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Yamada Nanashi
Yamada Nanashi
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Ancienne Chanteuse cherchant à retrouver sa carrière passée
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Branche corps animal : inné, instabilité, stabilité, durée

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- the more you give... -
the more you get, so...
don't be afraid


@Nishimura Kenzo & @Yamada Nanashi
february 25th, around 8PM
OUTFIT 1 & 2

   
Le cœur qui bat, un peu stupide, au milieu des crépitements dans la poêle. L'odeur du poulpe qui embaume le petit appartement, me forçant d'ores et déjà à devoir ouvrir les fenêtres longuement après la soirée malgré le froid mordant de l'extérieur, mais le sentiment de n'en avoir rien faire. Le sourire figé sur ma mâchoire en hochant la tête au son de la musique pop qui passe sur la playlist de Minami Radio. C'était comme ça depuis ce matin. L'impression d'être une gamin, adolescente au rire facile, aux rêves tout aussi simples qui se construisent dans son esprit pourtant éveillé. L'attente, la hâte. Des années, je crois, que je n'avais pas ressenti ce genre de mélange à l'idée d'un rendez-vous, d'un diner, d'un simple moment de partage. Car au fond, même s'il l'avait appelé date sur le papier, je continuais à me perdre dans mes désillusions et ne pas savoir ce que je devais réellement attendre de cette soirée. Il le voyait tout comme moi, Kenzo, qu'il y avait quelque chose qui se construisait entre nous. Ou plutôt, qu'on laissait se construire, volontairement, sans chercher pour une fois à abattre la tour avant qu'elle ait fini d'être entièrement montée. Et malgré le discours sur les affections platoniques, sur sa méconnaissance du monde, sa maladresse, il avait mordu a presque chacune des piques que je lui avait tendu, me gorgeant un peu plus d'espoir quant à ce vers quoi on tendait. Lui et moi.

Alors je les avais construits, ces rêves, depuis ses mains qui frôlent mes côtes jusqu'à chacun de ses mots choisis minutieusement pour qu'ils ressortent avec douceur sur le téléphone. Des promesses de chevalier servant. Des instants de séductions qui m'avaient collés plus de frissons que les clients de toute une semaine. J'en avais mal au ventre, de trop espérer, mais surtout de ne pas savoir quoi espérer.
Ca avait été compliqué pour ma pauvre âme brisée d'oser faire ce pas, lui proposer de cuisiner pour lui, lui faire découvrir ce foyer que je cache si souvent aux yeux de ceux qui comptent. Mais je sais qu'il ne juge pas, Kenzo, il observe et il comprend. Il prend le temps de comprendre. Et je n'ai pas eu envie de lui cacher quoi que ce soit de plus. C'est comme si j'avais au contraire besoin qu'il me voit et qu'il prenne le temps de me comprendre, exactement à la façon de cette première rencontre bouleversante, de ce secret percé en quelques minutes seulement, dont on n'a plus jamais reparlé depuis.

J'ai donc préparé les okonomiyaki, de quoi lui faire plaisir. Un au poulpe et un au thon. Du riz cantonais en accompagnement. Une bouteille de bon saké qui était en train de chauffer doucement au bain marie. Des mochis glacés qui patientaient dans le frigo. Et la soirée entière passée à ranger l'appartement.
Tout finit de cuire à feu doux tandis que je me dandine sur la musique en hésitant encore sur quelle tenue porter. Jupe qui vole à chaque mouvement, à la tulle qui viendrait le distraire. Décolleté plongeant qu'il s'attend à ce que j'offre à tous les autres. Mini-short pour laisser transparaître les cuisses nues qui viendraient se croiser sous le kotatsu... J'en perdais la tête, avant de me décider sur une combinaison complète de noir et de blanc, plus simple mais finalement c'est ce avec quoi je serais le plus à l'aise. Cheveux relevés, pour une fois, l'air plus gamine peut-être, le cou libéré pour y faire trôner quelques bijoux dorés. Nue comme un ver, à danser dans la pièce-salon, je finis par entendre quelques coups sur la porte qui me stoppent dans mes mouvements. Je sens un sourire niais qui se dessine. « Just a minute ! ». A vitesse grand V, j'éteins la musique, enfile la combinaison et court dans la salle de bain pour m'assurer que tout est en position, poitrine comme mèche de cheveux bien rangées. « Fuck. », que je répète à mon reflet, une ou sept fois, je ne sais plus, à force de ne plus être habituée de ce stress agréable, ni de ces joues creusées sous la sincérité.

Et je m'approche, enfin, de la porte que je déverrouille. « Okaeri. », lâché avec douceur, comme si c'était chez lui qu'il rentrait, Kenzo, ou qu'il revenait dans un endroit familier, auprès de quelqu'un de familier. Agrippée au bois de la porte, je la tire en ne sortant presque que la tête et une épaule, invitant à ce qu'il vienne rapidement s'installer. Mordant machinalement ma lèvre inférieure, j'ajoute, « I'm glad you're finally here. That day seemed to have almost like 29 hours, I swear... », tandis que ma joue se colle doucement à la porte, nécessitant vraisemblablement qu'on la retienne pour pas qu'elle ne s'affaisse à même le sol sous le poids de cette si longue et impatiente journée.
Finally.

Nishimura Kenzo
Nishimura Kenzo
The more you give... | ft. kenzo 83e94e59854b6662f6079192c229c88espuf, Léa — elle/she/herIRL : cameron lee phan (spuf)Avatar, Crédits : 367Messages : 3RPs : 6 512Gallions :
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Disclaimer :
charon, l'ombre
noé, le soleilash, l'éclipseMulticomptes :
⌊18.08.98⌉ vingt-trois années en pétales fanésNaissance & Âge : ⌊ il/he ⌉ pour l'évidence, mais ne s'offusquera pas devant l'usage d'un pronom féminin ou neutre, tout lui convientPronom(s) du personnage : burlywoodCouleur de dialogue :
⌊ tatoueur - inkabyss
entiché de l'art traditionnel d'embellir les corps, encrer la peau d'arts aussi éphémères qu'éternels, d'abord en free-lance aujourd'hui en permanence, il est devenu un nom dans le monde de l'ancrage, une réputation qui se murmure aux oreilles sous de bonnes auspices

⌊ circassien - l'autre monde
sous les voiles du bateau-volant, il est Shirayuri, devient d'or sous les regards du public aux cœurs battant uniquement pour lui, bercé de l'illusion de fasciner le temps d'une danse mêlant mystique, éclats de foudre et jeux d'or.Occupation :
⌊ hensoku - pixiu
sang d'or
faux dragon légendaire des mythes chinois, affamé d'or et porteur de bonheur comme de malheur là où il passe. Kenzo incapable de survivre sans or en contact permanent avec sa peau, lui qui peut à sa guise manipuler le précieux métal, ne peut le créer, seulement le contrôler et le remanier comme il l'entend.
omikuji
possède également une présence apaisante et la capacité moins affirmée de bénir ceux que son cœur adore. De maudire ceux qu'il jugera indigne de sa bonté.

⌊ godaï - foudre
héritage d'un père, lui aussi fils de la foudre. sous la protection du kitsune, il a appris à manier l'élément tempête. Maîtrise balbutiements, depuis qu'il a quitté Mahoutokoro le don reste en suspend, à l'abandonParticularité(s) :
⌊ kohei ⌉
⌊ assem⌉
⌊ nanashi ⌉
⌊ akira ⌉
⌊ ava ⌉
⌊ olympe ⌉
⌊ inwoo ⌉
⌊ nima ⌉
⌊ serena ⌉ Relations :
— SORCIER ❝ magic in my veins
The more you give... | ft. kenzo 83e94e59854b6662f6079192c229c88e
IRL : spuf, Léa — elle/she/her
Avatar, Crédits : cameron lee phan (spuf)
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noé, le soleilash, l'éclipse
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sous les voiles du bateau-volant, il est Shirayuri, devient d'or sous les regards du public aux cœurs battant uniquement pour lui, bercé de l'illusion de fasciner le temps d'une danse mêlant mystique, éclats de foudre et jeux d'or.
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omikuji
possède également une présence apaisante et la capacité moins affirmée de bénir ceux que son cœur adore. De maudire ceux qu'il jugera indigne de sa bonté.

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héritage d'un père, lui aussi fils de la foudre. sous la protection du kitsune, il a appris à manier l'élément tempête. Maîtrise balbutiements, depuis qu'il a quitté Mahoutokoro le don reste en suspend, à l'abandon

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@yamada nanashi & @nishimura kenzo
february 25TH, 2022
outfit
Les lignes ont été les mêmes, malgré les tracés différents de ces encres à poser sur d'autres peaux. Inlassablement, la main revenait aux courbes et aux douceurs d'un plumage encore sans couleur mais qui sous les yeux se paraît déjà d'éclats turquoise. Martin-pêcheur agile, presque royal sous le crayon. Faussement oublié une fois le carnet fermé, pensées vers ailleurs, ces heures à voir défiler lentement, peut-être trop pour que passe enfin la journée.
Il a quitté l'Inkabyss en avance sous le sourcil haussé du maître et son visage impassible en disant pourtant beaucoup trop. Certainement l'homme a senti l'impatience chez son apprenti, l'esprit détourné de ses tâches quand d'ordinaire il s'y plonge en entier sans rien laisser d'autres à la surface. Mais Kenzo, il était perdu. Dans des mots tapés sur un téléphone, des conversations sans voix mais murmurant pourtant à ses oreilles. Des troubles et des doutes semés au gré de tous ces mots. L'air de rien, sur quelques mots. Pas des années, mais des jours mis bout à bout sur une trame vierge. Et s'il a joué le jeu, innocent dans les premiers échanges, il a dû bien se rendre compte que quelque chose se tramait. Chez elle. Chez lui. Le néant au fond de l'âme éveillé par des promesses muettes, à peine esquissées dans l'ombre comme cet oiseau venu se posé sur les feuillets de son carnet.

Ce n'est rien de plus qu'un dîner. Au détour de quelques réflexions c'est ce qu'il s'est échiné à se dire. Oubliant alors avoir été celui utilisant le mot, cette étrangeté qu'il ne connaît pas, qui lui semblait inutile mais qui maintenant est en train de le faire vaciller au bord du précipice de l'impatience. Des vapeurs de gènes s’élèvent malgré tout, de ne pas savoir quoi faire, quoi dire. Alors ce ne sera pas un rendez-vous, mais un simple dîner. Aux enjeux voilés, à la nouveauté dévoilée, sans véritable but si ce n'est celui de passer un agréable moment. Loin de la solitude d'une maison vide, d'une table pour un et non plus pour deux.
Mais pourtant, quand il prend le paquet entre ses doigts, les battements ratent un coup, s'effondrent sur les marches d'un quelque chose pesant lourd dans sa poitrine. Le fond du ventre. Une adrénaline nouvelle différente de celle s'emparant de lui avant d'entrer en scène. Elle vibre tout comme l'autre mais la symphonie n'est pas la même.  C'est plaisant, inquiétant aussi.
Ca grandit à mesure qu'il s'approche de la destination. Se faufile dans le froid d'une Nagao en plein éveil. Elle ne dort jamais, il le sait. Ce n'est que devant le bâtiment qu'il réalise n'être jamais vraiment venu dans Gurë, il se sent presque stupide Kenzo de l'avoir fait venir chez lui, dans sa maison trop grande pour une seule âme. Le temps d'une seconde, une inspiration-courage pour achever sa route devant la porte contre laquelle il frappe. Attend, avec la patience d'un impatient au cœur cognant le gong de la fin du monde.

