'amour peut faire, l'amour ose le tenter ; voilà pourquoi tes parents ne sont pas un obstacle pour moi. »

Jamais je n’ai réussi à y répondre, mais aujourd’hui je le fais :

« Hélas ! il y a plus de péril pour moi dans ton regard que dans vingt de leurs épées : que ton œil me soit doux, et je suis à l'épreuve de leur inimitié. »

Fleur du printemps,

J’ai cherché les propriétés des lilas pour te faire fâner;
tu as fleuri.

Dans les champs brûlés de mon cœur, entre les ronces et les orties, le soleil t’as choisie

(et mon regard, aussi).

Car dans tes yeux ce jour là je me suis noyée. Je ne me souviens plus de leur couleur :
étaient-ils bleus,
gris,
bruns,
verts,
violets
peut-être il n’était question que de folie car dans ces yeux là j’ai lu l’avenir
pour la première fois.
C’était océan en pleines tempêtes, la sirène a si bien chanté.
Elle avait ta voix et tes mains.
Elle avait tes yeux dont je ne me souvenais pas et maintenant, si on me le demandait

((leur couleur))

je répondrais : “haha, je ne sais pas ils étaient peut-être marrons”;
mais ce n’est pas beau, marron.

Non, ils sont noisettes et un peu ambrés,
ils sont châtains chatoyants
ils brillent comme miel aux rayons du matin
et rient plus fort que ton timbre de voix.
C’est à cause d’eux, que j’ai sombré.
Bu la tasse et il était trop tard, la sirène m’avait attrapée, embrassée, terrassée.
Et terrifiée je me suis enfournée dans les pleurs d’une enfant jamais disparue mais crois-moi,
dis,
Lila;

quand j’affirme que c’est de passion que j’ai crié quand je t’ai haï plus fort que ma propre existence (((de trop sur cette planète))).

Les enfants des rues ont un goût amer, à tes côtés, mais c’est sur moi que tu t’es retournée.
Je me dis, parfois, que tu y as été forcée.

Mais souris car ce sont mes lèvres que tu goûtes, maintenant,

les premiers janvier.

Tout ton corps me fait trembler d’effroi,
tous tes sentiments,
tous les miens.
Je me cache sous des couvertures que tu jettes au loin sans pitié, Lila.
Tu n’as de cœur que quand ça t’arrange.
Les yeux froids et les bras chauds,
c’est contre ta poitrine, je sais, que j’aimerais souffler mes malheurs comme je ne les soupire nulle part ((ailleurs)).




Et enfouie au fond d’un placard pour n’en revoir jamais le jour,
sur cette lettre,
j’y écris;

(((LILA JE T’AIME)))

comme je ne te l’ai jamais dit.




Aera.

Ma douce dulcinée,

Cela fait longtemps que je n’ai pas pris la peine d’écrire une lettre pour quelqu’un. Je pense même que c’était toi, la dernière personne à qui j’ai écrit lorsque nous étions encore jeune. J'aimerais parfois revenir en arrière pour profiter de ce que l’on avait à l’époque, de cette douce relation qui était la nôtre et qui faisait de nous un duo formidable. J’ai grandi sans toi, j’ai essayé d’apprendre à aimer sans toi. Mais ça a toujours été toi, même lorsque je me perdais dans les bras d’autres personnes. Des personnes qui n’étaient et ne seront jamais toi. Tu es unique et c’est sûrement pour cela que je suis tombé.e amoureux.se de toi. Lorsque je t’ai revu pour la première fois, je ne m’attendais pas à te voir ici. Parce qu’on est à l’autre bout du monde, l’autre bout de notre monde et que c’est dans notre pays que j’aurai aimé retrouver tes bras. Pourtant, je n’ai aucun regret. Est-ce que tu sais pourquoi ? Parce que j’ai enfin pu te retrouver, parce que j’ai pu retrouver tes bras, réentendre ta voix et croiser tes yeux. Tu étais et sera toujours la perfection et l’amour de ma vie.

J’aimerais aussi voir ce que le futur nous réserve, savoir si l’on a cet avenir heureux qui pourrait être cette finalité si idéale et parfaite dont je rêve depuis des années. Je mentirais si je disais que je n’ai jamais rêvé de finir ma vie à tes côtés. D’abord en France, si possible dans le Sud, où on aurait pu s’acheter une maison au bord de la plage et grandir entouré de plantes et d’animaux. Puis ici, en train de fonder un refuge dans lequel on se serait investis tous les deux. Peut-être fonder un foyer, aussi, où on profiterait de l’un et de l’autre sans se poser de questions existentielles.

