SAINT VALENTIN ; ❝ carte d'amour ou carte osekour

nb; l’auteur de la lettre est dans un état d’ébriété avancé.

j’ai l’regard trouble mais j’arrive encore à voir tes cheveux. trop blonds, trop là. j’ai envie de les toucher mais t’as pas besoin de le savoir.
tu me les brises, c’est un talent chez toi.
t’es là en capitaine, comme un soleil avec tous ses satellites qui gravitent autour de toi. un jour, j’aimerai bien être un de ses satellites, et juste comprendre comment une casse-couille comme toi n'est jamais seule. peut-être parce que t’es belle. et tu t’étonnes toujours que j’me retourne quand tu passes. tu brilles, et j’me contente juste de regarder parce que mes yeux aiment ça. même si tu me les brises, encore. j’comprends pas pourquoi mon regard te suit déjà. y a pleins de filles comme toi, mais t’es là. tu me casses les couilles, ton rire aussi. trop vicieux, trop éclatant. j’ai envie de l’amplifier comme de le faire cesser. la girouette ne cesse de tourner, et ça m’fait mal à la tête.
si seulement tu pouvais disparaître, tout serait plus simple. parce que tu m’fais peur, j’tomberai presque amoureux mais une fois ça m’a suffit. pas envie de me retaper l’après une nouvelle fois même si jm’ennuie jamais avec toi, que j’me lasserai surement pas de ton corps, de ton odeur.
si seulement tu pouvais disparaître. tu m’fatigues mais j’aime rire de toi. j’aime te voir au plus bas, j’aime te voir la tête baissée, le regard détruit. j’sais plus pourquoi ça a dérivé comme ça. j’deviens la pire version de moi-même mais ça me va si bien.
on se ressemble trop et ça m’effraie, parce que j’sais pas ce que ça veut dire au fond.

je te souhaite tout ça mais quand j’y pense, tout serait plus vide sans toi. j’me demande si c’est le début de la fin pour moi mais j’te laisserai pas gagner.
et si tu réussissais un jour à m’arracher le coeur, s’il te plait, ne l’écrase pas. (prend en soin)

pour mw.

À toi mon soleil, mon étoile et ma star,

Il y a des mots que je suis incapable de te dire en face, parce qu’ils te feraient pleurer et qu’ils me feraient trop mal. Des mots que je ne suis pas certain de comprendre mais que je m’efforcerais de suivre.

Je t’aime plus que le jour, plus que la nuit. Je t’aime plus qu’il n’y a de lumières et de brin d’herbes. Je t’aime tant que je me perds dans les souvenirs en oubliant qu’ils sont passés.

Lorsque je t’ai connu, j’étais un garçon perdu, un peu cassé. Tu as pris le temps de recoller chacun des morceaux que j’avais oublié. Tu m’as appris tant de choses et permis tant de découvertes. Auprès de toi j’ai appris la raison, j’ai appris aussi la folie raisonnée qui permet les rires infinis sans la peur du lendemain.

Avec toi, j’ai surtout appris ce qu’était l’amour. J’ai appris à t’aimer toi mais à travers ton image et tes mots, j’ai aussi appris à m’aimer, moi. Je t’ai donné de moi tout ce que je pouvais, parfois le mauvais.

Puis tu es partie.

J’ai l’impression que c’était hier mais c’était il y a déjà longtemps. Pourtant toutes les plaies restent à vif, surtout de savoir que j’aurais pu agir, que ça aurait compté. J’ai laissé le monde m’engloutir, j’ai laissé la vie me happer et j’ai mis de côté nos rencontres et nos mots. J’aurais aimé pouvoir faire plus, mais je ne voyais rien au-delà de la colère. Tu m’as appris à être un homme mais tu vois, sans toi, je suis redevenu garçon.

J’ai fauté, j’ai gâché de belles choses mais je n’ai jamais pu oublier celui que j’étais quand tu étais là. Je n’ai jamais oublié celle que tu étais quand j’étais près de toi. Nos secrets et nos étreintes sont pour toujours encrés dans ma peau. Ce n’est pas une faute, pour une fois. Encré car je te porte sur ma peau, pour toujours.