Verrous sautent et Nana ouvre enfin. D'une douceur au miel d'un mot brisant les heurts dans la poitrine. Sa voix se chevauche à celle de Nayako, sur une simple familiarité réchauffant l'âme et lui ouvrant les portes d'un endroit familier dans lequel il était attendu. Le trouble s'installe, à peine le temps d'un battement de cils sur le visage. S'efface sur un sourire à la chaleur sincère. « - Tadaima. » Il s'y perdrait dans ce jeu dupé, pourrait se revoir sur le seuil de sa propre porte, retirant ses chaussures sous les yeux amusés de sa jumelle.
Ne sera là que dans son esprit, Nana bien vivante lui ouvre son chez elle, agrippée à la porte. Are you afraid of drawning too if you let go ? Comme lui s'agrippe un peu à son paquet. Se faufile à l'intérieur, dépose au passage la candeur d'un baiser sur la joue de la kaze. Simplement.
« - Tell me about it, my mind was everywhere except in what it was supposed to. » S'amuse de la situation dans la légèreté d'un rire que l'on devine enrobant ses mots. Le regard parcourt la pièce, poussé par l'instinct plus que par la curiosité, le réflexe humain de se repérer dans son nouvel espace. C'est un autre sens qui s'éveille, attire à lui d'autres souvenirs, d'autres sensations. Les yeux clos sur des images d'hier, des souvenirs en éclats de coton contre les paupières.

« - It smells so nice... It's almost like if I were at home. » Plongé dans la frénésie de la maison familiale un jour de repas tous ensembles. Lui dans la cuisine, valsant avec sa mère et sa grand-mère, ratant bien souvent le rythme. Le timbre est velours, vibre de nostalgie, d'une gratitude silencieuse venue malgré tout pétiller dans les yeux lorsqu'il se tourne et les pose sur Nanashi. « - Here, I brought this for you. » Les bras se tendent, poussés en avant par le buste qui s'incline pour tendre à la jeune femme son présent.
Et les tambours dans la poitrine jouent plus fort, à en faire trembler les bras.

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Yamada Nanashi
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@Nishimura Kenzo & @Yamada Nanashi
february 25th, around 8PM
OUTFIT 1 & 2

   
Dans le reflet du miroir de plein pied qui se tient dans ma chambre, je me vois resserrer le tissu de soie aux bleus profonds. Une main contre la poitrine qui tient le haut du kimono, l'autre qui s'attarde sur le bas pour en faire voler la partie tombante, comme une jupe prête à tourner. Les fleurs brillent à la lumière de la lune qui vient taper depuis la fenêtre. Les sourcils pincés sous l'émotion, je ne cesse de répéter depuis que j'en ai déchiré le papier qu'il est magnifique. « Come see, Kenzo ! Come ! I swear it's just so beautiful... J'attends un peu, qu'il s'aventure peut-être dans l'ouverture de la porte de ma chambre, mais sans même m'en assurer je continue dans mes rêveries. See, that broach, that would go perfectly... I just need like a skirt or something under it, otherwise I'll just keep being naked. As always, hahaha... Nah, it's too pretty to be wearing it like this. I need a full outfit to, like, honor it. God, it really is so beautiful, you really shouldn't have... ». La main cesse ses danses pour venir s'abattre sur mon front et me retourner vers Kenzo, joues rosies d'être trop chauffées par les zygomatiques en feu qui continuent d'être tirés par les sourires. « Thank you... Amazing. I wanna wear it every night. Petit rire, enfantin, celui de la petite fille qui n'a jamais eu de jolies choses et s'ébahit devant le travail du tissu, des couleurs, des dorures. Come on. Let's stop that and go eat something... It might even be burning right know, I wouldn't even care, this is so worth it. ». Je dépose le kimono sur le lit, en prenant soin d'en plier comme il le faut les longues manches puis m'enfuis, frôlant d'une caresse le bras de Kenzo pour l'intimer à revenir vers le salon à son tour.


Quelques minutes plus tôt, mes yeux s'étaient perdus sur les détails brillants de sa chemise, en ouvrant ma porte sur ces goûts toujours raffinés. Je n'avais rien dit, pas osé, pas réussi, rendue muette sous le baiser aérien contre ma joue, tendant l'heureuse élue pour suivre ses lèvres qui quittaient ma peau. Elle avait bon dos la porte qui recevait le crissement de mes ongles sur le bois, alors je la fermais rapidement en expirant tout ce que je pouvais pour me ressaisir de ce stupide frisson qui n'en finissait plus. Comme de retour à mes 18 ans, à ces moments où je me berçais de mes illusions trop nombreuses, de ces rencontres sans lendemain qui nourrissait ce besoin maladif de combler l'absence. J'avais oublié le goût que cela avait, de se morde l'intérieur de la joue juste un peu trop pour retenir ses pulsions.
Porte close, je ris de bon cœur avec lui en le voyant examiner chaque recoin. Petit stress que je ne m'explique pas, d'ouvrir ainsi la porte à mon intérieur. Je ne l'ai pas avec tous, mais avec Kenzo, il y a cette peur qu'un petit quelque chose vienne faire tout tomber ; comme quand on réalise qu'il manque une minuscule pierre à l'édifice et qu'elle en créé une tour plus penchée encore qu'à Pise, prête à chuter.

Pour combler le silence, je me détache de la porte et rejoins son dos. « Good if you feel at home, that's nice. I don't pretend to be a better cook than whoever was or is cooking in your life, but I hope you'll like it as much. Une main se pose sur l'épaule. I almost feel underdressed, you're amazing in that top. ». Mon regard court sur ses bras, sa veste, grimpe sur son col, ses bijoux d'or et de lumière, jusqu'à remonter un peu sur les paupières lorsqu'il se retourne et que mon bras le quitte sous l'impulsion du mouvement, triste de ne pas avoir suivi la course. Sur mon visage, la confusion prend naissance, bouche qui s'ouvre en O à l'entendre parler, se referme en voyant ses mains qui s'avancent. Un peu tremblant, je met les hésitations sur la politesse toujours exacerbée et l'inclinaison du corps tout entier qui a dû venir le rendre instable. Mes mains serrent le cadeau, l'attrape juste pour elles, le serrent un peu entre les doigts. « Oh, Kenzo... You didn't have to ! Thank you, the attention is very nice. What is it ? », la question est posée comme celle d'un enfant au matin de son anniversaire, qui secoue la boîte comme si le carton allait lui susurrer à l'oreille ce qu'il contient. Puis je fais quelques pas, rejoins le kotatsu où je m'abaisse pour venir déchiqueter le papier. J'essaye de me donner cet air adulte, respectueux, de ne pas faire ma pressée, mais le palpitant n'en peut plus de ne pas découvrir, enfin, ce que l'attention renferme.

« Oh my... ». Fucking god. Je retiens les vulgarités, devient muette et presque immobile alors que je découvre le kimono incroyable sous les couches de papier. « It... It's so... somptuous. So pretty. Merlin... You really shouldn't have, it's so beautiful, it must have ruined you... ». La surprise s'estompe un peu pour laisser les sourires, nombreux, se heurter à leur tour à la soie saillante. Quelques rires, quelques autres interjections qui s'expriment, des regards vers Kenzo qui n'en peuvent plus, puis je me relève en laissant sur la table les papiers éventrés. Les lèvres pincées sous la hâte, je me jette presque contre le tatoueur pour venir embrasser sa joue à mon tour, une main à l'opposée, plaquée contre sa nuque pour le maintenir contre moi. Il est plus grand que je ne l'aurais cru. Mon rouge à lèvres à laisser une trace vers son menton, que je viens balayer de quelques coups de pouce en rigolant. « Sorry, you don't wanna look like a little boy got a kiss from his mama, don't you ? », puis la main se dépose, fraction de seconde, sur le torse dans une familiarité qui brise tous les codes.

« Fuck, I wanna wear it... I wanna wear it so bad ! Come with me ! ». Impossible de rester sur place, je m'éclipse alors dans ma chambre et me retrouve devant le miroir, gamine qui veut montrer au monde comme elle peut être belle si elle s'entoure de toutes ces belles choses.
Oubliant le reste. Stress, anxiété. Peur et crainte. L'envie de ne pas sombrer, me mentir à moi-même, ne pas me laisser séduire. Alors que je suis là, baignant dans ce bonheur qui n'en est que décuplé car le présent vient de lui.

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Nishimura Kenzo
Nishimura Kenzo
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⌊ tatoueur - inkabyss
entiché de l'art traditionnel d'embellir les corps, encrer la peau d'arts aussi éphémères qu'éternels, d'abord en free-lance aujourd'hui en permanence, il est devenu un nom dans le monde de l'ancrage, une réputation qui se murmure aux oreilles sous de bonnes auspices

⌊ circassien - l'autre monde
sous les voiles du bateau-volant, il est Shirayuri, devient d'or sous les regards du public aux cœurs battant uniquement pour lui, bercé de l'illusion de fasciner le temps d'une danse mêlant mystique, éclats de foudre et jeux d'or.
Particularité(s) :
⌊ hensoku - pixiu
sang d'or
faux dragon légendaire des mythes chinois, affamé d'or et porteur de bonheur comme de malheur là où il passe. Kenzo incapable de survivre sans or en contact permanent avec sa peau, lui qui peut à sa guise manipuler le précieux métal, ne peut le créer, seulement le contrôler et le remanier comme il l'entend.
omikuji
possède également une présence apaisante et la capacité moins affirmée de bénir ceux que son cœur adore. De maudire ceux qu'il jugera indigne de sa bonté.

⌊ godaï - foudre
héritage d'un père, lui aussi fils de la foudre. sous la protection du kitsune, il a appris à manier l'élément tempête. Maîtrise balbutiements, depuis qu'il a quitté Mahoutokoro le don reste en suspend, à l'abandon

Relations : ⌊ kohei ⌉
⌊ assem⌉
⌊ nanashi ⌉
⌊ akira ⌉
⌊ ava ⌉
⌊ olympe ⌉
⌊ inwoo ⌉
⌊ nima ⌉
⌊ serena ⌉
@yamada nanashi & @nishimura kenzo
february 25TH, 2022
outfit
Il y a quelque chose de tellement étrange dans ce moment. Cette rencontre au détour d’un bon pour un tatouage sans gallions. Une connexion sortie des limbes, offerte sous les révélations et les zones restées dans l’ombre. Et c’est encore plus étrange maintenant que les mots le prononcent, se presque comme chez lui soufflé sous les lumières d’une pièce qui ne ressemble en rien à son chez lui. Plus petite, qui pourrait en être étouffante mais qui au contraire, respire et exalte de vie. Des morceaux de Nana un peu partout, dans les éléments effaçant un peu l’aspect fatigué du logement. Gurë et ses âmes égarées, rongées par le gris jusque dans leur maison. Si facile alors d’avoir de la peine, un semblant de pitié, n’importe quoi effacer le triste et l’absence de couleur. Il n’y a rien de tout cela dans le regard parcourant le lieu, n’en ressort que cette étrange chaleur qu’il ressent à se tenir là, immobile dans la petite pièce à vivre. Le cœur battant de Nanashi, celle derrière lui. Celle posant une main sur son épaule, un éclair-frisson à fleur de peau sous les vêtements. Un murmure de soupir lâché tout en se tournant.