Je me rends compte que je suis énormément maladroit.e dans mes mots et que je ne sais pas vraiment ce que je pourrais dire de plus. Devrais-je cesser de l’écrire et venir te dire tout cela en face ? Ou la continuer en me disant que tu arriveras peut-être à me croire si je te mets tout cela par écrit ? J’ai toujours considéré le fait que les paroles sont plus sincères que les écrits, sûrement parce que nos paroles sont toujours plus spontanées et sincères que les écrits. Mais j’ai l’impression que tu as plus tendance à croire l’encre alors je vais m’exprimer. Je te l’ai déjà dis plusieurs fois et je suis prêt.e à te le répéter des centaines de fois mais c’est toi que j’aime. C’est toi que j’aimerais toujours, quoiqu’il se passe. Je sais que je ne serais sûrement jamais l’amant.e que tu espères avoir, que je ne suis plus cellui que tu as connu.e dans le passé. Mais je n’ai jamais cessé d’être cellui qui t’as attendu.e., qui n’a jamais cessé de croire qu’iel te reverrait même si c’était dans un avenir très lointain.

Je t’aime comme je n’ai jamais aimé. Comme je n’aimerai jamais.

— un niffleur anonyme.

À mon premier amour,

J’ai toujours envié ceux qui savaient aimer, et ceux qui savaient être aimés en retour. Je n’ai jamais su faire aucun des deux. Je n’ai jamais été aimé, et je n’ai jamais aimé. Je voyais les gens autour de moi regarder d’autres personnes avec une lueur d’amour si fragile dans leurs pupilles, mais une lueur si précieuse, si réconfortante. Et je me demandais si un jour, je pourrais être le destinataire d’un tel regard. Si un jour, je pourrais regarder quelqu’un de cette manière, aussi.

Il s’avère que oui, je sais ce que c’est maintenant, l’amour. Je sais comment faire apparaître cette lueur dans mon regard, quand je te vois. Mais je ne sais pas comment la faire apparaître dans ton regard.

Tu m’as dit qu’il fallait que je sois fort. Que ton regard changerait si je devenais assez fort pour pouvoir me protéger et te protéger ; nous protéger, tous les deux, ensemble. Mais je ne pense pas en être capable. Je t’avais dit, l’alcool embrumant mes pensées, que je pensais que je ne te méritais pas. C’est vrai. Tu es trop jolie pour moi. Trop rayonnante. Que ferait le soleil, à traîner avec un pauvre humain ? Tu devrais plutôt tomber amoureuse de la lune, ou peut-être, d’une autre étoile. De quelque chose qui puisse briller, ou qui puisse refléter ta lumière. Moi, je ne sais que l’absorber. Je ne sais pas comment te la rendre.

Toi aussi, tu ne sais qu’absorber mon amour. Tu ne sais pas comment me la rendre. Peut-être parce qu’il y a des milliers d’années lumière qui nous séparent et que jamais, je ne pourrais t’atteindre. Nous ne vivons finalement pas dans le même espace-temps : quand je reçois ta lumière, pour toi, c’est déjà dans le passé. Et moi, quand je t’offre mon amour, tu ne le recevras qu’après que celui-ci ait parcouru cette distance entre nous. Sans doute ne le reçois-tu pas avec autant d’intensité que je le voudrais. Avec autant de sincérité.

Voilà pourquoi je t’écris cette lettre. Pour te dire à quel point je t’aime et que ce n’est pas que l’idée que je me fais de toi, que j’aime. Je t’aime parce que tu es rayonnante et réchauffes mon coeur solitaire. Et même si tu ne m’aimeras jamais, je t’aimerai toujours.

Puisse la lune prendre soin du soleil,
De la part d’un humain lâche.

Au seul homme que je n’aie jamais aimé,

Parfois, marchant dans la cour de l’école, mon regard s’égare sur un groupe de personnes au loin, et je pense à toi. Je pense à moi, qui t’admirais de loin, et toi, inconscient de mes prunelles sur ta peau.

Parfois, assis dans un bar à déguster du whisky, mes yeux tombent sur le tabouret à côté de moi, et je pense à toi. Je pense à moi, qui avais le bonheur de parcourir ton visage de si près, et toi, les yeux brûlant sur ma peau.

Parfois, allongé sur mon canapé, mes mains jouent avec le tissu de mon haut, et je pense à toi. Je pense à moi, qui te touchais sans jamais t’embrasser, et toi, le regard rempli de désir.

Parfois, je pense au passé et toujours, je pense à toi.