Je t’aimerais pour toujours et lorsqu’on me demandera qui est la femme de ma vie, ce sont les traits de ton visage qui apparaîtront. J’apprendrais à te laisser vivre ta vie, j’apprendrais à te laisser en aimer un autre. J’apprendrais à aimer à nouveau, cette personne à qui j’en voudrais toujours de ne pas être toi.

Tu auras l’impression que c’est plus facile pour moi, mais je serais simplement plus doué pour dissimuler ton portrait au fond de mon cœur. Je veux que tu saches que je t’aimerais pour le restant de mes jours, que je porterais le fardeau de notre histoire avortée jusqu’à mon dernier souffle. J’ai espoir qu’un jour on puisse se retrouver mais je ne te le dirai plus. Je ne montrerais plus mes troubles. Je ne te parlerais plus de ma peine. Je ne te dirai plus, non plus, que tu me manques terriblement et que chaque battement de cœur est douloureux quand le tien n’y répond pas.

Je veux que tu sois libre, que tu te sentes libre. Alors, par cette lettre, je te fais ma dernière confession, ma dernière déclaration.

Je t’aime.
Je t’aimerais toujours.
Je t’aimerais de loin.

K.K.T

I hate it when we fight.

I don't have to say it. You already know, right?

Come back home.

My words are always tragically stumbling upon one another, a set of letters I am uncapable to rearrange. I love poetry, love the endless bliss of a book that never ends, and hear words. I like them when they come on the verge of your tongue, like honey, when you call me yours like you mean it, I liked it even before they were sweet, I like your words when they were cruel and challenging and filled with rage, I liked everything about you, even then -I’m sorry for realizing that so many months later. I have been taught to be blind my whole life. To hold my words, and my emotions, in a dark little place inside of my head. Now all is left is a scar that never bleeds, and emptyness.
I’m sorry.
I’m sorry I didn’t kiss you back when I could, because I wanted to protect you, and you won’t never understand it because I’ll never tell you the full story. I don’t know myself the patchork of misery that’s forgotten in my head. I only know it’s bad, filled with the poison that lands on my fingers, the ones you love so much. I only know it’ll lead you to trouble, and I think I’ll die, if something happen to you because of me. I’m sorry I’m so scared of what could happen if I show you the full picture -I know you’re sad about it. I cannot tell you everything because I’m still learning to deal with the monster. But you taught me how to love,
you, and myself.
Mistakes have been made. Mine, yours. Terrible ones, that I can’t ever let go of, it’s always in the back of my head, the extended painful part of my heart. But it aches even more now you’re out of reach.
You told me the other day that you wish you could turn back time. Indeed, I would if I could keep you safe with me. But safe for us could never be, and I’ll give up an eternity of vanished mistakes just to be loved for even a second by you. I just can’t help it.  I wish I was someone else, all the time, but you healed parts of me that were broken forever. And I never, ever wished you were someone else. You mad, beautiful, cruel, precious, tragic love of mine.
I won’t give it up for nothing, and I won’t give up,
I will wait. A thousand nights and maybe more, till you come back to me to rebuild the pieces that we broke.
I will wait for the thunderstorm to find its way,
in the meantime, I promise to burn it all, for you.

This is the second and last letter I will write. You know I’m not really good with words, that I’d rather put them in the shape of snakes and poison rather that spit the truth, but you deserve the truth. Even after the silence, even when I was once again a coward -I never had the courage to face you, to find out the pink on your chest could mean love,
maybe I wanted it to be love.
Maybe I wanted, for once, to be loved by you and give it a chance. But you’re way too good the the cursed love I have to offer, (way too good for me). A sun that hides between shades and shades of grey, and oh how I wanted to hold you in my arms and never let you go, how I desperetaly wanted to kiss you and be gentle, for once.
I could have been tender, but I’ve never learned to be so. I only know my rage and my cowardness, but you know all of this, if you’ve read the letter. I just wish I had the courage to face you. Or the courage to fight, for you. You’ll go one with you life ansd you’ll be happy with someone else. I won’t watch – I will probably leave again, sooner than expected. But I’ll take my rage with you, and with it, your smile. The one that I could never forget, that lights up the entire night with it.
Please, please, keep the knife.
It’s also my way to think that I’ll always be there to protect you.