« - It is, yes… Don’t say this I’m sure you are. Most of time, cooking is my own doing now… I’m not bad at it, but still got so much to learn, from my mom and gran, they really are goddesses, not only when it comes to food but for everything else… You’re like them somehow. » Se devine sur les traits le froissement d’une gêne provoquée par le compliment. Ce petit rien qui navigue dans les veines jusqu’à l’esprit qui sait, le vrai des mots mais qui s’échine à se dire qu’il ne le mérite pas. « - Thank you Nana-chan, you are too. » Il a le regard qui se perd Kenzo, à leurs pieds. Pudique dans son compliment, du bout des lèvres par peur de le dire trop fort, d’être mal pris dans sa sincérité parfois déplacée.
Se cache à l’ombre du présent qu’il offre, qu’elle prend et ouvre sous le sourire tranquille du denki. Charmé par les gestes, l’intonation de la voix, les allégresses de l’enfance que l’on croit si souvent perdue mais retrouvée si facilement. Les bras se croisent sur la poitrine dans le tintement des bracelets. « - I saw the store on my first journey to Tokyo, but didn’t stop by. I had to return few days after your invitation for some tattoo’s issues, I felt like I had to go this time and when my eyes fell on this fellow here, it was obvious it was yours. Don’t worry about that, I don’t care, your happiness is much more valuable than gallions. » Puisqu’il vit de tout et de rien, a appris à se passer d’abondance et de faire de pas grand-chose du beaucoup. Alors peu importe le prix du kimono entre les mains de Nana, elle lui offre la plus belle des richesses dans ses expressions, sa réaction. Les regards à entrechoquer entre deux œillades puisque s’accrocher trop longtemps l’un à l’autre les enfermeraient dans un quelque chose d’un peu effrayant. Et il ne s’y attendait pas vraiment, Kenzo, à ce qu’elle se lève et soit si vite si proche. Ses lèvres sur sa joue, en miroir de ce geste faussement candide qu’il aura eu à son arrivée. Il se penche, un peu, amorce fragile pour se rapprocher, laissé flotter sa peau plus proche encore de celle de la kaze.

« - Maybe not a little boy, but a man whose got a kiss is nice. » Mots mordus sur la langue, la confusion se lâche dans ce qui pourrait ressembler à un rire expirer trop vite qu’il en a été dilué, fait vibrer la poitrine sous cette main posée là. Dans l’air du petit appartement, se distille le charme. Les notes d’okonomyakis émanant de la cuisine, l’arôme crémeux du rouge à lèvres sur sa joue, les effluves de lys de son parfum, mélangés ensembles à en devenir un quelque chose proche de son amortentia. Potion embaumant les poumons d’un charme presque indécent.
Perdu ailleurs au détour de plusieurs secondes entassées en tour d’éternité, le retour au présent le laisse seul, Nana partit dans l’autre pièce. Là où il la rejoint finalement, sans y entré, il reste juste appuyé à l’encadrement de la porte. L’écoute dans ses élans enflammés sans parvenir à se départir de son sourire. « - Really is perfect for you. If you wear it here, it’s okay, the no clothes under part right ? Outside, maybe not... » Fausse jalousie (peut-être vrai), dissimulée dans un souffle amusé, les yeux naviguent une nouvelle fois, un peu partout. Effleurent un morceau de papier crayonné et les sourcils se froncent. Eux qui croient reconnaître un quelque chose de familier dans les tracés. Un nom sur la langue réduit au silence sous une caresse contre son bras.

What’s going on here… Chair de poule malgré la veste, le cœur bat plus fort, pousse sa course folle au-delà de ses limites.  « - Please stop thanking me, I wanted to and you deserve it. Really it’s okay. » Habitués à donner sans réellement recevoir, l’un comme l’autre. Parce que lui s’en fout, des retours, de cette notion de points à compter que peuvent avoir certains.
Giving is sharing, not excepting.
Les plats s’apportent, de la cuisine sur le kotatsu et ce n’est qu’une fois installé l’un en face de l’autre qu’il réalise tout ce qu’elle a pu faire. Juste pour lui. « - You really did spend twenty nine hours doing all this, Gods, I feel ashamed now, it’s like I forced you to cook and all… » Se froisse sur les traits, s’inclinent les sourcils pour en faire le toit d’une maison désolée, ne pense même pas à s’incliner comme il devrait le faire, figé bêtement devant la contemplation des mets. Les arômes, à nouveau, frappant la corde de l’âme et du cœur, instruments différents en train pourtant de s’accorder sur une même harmonie.

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Yamada Nanashi
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@Nishimura Kenzo & @Yamada Nanashi
february 25th, around 8PM
OUTFIT 1 & 2

   
L'effervescence du moment bouillonne, me perd dans les instants partagés que je savoure par appétit trop fort pour tous ces morceaux de nous. Les regards qui s'échangent, les bras qui se frôlent, son dos qui se tient parfaitement droit, assis au kotatsu à attendre poliment que je le rejoigne. Chaque phrase se grave un peu en moi comme un mantra vers lequel revenir, plus tard, quand je ressentirai la tristesse de l'absence ou la nostalgie. Quand il me compare aux femmes de sa vie, vraisemblablement importantes et exceptionnelles, et que mes joues s'abaissent sous le compliment moins anodin qu'il n'y paraît. Ou le moment où il me dit que je suis tout aussi superbe que lui, mais qu'il le fait avec cette retenue si sincère qu'une boule d'amour-propre se créée au fond de mon ventre pour ne plus vraiment disparaître tant qu'il sera là. Il n'y a pas une intervention de sa part qui n'est pas teintée d'un peu de séduction et de jolis mots qui me sont destinés. Pauvre Nana qui ne sait plus où donner de la tête, pourtant habituée aux compliments des clients chaque jour... Mais ils sont différents, ceux-là, ils sont vrais. Ils sont espérés, aussi, et je me revois, mourir un peu avant d'embrasser sa joue. Your happiness is much more valuable than gallions.

Kenzo ne le réalise pas, tout ce que cela veut dire, qu'il pense à moi pendant ses escapades à Tokyo ; cette phrase qu'il lâche, qui se croit inoffensive. Je me souviens que ce sont ce genre d'aveux qui m'ont poussés loin des scènes et de leurs projecteurs, loin des des producteurs, loin des studios d'enregistrement, jusque dans les bras de celui qui les murmurait et me faisait croire que j'avais plus de valeur pour lui que n'importe quoi d'autre. Et j'en ai eu, pendant un temps. Plus de valeur que le succès, le pouvoir, l'argent. Quand je commençais tout juste à être sienne, Ryu me le rendait avec candeur. C'est quand j'ai réellement sombré entre ses mains que je n'ai plus rien été à ses yeux. Alors si ce soir ils sont doux à entendre, ses mots qui réclament presque un second baiser, je me crispe contre son torse et prends la fuite jusque dans ma chambre de peur de ce que demain sera fait. Si aujourd'hui mon bonheur lui importe, peut-être demain ne sera-t-il plus intéressé par quelque chose d'aussi futile qu'un simple sourire sur mes lèvres. Il est à l'opposé de Ryu, Kenzo, à des kilomètres du personnage, c'est évident et jamais ne sera remise en question la façon dont je me sens enfin apaisée et au calme, à ses côtés ; mais comment suis-je sensée être si certaine de ses intentions quand on m'a déjà trahie une fois sans que je ne l'aie jamais deviné ?

Seule dans la chambre, pour quelques lourdes secondes, l'inquiétude se fraye un chemin entre mes yeux, fronce la ride du lion qui n'appartient habituellement qu'à Hana, et je me force à reprendre ce sourire. Il revient naturellement, pour tout dire, lorsque mes doigts s'attardent sur le kimono et que je reviens dans ce monde réel où Kenzo arrive, à l'entrebâillure de la porte. Je le sais qui me regarde, sans deviner pour autant s'il y trouve du plaisir dans ce qu'il contemple. Il l'a dit plusieurs fois, que les plaisirs de la chair ne sont pas les siens, alors je crois que c'est le sourire dans mon reflet qui lui plait plus que les courbes de mes hanches qui ondulent un peu sous le kimono. Mais comme à chaque fois que je m'en persuade, il a une remarque pleine de charme et de juste un peu de désir, à laquelle je me sais trop faible pour ne pas réagir. « Hmm, sure, you're right. I can wear it like I want over here. The minute you'll leave, I'll take everything off to wear only the kimono, I swear. », le rire qui suit offre à ma réponse un petit quelque chose à demi-sérieux, laissant la possibilité d'une simple blague plus que d'un instant de séduction comme il le serait avec n'importe qui d'autre, en train déjà de m'imaginer défaire la fermeture éclair de ma combinaison. Mais je ne laisse pas ce temps s'installer, fuis à nouveau, jusqu'à la cuisine cette fois d'où je l'entends continuer ses belles paroles.

« Fine. Go sit down, I'll bring everything. ». Baguette récupérée, vient ondoyer dans les airs pour faire s'envoler les papiers du cadeau pour qu'ils viennent terminer dans la poubelle. Je ne veux pas le rendre, ce kimono, je veux le chérir, alors l'emballage a fini son travail et peut désormais enfin se reposer. J'éteins le feu de la plaque chauffante pour placer les deux okonomiyaki dans deux de mes plus belles assiettes et dresser sur le plat la sauce okonomi et quelques lamelles de hanakatsuo ; puis je transvase le riz dans un grand bol peint de symboles géométriques en extérieur. Les plats s'envolent à leur tour, viennent s'avachir sur le kotatsu, suivis de près par deux sets de baguettes en bambou et des petites assiettes qui sont pour nous. Dans mes mains, trônent la bouteille de saké encore tiède et minuscules petits verres. Je m'assois face à Kenzo, sur mes genoux d'abord, et commence à servir un premier verre. « Haha... When I said today felt like twenty nine hours, I meant the waiting part to finally see you, not the cooking. But, hum... What was it ? "I wanted to and you deserved it" ? Mes yeux se plongent dans les siens, lèvres un peu pincées de reprendre l'exacte formulation qu'il vient de faire pour la retourner contre lui. Oh ! You... you drink sake, don't you ? I have other things, if you prefer. Wine, hum... pineapple juice. Tea... I need sake, but you tell me what you want. ».

J'attends la réponse pour le servir, puis prends mes baguettes pour montrer du bout de celle-ci le premier okonomiyaki. « That one is for you, with octopus. This one has tuna in it. But you can try both, if you want. ». De mon côté, dans une inspiration sur laquelle je tente de me concentrer plutôt que de le regarder, je me sers un peu de riz cantonais et joins mes deux mains avant de chuchoter Itadakimasu, tant pour me remercier moi-même du repas, que pour remercier Kenzo de sa présence. Je prends une petite bouchée, puis lève mes yeux pour l'observer un peu, regarder ce qu'il fait, s'il est satisfait, comme stressée que la nourriture ne soit pas à son goût. Dans un mouvement où je m'appuie sur la table, je bascule mes jambes pour ne plus être assise sur mes genoux, une gambette qui se plie à côté de moi et une autre qui vaque sous le kotatsu, espérant peut-être inconsciemment frôler la sienne. Le bras qui me sert à manger se lève, s'appuie sur la table et vient recueillir ma tête qui se penche en regardant Kenzo avec envie. Une envie aux contours flous, une envie de l'écouter parler, de le regarder bouger, alors je demeure terre-à-terre et le questionne, à un instant où un silence pourtant agréable était en train de prendre place : « Tell me about Tokyo. I wanna dream a little. How was it ? ».