Sans doute sous-estimes-tu à quel point je t’aimais, t’aime, et t’aimerai encore. Car, j’ai toujours pensé que je n’avais pas de coeur, toujours pensé qu’il serait impossible de me le rendre, déjà disparu dans l’air, effrité en miettes, déchiré en morceaux ; mais tu es apparu. Toi et tes yeux envoûtants, toi et ta peau douce et chaude, toi et tes lèvres attirantes.

J’ai embrassé de nombreuses personnes, dévoré leurs bouches, dansé avec leurs langues. Pourtant, je n’ai jamais plus apprécié unir mes lèvres avec quelqu’un d’autre que toi. Je sais bien que toi, ce n’est pas le cas. Tu aimes quelqu’un d’autre, et ce n’est plus moi. Parce que je t’ai fait du mal, parce que j’ai brisé ton coeur ; mais comprends-moi, c’est tellement plus facile de briser un coeur que d’en prendre soin (je le sais, car on ne prend jamais soin de mon coeur). Je le regrette amèrement, et te désire encore. Je sais que je n’aurais plus jamais ton coeur, car il est déjà brisé. Néanmoins, je reste persuadé qu’il y a encore un morceau qui m’appartient ; un morceau qui me désire. Je l’ai vu, dans ton regard. Je le vois toujours.

Alors m’accorderas-tu une danse, où je pourrais déguster ta peau et savourer ton odeur ?

M’accorderas-tu un échange, que je puisse cette année, te souhaiter une joyeuse Saint Valentin et un bon anniversaire ?

Amoureusement,
Celui qui aurait aimé être ton valentin.

P.S. : Tu sais, mes lèvres ont beau s’être déjà scellées une fois avec cette personne que tu aimes tant, je n’ai pas compris ce que tu lui trouvais. Passe une bonne journée avec lui, et déguste bien les chocolats que je t’ai offert. J’espère que tu penseras à moi, une fois dans ton lit.

[jour 24, sans toi]

Ce soir, nous sommes trois.
Toi, moi, et la lune.

Dans ce grand lit qu’on connaît si bien, dans ses draps qui sentent ton parfum. On a perdu une nuit à se dire des secrets, cacher sous la couette, ou tu me murmuras des mots que tu n’as jamais dits à personne. Est-ce que tout ça est réelle ? Est-ce que tes secrets n’ont trouvé que moi comme seul refuge ? Est-ce que tu gardes les miens cachés dans tes songes ?

La nuit est beaucoup trop courte, on se le dit tous les matins en se quittant. Tu refuses d’abandonner les draps, et je repousse le réveil d’une demi-heure encore. J’existe dans tes bras, dans le tambourin assourdissant que ton cœur fait contre mon oreille. La nuit est si courte qu’au réveil, je suis encore sonné, demain n’est pas arriver tant qu’on n'en a pas décidé.

Pourtant, je dois m’en aller, partir et promettre de revenir ce soir.
Tu hantes ma journée, encore plus quand mes messages ne trouvent pas destinataire.
Tu me hantes partout, tout le temps, jusqu’à en devenir une obsession.
Je ne te retrouve plus, nulle part. Comme disparue, envoler.

C’était un rêve ? J’en doute, ma peau ce rappel encore de tes baisers, et quémande pour plus, encore. Rappel en fanfare pour te retrouver, ton odeur, tu as sûrement laissé tes rêves sur mon oreiller, tu as sûrement caché tes secrets quelques parts.

Ce soir, nous sommes trois.
Moi, ma peine et mes regrets.
Tu m’as quitté et l’aube m’accueille pour me ramener à la réalité.

Ces mots ne te ramèneront pas, mais ça t’aidera à comprendre : emmène moi encore une fois au pays des rêves. Je t’attends, je t’ai attendue et je t’attendrais encore. (s’il te plaît retrouve moi) (retrouve nous)

- anonyme.

à toi,

je ne saurai nommer ces espaces entre les secondes — mais tu es celle à qui je pense entre chacun de ces intervals.

sais-tu quand est-ce qu'un monstre n'en est plus un ? lorsqu'il est aimé. oh, et qu'est-ce que tu es aimée — le monde est à toi si tu décides d'en faire tien.

je t'apporterai des roses, pour guérir ces maux que tu peines à exprimer.
et le monde pourra tomber chaque jour que je serai là pour t'aider à te relever.
je t'épaulerai lorsque tu seras calme,
et j'essuierai tes larmes lorsque tu seras tempête.

tu perces mon âme, mon être ;
je ne suis désormais que mi-agonie, mi-espoir.
je laisserai ce sentiment me tuer,
pour voir jusque quand ces sentiments peuvent m'étouffer.