You’re a light that flicker but never goes out, and I’m trying to make things right. Be aware that all I’ve ever wanted was to keep you safe, and someday I hope I’ll succeed in doing so. I love you, in ways that could not be described, in the opposite form of romance, in tenderness and hope, I love you in shambles and in naive souls that can never be apart. I love you because you kept me away from fear, because you dried my tears, because you’re a wonder and a force of nature. I know sometimes you hear his voice in your dreams, and I hope you’ll be free someday. I hope we will. In the meantime, I’ll stay. But I know you'll be the prettiest girl in the room tonight.

You looked so pretty tonight.
At first, I thought, you always look pretty (you always do), but my heart ached. I don’t understand what goes wrong, nor does my head, it’s spinning everytime i think about you.
It’s supposed to be normal, right ?
Is this supposed to be normal ? To look at you so fondly I could remember every and each of you smiles, to glimpse everytime your shirt goes back to meet your hipbones, to know every way you can laugh, to burn everytime we hold hands like it’s nothing ? It was always the case, I didn’t wonder. I know love, I’ve experienced it. I’m just thinking, I love you, I always did, but in ways best friends do, in a way I never loved someone else ?
But tonight, for the first time, I really wanted to kiss you.
Up here among the stars or even back there surrounded with people. It would have been a bad idea. I would never had done it. I’m scared it would break each other’s hearts. And I don’t want to lose you, if I lose you, I die.
Is it selfish, to think we could always be that way together ? Forever ?
Am I growing into someone else ? Or did I open my eyes ? No I didn’t, there’s nothing to see. I must have been drinking a lot.
(I often want to kiss you. But it’s because I care, because you’re like the warmth of the sun, and who doesn’t want to swallow the sun whole?)
I will never tell you these things but I need to write them down and toss them. Forget it, and go back to where we were. I need to forget foolishness of a moment that was caught up in the sky.
In the morning, nothing will change.
I wish I could tell you so many things, but I’m scared,
Of me and the weird heaviness, of what it could mean. Of you, and your furrowed brows, and the change and the silence that could lead. It’s stuck anyway. Forget it. It’s better this way I think, I’m scared of change. Anyway.
I’ll watch the sun come up,
It’ll always bring me you.

je n'ai jamais su mettre les mots sur les choses. sur les émotions. elles se déversent généralement comme un torrent, et j'ai beau tenter de nager, il est bien trop puissant, le courant. je me laisse submerger, dans l'espoir que ça passe. et pourtant, je ne fais que couler un peu plus. ça m'entraîne jusqu'au fond, me tire et m'attire. et il y a l'eau, pernicieux liquide, qui s'invite, s'infiltre dans mes poumons, jusqu'à en annihiler toute trace d'oxygène. et je suis là, pantois, à chercher mon souffle; prise qui se referme sur ma gorge comme un étau.

c'est ainsi que tu me fais sentir. comme s'il n'y avait plus d'air à inhaler. comme si respirer n'était plus une priorité. ça devient secondaire, ce n'est plus nécessaire. c'est comme si le temps s'arrêtait, qu'il se mettait en suspens, l'espace d'un instant. juste assez pour que ta présence m'allume, me consume jusqu'à ce que je ne sois plus que cendres.

je n'ai jamais su mettre les mots sur les choses. sur les émotions. et pourtant en ces quelques lignes, j'ai su en mettre trois sur ce que je ressens pour toi.