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The more you give... | ft. kenzo 83e94e59854b6662f6079192c229c88espuf, Léa — elle/she/herIRL : cameron lee phan (spuf)Avatar, Crédits : 367Messages : 3RPs : 6 512Gallions :
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entiché de l'art traditionnel d'embellir les corps, encrer la peau d'arts aussi éphémères qu'éternels, d'abord en free-lance aujourd'hui en permanence, il est devenu un nom dans le monde de l'ancrage, une réputation qui se murmure aux oreilles sous de bonnes auspices

⌊ circassien - l'autre monde
sous les voiles du bateau-volant, il est Shirayuri, devient d'or sous les regards du public aux cœurs battant uniquement pour lui, bercé de l'illusion de fasciner le temps d'une danse mêlant mystique, éclats de foudre et jeux d'or.Occupation :
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faux dragon légendaire des mythes chinois, affamé d'or et porteur de bonheur comme de malheur là où il passe. Kenzo incapable de survivre sans or en contact permanent avec sa peau, lui qui peut à sa guise manipuler le précieux métal, ne peut le créer, seulement le contrôler et le remanier comme il l'entend.
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possède également une présence apaisante et la capacité moins affirmée de bénir ceux que son cœur adore. De maudire ceux qu'il jugera indigne de sa bonté.

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The minute you'll leave, I'll take everything off to wear only the kimono. Comment une simple phrase peut engendrer un tel orage sous la peau ? En maelstrom de frissons étranges, singuliers et nouveaux, des remous de gêne apposant des vagues de chaleur-pudeur sur la chair, un sourire gêné aux lèvres et le regard se détournant pour se poser loin de l’image que cette simple phrase appose sur l’écran des rétines. Tout est facile avec des mots. A en faire tomber des empires, s’élever des citadelles offertes à tous les dieux. Des promesses en merveilles, bénir et maudire. Offrir et s’offrir puis se reprendre dans une nouvelle phrase. Ils offrent tout et ne donnent pourtant rien.
Manipulent aussi quand leur en prend l’envie, cajolent pour mieux dissimuler les mauvais maux en-dessous. Des intentions cruelles que la fin seule révèle. De celles qui n’existent pas ici, dans cette chambre, ces peaux qui se frôlent le temps d’une seconde, les sourires et les regards faussement timides. Ne vient que le silence en guise de réponse au rire rendant moins sérieuse la simple phrase. Puisqu’il n’y a pas grand-chose à dire, femme adulte libre de faire ce qu’elle entend dans son propre appartement. Il n’est personne pour s’y opposer, ne sait pas vraiment s’il doit continuer sur ce sentir glissant d’une séduction déguisée ou au contraire remonter la pente pour retrouver les sentiers plus sûrs de ces conversations badines.

Il s’installe avec la droiture qu’il connait depuis môme. Se tenir droit, à table, sans fausse note dans la posture, il n’y a bien que lorsqu’il est seul que les muscles se détendent et qu’il oublie, comment on se tient quand on est bien élevé. Et il se fait violence Kenzo pour rester là, agenouillé devant le kotatsu alors que tout lui hurle de se lever pour aider Nanashi. Dans cette magie sans baguette qui est la sienne, l’horreur d’être assisté et d’attendre que tombe ce qu’il désire.
Les plats se posent doucement sur la table, font trembler le ventre d’une envie hurlant famine. Et des vagues de miel caressant la surface dans le mélange des odeurs revenant effleurer le sens en éveil, des effluves chauds, titillant l’inconscient de ses doigts invisibles appuyant sur les touches justes pour jouer la musique d’une potion sans flacon. Il s’apprête à répliquer mais les mots sont comme coupés sur sa langue. Les traits se froissent une ébauche de quelque chose ressemblant à de la contrariété, les sourcils froncés sur un arrêt sur image d’une seconde et l’ensemble se détend à nouveau, paré d’un de ces sourires à l’énigme inscrite dans du velours.

« - It’s an easy one, almost cheating to use my own words against me… » A genoux face à lui, elle se pare d’étoffes presque maternelles, Nanashi, dans la façon qu’elle a de s’inquiéter pour lui, de vouloir en faire plus, trop, pour qu’il se sente bien. La main se lève, paume offerte entre eux pour couper court aux questionnements. « - I do yes, not as much as I used to, but once in a while, it’s nice. Don’t bother, really it’s fine. » I need sake, un sourcil se hausse, le verre qu’elle lui tend pris entre ses mains, Kenzo la scrute. D’une intensité à faire vaciller l’âme, se perd sur le visage, la délicatesse de ces traits que les yeux constellés d’or tentent de déchiffrer. « - Am I making you nervous or something you need to drink so bad ? Gods, are you forcing yourself about with this, the diner and all ? » Plaisanterie énoncée avec trop sérieux quand les commissures des lèvres oscillent pour retenir le sourire amusé qui menace d’y éclore. Et à son tour de joindre les mains, s’incliner légèrement, d’un presque rien en guise de remerciement sous un itadakimasu faisant écho à celui de Nana. « - You really are a kind soul Nana-Chan. I’ll stick to my weird food taste and won’t steal yours, after all of your hard work it’s only fair. » Baguettes entre les doigts, il se sert en silence, paupières baissées sur le met dans son plat, il sent pourtant le regard de son hôte posé sur lui. Lourd, curieux. Elle lui rappelle sa mère, à guetter la moindre de ses réactions et s’assurer que tout va bien. Conséquences de ce vide laisser au sein de la famille par la disparition de Nayako, le jumeau survivant en devenant encore plus précieux qu’il ne l’était déjà quand ils étaient deux. Il n’y peut rien Kenzo, mais ce constat l’attriste.
Incline ses sourcils dans une chorégraphie marquant la peine, l’esprit perdu ailleurs sur une série de battements de cœur lourds de tous ces moments perdus. Ceux qu’il chasse dans un mouvement d’épaule, le murmure froid à fleur de nuque effacé sous ses doigts pour se replonger dans l’instant. La nourriture qu’il goûte enfin, les yeux clos pour se laisser charmer par les arômes. Et c’est étrange comme ils sont similaires à ceux qu’il a connu depuis sa plus tendre enfance. Comment une étrangère peut se faire si familière.

« - Please, relax, you’re so tense I can feel it as if it was my own… It’s perfect, really, with my eyes closed, like this, I’m home, a kid again… This is beyond words, thank you. » Sincérité à fleur de voix, dans les yeux relevés pour s’accrocher à ceux de la kaze. Capte, ou croit le faire, les morceaux qui y gravitent, de cette envie-brouillard, étrangement partagée. A moitié éveillée en ce qui le concerne. Le silence se fait d’or sur le repas qui se déroule, finalement brisé par la question voletant doucement.
« - Full of people, everywhere, all the time, I mean that was insane, like, when do they sleep ? Buildings are almost touching the sky, very modern things full of lights, glass and all. What’s interesting is how ancient and modern entertwined. You can be in a very crowded street and the next, there’s nearly no souls in it, traditional houses and a temple, out of nowhere. » Les baguettes s’agitent au gré des mots, font chanter ses bracelets qui s’entrechoquent, englobent les choses qu’il a en tête dans une tentative pour les illustrer. Si peu, c’est ce qu’il a vu de Tokyo. A peine quelques heures en son sein, une nuit sans sommeil pour se fondre dans la masse mais il a ressenti, tout ce qu’elle a offrir. Ses merveilles et ses défauts, les curiosités à apprivoiser et découvrir.
« - I liked it, this frenzyness, the city living and breathing, vibrating from all this energy going through her veins. » L’excitation constante d’un monde sans fin ni repos, s’accordant si bien aux vagues enchaînées de sa frénésie si habilement contrôlée. « - You should go, someday, if you have the time… We could go together if don’t want to go on your own. » Poussé par le vent-adrénaline soudain levé dans les veines, les mots sortent sans qu’il ne les réalise. Constate ce que sa voix a pu dire avec une certaine gêne, un sourire timide posé sur sa bouche. « - Well, some people enjoy traveling on their own so… » Les baguettes se posent et l’inconfort se noie dans le sake.

Se déroule dans le corps perdant de sa droiture, les genoux que l’on déplie pour se mettre à l’aise et frôler de l’un d’eux, la jambe étendue si près. Il se retire si vite, le genou, comme brûlé par le contact. Un rejet instinct, une seconde suspendue au-dessus du vide puis il redescend, doucement, revient se poser sur la jambe égarée contre.

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Yamada Nanashi
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Plume à Papote :
— SORCIÈRE ❝ Bad b#tch Pedigree
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IRL : musca, lisa — she/her
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Felix ✧ used to be bright and lucky

Naissance & Âge : 29 ans • 17.11.92
Pronom(s) du personnage : elle/she/her
Couleur de dialogue : MediumVioletRed
Occupation :
Prostituée au Veela's ; ancienne gérante par intérim
Ancienne Chanteuse cherchant à retrouver sa carrière passée

Particularité(s) :
(réserve · 12)

· THERIANTHROPE
Branche faciès animal : inné, instabilité, stabilité
Branche corps animal : inné, instabilité, stabilité, durée

prochain seuil à débloquer :Faciès › · sens animaux OU ‹ Corps › · maîtrise

· HENSOKU FOCIFERE
Création d'Illusions : glitch, illusion visuelle, illusion mémorielle, contact
Attirer l'Attention : parole, chant

prochain seuil à débloquer :Illusions › · illusion sensorielle OU ‹ Attention › · envoûtement


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dessin de sha

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@Nishimura Kenzo & @Yamada Nanashi
february 25th, around 8PM
OUTFIT 1 & 2

   
Dans ma gorge, que j'étire en tendant mon cou, le saké coule et anesthésie une partie de la paroi. Il y a des jours où je rêverais que les paroles de colères, les piques douloureuses ou les sentiment tristes qui teintent mes phrases se heurtent ainsi à du vide, qu'ils ne me marquent pas tant que ça, que je ne me haïsse pas à les prononcer devant les mauvaises personnes. Mais ce soir, l'anesthésie n'a pas cet effet apaisant, elle empêche au contraire les mots de sortir, lisse les parois sur laquelle ils ont l'habitude de glisser, car pendant une seconde qui semble une heure, je ne réagis pas à la remarque de Kenzo, demeure muette et stupide, rougissant à vue d'œil. Ma tête se secoue de droite à gauche, d'abord lentement puis avec un peu plus de ferveur, les sourcils presque agacés du sous-entendu fait par le denki. Of course not. Mais sur la trachée, les mots continuent de patiner, ne pas réussir à sortir. Ce n'est que lorsque l'alcool a définitivement disparu, que je monte une main contre mon cou, que ma voix revient d'entre les morts, ponctuée d'une petit toux. « You're stupid. I waited for this dinner for more than two fucking entire weeks, if I'm forcing anything it would be you, to be sure you'd come, not myself. Il n'y a pas d'hésitation dans le ton, pourtant en descendant doucement sur le haut de ma poitrine puis quittant ma peau, ma main tremble un peu, cachée derrière le sourire amusé qui se veut en total contrôle alors qu'il ne l'est pas. But I am a bit nervous, yeah. I want you to have a good evening with me, so we'd do that again, maybe. I'd like that. ». Wouldn't you ? Il glisse, lui aussi, reste dans mon estomac, enrobé de toutes ces interrogations qu'il soulève à avoir voulu sortir.

