some nights❞

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some nights
longing isn’t sadness
au-dessus de tout, il y a la voiture volante qui file telle une étoile volante. a l’abris de tout, seul le ronronnement de son moteur est maître de la nuit. le regard est perdu dans un horizon beaucoup trop sombre pour les astres et l’esprit s’impatiente à retrouver la terre pour y chasser une nouvelle victime. ses doigts tapotent contre le volant en rythme avec la musique jusqu’à ce que l’écran central s’illumine d’une nouvelle adresse. dans de ces lieux, il n’y a qu’argent à voler et à cette pensée, le sourire de la belle s’étire. les sens de la bête sont bien plus développés que ceux des niffleurs ; à voir et à sentir tout ce qui brille. le volant tourne pour retrouver sa nouvelle destination. la voiture s’engouffre dans les rues de nagao, manque parfois de taper dans les sorciers ivres d’alcool et s’arrête que lorsque la destination est atteinte. mumei pensait qu’elle sera accueillie par une jeune héritière dégoulinant d’or et d’argent mais non. il n’y avait que le vide et la brise presque printanière. « — where the fuck are you hiding main passée dans sa chevelure pour venir l’ébouriffer d’un certain agacement. elle sort de l’engin et referme derrière elle la portière. un regard à gauche, l’autre à droite ; elle ne voit rien dans la rue si peu éclairée mais ce qu’elle entend c’est quelqu’un déverser l’alcool de trop qui coulait dans son corps. « — in deeper shit mumei… qu’elle marmonne avant de s’approcher de la personne. le regard la regardant avec jugement et dégoût mais elle s’attendrit faussement pour lui demander comment elle allait. « — were you the one who called for a taxi ? car une grosse somme d’argent ne pouvait lui filer entre les doigts.

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some nights
longing isn’t sadness
nez froncé, le regard divague devant la scène d'horreur et juge la gamine qui avait sombré dans son état d'ébriété. mais mumei préférait qu'elle laisse ses débris en dehors de son véhicule alors elle la laisse là à se vider de tout. lorsque sa main attrape son poignet, ses sourcils se froncent et la ride du lion naquit. comment avait-elle osé ? son poing se resserre un peu plus au contact de sa main contre son épaule. c'était comme une impureté qui s'accrochait à son épiderme ; rien de très plaisant. elle se dégage de son emprise ( la fuyant comme la peste ) et s'approche de son véhicule. « — oui c'est par là mais avant de monter, il faut prendre une douche avant. attrapant un spray parfumé, elle l'asperge sans aucune retenue. pour qu'elle prenne une douche d'alcool, pour qu'elle n'empeste l'air. « — sorry it's the new protocol. jouer de ce charlatan qui ment comme elle respire. à sa propre demande, pour son propre intérêt. sa main attrape la portière et l'ouvre pour la gamine. « — here you go. laissant de côté son dégoût pour son professionnalisme. ô qu'elle aurait préféré la laisser là dans son coin à périr dans les rues de kanto mais non ; elle ne pouvait pas. refermant derrière elle, mumei se réinstalle derrière son volant et verrouille les portières. « — on roule jusqu'où ?

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some nights
longing isn’t sadness
incontrôlable contre la gachette ( du spray ) , elle l'asperge de tout et de rien. le parfum se diffuse dans les airs et dans son taxi pour le bien de son odorat. destination donnée, mumei ne peut s'empêcher d'afficher un sourire sur ses lippes lorsque le prénom est évoqué. une de plus tombée dans les bras de l'apollon ? « — koïde, let's go. son pied appuie de plus en plus sur la pédale et sans demander grand chose de plus, elle reprend de l'altitude et se dirige doucement vers la destination. ses sourcils se froncent lorsque la demoiselle se rapproche d'elle ; et si seulement elle pouvait rester au fond de la banquette, ça aurait été mieux. « — vous avez l'air frustrée ma petite dame. elle a laissé dans la rue de nagao tout ce qui pouvait ressembler à du respect car elle voyait dans son ivresse et dans son petit visage qu'elle n'était pas plus âgée qu'elle. « — qu'est-ce qu'on vous a fait pour vous décevoir de cette manière ? la fin d'une amourette ? d'une amitié ? elle sait qu'il y aurait davantage à dérober si les lèvres de la gamine se déliaient encore plus qu'elles ne l'étaient déjà.