- nikki

Skylar,

On m’a souvent dit que j’étais plus simple à aimer en tant qu’ami plutôt qu'en tant qu'amant.
Que l’amour ne m’allait pas, qu’il m’était presque insaisissable.  
Cela est peut-être dû à mon insolence et à cette peur inévitable de dépendance.
Pourtant, c’est avec toi que j’ai appris à aimer.
Je ne sais pas si j’ai bien aimé ou si j’ai mal aimé.
Mais en tout cas, j’ai aimé.
Je t’ai aimé.  

J’ai aimé comme j’ai pu.
Comme quand on se lève le matin et qu’on se regarde dans le miroir avec cette irrépressible envie de plaire.
Comme quand on attend avec impatience que l’autre nous regarde..
Comme quand un sourire venant de toi est venu troubler mon air narquois.
Car tu m’avais remarqué.
Car soudainement je n’étais plus le “gars en rouge là-bas”
J’étais juste Andrea.

Et parce qu’on était très jeunes et certainement cons. Et tu sais quoi ? J’ai l’impression que je suis en train de parler comme un poète maudit alors que merde je suis ni un poète ni maudit… quoi que.

Quoi qu'il en soit, je t’ai aimé Skylar. Je veux juste que tu le saches, que t’en sois consciente.
Je veux pas que tu l’oublies. Alors oui, on avait quoi ? 16 ans ? 17 ans ? On a tellement bien vécu ces quelques mois ensemble. J’ai aimé chaque jour en ta compagnie. Chaque heure, chaque minute. Et je sais que plus rien ne sera comme avant. Je sais que tu m’as blessé. Je sais que je t’ai blessée. On s’est fait du mal, mais tu sais quoi ? On s’est fait du mal car on s’aimait. Je dis pas que l’amour ça doit sans cesse faire mal mais,tu sais ce qu’on dit ? Quand ça fait plus mal c’est que le coeur n’y est déjà plus... Et je veux que tu saches que je regrette pas ce qui nous est arrivé. Au final, ton comportement m'a fait grandir. Il m’a fait prendre conscience de beaucoup de choses. Alors je ne regrette pas ce qu’on a eu. Et j’aurai aimé, bien évidemment que j’aurai aimé qu’on ait plus de temps, qu’on fasse plus de choses ensemble mais plus de temps ensemble aurait signifié un nouveau mensonge de ma part. Et c’était peut-être à ce point là que je t’aimais, au point où j’avais simplement plus envie de te mentir. Car j’avais juste envie de continuer avec toi, de continuer à être moi.

Je regrette infiniment de pas avoir reçu tes lettres avant. J'ose espérer que si ça avait été le cas tout ce qui s'est passé ne se serait pas passé. Mais d'un autre côté, je pense que je suis bien où je suis actuellement. Et je pense que tu es bien aussi où tu es. Et j'espère que t'es heureuse surtout. Que tu te rends pas trop mal pour les hommes car, s'il y a bien un truc que j'ai compris avec le temps, c'est qu'il fallait pas se faire de soucis pour les autres, juste pour soi. Sinon à la fin, on finit toujours un peu déçu. Alors j'espère que tu penses un peu aux autres et beaucoup à toi, et que tu mets ta poursuite du bonheur avant toute chose.

Enfin, je voulais te dire que si j'ai pu t'en vouloir dans le passé, je t'en veux plus. Sincèrement. La vie est une succession de choix et de chemins et je ne suis pas certain que j'en serai là où j'en suis si tout cet événement n'avait pas eu lieu. Je pense qu'aux bonnes choses désormais et pouvoir t'avoir près de moi, même si c'est minime, savoir que tu me regardes peut-être avec un brun de mélancolie ou juste un soupçon de fierté, que tu me considères comme un ami, ça me ferait bien plus plaisir que de te savoir pleine de regrets ou de remords.

Merci de m'avoir appris à aimer mais surtout à pardonner.

Andrea

PS : j'espère que la boîte de chocolat te plaira.
PS 2 : (PlayStation de qualité pour jouer à FIQA je sais) donne à manger à Azur quand il arrivera à ta fenêtre, il t'aime bien.