Allons, Nanashi, qu'est-ce que tu t'en moques de savoir ce qu'il veut, Kenzo. Tu le sais pourtant que ce n'est qu'à toi que tu dois penser si tu veux continuer d'avancer et cesser de chuter, encore et encore, sur ces saloperies d'embuches qui parsèment ton chemin... Toi et Hana, toi et les quelques personnes, peut-être, qui méritent cette attention particulière. Dans tout cela, Kenzo... Evidemment que c'est une belle personne, mais est-ce qu'il est judicieux qu'il y ait droit, lui aussi, à cette petit case, juste là, à l'intérieur, qui le garde bien au chaud près de toi ? Est-ce que tu es sûre qu'il le vaut ? Est-ce que, cette impression qui gratte dans la poitrine, chatouille un peu le bas du ventre, n'est-ce pas simplement ce qu'il se passe lorsque tu t'apprêtes à donner un peu trop de toi à quelqu'un ? Arrête Nana. Protège-toi. Arrête maintenant, de chercher cette famille qui n'existe pas. Cette chaleur.
Mais il irradie, Kenzo, je me sens comme papillon à proximité d'un lampadaire, lumière qui oscille et me guide, attirée par la chaleur en me moquant bien à la façon d'un Icare trop curieux si je vais finir par m'y brûler, contre sa peau. Alors je continue de sourire naïvement sous les compliments cachés à chacune de ses prises de paroles. Joue le jeu des réponses à demi-mots. « It's ok. We share, it's not mine really, it's for us both. ».  

J'avale un morceau d'okonomiyaki, souriante et heureuse du goût qu'il rend, satisfaite du résultat. « Please, relax, you’re so tense [...] - You're right... sorry, hahaha. ». Le rire jaune est un peu honteux, mais il ne suffit que de ses conseils pour que je les suive, aveuglément. Une fois encore, il apaise Kenzo, alors ce n'est pas compliqué de juste dire Oui, souffler un peu, et sentir mes épaules qui tombent et les muscles autour de mes omoplates qui se relâchent. Le dos qui devient rond, les fesses qui s'enfoncent un peu sur le coussin alors que je me tourne pour enfin être à l'aise. « Waw... That much, really ? Surprise, les yeux grands ouverts, je remets une mèche de cheveux tombées de mes chignons derrière mon oreille, frôlant mes joues suffisamment roses ce soir sans avoir besoin de poudre. Good... But, please, stay a man though, I just got rid of a kid a few days ago, don't really want another one right here right now. ». Ma tête s'allonge presque sur mon coude en venant manger une bouchée du plat, regard un peu joueur qui ne quitte pas Kenzo. Puis plus rien, je mange un peu de riz en silence, lui jetant quelques coups d'œil, termine une partie de l'okonomiyaki, puisque j'ai cuisiné en trop grande quantité, évidemment.

Ma curiosité me pousse à faire sortir la prochaine question, et je me resserre un peu de saké en l'écoutant répondre. Entre les lèvres de Kenzo, Tokyo me donne envie de la découvrir, la ville néon qui ne meurt jamais. « You should go, someday, if you have the time... - Hm, I'd love to. - We could go together if don’t want to go on your own. ». Je me vois, comme si j'étais au-dessus de la scène qui se déroule sur le kotatsu. Ma tête s'est relevée, mon sourire s'est étiré, et j'ai déposé mon petit verre de saké sur la table après avoi fini de l'avaler et prendre une courte inspiration, le temps qu'il reprenne la parole mais que ma voix vienne aussitôt s'élever pour le faire taire. « No, no, I'd rather go with someone. Will you take me, though ? For real ? I'd like to go with you. You seem to have love it so much, for the small parts you saw, at least. I'd love to discover the rest with you. You'll be my guide. I'll follow you. That way we could discover together what you haven't seen yet... Je ferme les yeux, ramenant jusqu'à moi ma jambe encore à l'air libre pour la serrer un peu contre mon torse, y déposer mon menton sans le quitter du regard. Hm... Who's the one nervous with the sake now, huh ? ». Amusée par l'ironie, je ne retiens pas mon rire quelque peu moqueur, avant de pincer mes lèvres pour m'empêcher de continuer de lui rire au nez. C'est aussi un peu son genou qui vient contre le mien qui me fait taire, me coupe le souffle, contre lequel je tends la jambe entière qui dépasse sûrement non loin de ses cuisses, à présent. Collée, juste contre lui, sans gène.

« I've never travelled, you know. It's always something I wished to do, I just cannot really afford it. But it's a nice dream, anyway. ». Un rêve. Une envie un peu irréalisable, voilà ce que ce sont, ces promesses que je dessine dans mon esprit alors qu'elles n'ont pas même été prononcées. Je sens la chair de poule qui se lève depuis mon pied, grimpe le long de la jambe jusque dans le bas de mon dos, frisson du fantasme convoité. Décharge électrique du godaï dont j'ignore pourtant l'existence, peut-être. Electrochoc qui me réveille, me fait croire que je m'en fous, ce soir, de donner un peu trop de moi à quelqu'un. De quoi, lentement, remballer ma jambe perdue jusqu'à moi, et pousser sur mes pieds pour basculer sur mes genoux. Soutenue par mes mains, je m'avance à quatre pattes, faisant le tour du kotatsu jusqu'à arriver près de lui. « Can I come closer ?... La question est rhétorique. Je n'attends aucune réponse, je suis de toute façon déjà là, juste à côté, tirant du bout des doigts mon absurdement petit verre de saké vide. Somehow, I feel better when I'm close to you. You calm me... Which is crazy, 'cause... I'm alway angry, usually. ». Les jambes repliées contre mon ventre, j'attrape ses baguettes qu'il a reposé et vient lui voler une bouchée de riz.
Dans l'assiette de l'autre, c'est toujours meilleur.

Nishimura Kenzo
Nishimura Kenzo
The more you give... | ft. kenzo 83e94e59854b6662f6079192c229c88espuf, Léa — elle/she/herIRL : cameron lee phan (spuf)Avatar, Crédits : 367Messages : 3RPs : 6 512Gallions :
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Disclaimer :
charon, l'ombre
noé, le soleilash, l'éclipseMulticomptes :
⌊18.08.98⌉ vingt-trois années en pétales fanésNaissance & Âge : ⌊ il/he ⌉ pour l'évidence, mais ne s'offusquera pas devant l'usage d'un pronom féminin ou neutre, tout lui convientPronom(s) du personnage : burlywoodCouleur de dialogue :
⌊ tatoueur - inkabyss
entiché de l'art traditionnel d'embellir les corps, encrer la peau d'arts aussi éphémères qu'éternels, d'abord en free-lance aujourd'hui en permanence, il est devenu un nom dans le monde de l'ancrage, une réputation qui se murmure aux oreilles sous de bonnes auspices

⌊ circassien - l'autre monde
sous les voiles du bateau-volant, il est Shirayuri, devient d'or sous les regards du public aux cœurs battant uniquement pour lui, bercé de l'illusion de fasciner le temps d'une danse mêlant mystique, éclats de foudre et jeux d'or.Occupation :
⌊ hensoku - pixiu
sang d'or
faux dragon légendaire des mythes chinois, affamé d'or et porteur de bonheur comme de malheur là où il passe. Kenzo incapable de survivre sans or en contact permanent avec sa peau, lui qui peut à sa guise manipuler le précieux métal, ne peut le créer, seulement le contrôler et le remanier comme il l'entend.
omikuji
possède également une présence apaisante et la capacité moins affirmée de bénir ceux que son cœur adore. De maudire ceux qu'il jugera indigne de sa bonté.

⌊ godaï - foudre
héritage d'un père, lui aussi fils de la foudre. sous la protection du kitsune, il a appris à manier l'élément tempête. Maîtrise balbutiements, depuis qu'il a quitté Mahoutokoro le don reste en suspend, à l'abandonParticularité(s) :
⌊ kohei ⌉
⌊ assem⌉
⌊ nanashi ⌉
⌊ akira ⌉
⌊ ava ⌉
⌊ olympe ⌉
⌊ inwoo ⌉
⌊ nima ⌉
⌊ serena ⌉ Relations :
— SORCIER ❝ magic in my veins
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IRL : spuf, Léa — elle/she/her
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noé, le soleilash, l'éclipse
Naissance & Âge : ⌊18.08.98⌉ vingt-trois années en pétales fanés
Pronom(s) du personnage : ⌊ il/he ⌉ pour l'évidence, mais ne s'offusquera pas devant l'usage d'un pronom féminin ou neutre, tout lui convient
Couleur de dialogue : burlywood
Occupation :
⌊ tatoueur - inkabyss
entiché de l'art traditionnel d'embellir les corps, encrer la peau d'arts aussi éphémères qu'éternels, d'abord en free-lance aujourd'hui en permanence, il est devenu un nom dans le monde de l'ancrage, une réputation qui se murmure aux oreilles sous de bonnes auspices

⌊ circassien - l'autre monde
sous les voiles du bateau-volant, il est Shirayuri, devient d'or sous les regards du public aux cœurs battant uniquement pour lui, bercé de l'illusion de fasciner le temps d'une danse mêlant mystique, éclats de foudre et jeux d'or.
Particularité(s) :
⌊ hensoku - pixiu
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faux dragon légendaire des mythes chinois, affamé d'or et porteur de bonheur comme de malheur là où il passe. Kenzo incapable de survivre sans or en contact permanent avec sa peau, lui qui peut à sa guise manipuler le précieux métal, ne peut le créer, seulement le contrôler et le remanier comme il l'entend.
omikuji
possède également une présence apaisante et la capacité moins affirmée de bénir ceux que son cœur adore. De maudire ceux qu'il jugera indigne de sa bonté.

⌊ godaï - foudre
héritage d'un père, lui aussi fils de la foudre. sous la protection du kitsune, il a appris à manier l'élément tempête. Maîtrise balbutiements, depuis qu'il a quitté Mahoutokoro le don reste en suspend, à l'abandon

Relations : ⌊ kohei ⌉
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@yamada nanashi & @nishimura kenzo
february 25TH, 2022
outfit
Moment flottement entre la gêne et l’amusement. Ressent le malaise provoqué par une simple phrase sans gravité. D’une légèreté faite de plomb, dans ce qui semble une éternité Kenzo se questionne et commence à craindre d’avoir dit ou fait quelque chose qu’il ne fallait pas. Puis vient l’instant où la réponse arrive, muette d’abord sous les secousses de la tête en négation. Et inconsciemment quelque chose se déroule dans le creux du ventre, le nœud de l’inquiétude se défait lentement. Défroisse les traits pour leur faire retrouver leur sérénité coutumière. Le menton ploie doucement vers la poitrine, paupières mi-closes sur ce qui semble pourtant entendu et évident.
« - I’m here, am I not ? No forcing but my own will. We’ll do that again for sure. » Dissipe les doutes et les craintes, des promesses de revenir, se retrouver au détour d’une tablée ou peu importe l’endroit. A ne pas dire que ce soir a été aussi attendu que redouté. La perspective de briser ce qui était en train de se tisser entre eux, aux fils parfaits s’entrelaçant sans accros. Si facile à briser lorsque tombe, ne serait-ce qu’un peu, les masques que l’on porte lorsque le familier est encore flou. A tracer au fil des rencontres, des discussions. Tisser la relation comme on tisse une tapisserie aux milles couleurs et broderies.
Silence entrecoupé de tension, il la sent graviter sur ses épaules. S’échapper de l’autre côté de la table pour venir s’enrouler autour de ses poignets sans avoir besoin de regarder Nanashi. Et le rire qu’elle lui offre n’est qu’un témoin supplémentaire de ce trouble qu’il a la sensation de faire naître en elle. Il est pourtant là aussi, sous sa peau, s’appose sur la surface calme du lac de son âme pour y faire courir des cercles s’éloignant vers le large. Emportant les questions au loin, celles qui font froncer les sourcils au détour d’une bouchée à faire remonter le temps et revenir des années en arrière.

« - Really. When I told you I have a big love story with food, it wasn’t a joke. I’m not sure I wanna be a kid again, I mean, it was nice at the time, but being an adult is nice too. » Sometimes. Il rêverait pourtant parfois, de redevenir un enfant. Revenir son enfance aux côtés de sa sœur, voir défiler les années telles des perles sur un collier, à enfiler doucement, l’une après l’autre, sans manque au milieu. De ce vide dont il ne se souvient pas, l’enlèvement et les nuages noirs au-dessus d’une famille brisée. Ce moment aux contours troubles rendu muet par les retrouvailles, les années entassées par-dessus. Etre adulte et se sentir incomplet. S’entourer alors pour combler le vide, la mémoire que l’on ne pense pas vacillante par obligation mais plutôt par protection, de ces traumatismes que l’on ne contrôle pas mais qui sont bien là. Don’t look too much back there, look forward. Ce qu’il fait, dans le silence emplissant doucement l’espace. Se délecte des mets devant lui, l’okonomyaki disparaissant doucement. Jusqu’à ce qu’il n’en reste presque plus dans l’assiette, les baguettes se posent alors qu’il répond, décrit ce qu’il a vu avec la même passion extatique que celle l’ayant empoignée une fois arrivé à Tokyo.
I’ve never travelled you know. Kenzo la regarde sans cacher sa surprise. L’or au fond de ses yeux vacille, perdue face à cette révélation qui le rend presque triste. Appose un voile de compassion douce sur ses traits, dans l’esquisse courbée qu’empruntent ses lèvres.

« - World is full of wonders, and it’s no use to venture very far to see parts of them. Our islands are full of beautiful places to discover… And I’m sad to hear this. Some dreams are meant to become reality sometimes. This one specifically can be, we will go, when you want it to. I know a guy who could host us for a few days… » Douceur dans la voix au calme irradiant de chaleur, à l’image du sourire sur les lèvres. Honnête et sincère, il promet dans un subtil mouvement de menton qu’ils iront, elle et lui, se perdent sur l’île de ses origines. Et puis dans une évidence, quelque chose s’affole dans la poitrine. Cœur battant poussé par le vent-adrénaline d’une idée sûrement un peu folle mais qui affole. « - Hanami is soon to be, I missed it the past few years, My home town and especially  Miyajima is paradise during those days, maybe we… Gods, see ? I’m already making plans to see each other again aside from work or fabric's commission. You should take that away or I won’t stop. » Se fend d’un rire rendu plus fort par le saké brûlant la gorge, de ce verre qu’il montre d’un ample mouvement de main comme s’il était le seul fautif de ses mots. Sait pourtant que ce n’est pas le cas, l’allégresse du moment, les vibrations de l’âme résonnant avec la sienne, le contact des jambes sous le kotatsu s’emmêlent jusqu’à se mélanger.
La jambe se retenir pourtant et au détour d’une seconde Kenzo se questionne. Se persuade qu’il aurait dû retirer son genou plutôt que de le laisser là, poser comme un quelque chose à interpréter d’une façon qui le dépasse un peu. Elle se déplace pourtant Nana.
Can I come closer ?
La réponse se meurt sur sa langue, lui qui se penche pour saisir son verre et en boire une gorgée, muré dans un silence trahissant la tension venue se poser sur ses muscles. D’une raideur effacée en une inspiration, celle qui se pose en même temps que le corps à côté du sien. Suit du regard le jeu des baguettes entre les doigts de la kaze, sourire-esquisse et il se penche cette fois pour se saisir des siennes dans un froncement de sourcils.

« - Why for ? The anger ? » N’attend pas réellement de réponse, une bouchée de riz piquée dans son bol. « - I was like this at some point. Anger felt better than grief or revenge or I don’t know what else I could feel… But it’s a mind killer, being always in a state of rage. So if I can be of some help for you, to ease your nerves, stay close… » D’un mouvement de doigts dansant dans le vide, la bouteille de saké s’élève et vient remplir leur verre, se repose de l’autre côté du kotatsu déserté. Il revient alors, le silence. Serpent glissant entre eux, vibrant à peine des bruits de repas continuant de se dérouler. Pour le denki seulement, jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien devant lui et que son dos vienne se poser contre le canapé. Les secondes se déroulent, lentement. Saccage le calme dans la poitrine, gong-cœur battant tout d’un coup plus fort. Les paupières se ferment, doucement et avec cette même douceur, presque timide, les doigts délaissent la table dans le tintement des bijoux contre le bois. Viennent se poser sur le genou de Nana. Electricité à fleur de phalanges.  

« - I like you Nana-chan. Maybe it’s too soon for saying this or even feeling it, maybe I’m the only one with this inclination, and it’d be perfectly okay but I’ve grown quite fond of you during the past few months. I like our talks, the way things went so smootlhy between us, like it was meant to be, us meeting each other. Somehow I’m glad you got that coupon and came to the shop. » Semblait juste, ce qu’il avait en tête. Ce besoin de faire franchir le seuil de ses lèvres à son ressentit mais à présent que les mots ont été jetés devant lui, Kenzo est assailli par ce sentiment de doute dérangeant. D’une erreur qu’il vient peut-être de faire, il n’a pas honte de ce qu'il a dit cependant. Seulement d'avoir gâché ce quelque chose d'unique posé là, entre eux.
Maybe I shouldn't have…

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Yamada Nanashi
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Le saké, à présent, n'anesthésie plus chacun de mes sens par sa chaleur. Ils ont retrouvé leur vigueur, les papilles, pupilles et pores se réouvrent, fin prêts à faire marcher vue, toucher et goût. Odorat et ouïe, malgré les vapeurs des okonomiyaki qui disparaissent entre nos dents et le bruit des baguettes qui s'arrêtent de cogner les unes aux autres. La conversation continue de couler lentement, entre rêves et envies d'ailleurs, comme d'ici. Je ne peux m'empêcher de rougir un peu sous les yeux presque chagrinés qu'il me tend ; je sais bien qu'il est triste le constat d'avoir été presque 30 ans comme enfermée sur une île. J'aimerais en avoir moi aussi des histoires et des aventures dans des ruelles qui n'ont rien de celle de Minami, parler de rencontres de personnes étrangères qui m'auraient fait découvrir les stands de nourriture locaux et parleraient forts dans des langues pour lesquelles j'aurais désespérément besoin de sorts pour en comprendre le sens.
Et il ne suffit alors que d'un peu de concret pour qu'un frisson vienne me faire trembler toute entière, secouant jusqu'à mes orteils qui caressent les cuisses de Kenzo en se recroquevillant. Sous la table, mes mains se resserrent l'une dans l'autre. Sur mes lèvres le sourire s'étire et dévoile mes dents qui n'arrivent plus à se cacher ; tous ces songes me remplissent de joie, et je me mets à réaliser, doucement, que jamais Ryu ne me l'avait proposé de changer d'île, d'air, de rencontrer le village au milieu de Shikoku qui l'avait vu grandir. « Fuck, I'd love that so much. Hanami feels like a dreaaaaaam. - You should take that away or I won’t stop. - Are you kidding ? You're proposing to take me to your hometown, keep driking ! I want that to happen now, don't take that away from me ! ». Ma main pousse me verre vers Kenzo, venant aider ses doigts à monter le saké à sa gorge, et je ris avec lui. Je rêve avec lui.

A ses côtés, ce calme qui irradie vient me contaminer doucement. Le souffle s'éteint, le cœur ralentit, je me sens tout simplement bien, mieux, juste là, à voler son riz avec la mélancolie étrange de ce genres de moments que j'ai pu partager par le passé avec d'anciens amants. Mon menton se pose contre mes genoux alors que je continue de manger la bouchée prise dans son assiette. « Why for ? The anger ? - I don't really know. Je réponds, les yeux perdus sur le mur face à nous, le meuble de l'entrée et la photo de Hana qui trône dessus. I guess it's the only answer I could find to be able to express myself. - I was like this at some point [...] ». Les explications de quelqu'un d'autre m'ont rarement semblées si juste, si fluides. Je hoche la tête en m'éloignant de mes propres jambes, ne le lâchant pas du regard et ponctuant de "Yes, that's exactly it !" qui coupent ses mots. « What you say is very right... I wish I was more relaxed sometimes. Anger against everything is exhausting. So I'll stay close, hm, for sure. I feel better already. ». Sur le sol de bois, mes fesses glissent dans de petits mouvements qui me rapprochent de lui et me colle contre le canapé derrière nous, tandis que j'observe avec attention la magie sans catalyseur qui agit, avec un peu de jalousie. Sans plus de mots, je viens avaler le petit verre de nouveau rempli, non pas d'une traite mais en savourant chaque gorgée. Dans un geste bien cadré, à la limite du TOC, je remets ses baguettes à l'endroit exact où je les lui ai volées, échappe un petit rire et retourne m'appuyer sur le sofa pour laisser reposer ma tête contre le coussin de l'assise qui arrive à la hauteur de mon cou.

Pas un mot. Le frisson sur mon genou me réveille et me coupe un peu le souffle. En ouvrant les yeux, ils se fixent aussitôt sur sa main déposée là. Sa peau qui ne frôle plus la mienne mais se pose réellement sur le vêtement qui nous sépare. Le frisson vient jusqu'à mes joues en le pinçant un peu dans un rictus crispé mais satisfait. Le tout, pourtant, se détend brusquement, et ma tête se tourne vers lui, pas certaine d'avoir bien entendu ce qu'il a dit, Kenzo. Ce qu'il continue de dire, d'ailleurs.
Instinctivement, ma main vient par dessous la sienne s'entremêler dans ses doigts. Je me décolle du sofa et me penche vers lui. C'est toujours vers ce qui fait le plus peur que l'on tend, cette curiosité morbide de tester ses propres limites. Car ils me terrifient, les mots de Kenzo. L'affection qu'ils portent me glace autant qu'elle m'enivre. Ils sont pourtant simples, j'en ai déjà entendu des similaires, mais de sa voix calme, dans ce geste intime alors pourtant qu'il disait ne pas en être friand, ils ont un poids qui est presque plus important que les faux je t'aime du passé. Ma deuxième main vient attraper son bras, glisser et grimper le long de son vêtement, serre la jointure du coude, alors que je ne cesse toujours de me pencher contre lui. A force, je me retrouve à déposer mon front contre son épaule. Sourire caché, enfoui, qui se planque sur lui, monte un peu jusqu'à la nuque où le souffle vient s'écraser sur ses clavicules. « I think I do too. ». Murmure secret, avoué dans une presque-erreur, sans y avoir réfléchi. Le dos tendu, je ne peux plus m'avancer, alors je sens la main sur son coude qui tire le tissu quand celle dans ses doigts continue de s'y perdre, mauvaise diversion. Elle tire ma main. Tire, jusqu'à ce que mes lèvres puissent enfin rejoindre les siennes.

Un baiser furtif, dont le souffle chaud anesthésie plus encore que le saké de tout à l'heure. Les yeux clos, demeurant à quelques centimètres de lui, je me laisse glisser, retomber, le long de son bras prisonnier. En rouvrant les pupilles, je ne peux empêcher mes lèvres de chuchoter « I'm sorry... ». Mais mes gestes ne suivent aucunement mes mots et mes phalanges libèrent son coude pour venir s'échouer sur son visage, glisser depuis le haut de son front jusqu'à sa boucle d'oreille, le long d'une mèche de cheveux folle. Mon pouce qui reste ensuite sur sa joue. « You're making me feel like a weather vane. Hoping and wanting the wind to go one way, adapting when it goes the oposit, never really knowing where it'll lead me. But that hand also makes it clearer, 'cause I'm sad it's not caressing my arm or going up my thighs... Sad that you don't come closer to me by yourself to kiss me. So I think it's proof enough that I like you too, yeah, but it also scares me a lot. ». Avec un autre, le baiser aurait intervenu bien plus tôt, le dîner n'aurait été qu'une excuse pour courir dans les draps et les défaire aussi vite que possible. Avec Kenzo, je sens des battements dans mon cœur qui résonnent dans ma tête. Mon front se baisse, ma main vient s'accrocher derrière son cou et je retourne me blottir contre lui, enfouissant mon nez contre ses cheveux, respirant son odeur.

Fuck. Les battements deviennent tambour. Je souffle. « Shit. My heart beats so fast, I swear. En voulant lever mes doigt pour venir les déposer contre ma poitrine, je ne me détache pas des siens et entraîne sa main jusqu'à mon décolleté où je le libère finalement. Knowing that you're calming me, imagine how I would be without you right know... Fuck. Cette fois, c'est la veste que je saisis pour le tirer à nouveau vers moi. What should I do, Kenzo ? I want to kiss you, again and again, but I also don't want to push you somewhere you don't feel comfortable. So what do I do ?... I might need you to be my guide before going to Hanami, in the end. ». Mes lèvres qui s'affolent et s'agitent sont vers son menton, ses joues, son nez, fuient leur jumelles par crainte de le pousser trop vite, trop fort, ne réalisant pas que la tension est plus tentatrice que salvatrice.
La peur de m'attacher. De le faire fuir. Briser cette magie, qu'aucune baguette ne saurait être capable de contrôler.

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Nishimura Kenzo
Nishimura Kenzo
The more you give... | ft. kenzo 83e94e59854b6662f6079192c229c88espuf, Léa — elle/she/herIRL : cameron lee phan (spuf)Avatar, Crédits : 367Messages : 3RPs : 6 512Gallions :
Spoiler:
Disclaimer :
charon, l'ombre
noé, le soleilash, l'éclipseMulticomptes :
⌊18.08.98⌉ vingt-trois années en pétales fanésNaissance & Âge : ⌊ il/he ⌉ pour l'évidence, mais ne s'offusquera pas devant l'usage d'un pronom féminin ou neutre, tout lui convientPronom(s) du personnage : burlywoodCouleur de dialogue :
⌊ tatoueur - inkabyss
entiché de l'art traditionnel d'embellir les corps, encrer la peau d'arts aussi éphémères qu'éternels, d'abord en free-lance aujourd'hui en permanence, il est devenu un nom dans le monde de l'ancrage, une réputation qui se murmure aux oreilles sous de bonnes auspices

⌊ circassien - l'autre monde
sous les voiles du bateau-volant, il est Shirayuri, devient d'or sous les regards du public aux cœurs battant uniquement pour lui, bercé de l'illusion de fasciner le temps d'une danse mêlant mystique, éclats de foudre et jeux d'or.Occupation :
⌊ hensoku - pixiu
sang d'or
faux dragon légendaire des mythes chinois, affamé d'or et porteur de bonheur comme de malheur là où il passe. Kenzo incapable de survivre sans or en contact permanent avec sa peau, lui qui peut à sa guise manipuler le précieux métal, ne peut le créer, seulement le contrôler et le remanier comme il l'entend.
omikuji
possède également une présence apaisante et la capacité moins affirmée de bénir ceux que son cœur adore. De maudire ceux qu'il jugera indigne de sa bonté.

⌊ godaï - foudre
héritage d'un père, lui aussi fils de la foudre. sous la protection du kitsune, il a appris à manier l'élément tempête. Maîtrise balbutiements, depuis qu'il a quitté Mahoutokoro le don reste en suspend, à l'abandonParticularité(s) :
⌊ kohei ⌉
⌊ assem⌉
⌊ nanashi ⌉
⌊ akira ⌉
⌊ ava ⌉
⌊ olympe ⌉
⌊ inwoo ⌉
⌊ nima ⌉
⌊ serena ⌉ Relations :
— SORCIER ❝ magic in my veins
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Multicomptes : charon, l'ombre
noé, le soleilash, l'éclipse
Naissance & Âge : ⌊18.08.98⌉ vingt-trois années en pétales fanés
Pronom(s) du personnage : ⌊ il/he ⌉ pour l'évidence, mais ne s'offusquera pas devant l'usage d'un pronom féminin ou neutre, tout lui convient
Couleur de dialogue : burlywood
Occupation :
⌊ tatoueur - inkabyss
entiché de l'art traditionnel d'embellir les corps, encrer la peau d'arts aussi éphémères qu'éternels, d'abord en free-lance aujourd'hui en permanence, il est devenu un nom dans le monde de l'ancrage, une réputation qui se murmure aux oreilles sous de bonnes auspices

⌊ circassien - l'autre monde
sous les voiles du bateau-volant, il est Shirayuri, devient d'or sous les regards du public aux cœurs battant uniquement pour lui, bercé de l'illusion de fasciner le temps d'une danse mêlant mystique, éclats de foudre et jeux d'or.
Particularité(s) :
⌊ hensoku - pixiu
sang d'or
faux dragon légendaire des mythes chinois, affamé d'or et porteur de bonheur comme de malheur là où il passe. Kenzo incapable de survivre sans or en contact permanent avec sa peau, lui qui peut à sa guise manipuler le précieux métal, ne peut le créer, seulement le contrôler et le remanier comme il l'entend.
omikuji
possède également une présence apaisante et la capacité moins affirmée de bénir ceux que son cœur adore. De maudire ceux qu'il jugera indigne de sa bonté.

⌊ godaï - foudre
héritage d'un père, lui aussi fils de la foudre. sous la protection du kitsune, il a appris à manier l'élément tempête. Maîtrise balbutiements, depuis qu'il a quitté Mahoutokoro le don reste en suspend, à l'abandon

Relations : ⌊ kohei ⌉
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@yamada nanashi & @nishimura kenzo
february 25TH, 2022
outfit
Confessions et vapeurs de saké en plans sur des comètes de mots, des promesses sur la langue que l’on prononce sans réellement le réaliser. Prévoir avec un naturel confondant ce qui pour d’autres sont simplement des rêves ou des possibles au goût d’impossible. Sans chaînes aux chevilles il est tellement plus facilement de s’envoler en abandonnant la réflexion. Puisqu’il le pense vraiment, Kenzo, à ce séjour sur l’île sacrée bordant sa ville natale. Périple coutumier pour sa famille dont les souvenirs restent gravés dans sa mémoire malgré le jeune âge qu’il avait alors. Puisque pour lui le monde est ouvert à l’exploration, sans frontières, de tous ces décors qu’il a vu, aperçu et parfois parcouru. Le verre qu’elle avance vers lui le fait sourire, des notes de rire en cristal sur ses lèvres, le saisir et pousser par Nanashi se brûler la trachée. « - This is not what I was planning to do, we will go for sure. » Faire de ce rêve d’un instant une réalité et s’enivrer d’odeurs nouvelles. Oublier pour quelques jours leurs vies ici, sur cet autre morceau de terre perdu au milieu d’un royaume-océan

Suite d’une conversation faite à demi-mots, entrecoupées de ces silences que l’on trouve gênant mais qui à ce moment précis prennent un sens bien plus plaisant. Flotte au-dessus d’eux des nuages doux à la grisaille d’une tension suspendue là, dans l’ombre que l’on aperçoit pas vraiment mais qui existe pourtant. I guess it's the only answer I could find to be able to express myself. Tant de vrai, de cette sagesse un peu folle dans les mots. Celle qu’il partage et comprend puisqu’il a été si facile, évident d’agir de la même manière pour exprimer ce qui se bornait à rester enfermé. Ce qui l’est toujours, parfois gratte la surface, déchire la peau-prison, ces rages silencieuses à exprimer dans le murmure d’un sabre fendant l’air empli d’ennemis invisibles. Ces marionnettistes faits de ténèbres, ceux coupant le souffle lorsqu’ils se glissent hors de l’armoire aux malheurs. L’armoire de ses peurs.
Baguettes remises à leur place, précision chirurgie, il les fixe un instant paré d’un sourire songeur ourlant sa bouche. Un instant ailleurs, regard d’or perdu dans le vide d’une table en train de disparaître. Tout s’accélère, couleurs floues, folles. Le cœur bat plus fort sous la main qui se lève, se pose sur le genou. Contact avant l’impact, la confession. Sans vapeurs de saké bien que le verre soit si proche, à portée de doigts, pour y plonger.

Il y a cette main glissant sous la sienne, enlaçant ses doigts aux siens. Cet incompréhensible frisson roulant sur sa nuque, le long de son échine jusque dans le creux de ses reins. Il y a une tension en papier de verre dans les muscles, une attente assassine planant avec le silence accompagnant son aveu. Des instants de grâce crasse où fermer les yeux semble la meilleure chose à faire. Doigts accrochés au bras, les siens se referment, enfin, sur cette main posée contre sa paume.
Quelque chose se relâche étrangement lorsque les mots viennent se poser sur son oreille en même temps que le front contre son épaule. La tension s’envole et la tête se penche légèrement vers le son de la voix. Mélancolique dans son geste, marionnette fragile enveloppée de gaze et de tulle qui ne peut pas bouger trop vite, elle pourrait se casser. Et c’est ça qui la rend sublime. Cette fragilité dévoilée, sans chercher à la masquer. La crainte de cet après qu’il aura provoqué. La satisfaction en vagues d’un océan brûlant roulant sur le sable de son ventre. Puis il faut sombrer, tirer vers le bas, vers un autre rivage.

Retenir son souffle aux lèvres qui se touchent. Figé à même la peau d’un autre être humain. S’anesthésier le corps et le cœur dans un baiser aussi furtif qu’éternel, une brûlure à fleur de lèvres lorsqu’ils se séparent, si proches et pourtant si loin à présent. Le chuchotement fait se froncer les sourcils, les traits gravés dans un marbre navré, Kenzo reste dans le noir pour se faire tableau vierge sous les doigts de Nanashi. La laisse parcourir son visage, ses cheveux, sa joue. Des tracés qu’il ressent de tous ses sens, inspire doucement et relâche l’air longuement. Cœur affolé que rien ne semble pouvoir apaiser. Plus maintenant. Les yeux s’ouvrent sur un pli marquant le front, se creusant un peu plus à chaque mot.
« - What a pain, this wind, isn’t it ? » Souffle-t-il en tendant son cou pour y laisser plus de place à Nana. Blottis l’un contre l’autre, il peut presque les entendre, leurs deux cœurs fous battant à l’unisson. Un sourire en éclair, le poignet se bloque malgré lui lorsqu’elle approche leurs mains de son décolleté. Résiste une seconde avant qu’elle ne lâche et il s’en veut. Le soupire. « - I guess my heart is competing against yours. » Et il y a des peurs en obstacles dans cette course éperdue. L’attachement. L’abandon. La peine. L’inconnu. Avec les autres, les années ont forgées le lien, l’attraction. Les désirs muets que l’on tait puisque c’est mieux ainsi, que rien ne vient de l’autre côté du miroir. Mais Nana, elle ébranle une logique pourtant comprise. Fait vaciller la raison vers les attraits d’une déraison qui effraie tant elle fascine. Et ces lèvres si proches de sa peau se font maîtresses d’une tension marquant son retour.

« - It’s new to me, all of this and it scares me too because I’ve seen what feelings can do, the pretty and the ugly, and I don’t want any of us to be hurt... » Sa main vient se poser sur la nuque de la kaze, caresse du pouce la naissance des cheveux. « - It’s not that I don’t want to let this hand runs up your thighs or caress your skin, actually I think a part of me wants it but the other’s still paralysed somewhere. I do feel longing, I've already felt it before, I just need to be safe with someone, create something deep with them before even starting to physically desire them. Bounding of souls are more attractive to me than meaningless intercourse… Because this is what it is about for me, sex, a connexion of minds not only of bodies. » Les vagues-frissons reviennent, lèchent sa peau. Là où elle se fait contact avec celle de Nana, de son autre main se posant sur sa joue pour la retenir. La regarder, embrasser ses traits du regard, se perdre dans le sien à vouloir distinguer les contours radieux de son âme. Celle qu’il devine par tout ce qu’elle renvoie, ici, là-bas, hier et maintenant. Ce qui le charme et l’attire.
« - And if somehow you should find yourself pushing me somewhere I don’t feel comfortable enough, I’ll let you know. Comfort is important, for both of us. » Les doigts délaissent la joue, se font étau-coton du menton alors que le vide entre eux s’amenuise. « - But right now, you won’t push me anywhere because I do want it, kiss you. »

Ne se veut pas furtif comme le premier, ce second baiser dont il est à l’origine cette fois. Il est présent, pèse sur les lèvres enlacées avec douceur. Poussé en avant par un souffle effleurant la nuque, il attire à lui, bouscule les postures. Etend ses jambes sous le kotasus et Nana invitée à se s’installer sur ses cuisses. Les deux paumes posées de part et d’autre de son cou, s’apprivoiser dans des souffles entrecoupés. Se perdre dans les labyrinthes oxygène et en manquer au point de devoir s’éloigner mais laisser les fronts s’appuyer l’un contre l’autre. « - You will have to guide me too… » Because I have so many locks.
Because I’m scared of all this.


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Yamada Nanashi
Yamada Nanashi
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@Nishimura Kenzo & @Yamada Nanashi
february 25th, around 8PM
OUTFIT 1 & 2

   
Le moment où tout bascule. Cet instant où, après avoir échangé et s'être livrés, mis à nus sans pourtant quitter un seul vêtement, ces hommes me laissent venir à eux, déposer baisers et caresses sur leurs peaux pour apaiser les maux. Cet instant où ils réalisent qu'ils vont mieux, qu'ils n'ont plus la peur qui les avait poussés à venir dans les boudoirs du Veela's. C'est aussi lui qui fait qu'ils ne reviendront pas. Ils n'ont plus besoin de l'accompagnement qu'ils sont venus chercher, de cette validation et d'être rassuré.
Alors j'ai pensé, à voir Kenzo tendre le cou pour que je vienne y coller le bout de mon nez, qu'il était peut-être arrivé ici aussi, entre lui et moi, ce temps de la réalisation. A moitié heureuse de pouvoir laisser mon esprit vagabonder à déshabiller son reflet, mais aussi profondément accablée à me dire que je n'avais plus rien à lui apporter. Toujours terrifiée, par ailleurs, moi-même ; car ce moment n'est jamais le mien, toujours le leur. Pour cacher ma crainte, j'y dépose un baiser, dans ce cou nu à la peau douce, dont les frissons font danser la chair. Sourire aux lèvres, je m'éloigne et porte sa main contre ma poitrine, puis m'y heurte enfin, au refus.

Le poignet, qui se stoppe, s'empêche de venir se coller sur la peau de mon décolleté, brise les battements de mon cœur qui sont subitement calmés et reprennent leur rythme. Avec quelques millisecondes de distance tout juste, je réalise déjà que le geste était peut-être trop rapide, trop pressé, déplacé. Je force mon esprit à ne pas se vexer, lui qui pourtant chiale un peu déjà en se disant que je ne lui plais sûrement pas tant que ça, s'il n'a pas même envie de venir effleurer mes seins bombés sous la pression du bustier. Car ils sont peu nombreux les hommes qui me résistent, ceux que je n'arrive pas à faire succomber si je le décide. Au fond de moi, bien que le geste était involontaire, pas calculé, je le sais pourtant qu'il est le résultat de mon inconscient qui était, lui, bien décidé. Alors il fait mal, ce refus, même s'il était prévisible et que je m'attendais à ce qu'il se manifeste ; et ses mots sont plus douloureux encore. My heart is competing against yours. Mais seront-ils seulement un jour sur la même longueur d'ondes, ces cœurs, ou toujours voués à se battre sans relâche ? Car je veux bien m'aligner au tien, dont les mœurs et les valeurs sont si pures, mais comment quelque comme moi, dont les péchés et les vices rythmes mes jours, pourrait-il y arriver ? A mon tour immobile et bloquée, je me contente de dire « Hm, I can see that. Sorry again, I didn't mean to. », susurré en excuses légères, avant de reprendre de plus belles sur les autres interrogations qui me hantent encore.

Si près de lui, je m'en veux d'être cette personne qui ne sait que jouer et séduire. Encore meurtrie à l'idée d'avoir essuyé un rejet, je relâche sa veste et recule mon souffle pour libérer la tension, faire de mon mieux cette fois pour ne pas forcer jusqu'à sa limite. Nous blesser, lui comme moi.
Mais il répond, Kenzo, il parle à nouveau et les phrases sont moins acerbes, moins cruelles. Je hoche la tête, jusqu'à ce que le mouvement se calme sous la pulpe de ses doigts qui grimpent jusqu'à ma nuque. Mes traits se froissent à nouveau, inquiets et rassuré à la fois. Apeuré, mais enfin plus aussi seul qu'avant dans cette crainte que je sens teinter chacune de ses respirations à lui aussi. « It is kinda the same for me too, you know. La tête penchée, baissée, ma main vient s'accrocher à son poignet qui fuyait tout à l'heure, profitant du fait qu'à présent ce soit lui qui vienne à moi. I know it's hard to believe, considering what I do for a living, but I don't make love with my clients, I have sex with them, only physical. It's not the same with someone I actually like. I understand the difference, and I do understand that you need to feel safe, to have a real connection. I'd like that... with you. ». Lorsque les doigts tombent à mon menton, je libère ce poignet et mes doigts s'échouent sur son genou par erreur. Mon poing se resserre, mes épaules se relèvent en voulant retirer ma main, mais Kenzo se penche vers moi pour un nouveau baiser, moins docile et enfantin. Plus long, plus vrai, surtout. Alors mes phalanges se dénouent, capturent le tissu de son pantalon, tandis qu'il me tire à lui. Il force les mouvements, fait rouler mes rotules pour me mettre à genou. Derrière lui, je viens empoigner le bord du canapé puis m'assoir sur ses cuisses à califourchon, seule position qui m'est possible en me laissant guider par ses mains contre mes joues. Je ne veux pas y mettre fin, à ce baiser, qu'il dure encore au milieu de nos soupirs exténués et chauds. Une main déposée contre son torse, jouant avec les chaines d'or et les bordures des vêtements. Quand nos lèvres se séparent, que nos fronts se trouvent, mes lèvres expirent de la même façon que je reprends mon souffle après l'avoir retenu en étant restée trop longtemps sous l'eau.

« You- Un rire, qui s'extirpe et m'écarte de lui, pour mieux le voir tout entier, lâcher le meuble et venir perdre mes doigts dans ses cheveux défaits. You really are playing with my head, sir. Pushing me away, then taking me with you like that. ». Nouveau baiser sur ses lèvres, puis sur ses joues, son cou, et je reste là, allongée contre son épaule, les bras qui sont passés derrière son dos pour l'enlacer dans une étreinte trop forte, ou peut-être pas assez. Incapable d'aller jusqu'où je voudrais, forcée de contenir mes envies et mes désirs, la frustration me fait soupirer et m'éloigner après une seconde qui en a l'air de dix. Fuck. Fuck, fuck, « Fuck. I'm really hot now, thanks to you... So this is the right time for the mochis. Gimme one minute. ». Maladroite, je me relève sur mes jambes amorphes, retenant mal mon propre poids, m'obligeant à ne plus le regarder pour me retenir de lui sauter dessus à nouveau. Lèvres pincées à présent qu'elles goûtent le vide, je débarrasse assiettes, plats, empilent le tout et l'emmène dans la partie cuisine ou je lâche la vaisselle dans l'évier et fais couler l'eau. Le bruit du liquide contre la porcelaine vient assourdir le bruit de mon souffle qui expire enfin dans une espèce de râle. Je me décale de quelques pas devant le frigo dont j'ouvre la porte, dont le froid qui s'évapore dans une fumée blanche me lèche le visage. La température redescend, je prends les six petits mochis glacés qui ont décongelés, et j'ouvre la fenêtre au passage.

En me retournant, je le regarde à nouveau, ce qui entraîne un sourire instantané sur mon visage. Fuck. Traînant des pieds, je reviens, dépose les mochis, en prends un et m'assoit sur le canapé où je lui dis de me rejoindre, pour plus de confort. « You really are something I didn't see coming. Je croque dans la gâteau de riz glacé, savoure le froid et le sucre en mâchant quelques bouchées. I did not plan to be able to like someone like that... This soon. And not only wanting something physical but have what you said, something real. Mon regard se perd contre le plafond, pensif, maintenant que je suis moins excitée et revenue à mes craintes. I feel like a fool, 'cause the thing is, the last time I gave my trust to someone, kinda like that, he didn't just crushed me with it. I stopped breathing, the day I finally had the gut to left him. That's how much... hold and ascendancy he had on me - and frankly, still has... I'm the one who left, but I'm also the one who felt like dying. He destroyed me and I didn't see it coming. ». Mes deux jambes se replient pour venir contre moi. La bouche un peu pleine, je finis mon mochi et dépose ma main, encore pleine de farine de riz, sur lui. « You're a bit crushed too, I can see. I don't know why, but, because of all of that, even if I'm very eager... We'll take our time. I don't want to rush what we have. I want to savor it. Every fucking minutes. »

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